COKA ✮ Elle est capable de traverser les sept mers rien que pour avoir un de tes baisers...

Embrasse moi non de diouuuuu !

Dire qu'il était le plus bon aimant de tous les temps ? Autant tu le pensais, mais autant ça ne sortira pas de ta bouche et du coup, tu préférais te la jouer plus garce. « T'es pas le seul "bon aimant" malheureusement. Fausse joie. Dans mes souvenirs, vous êtes deux, sauf que l'autre est à l'autre bout du monde et que toi t'es là. » Oui oui tu parlais bien de Jeremiah. L'homme a femme que t'avais réussi à caser avec toi ce qu'aucune femme n'avait réussi à faire. Tu avais donné tout ce que tu avais pour l'avoir, en même temps, avec toi c'était tout ou rien. Toutefois, ça ne sera jamais pareil qu'avec Bleeker. Lui, ça dépassait carrément le mot "aimer''. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Tu nous aimes plus ? Bah t'as qu'a les aimer alors. » Euhhh.... gros blanc. En fait, dès que Cody commençait à chanter son refrain préféré qui consistait à te rejeter quand ça devenait sérieux, tu déviais automatiquement le sujet parce que t'avais pas envie de te répéter. Néanmoins, t'avais pas du tout aimé qu'il évite THE question. Du coup, lorsqu'il grimpa sur toi pour glisser ses lèvres dans ton cou, tu fermais les yeux priant le ciel. NE SUCCOMBE PAS DIA. « J'ai les nénés écrasés là, je te signale que tu ne fais pas 40 kilos. » Dia ou comment casser un moment aussi doux et romantique, mais fallait pas qu'il te prenne pour sa planche de surf aussi. De ce fait, tu lui donnais un coup de fesses sur son bassin qui le projeta juste à côté et rapidement, tu te redressais pour t'installer à califourchon sur lui. Tes mains glissaient sensuellement de son ventre jusqu'à son torse alors que tes lèvres kidnappaient passionnément les siennes. Ça c'était tout sauf un baiser Ikea, non non, c'était...sauvage. Un, puis deux, puis trois coups langoureuses et tu nichais ta tête dans son cou sentant les pulsations de son cœur. « On rentre. Parce qu'apparemment, tu ne sais plus te perdre. » Affirmais-tu en tapotant doucement son torse. C'est vrai quoi, il ne pouvait plus se laisser aller, fallait toujours qu'il relance le débat fâcheux et qu'il reprenne quand cela l'enchante. Sauf que non, t'avais pas eu ta réponse et donc, il n'aura pas ton corps. Sourire aux lèvres, tu te redressais pour sortir et enfiler tes boots. De toute façon, tu lui laisseras le temps, le temps de voir s'il pouvait vivre sans toi, s'il pouvait supporter le fait que tu ailles faire joujou ailleurs.

© flappy bird.

Kiss me beneath the milky twilight

OOOOOOOOOOOOKKKKK … Donc Cody était le produit de substitution. Voilà. Dans le modèle des cinq forces de Porter (révisons les cours de stratégie avec Marie), Cody Bleeker était le marché qu’on étudiait, celui au centre. Bon, comme on parlait d’un produit relativement humain – même si on avait tendance à le prendre pour un sur-homme, je sais – on ne parlait ni de fournisseur, ni de consommateur. Les deux forces qui nous intéressaient étaient les produits de substitution – aka le deuxième super bon amant à l’autre bout du monde – et la menace de potentiels futurs entrants dans la vie de Diamantika, le tout créait un environnement concurrentiel avec beaucoup de tension, le genre de marché qu’il vaut mieux quitter. Donc voilà, Cody n’accepta pas la remarque de Diamantika, si bien qu’il lui balança un regard noir et pouffa de rire ; « Si tu veux, je m’arrange pour permuter avec nympho-man. J’vais à l’autre bout du monde et tu retrouves ton gugus ici. » Sérieusement, elle espérait qu’il réponde quoi d’autre ? Est-ce que lui il était là à dire que Joan était une excellente amante, que chacun de leurs moments charnels restait gravé au fond de son crâne puisqu’il l’avait aimé comme un fou ? NON. Et pourtant, c’est vrai. Enfin, ça l’était avant de rencontrer Diamantika. On oublie son cœur brisé qu’en retombant amoureux, il paraît. Alors qu’il s’enflammait allègrement contre le corps de Kovache la déesse de la ferme, actrice principale de l’émission l’amour est dans le pré’ et grande prêtresse au salon de l’agriculture, cette dernière l’envoya valser d’un coup de fesses, le brûla de ses lèvres, de ses mains, avant de le jeter comme une merde en prétextant rentrer. Wow. « OK … » Cody la laissa filer et couvrit son visage de ses mains, le temps de reprendre ses esprits. Il demeura ainsi, immobile, deux minutes durant, avant de se lever à son tour et récupérer ses vêtements. En silence, il quitta le petit temple tout en reboutonnant sa chemise et passa devant Dia sans la calculer. Pointant un chemin du doigt, il le suivit en affirmant ; « On vient d’ici. » Ouais, il l’avait un peu mauvaise. Elle l’avait refroidi aussi vite qu’un cerveau après absorption de granités.

flappy bird.

Embrasse moi non de diouuuuu !

Tu ne voulais pas le vexer en parlant de Jeremiah...quoi que peut-être un peu si. Parce que ouai, autant qu'on remonte les pendules et qu'on rappelle à ce cher Bleeker qu'il t'avait carrément dit pire en pleine face: "J'devrais te montrer toutes les photos de Joan et moi tiens. Je devrais compter, mais je pense l'avoir aimé trois fois plus que toi." Ah ? Cela vous rappelle quelque chose non ?. Oui oui, il n'avait pas fait que parler de son ex, il t'avait clairement dit qu'il l'avait aimé trois fois plus que toi, alors qu'aujourd'hui, tu disais seulement qu'il n'était pas le seul bon aimant et donc ça restait toujours moins pire quoi. De plus, tu n'avais gardé aucune photo de Jerem dans ton portable contrairement à Bleeker qui trouvait l'excuse bidon du flemmarde. « Si j'voulais le retrouver, je ne serais pas là à tes côtés, mais plutôt aux siennes à l'heure actuelle. » Le truc, c'est que lui aussi avait réussi à te faire du mal en te trompant finalement et en quittant ensuite la ville. Faut croire que t'étais pas destinée à avoir un happy end en amour et que les hommes à qui tu donnais ton âme, finissaient par te trahir et te tromper un jour. En tout cas là, tu semblais l'avoir refroidi à en juger par sa mine contrariée et ses mots un peu secs. Même qu'il te devança sans te calculer en indiquant un chemin à suivre. Sans crier gare, tu marchais rapidement et te positionnais face à lui pour lui barrer le chemin. En réalité, tu t'élançais sur la pointe des pieds en penchant légèrement la tête et l'embrassant. T'avais toujours dit que tu le trouvais sexy lorsqu'il boudait, sexy lorsqu'il était en colère et ta réaction là était tout à fait normal, même si lui ne devait pas s'y attendre. Mettant fin à ce baiser plus que tendre, tu te remettais à marcher près de lui. « Ça fait quoi d'être refroidi de la sorte ? Parce que moi je le subis presque tout le temps comme ça avec toi. » On ne va pas faire de dessin ein. « Lorsque tu m'prends, lorsque tu me jettes et ainsi de suite, une ronde infernale. » Comme par exemple ce soir, il n'était pas obligé de dire "qu'il nous aimait plus, ou qu'il avait arrêté etc..." vous auriez pu terminer la soirée sans encombrement, mais non, à croire que t'étais vraiment devenue son souffre douleur et ça, t'allais bientôt lui faire comprendre qu'il y avait une limite à tout. A commencer donc par ces dernières minutes, qu'il se mette un peu à ta place et il verra. Enfin... Au bout de quelques minutes de marche et un taxi emprunté pour regagner le summer camp, tu fis fasses à ton ex. « Autant j'aurais aimé que tu m'accompagnes dans mon chalet pour qu'on puisse s'endormir dans les bras, mais autant je crains que tu me saoules encore avec ton refrain. Donc je dis juste bonne nuit et... » Tu posais tes lèvres sur sa joue pour un dernier baiser, un dernier sourire avant de te rendre à ton chalet que t'avais déjà réservé depuis Cambridge.

© flappy bird.