J'ai prit du café ♣ JUNEL

Je pensais réellement ce que je disais a ma petite amie. Je suis amoureux, totalement fou d'elle. Si je dis je t'aime, c'est que c'est vrai. Et pour dire, c'est la première fois que je ressens autant de sentiments. Je fixes ma jolie brune dans les yeux et je dis    " Bien sur que je suis sincère, tu n'as pas le droit d'en douter. "    Je gardes son regard accroché aux miens, et je tentes d'écouter ses peurs. Je comprends tout a fait, encore plus enceinte. Ce n'est pas rien comme engagement, car un enfant c'est pour toute une vie. Nous sommes deux personnes n'ayant pas eu une formidable image de la famille et tout. Donc, c'est effrayant    " Je ne te quitterais pas. Et, je suis tellement heureux avec toi, et bientôt avec notre enfant. "     Je m'approche de son visage en gardant un sourire sur mes lèvres et je poursuis   " Je sais que ce sera d'ailleurs, peut - être le seul. Ca ne change rien "    Que notre famille soit réduite a un enfant, ou plusieurs, ce sera toujours la même chose dans mon coeur et ma tête. Toujours la même vision d'offrir un avenir parfait a ma femme et ma descendance. En commençant par trouver un foyer convenable. Je lance un petit rire quand June affirme qu'a part la natation, il ne pratique pas de sport. Faut dire qu'il n'a pas le choix de jouer le petit poisson.
Ensuite, nous étions d'accord sur le fait que la maison doit nous plaire a nous deux. Je pourrais me plier a l'envie de ma petite amie, mais je sais que ce n'est pas saint. Je fais un oui pour acquiescer sa réponse. Bien sur, elle ne cède pas aussi facilement. J'aurais du m'en douter    " Ecoute, j'ai économisé sans savoir comment dépenser mon argent. Et, je crois que la, je viens de trouver la meilleure raison de le faire. "    Je souris, et je passes ma main dans mes cheveux    " Je ne vais pas t'en vouloir de quoi que ce soit. C'est pas comme ci je te filer de l'argent pour quelque chose que je ne veux pas. "   Bah oui, je veux d'une belle maison, je veux emménager avec la fille que j'aime.
Je fais l'idiot, et je gonfles mon ventre afin d'obtenir les mêmes droits que les femmes enceintes. June me donne une tape et je recules un peu en arrière en pouffant de rire.   " T'as gagné! Je te laisses les droits de la grossesse "     Je souris, et nous quittons en amoureux la salle informatique.
Dehors, elle me fait part de son altercation, et je comprends sa peine.   " C'est pas cool de sa part. Surtout que toi, tu te retrouves a en faire une de ton coté. "    Je passes mon bras autour de son cou sans le serrer, et je déposes un baiser sur sa tempe avant de dire    " Et du coup, comment s'est terminé votre dispute? "  

J’avais toujours peur en amour et comme notre relation prenait de plus en plus de place j’avais de plus en plus peur, j’avais peur qu’un jour tout s’écroule que je finisse toute seule avec mini Gaël et je serais alors seule pour pleurer. Il me répétait qu’il ne me quitterait pas et je le pris dans mes bras murmurant simplement : « Je l’espère, je l’espère… ». Perdre Gaël c’était horrible, c’était comme perdre une partie de moi-même. J’en avais mal rien que d’en parler, il ne valait mieux pas. Il me disait qu’il savait que ce serait peut être le seul, avoir un seul enfant pour moi c’était déjà une bénédiction bien que j’aurais voulu en avoir plusieurs : « Notre enfant sera le plus heureux, c’est ça qui compte ! ». Il avait économisé, moi aussi j’avais de l’argent de côté mais je pense que l’argent qu’il avait pour la plupart venait de son père, qui était un homme d’affaire riche au moins il avait cet avantage là. Mon père était fou mais il n’avait pas d’argent, seul ma grand-mère avait un peu d’argent car elle c’était mariée avec un homme riche. Moi j’avais un peu d’argent mais peu par rapport à Gaël et j’avais l’impression de profiter de la situation. « Je sais Gaël mais je veux pas que tu penses que je profite de la situation ou de toi…Tout ça, enfin moi je m’en fiche de ton argent, tu sais bien, j’ai fait plus d’heures au bar pour avoir plus d’argent mais ce n’est pas facile…J’ai beau reprendre la danse, je n’ai plus le même niveau…J’ai des grosses lacunes, j’ai peur que tu passes ta vie avec une ratée… ». Puis on ne va pas se mentir, la grossesse, le fait d’avoir 28 ans, je me demande si je ne devrais pas renoncer à cette carrière de danseuse, maintenant j’ai l’impression qu’il est déjà tard pour moi. Je me mets à rire lorsqu’il met son ventre correctement : « Oui, tu as intérêt ! C’est moi qui souffre ! ». Je ne souffrais pas mais j’aimais qu’il prenne bien soin de moi mon petit copain. On parlait ensuite de mon différent avec Elia mais j’avais décidé de décaler la fête, peut être que Gaël aimerait en faire une mais moi pour l’instant j’étais un peu dégoutée : « Je n’ai pas prévu d’en faire une pour l’instant… ». Cela m’avait vraiment fait mal mon différent avec Elia. « On s’est pas reparlé… ». Bon au moins, on était au point mort quoi.    

J'adore la sentir dans mes bras, c'est des moments de tendresse dont je ne me lasserais pas, jamais. Elle pouvait l'espérer, mais surtout en être sure. Pour être franc, si j'en viens a perdre June, je me perdrais tout court. Le monde n'a jamais été aussi beau que depuis que je l'ai dans ma vie. Et, nous avons crées le notre doucement en se mettant ensemble et en commençant a construire notre famille. Bien sur que notre enfant sera le plus heureux du monde    " Oui, il sera heureux, et il aura les deux meilleurs parents! Quel chanceux! "    C'était bizarre de parler comme ci c'était un garçon. Nous n'avons pas encore la connaissance du sexe, et d'ailleurs a mon souvenir, il était possible de le savoir. Faudrait prendre rendez vous, a part si ma petite amie ne souhaite pas dévoiler maintenant. J'en parlerais avec elle après.
Pour le moment, fallait régler le problème de l'argent. Je suis plus riche que June, c'est une certitude. Je ne dis pas que je sors avec une pauvre, mais je sais que sur ce plan la elle est loin de moi.    " Mais jamais je ne dirais que tu profites de mon argent ou quoi que ce soit. Je sais que tu t'en fous "    Je figes mon regard dans le sien, et je reprends   " D'ailleurs, tu n'es pas en sucre je le sais aussi. Mais ralenti mon Bébé. Tu es enceinte, et faut penser a te reposer. "    Une manière de lui faire comprendre qu'elle doit prendre moins d'heures car elle ne tiendra pas le rythme. Mon amoureuse se confie aussi sur ses lacunes, et sa peur que je la prennes pour une ratée. Je fais un non de la tête, et je reprends la parole    " Tu es la meilleure pour moi. Tes lacunes, tu vas les effacer avec le temps. Je te fais confiance, et je sais de quoi tu es capable. Faut être patiente d'accord? "    C'est le temps qui guéri. Va falloir accepter sa blessure, et attendre de la réparer en temps voulu.
Je fais l'idiot ensuite pour la faire rire, car le rire de June je l'adore. Mais sa phrase m'intrigue et je m'empresses de demander   " Comment ça tu souffres? "    Bah oui, je veux que ma moitié soit bien. Si elle a mal quelque part, je vais jouer le gentil infirmier.
Dehors, je tiens sa main, et ensuite je passes mon bras autour de son cou afin de la réconforter vu que le sujet semble vraiment l'embêter. Je trouves dommage qu'avec cette histoire, ma petite amie ne souhaite pas organiser sa propre fiesta.   " D'accord... Mais ne te prives pas a cause de l'oublie d'Elia. "   Elle avait le droit d'avoir sa Baby Shower. Quoi? Pas reparlées? Merde ça a l'air d'être une engueulade sérieuse. Je la regarde en peu de coté, et je dis   " Ca va s'arranger tu crois? Vous êtes amies depuis longtemps... "   

Les deux meilleurs parents ? De mon côté j’espérais que Gaël soit un parfait papa, qu’il prenne soin du bébé mais comme il prenait bien soin de moi je pense que c’est possible, bon après on ne sait jamais les messieurs sont toujours plus maladroit lorsqu’il s’agit d’un enfant, ils ont toujours peur de mettre la couche à l’envers enfin ce genre de détails là quoi. « Papa fera tout pour maman quand le petit sera là ? ». Ben oui je voulais savoir si j’allais pouvoir me reposer entièrement sur lui ou juste à moitié. Nous parlions ensuite de l’aspect plus financier de notre relation et j’insistais sur le fait que l’argent de mon petit ami n’était pas la raison du pourquoi nous étions en couple. Je hochais la tête quand il me disait que je devais ralentir : « Je pense arrêter vers 6 ou 7 mois car ça commence à me tirer au niveau de mon ventre et j’ai mal au dos ! ». Oui j’avais déjà pris quelques kilos, je ne savais pas si j’en avais plus que les autres femmes enceintes puisque ma meilleure amie ne me parlait plus donc je ne pouvais pas considérer son évolution et la mienne mais bientôt nous allons avoir la seconde échographie pour savoir s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. J’ai hâte mais quelque part je ne veux pas décevoir Gaël s’il ne s’agit pas d’un garçon. Comme d’habitude, Gaël essaie de me réconforter mais je dois lui faire comprendre que mon rêve n’est plus si facile que cela à accomplir : « Gaël, je te parle sérieusement, la plupart des danseuses ont déjà finit leurs carrières à mon âge Gaël, je dois vraiment penser à autre chose… ». Une autre chose, un autre métier ça allait être difficile à imaginer mais je devais trouver. Avant je faisais tout pour ma carrière car je n’avais rien d’autre mais maintenant c’était différent avec mon bébé et mon homme ça allait. « Non je n’ai pas mal mais bon parfois ce n’est pas super agréable mais j’adore être enceinte ! ». Je l’embrasse alors sur la bouche, il me dit que je ne devais pas me priver mais je ne savais pas quoi faire car pour moi nous devions faire cette fête à deux : « Pour moi c’était à partager avec elle ce moment là donc voilà… Cela n’a plus le même goût… ». Peut être que par la suite nous arriverons à partager une autre activité, pour l’instant j’en avais aucune idée. « J’espère mais je ne sais pas, elle m’a vraiment énervée ! ». Nous marchons ensuite vers le petit café où il y avait des crêpes à vendre, je m’assois alors en posant ma main sur mon ventre et je regarde la carte affichée au mur : « Bon je reste sur mon choix et je prends un chocolat chaud ! ».     

C'est forcé que nous allons devenir les meilleurs parents du monde. Ca ne vous parvient pas comme une évidence? Pour moi si. Je le sais, je pourrais parier ma vie. Peu importe les disputes que nous allons avoir dans le couple, jamais cela n'impactera sur notre enfant. Et, quand elle me pose sa question, je plonges mes yeux dans les siens, comme pour que June capte ma sincérité complète.    " Je ferais tout pour toi, tout le temps. Encore plus quand le petit bout de nous sera la "    Et j'étires mes lèvres pour lui sourire tendrement. Quand je dis que je ferais tout pour elle, c'est aussi le coté financier. Et c'est une discussion tendue entre nous. Je suis aisé, et pas la fille que j'aile. Elle refuse catégoriquement de se faire entretenir, mais j'ai envie de dire que quand nous n'avons pas le choix faut pas se compliquer la vie. Il fallait une maison pour notre famille et plus tôt nous l'aurons, mieux ce sera. J'avais juste donné mon avis sur son travail, car enceinte ce n'est pas évident, et je suis content d'entendre que June veut arrêter a un certain stade.     " C'est bien. Et je te ferais un massage ce soir pour soulager ton dos! Tu le mérites. "    C'est courageux de travailler en étant enceinte, alors je peux au moins lui faire ça. Et ce sera un moment tendre entres amoureux. C'est dingue comment je suis heureux et serein. A mon âge, beaucoup de garçon sont morts de peurs, et il arrive même que la plupart n'assume pas leurs rôles de pères. Je ne pourrais pas me comporter de la sorte, je ne pourrais plus me regarder dans le miroir. Puis façon, je suis bien trop amoureux de  ma jolie brune pour ça. Elle en vient a parler de sa carrière de danseuse, et je vois bien la détresse. Je ne souris plus énormément, mais je ne peux pas montrer ma peine car ce qui la touche, me touche.    " Je sais bien.. Mais tu n'es pas comme les autres. Et, tentes de penser a une reconversion... "    Je réfléchis , et une idée me passe par la tête   " Professeur de danse? "   et je hausses les épaules en attendant sa réaction. Cependant, il y avait tellement d'autre problème dans sa vie en ce moment. La dispute avec sa meilleure en grosse partie.    " Et j'adore que tu sois enceinte! "   Je la fixes de coté en marchant , et j'écoutes la suite de l'histoire.    " Oui j'imagines. Mais ne prive pas bébé de sa petite fête. "    Si il fallait du temps a mon amoureuse pour avaler la chose, je lui laisserais. C'est elle qui décide. Je fais ensuite un petit oui de la tête, espérant moi aussi que l'histoire s'arrange.
Arrivés a la crêperie, enfin ce qui fait des crêpes, nous nous installons. Je lis la carte, et je dis mon choix a mon tour    " Je restes sur ma position aussi... Avec un cappuccino! "    Et je relève les yeux en fermant la carte pour fixer ma petite amie. Je souris, et je demandes     " Bague, bracelet ou collier? "   Bizarre oui.    

Je me mis à rire quand il me dit qu’il était prêt à tout, bon, il ne valait mieux pas me dire ça car j’allais en profiter à fond malheureusement pour lui. Je lui fis un petit bisou avant de lui répondre : « Très bien alors tu vas faire le ménage, tu vas t’occuper du bébé, de moi et moi je ne ferais rien du tout ! ». Il me disait ensuite qu’il me ferait un petit massage ce soir, un massage du dos, je serais aux anges après ce petit moment tous les deux. Je lui souriais avec toutes mes dents en lui murmurant dans l’oreille : « Je pourrais te faire un massage ailleurs en contre partie, ici par exemple … ». Dis en posant doucement ma main sur ses fesses, oui je parlais bel et bien de sexe parce qu’un petit massage finissait souvent par une histoire de sexe mais avec la grossesse, les choses en cette matière devenait un peu plus compliqué. Penser à une reconversion me faisait mal, j’aurais voulu être danseuse mais je ne serais plus une danseuse étoile, pas à cet âge, il était trop tard déjà, sauf je pourrais danser dans des comédies musicales tout en chantant ou alors je reprendrais mon premier métier de maitresse d’école. « On ne peut pas devenir une grande professeur de danse quand on n’a pas fait grand-chose Gaël, tu sais qu’en France j’étais institutrice, mais je préférais faire un métier artistique, l’art c’est ma vie… ». Je souriais avant de l’embrasser quand il me dit m’aimer ainsi, c'est-à-dire enceinte, je lui répondis doucement : « Oui, profites-en, ce sera peut être la seule fois mon bébé ! ». Oui car j’avais très peur de ne plus pouvoir avoir d’enfant, cette grossesse c’était un miracle, une petite merveille. Nous passons commande et je suis très heureuse de voir mon assiette arrivée, j’ai très faim comme d’habitude et je mange dès que mon assiette arrive « Bon appétit, j’ai faim mon cœur ! ». Je commençais de manger très rapidement lorsqu’il me demanda de choisir entre bagues, bracelets et colliers, moi je voulais pleins de bijoux comme beaucoup de filles, je lui répondis alors gentiment : « Bague et collier, pourquoi ? ». Mon petit ami voulait il me faire un petit cadeau ou je rêve ? En tout cas, c’est sur, ça allait me faire très plaisir. « Je vais prendre un coca aussi ! ». Oui, maintenant j’avais commencé à manger et je n’allais pas m’arrêter de si tôt.   

Quand ma petite amie m'annonce mes fututres tâches ménagères, je fais un peu les gros yeux en haussant les sourcils. Je suis un maniaque, et j'ignores si June connait cette facette de ma personnalité. Donc, le ménage ne me dérange pas, mais de la a dire qu'elle ne fera rien du tout, faut pas abuser.    " Euuuh... Toi aussi tu vas t'occuper de bébé! Mais pour le reste, il n'y a aucun souci. "    Mais, supportera t-elle de vivre avec un mec qui ne s'arrête jamais de faire du ménage? Car non seulement j'aime vivre dans un environnement propre, et je le suis sur moi aussi. Bon, je n'ai pas ma barbe rasée, mais ça n'empêche pas le fait que je sois lavé et que je sens bon.
Quand sa main se pose sur mes fesses, je pince un peu ma lèvre et je souris avant de dire   " Je ne demandes pas d'avoir un massage en échange... Mais je ne peux pas refuser celui la! " Et je gardes un grand sourire sur mes lèvres. Nous passons ensuite au sujet de sa vie professionnelle. Je sais qu'une reconversion n'est pas ce qu'elle souhaite, mais je suis peiné de me dire que ma petite amie va devoir oublier son rêve. Je caresse tendrement sa main pour amener un soutient, et montrer que peu importe ce qu'elle va faire, je serais toujours la. Ma jolie brune m'informe de ce qu'elle faisait en France, et je suis un peu surpris. Je lui dis alors    " Je sais bien que pour enseigner il faut avoir fait des choses.. Mais je te sais capable. "    Je souris et je poursuis  " Institutrice? A l'école primaire? "    Je connaissais bien ma moitié, mais il y avait des choses de son passé que j'ignorais faut croire. Mais cela fera des sujets de conversations pour la suite. Oh, j'adore quand elle me donne des petits surnoms, et elle doit le voir a mon air.    " Que ce soit la seule fois ou non, je vais en profiter. "    Car ce sera la première fois que je suis papa. Et ce n'est pas une chose négligeable.

Nous voila devant nos crêpes, et mon dieu je vais la dévorer.    " Merci mon Ange, a toi aussi. "   et je commences a manger lentement pour ne pas en perdre une miette. Je fais un   " Huum "    tellement c'était bon, et je questionnes pour avoir des indications sur les préférences de ma chérie en matière de bijoux. Je fais un oui de la tête et elle demande pourquoi.   " Bah parce que je veux savoir ce que tu aimes c'est tout. "    Je la regarde, en mettant mes yeux en haut vu que je suis entrain de manger et que ma tête est penchée vers le bas pour ne pas en mettre partout.   " Or ou argent? "   Je lance un petit rire, et j'attend sa réponse. Pour le moment elle annonce qu'elle souhaite un coca. Je fais signe au serveur, et je le commande. En attendant je prends une gorgée de mon cappuccino. Et je recommences a manger.     

J’avais fait semblant de ne pas vouloir m’occuper de l’enfant mais moi je veux lui faire croire que je lui laisserais faire tout le boulot, bien sûr que j’allais m’occuper du bébé, je serais même une très bonne maman, soyez en sûre, mon petit bébé je vais le rendre très heureux. Je lui répondis avec un petit sourire : « Bien sûr, que je vais m’occuper mon enfant, ne t’inquiètes pas mon petit cœur ! ». Je frotte doucement mon nez contre le sien, il me dit qu’il ne refuserait jamais ce genre de massage et je lui fais un petit regard qui en dit long. « Je gagne toujours Monsieur Vesper ! ». Je me mis à rire avant de parler de ma vie à Paris, oui, j’avais eu un diplôme car je savais très bien qu’une vie d’artiste n’était pas quelque chose de sur. J’avais donc été à la fac, comme j’étais surdoué ça avait presque était une formalité pour moi. J’avais eu mon diplôme de maitresse d’école mais je n’avais pour ainsi dire presque jamais enseigné. J’avais après été engagé pour la comédie musicale et je n’avais pas hésité une minute. Le chant et la danse avait toujours été ma passion. Je hochais la tête quand il me parlait d’école primaire, oui c’était bien ça. « Oui, j’ai eu mon diplôme, j’ai jamais vraiment exercé, je pourrais faire ça, j’aime bien ce métier mais bon… ». Bon ce n’était pas le métier qui me faisait me lever le matin mais je me disais que c’était toujours ça, je posais de nouveau ma main sur mon ventre et je levais mes petits poings en guise de victoire lorsque l’alimentation arriva enfin devant notre nez : « Oula, ça à l’air trop bon ! ». Je commençais à manger ma crêpe, hum, c’était chantilly maison et du bon chocolat fondu. J’allais me régaler, je mangeais beaucoup en ce moment, beaucoup trop : « Tu sais que j’ai déjà pris presque 10 kilos, ça fait beaucoup quand même ! ». Oui, mon petit bébé avait bien grossit j’espère car moi oui. « Je veux pas que tu m’achètes des trucs cher Gaël ! ». Bon parce que je le vois arrivé avec ces petits trucs là, ces petites questions, c’est qu’il veut m’acheter quelque chose à mon avis. Il me demande ensuite si je préfère l’or ou l’argent, je lui fais une petite blague avant de lui répondre : « Le bronze tiens ! ». On ne trouvait pas des objets en bronze mais ça me faisait rire et je suis sûre que ça allait l’énerver. Je posais ma main sur mon ventre avant de lui dire : « Au faite, tu sais que ma prochaine échographie est début semaine prochaine, on va savoir si c’est un petit loup ou une petite crevette ! ». Je savais que Gaël voulait un garçon et j’espérais ne pas le décevoir.  

Je sais que June s'occupera parfaitement du bébé. Elle le désire énormément, tout comme moi. Donc, c'est une des plus grosses raisons qui fait que ma moitié va être une merveilleuse maman, la meilleure même.    " Je ne m'inquiètes pas. Au contraire, avec toi je suis rassuré. "    Oh c'est mignon de dire ça. C'est vrai que si c'était une autre fille, je penses que j'aurais pleins de questions et de peurs. Alors que mon amoureuse sait me soulager sur ça, et je lui fais pleinement confiance. Et puis entre nous, je n'aurais pas voulu d'une autre fille pour mon futur bébé. Ouh... Ce regard qui en dit long et que j'aime beaucoup. D'ailleurs, je lance un petit rire a sa remarque, et je laisse son nez se frotter au mien avant de dire   " Et tu es la seule contre qui j'adore perdre. "     Décidément, c'est ma journée mignonneries!
Ma petite amie décide ensuite de m'avouer qu'elle avait un diplôme d'institutrice. J'étais surpris d'apprendre ça, mais dans un sens je me dis que du coup, elle ne sera pas perdue. C'est vrai que la danse c'est toute sa vie, et je suis vraiment saoulé que June ne puisse plus en faire un métier. Si j'étais dirigeant d'une comédie musicale, ce sera ma numéro 1.    " Mais bon, ce n'est pas ce que tu aimes faire par dessus tout. "    Je fais un petit sourire, et je reprends    " Tu feras de la danse par passion. Je sais que ce n'est pas la même chose, mais au moins tu ne dois pas te priver complètement! "     Faut voir le bon coté des choses dans ce genre de situation non? Et c'est mon rôle de positiver quand elle ne peut pas le faire.
Devant nos crêpes, nous sommes tous les deux en extase de recevoir nos assiettes, et nous ne nous privons pas pour directement attaquer a l'aide de nos fourchettes pour manger. June m'informe de sa prise de poids, et je hausses mes sourcils en mâchant avant d'avaler et de dire en reprenant ma tasse de boisson chaude    " Dix? Et bah! Mais tant mieux, le bébé se porte bien au moins. "    Et quand je prends une gorgée, elle m'interdit d'acheter quelque chose de cher. Je fais un sourire amusé, et je dis    " Chut. "    Avant de reposer mon récipient et de dire pour ne pas l'énerver    " Je demandes juste, je ne suis pas dans une bijouterie la! "    En gardant un sourire. Je comptais lui faire un cadeau, mais ma jolie brune ne m'aide pas. Je soupire en faisant un non de la tête et je dis   " Sérieusement vilaine. "    Oui je voulais l'entendre me donner la vraie réponse. D'un seul coup, ma tête se relève. Et je restes un peu bloqué.    " Ah ouais? "    j'étais heureux et ça se voit. Je vais savoir le sexe de mon futur enfant, et je dis    " Le moment fatidique! Mais dans tous les cas nous en sortirons plus qu'heureux! "     

Mon petit copain était trop mignon, j’étais trop contente qu’il dise qu’avec moi il était rassuré, ça me faisait vraiment plaisir, je ne savais pas quoi lui dire à part une déclaration d’amour alors je lui répondis simplement en le regardant tendrement dans les yeux : « Je t’aime du plus profond de mon cœur Gaël Vesper… ». Je lui caressais doucement la joue très gentiment. Je hochais la tête quand nous parlions de mon métier d’institutrice, je lui ai fait cet aveux mais c’est vrai que ça ne me fait pas rêver, en revanche je pourrais faire partie d’une comédie musicale sans être une danseuse classique où il faut être jeune et mince : « Mon rêve ça a toujours été Broadway, je pourrais chanter là bas et danser un petit peu…Dans un vrai show à l’américaine…Mais je ne sais pas si j’y arriverais et j’aimerais vivre à New York donc faut que tu finisses tes études… ». Oui, je n’accepterais pas du tout que mon petit ami lâche ses études pour ma vie professionnelle, nous devons faire un métier qui nous plait tout les deux et pas seulement pour moi. Je mangeais tellement rapidement ma crêpe qui était délicieuse, la chantilly surtout, je devais en avoir plein la bouche, je me mis à rire en regardant la tête de Gaël. Il me dit que dix kilos c’était bien et que je devais être heureuse car bébé était en pleine forme : « Dix kilos c’est énorme chéri pour un petit bébé de cinq mois ! ». J’avoue que ça faisait pas mal car le bébé était encore tout petit si j’accouchais maintenant. J’avais décidé par la suite de ne pas lui répondre concernant mes préférences, il trouverait bien lui-même, je n’allais pas lui faire la description complète de ce que je voulais. Je plissais les yeux lorsque je parlais de mon échographie, quel père modèle dit donc ! : « Comment ça ‘ah ouai’, t’as oublié alors que j’ai seulement 3 échographies durant ma grossesse, tu pousses le bouchon là ! ». Oui je m’énervais un peu mais bon, pour moi c’était vachement important. Je le regardais avant de boire mon chocolat petit à petit : « J’espère pour Monsieur que ça sera un petit garçon ! ». Moi à vrai dire peu importe.