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Il me réponds, il a toujours réponse à tout, non ce n'est pas une réponse c'est une nouvelle provocation c'est tout. Comme si ce que je venais de dire était risible, comme si cela était impossible. Ce genre de comportement s'est déjà vu de nos temps. Mon manque de confiance le rend arrogant. Mes doutes ne sont pas légitimes mais, pourtant... Il a été un coureur de jupons invétéré. Pendu aux bras de combien de filles défiler, je l'ai vu? Un soir l'une, la semaine d'après une autre, comment être rassurée quand il passe aussi facilement à autre chose? Il pourrait ne pas être sérieux, il pourrait encore jouer un odieux jeu. Cela ne fait qu'un petit mois qu'on est ensemble lui et moi. J'aurai pu rétorquer, j'aurais pu de phrases en questions mes doutes arguer. Je ne le fis pas, je sentais juste la colère monter en moi. Crois-moi que si un jour tu fais cela, c'est l'enfer sur terre que tu vivras. Je ne lance pas cette menace mais, de mes pensées celle-ci ne s'efface. Je le ferais, je me vengerai si d'aventure avec moi il joue au gros con et à l'ordure. En venant, je n'avais pas imaginé que tout se barrait en un instant. Il n'a fait qu'une infime erreur, celle de ne pas me prévenir de sa petite virée hier soir rien de bien méchant j'aurai juste aimé être au courant. Mais, c'est plus fort que moi, en la fidélité des hommes je ne crois pas. Il fuit, pense me planter là en espérant que cela passe tout simplement, il me nargue encore une fois, il aime tant ça. Il ne change pas. Sauf que je lui emboite le pas, je ne le laisserai pas avoir le dernier mot. Lorsque dans la salle de bain, il se déleste de son boxer, oui je ne peux pas laisser mes yeux s'en défaire. Un peu abruptement, je le rejoins, le fait se tourner, des mains je l'ai repoussé et dans la touche toute habillée je suis entrée. Je me moque en ce moment de ce qu'il pense, de mon comportement ou de ma propre arrogance. Je suis venue planter un baiser sur ses lèvres, non parce que le faut départ de ce matin doit bien être recommencer, e n'ai pas envie de me gâcher la journée. Mes prunelles ombragées viennent côtoyer les siennes quelque peu étonnées. Un peu mais, pas assez. Si j'avais simplement demandé ça n'aurait pas du tout eu l'effet escompté. L'effet de surprise que je lis sur son visage, de ne pas me retrouver comme il le pense aussi sage. Un baiser, un second et sa main rejoins ma nuque trempée, alors que mes mains glissent sur son torse mouillé. Je sens l'eau chaude dégouliner, dans mes vêtements s'infiltrer, d'un sourire en coin son oreille, ma bouche rejoint. Je pense que je vais avoir du mal à quitter ton appartement pendant un long moment. Et si tu as une femme je te tue Colt. dis-je doucement. Des yeux, je lui désigne mon inconfortable situation, même s'il tourne tout à la dérision. Mes bras s'accroche à son cou, je dois avoir l'air bête ainsi trempée jusqu'aux os. Mais je m'en fou royalement, la tension est descendue doucement. Un sourire est venu arquer mes lèvres avant de venir rejoindre les siennes, oui je sais c'est idiot mais, je l'aime.
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