J'ai prit du café ♣ JUNEL

Non mais j'hallucines, comment elle est méchante en vrai. Mais je sais que c'est pour me taquiner, dans l'unique but de me faire enrager gentiment. Je souffle en rigolant avant de lui dire   " Okay.. Et bien, si je tombes du lit, et que tu t'en fous. J'irais dormir dans une autre chambre "    Je fais un haussement d'épaule avant de venir rapidement écraser mes lèvres contre les siennes pour dire pendant que nos bouches sont en contact   " Je rigoles, je ne veux que tes bras moi "    et je finis en baiser tendre. Je ne voulais pas l'énerver, ses hormones pourraient la faire exploser en deux secondes. Ma petite amie amène sa bouche a mon oreille, et son murmure me fait frisonner. Et sourire, car je me souvenais de ce moment, les images dans la tête. Je tournes le visage et je lui dis d'une voix basse    " Je me souviens parfaitement. Et mon lit sera content de t’accueillir. "     Je me souvenais de tout. De son arrivée avec sa canne dans ma chambre avec ses gâteaux. Et aussi la raison qui nous avait amenés a coucher ensemble. Enfin, pas la raison mais l'élément déclencheur. En tout cas, June ne voulait pas changer ses petites habitudes, surtout quand ça concerne ma barbe. Je ne pouvais pas me retenir de sourire amusé de la situation, et surtout de sa phrase. Pour l'embêter, je viens frottes ma joue contre la sienne en disant   " C'est pas excitant un homme a barbe? Roh... Je voulais me faire une tresse moi! "    Je remets ma tête en arrière, et je rajoutes quand même pour la rassurer   " Ce soir je rases, vu que je dors avec toi. Je ne pourrais pas attendre demain matin "    je fais une petite moue avant d'afficher un sourire.
L'ambiance se corse, mais je peux comprendre un peu. Je sais que parler de Sally ne l'enchante jamais vraiment. Mais je n'avais pas commencé. Quand mon amoureuse me dit qu'elle ne souhaite juste pas a coté de Isaac, je fais un oui de la tête en soufflant une dernière fois, et je dis    " Je ne comptais pas habiter a coté. Mais oui, nous pouvons quand même jeter un coup d'oeil dans le quartier. "    Elle se calme lentement, et tant mieux. C'est bien la première fois que le jeu se calme, en général ont se crient dessus. Et le petit bout de nous se manifeste pour que ses parents se montrent tendres. Et ce n'est pas loupé! Ma moitié avait l'air trop surprise de ma réaction, et de mon attachement a bébé. Je dis en reniflant légèrement - ce qui n'est pas trop sexy -   " Je tiens a lui plus qu'a ma propre vie. Et si je suis ému, c'est parce que je vis ça pour la première fois "   Oui, je n'avais jamais eu un moment comme ça. Quand ma jolie brune me prend dans ses bras, je fermes les yeux pendant l'étreinte et je respires son parfum en souriant. Elle me pose une question en frottant son nez au mien. Ma main caresse son ventre et je dis    " J'ai obtenu un rendez vous en fin d'après - midi. En attendant, nous pouvons faire des recherches, encore. Ou tout autre chose. "    Je lui embrasse le bout de son nez, et je souris avant de dire    " La visite c'est pour un genre de duplex, pas trop cher, pas trop grand. "    

Je lui fais les gros yeux quand il parle d’aller dormir dans une autre chambre, il est juste entrain de me tester n’est ce pas, il ne va pas faire ça ? Pour moi c’est totalement impossible. Encore si il va dans la chambre d’Isaac ou d’Avery je m’en fiche mais si c’est dans la chambre d’une fille, là je vais piquer ma crise je le regarde avant de lui répondre : « Tu veux aller dormir avec Georgina peut être ? ». Ben oui, il avait l’air de tenir à la jeune femme et comme je n’étais pas vraiment d’humeur beaucoup de choses étaient prétexte à une crise de ma part. Je hausse les yeux au ciel lorsqu’il me dit qu’il ne veut que moi, je le regarde un peu menaçante avant de lui répondre : « Fais bien attention ! ». Oui car je l’ai à l’œil, aucune femme ne me piquera mon amoureux, c’est certain. Je souriais lorsqu’il parlait de son lit, il était très confortable, bien qu’un peu petit pour nous deux : « Oui, j’aime trop ton lit, on pourra le garder quand on va déménager ! ». Je me mets à rire mais peut être que c’était possible, après tout c’était le lit de notre première fois et où on avait conçu notre enfant. Je fais non de la tête quand il me dit que ça barbe est excitante, personnellement je n’aime pas ça. « Non c’est juste moche, tu fais vieux homme des cavernes ! ». Je souris quand il me dit qu’on pourra regarder, après tout vu que les choses deviennent compliquées et nous avons de moins en moins de choix. Je lui réponds alors gentiment : « Oui mais bon, je prendrais la décision finale ! ». Comme tout ce qui est important, au final c’est apparemment les femmes qui prennent les décisions importantes, le mec s’exécute juste. J’avais entendu parler de ça dans une enquête vraiment très sérieuse. « Je sais que tu tiens à lui mon cœur, moi aussi je l’aime plus que tout, nous formerons une très jolie famille ! ». J’avais hâte en effet de voir notre enfant, il me parlait ensuite d’une visite ce soir, un duplex exactement, je voulais en savoir plus : « C’est quoi comme appartement ? Expliques moi ? ». Je voulais tout savoir sur ce que j’allais visiter mais je n’avais pas d’idées pour passer le temps. « Tu pourrais m’inviter à manger genre une glace ou une crêpe ? ». Quelle bonne idée n’est ce pas ?     

Je voulais taquiner mon amoureuse, mais pas jusqu'au point de l'énerver. Son coté colérique était bien trop redoutable pour ça. Les hormones c'est vraiment des démons sérieusement. Ca transforme totalement une femme. Mais je l'aime quand même, la mienne. Oui, même si elle fait une référence a Georgina sans que je ne comprennes pourquoi. Je fais un haussement de sourcil et je dis   " Ah non. C'était pas mon programme "    et je souris. Son regard menaçant m'impressionne limite, je restes donc figé. Et sa phrase par contre me fait sourire avant de l'embrasser furtivement. Nous ressassions des souvenirs de notre première fois, et quand June dit que l'ont pourraient garder mon lit a l'emménagement, je fais une tête de surpris avant de dire   " Je tiens a mon lit. Mais je crois qu'il sera trop petit pour accueillir nos corps chaque nuits. "   Faut se faire à l'idée. Ma séparation avec ne sera pas facile car c'est dedans que j'ai conçu mon futur enfant avec la femme que j'aime. Je rigolais a l'idée de l'embarquer tout de même, et je reçois une réflexion comme quoi je fais homme des cavernes. Je place ma mâchoire sur le coté en jetant un regard noir et amusé dans celui de ma jolie brune   " Moche. Tu ne veux pas que je rases complètement, mais dès que le volume augmente, tu me traites d'homme préhistorique ... Bravo l'amour "    Je lance un petit rire et je repasse ma main dans mes poils avant de constater qu'il faudrait vraiment un coup de rasoir dedans.
Ouf, elle baisse la garde pour accepter de jeter un coup d'oeil dans le quartier de mon ami. Mais elle tient a prendre la décision finale. Ah ouais, je fais les recherches, j'obtiens le rendez vous, mais je n'aurais pas mon mot a dire? Les femmes je vous jures!    " Si tu y tiens mon Amour, j'acceptes de te laisser le dernier mot. "    Je veux la rendre heureuse, et puis je préfères lui filer la responsabilité au final.
Nous sommes ensuite confronté a un moment d'émotion. Notre bébé bouge, et nous avons la chance de le sentir chacun notre tour. Je câline ma petite amie tendrement, et j'écoutes les jolies paroles qu'elle prononce     " Notre famille sera la plus belle. Et pas seulement parce que je suis dedans "    Je souris, et j'embrasse ses lèvres avant de reprendre    " Je suis impatient d'être chez nous, avec notre bébé "    Je lance mon envie pressée d'avoir mon foyer avec elle. Je reçois ensuite des interrogations sur le duplex, et je me redresse un peu pour dire    " C'est une sorte d'appartement avec une mezzanine ... Tiens j'ai encore la page de l'annonce. "     Je cliques plusieurs fois, et j'affiches la page a ma moitié :: Duplex . J'attend de voir sa réaction.
Elle décide ensuite de choisir un programme pour nous occuper avant de visiter, et je trouves sa demande marrante , je donnes ma préférence     " Je suis partant pour une crêpe, j'en avais envie y'a pas si longtemps en plus! "  

Je me mets à rire quand il me dit que ce n’était pas son souhait, je l’espérais car malgré moi j’étais jalouse de Georgina, le fait qu’il avait été au bal avec elle et non avec moi m’avait brisé le cœur, je n’avais jamais fait ça enfin si, j’avais été au bal avec un autre garçon mais c’est uniquement parce que Gaël ne me l’avait pas proposé, dès que j’avais couché avec Gaël quelque chose avait changé dans ma vie : « Oui j’espère, je me méfie d’elle… ». C’est normal et Gaël devait se méfier de Sacha sauf que mon histoire avec lui remontait à plus longtemps. A une époque où je ne savais pas que Gaël deviendrait plus qu’un ami. « Pourquoi serait-il trop petit, il nous a déjà accueillit n’est ce pas ? ». Je me mis à rire, bon sauf qu’a l’époque je n’étais pas enceinte donc moins grosse. Je soupire lorsqu’il me dit que je devrais arrêter et que je me moque de lui ce n’est pas le cas, je l’embrasse avec passion et amour avant de lui répondre : « Tu seras toujours le plus beau, le plus magnifique ! ». Le jeune homme me propose ensuite un duplex, oui, je suis contente qu’il ai trouvé quelque chose, ça veut dire que ça lui tient à cœur. « Je dois rappeler pour une petite maison et un appartement, en fin d’après midi aussi ! Y a trois chambres et toi c’est grand comment ? ». Oui car je ne voulais pas que ça soit trop petit pour notre enfant et éventuellement nos amis qui passeront nous voir. Il me dit d’accord pour la crêpe et je suis très contente, je souris avant de lui répondre : « Tu aimerais une crêpe à quoi ? ». J’envoie ensuite un mail pour avoir confirmation des rendez-vous de ce soir.    

Décidément, June en tient une couche avec Georgina. Je sais que l'histoire du bal doit toujours se trouver en travers de sa gorge, mais j'espère bien qu'un jour ce sera aux oubliettes. Surtout vu l'évolution de notre relation. Je suis a elle, et rien qu'a elle. Je hausse un sourcil, et je demandes bêtement    " Pourquoi tu te méfies d'elle? "    Bah oui, elle se méfie d'une amie a moi. Je veux dire, ce n'est pas mon ex, jamais il n'y a eu quoique ce soit entre elle et moi. Mais bon, je suis sur que mon amoureuse va trouver une bonne raison pour argumenter. Quand elle parle de mon lit, en disant que nous allons pouvoir l'utiliser dans notre futur chez nous, je tentes de lui faire constater qu'il était trop petit. Sa réponse me fait sourire, et même rire. Je reprends un peu mon sérieux, et je dis    " Ah oui,... Mais maintenant nous sommes trois "    et je pointes son ventre de mes yeux avant de lui sourire tendrement. Pourtant, June mériterait que je la boudes, car elle n'aime pas ma barbe et elle qualifie ça de moche en me faisant une référence aux hommes préhistoriques. Mais elle sait ce faire pardonner quand elle m'embrasse avec amour.   " Non. Nous serons toujours les plus beaux, les plus magnifiques "    et je l'embrasse a mon tour en souriant pendant l'échange.
A en entendre ce que ma moitié me dit, nous avons tous les deux bien bossés. Car tout comme moi, elle peut avoir des rendez vous    " Ah sérieux? Génial. Moi y'a qu'une seule chambre, mais je t'avoues que c'est le mieux que j'ai trouvé. Y'a toujours des trucs qui clochent, un casse tête! "    Je fais un haussement de sourcil furtif, et je souris. Le programme pour la crêpe me plait bien, et j'apprécie le fait que ma jolie brune s'intéresse a ce dont j'ai envie    " Hum... "    Je réfléchis un peu, et je dis    " Une crêpe compote de pommes chaude et caramel beurre salé, avec de la chantilly dessus. "   Je meurs rien qu'en pensant. Je poses ma main sur mon ventre et je dis,    " Nous allons vite partir d'ici pour finir dans la crêperie. Sinon, je te manges toi! "   et je viens mordiller sa lèvre gentiment.  

Pourquoi je me méfie d’elle, non mais il se fou de moi, il veut vraiment que je lui explique pourquoi je la déteste, je crois qu’il le sait pourquoi je n’aime pas Georgina, je lui réponds alors un petit peu énervée : « Et bien parce qu’elle est folle de toi, et que moi je ne veux pas te perdre, je ne veux pas qu’elle te pique à moi… ». Oui je n’espérais franchement pas qu’il abandonne notre famille pour elle, pour cette fille avec qui il m’avait déjà trahie d’une certaine manière en l’invitant. Je regarde mon ventre, j’avoue qu’il était plus grand que celui d’Elia, d’ailleurs c’était étrange car malgré notre peu de différence de grossesse, j’avais un plus gros ventre qu’elle : « Surtout que j’ai un gros ventre… ». Je me mets à rire mais je préfère ça à vrai dire car je veux que mon bébé soit en pleine santé. Je faisais non de la tête, pour moi je n’étais pas très belle, je lui répondis en riant : « Je ne suis pas la plus jolie pourtant mon cœur ! ».Pour moi dans l’université je n’étais pas la plus belle femme, la grossesse déformait également mon corps. Je grimaçais alors qu’il parlait d’une seule chambre, certes au niveau budget ça nous conterait pas cher mais en même temps ce serait un peu petit : « Et où allons nous dormir ? Et le bébé ? Cela ne fera pas trop petit ? ». Je lui propose ensuite deux logements, le premier est une grande maison et l’autre un appartement plus petit : « Dans la maison y a beaucoup de places, c’est sympa car y a beaucoup de chambres, l’appartement est plus petit mais forcément moins chères … ». Pour moi le budget était important car j’avais une petite enveloppe gagné lors de mon voyage à Las Vegas. Il me parle d’une crêpe à la compote, j’en ai jamais mangé alors j’expose mes gouts à la place : « Moi je préfère chantilly et chocolat ». C’était simple et efficace, je me mets à rire avant de lui répondre : « Oui, mange-moi bébé ». Je l’embrasse doucement. Je suis folle de lui.    

Oh, je crois que j'ai fait l'idiot en demandant, car je peux voir a son regard que mon amoureuse va s'énerver un peu. Mais la réponse me surprend un peu tout de même.    " Georgina folle de moi? N'importe quoi! "    Je hausses les  sourcils en lançant un petit rire, et je poursuis   " Personne ne va réussir a me prendre. Je suis ton homme, et c'est tout. "    Et j'espère que personne ne va me prendre ma June, je serais trop paumé sans elle. En plus, elle est enceinte, alors franchement, ce serait mal venu de rompre et de foutre en l'air notre avenir de famille. Si y'a adultère? Je ne suis pas du genre a pardonner. Mais ne jamais dire jamais, l'amour des fois ça nous fait faire des trucs de dingues. Quand ma jolie brune dit avoir un gros ventre, je penses qu'il est vrai qu'il paraît plus gros que la normal. J'espère que ce n'est pas mauvais signe. Je penches un peu la tête avant de dire   " C'est vrai que je ne pensais pas qu'il serait comme ça... Enfin si, mais que vers la fin de ta grossesse "    J'espère ne pas la vexer, je constate juste. Je l'embrasse, et quand elle contre dit mon aveu, je viens poser un doigt sur sa bouche   " Chut. Tu es la plus belle, et de très loin. "    Je jettes un regard du genre - Tu ne dis plus non, sinon... -    Sinon, punition.
Je décris alors le logement dont j'avais obtenu une visite, et sa grimace n'indique rien de bon. June expose ses questions, et je pinces ma lèvres avant de dire   " Soit le bébé prend la chambre, et nous le canapé. Soit nous annulons la visite et nous continuons les recherches "   et je souris. Elle décide de me montrer a son tour des logements, et la, je dois avouer que je tombes amoureux. Forcément, je tombes sous le charme de la maison qui, niveau budget, est plus élevé que l'appartement.   " La maison est terrible. C'est limite ce dont je rêvais pour nous. "   Je continues de regarder, et je tournes la visage pour dire, en sachant que je risquais de me faire engueuler, mais je suis habitué maintenant    " Ne regarde pas le prix. Je veux que ce soit un coup de coeur. Tu veux participer, mais nous n'avons pas définit que tu paierais la moitié "   Je tires un peu la langue, et j'attends sa réaction.
Parler de crêpe ensuite me donnait faim. Ma petite amie affiche la simplicité de son choix, mais j'avoue que le chocolat c'est mon pêché mignon.   " Au pire, j'en prendrais deux! "   On pourrait croire que je portes l'enfant du coup. Et, j'ai un accord pour la manger. Je rigoles, et je reçois son tendre baiser que je prolonges. Ensuite, je mordilles sa langue, sa lèvre, son menton.  

Je voulais pas qu’il sorte avec Georgina et d’ailleurs j’avais pété vraiment un câble quand je l’avais vu à son bras au bal. Il me dit que personne ne me volera à lui, je sais pas, j’aimerais oui mais Gaël est jeune, il a pas beaucoup d’expérience donc il voudra peut être un jour avoir une autre fille à son bras. « J’espère que ce que tu dis est vrai, que tu voudras pas voir une autre fille… ». J’avais très peur qu’il me laisse avec le bébé sur les bras, c’est compliqué d’élever son enfant toute seule. « Je voudrais vraiment pas que mes enfants vivent sans papa, ou alors qu’il le voit rarement, beaucoup de parents sont séparés mais j’aimerais pas que ce soit notre cas… ». Oui je voulais qu’on vive heureux et avec beaucoup d’enfants comme beaucoup de couples au départ mais parfois ça tournait mal. Je me mis à rire en regardant mon ventre : « Ben il ne fait que manger et dormir donc il grossit beaucoup ! ». Je me mets à rire, mon enfant devait manger pas mal en effet pour être aussi gras, moi j’avais un très gros ventre, plus que les autres. Nous parlons ensuite de l’appartement il parle de dormir dans le salon, non, si nous achetons une maison j’aimerais pouvoir avoir ma chambre et pas opter pour une solution provisoire : « On peut voir la maison, voir si on peut installer une chambre quelque part car je t’avoue que je voudrais avoir ma chambre à moi…Enfin à nous car si on achète une maison c’est pour longtemps… ». Ce n’était pas comme si nous la louions. Je lui montre l’appartement et la maison et il est apparemment tombé sous le charme d’une maison luxueuse : « Oui, il y a trois vrais chambres et plusieurs pièces : un bureau, une petite chambre et une pièce utilisé pour l’instant comme un dressing… ». C’était une maison luxueuse et moi je n’aurais pas pu me la payer mais j’avais un petit copain qui avait de l’argent donc bon. « Je ne veux pas que tu aies des dettes donc voilà, ni que ta mère m’en veuille… ». Oui parce que les belles mères, bonjour les dégâts. Je ne voulais pas mettre mon copain dans l’embarras à cause de moi, de notre enfant et de la maison. Il me parlait d’en prendre deux : « Non, c’est à moi d’en prendre deux ! ». Je l’embrasse sur la joue avant que nous sortions de la salle informatique, je voulais aussi lui parler de mon embrouille avec Elia : « Je me suis fâché avec Elia… ». Oui, je m’en voulais un petit peu mais elle avait oublié notre baby shower et ça m’avait blessée.     

Je crois qu'il vaudrait mieux arrêter de parler de Georgina. Déjà qu'elle avait été un peu énervée a cause de Sally... Je vais créer une blacklist! Je la fixes, et je tentes de la rassurer   " Je ne ressens pas le besoin de voir une autre fille. Et je sais que ça n'arrivera pas, tu sais pourquoi? "    Je hausses les épaules et je les bloque en l'air avant de les redescendre et de dire   " Parce que je t'aime "    Et je l'embrasse doucement. Je poursuis, une fois que June me lance sur une de ses autres peurs   " C'est toi qui commence a stresser maintenant? "    Je souris tendrement, et je finis   " Je ne partirais pas. Notre bébé, et les suivants, ils vont grandir avec Maman et Papa dans une ambiance d'amour "   Bah oui, je ne veux pas d'une ambiance comme la mienne. Etant enfant, je ne peux pas me plaindre, mais quand j'étais en age de comprendre ce qu'il se passait, l'ambiance viré a l'enfer.
La grossesse de ma petite amie m'intriguait. Son ventre était très gros, après je sais que les femmes enceintes ne se ressemblent pas. Mais franchement, c'était bizarre.   " Il va falloir le mettre au sport! "    Je rigoles a ma propre connerie.
Le logement a trouver, c'est vraiment une misère. J'avais tenté de respecter des prix pour que mon amoureuse ne boude pas, ou qu'elle se sente inutile dans le paiement. Du coup, j'avais juste un truc avec une chambre.   " Non mais, je vais annuler la visite. Je penses que c'est mieux d'avoir deux chambres minimums. J'étais désespéré du coup j'ai sauté sur l'occasion. "    Je la fixes, et je penses a cet instant précis, que je suis dingue d'elle. Et June a raison, la maison sera un achat du coup, faut bien choisir.   " C'est un engagement, et il faut que le choix vienne de nous deux. "    Et la décision finale venant de la femme. Femme qui me décrit les pièces, l'utilité, et je crois que nous venons de tomber d'accord.   " Elle te plait la maison? "   Je souris un peu amusé , car je sais que le prix est un souci pour sa personne, mais je ne veux pas passer a coté du logement de nos rêves.    " Mon Amour, j'ai de l'argent. Il n'appartient pas a ma mère, il est sur le compte de Gaël Vesper. Tu le connais? "   Je l'embrasse furtivement, et je lui demandes en la fixant dans les yeux    " S'il te plait, ne t'occupes pas du coté financier d'accord? "   Et je bats des cils avant de lancer un petit rire.
Bah bien sur, le fait de porter un bébé permet de manger deux crêpes. Pour plaisanter, je mets mon ventre en avant, ou du moins mes abdos, et je dis   " J'ai un bébé aussi regarde, je peux avoir deux crêpes du coup? "    et je me retiens de rire.
Nous quittons main dans la main la salle informatique, et la, je tournes rapidement le visage sur la fille que j'aime.   " Tu t'es fâchée avec ta meilleure amie? Il s'est passé quoi? "   Je fronce les sourcils.  

Il me disait souvent qu’il l’aimait et même si je savais qu’il ne mentait pas une partie de moi avait toujours du mal à le croire, c’était difficile. Difficile de penser que je pouvais être intéressante et inspirer ce sentiment à quelqu’un, j’avais vraiment envie pourtant qu’il le pense. « Je t’aime plus que tout Gaël, j’espère tant que tu es sincère… ». Avouais-je en regardant mes chaussures, les sentiments des hommes n’étant pas forcément la chose avec laquelle j’avais le plus de facilité. « Oui, j’ai toujours eu peur que tu me quittes et avec le bébé ça deviendrait encore plus compliqué, et n’oublie pas que nous n’aurons peut être pas d’autres enfants… ». Oui, il parlait de notre famille comme si nous pouvions avoir pleins d’enfants mais c’était franchement compliqué. Je me mis à rire quand il parle d’un sport, pour l’instant bébé n’a pas le choix et si j’ai un petit bébé rondouillard tant pis, moi je veux juste que mon enfant soit heureux : « A part la natation, pour l’instant il n’a pas trop le choix… ». C’est vrai que je ne me voyais pas vivre dans une si petite maison toute ma vie, c'est-à-dire ne pas avoir de chambre et dormir sur un canapé pendant des années, ce n’était pas possible : « Oui c’est sûr, faut que ça nous plaise à tous les deux… ». Je ne pouvais pas choisir pour lui et lui pour moi fallait que ça soit le coup de cœur, la maison me plaisait, je la trouvais trop grande et trop chère mais mon petit ami semblait décidé à vouloir m’offrir le meilleur. « C’est trop dur pour moi, je ne veux pas te faire dépenser d’argent, ce genre de choses, non, je veux que tu conserves ce qui est à toi et que tu ne m’en veuille jamais… ». Lorsqu’il prétexte avoir un enfant je deviendrais presque irritable, c’est moi qui attends un bébé, moi qui me lève pour faire pipi la nuit, moi qui ai mal au dos donc non, il n’a pas le droit de faire comme si lui aussi était enceinte, je donne un coup rapidement sur son ventre : « Non, c’est moi la femme enceinte ici ! ». Je devais parler par la suite de mon altercation avec Elia, ça me faisait trop mal au cœur mais bon, je devais bien lui en parler afin qu’il comprenne mieux ce qui c’était passé. « En fait on devait organiser notre fête de grossesse ensemble et elle a soit disant oublié, du coup elle a tout fait de son côté et moi je n’ai rien eu, je lui en veux beaucoup… ».