MATHERS POWEEER ✱ l'alcool c'est de l'eau

J'arrive avec plusieurs choses sous le bras comme une bouteille, un sac de couchage en mode camping et puis on sac avec tout ce qu'il faut dedans autrement dit, le trafic au grand complet, de la cigarette aux petites pilules en passant par la coke et tous ces dérivés. Je veux juste passer une bonne soirée en compagnie de mes amis, de ma famille parce que bordel, ça fait longtemps qu'on s'est pas tous retrouvés, qu'on a pas passé de temps ensemble. Directement, je me dirige vers Austin après avoir tout laissé tomber par terre. Il a bu son verre cul sec et semble déjà mort en mode grosse larve. Je dois dire que je suis un peu pareil en ce moment sauf que je tente de garder la tête haute malgré tout. Bah alors mon petit mouton, t'as l'air déjà mort ! Me dis pas que t'as fait un before que j'étais pas invitée quand même ! Meuf relou ? Moi ? Non, jamais !

Une autre verre à la main, je me retournais à la volée pour voir Alexys. « Ma morue !! » Je ne pus m’empêcher de la prendre dans mes bras un brin trop éméché. . « Comment qu’tu vas ? Je l’as relâché presque directement avant de m’enfiler mon autre verre et de rire aux éclats. . « J’crois bien qu’si » Disais-je d’un air totalement innocent. . « Mais si tu veux on peut faire l’after ensemble hein, j’suis pas couché ! » ça c’était sûr. J’étais genre le plus gros insomniaque et voilà trois jours que j’avais dû dormir trois heures à tout casser. Merci à l’alcool et la drogue qui me maintenant en forme. Bon, j’avais aussi acheté quelques vitamines car je n’étais pas superman hein. Je tendais un verre à mademoiselle. . « T’sais qu’moi j’ai rien ramené, tu m’prêteras ton duvet genre » Comme d’hab’ je viens en parfait touriste hein.

Rentrer de l’Arizona c’était le cadeau de l’été. Enfin fini ses vacances là. Loin du monde où je me suis habituée à vivre depuis des années, loin des galères que j’ai eues cet été. Quoi de mieux que de commencer par une (énième) fête pour finir ses vacances et commencer l’année comme il se doit. Dans ma nouvelle maison qui plus est. Et je crois bien que ca change du tout au tout là. Je passe de cabot les mecs. Cabot à Mather. La différence se fait déjà grande ressentir et ca me fait carrément vibrer. Du nouveau, de nouvelle tête. Sérieux. La vie recommence putain. Je bouge mon cul pour la mather house où j’ai posé mes valises dans la journée, ce soir la fête. J’arrive dans la salle des festivités en claquant une main au cul d’Alexys nooo complexité entre nous, jamais. Ca fait longtemps p’tite rachitique.. sans cul. C’est vrai t’as pas de cul, tu crains. Je salut le mec à côté d’elle (Austin). Oulah, ca rend comme ça d’être à la mather house ? Je ricane en regardant sa tête défaite.

Beaucoup de choses à rattraper. Et même si Aaron a retrouvé son meilleur ami d'enfance, au cours du Summer Camp, il n'en oublie pas celui qu'il connaît depuis son arrivée sur Harvard. Et ils ont beaucoup à rattraper, oui. Il s'avance alors vers lui, souriant et en lui serrant la main avant de s'installer près de Maxime. T'as tout compris ! Oui, une bière n'est jamais de refus ! Faut dire que ça fait quand même du bien de retrouver Harvard, la Mather et ses folles soirées. Comme un retour aux sources après deux mois, loin du quotidien. Il est heureux d'être enfin chez lui. Tu veux la version courte ou longue sur l'été ? dit-il amusé mais il s'avoue que tout raconter ce soi-là, ça peut vite devenir ennuyant. Autant tout se raconter mais en s'amusant, non ?

Morue ? A vai dire, je n'en attendais pas moins de la part d'Austin et puis, je l'avais surement mérité. Je restais dans ses bras quelques secondes, consciente qu'il avait déjà trop bu ce qui me faisait rire plus qu'autre chose. Je vais bien et toi ? Ca va, tu tiens le coup sans moi ? Bah ouais, depuis le temps qu'on ne s'était pas croisés. Je suis certaine que je lui avais horriblement manqué. Large sourire aux lèvres, j'attendais avec impatience de savoir ce qu'il avait à redire là-dessus. Je lui demandais alors s'il avait commencé à s'éclater sans oi et je fus déçue de sa réponse et fis d'ailleurs la moue pour lui faire comprendre. Ouais bah t'as intérêt à m'attendre pour l'after ouais sinon, je t'en voudrais à mort ! Je pointais mon index sur lui d'un air menaçant. Et tu sais parfaitement que je suis trop gentille et que je partage tout. Je clignais des paupières, consciente que c'était bel et bien le cas mais, seulement avec mes amis ou la famille, avec les Mathers quoi ! Skyler débarqua en me claquant la main aux fesses pour pas changer les bones habitudes. Depuis quand t'es Mather toi ? Gosh une p'tite bizut à torturer !