I WANNA RUNAWAY JUST YOU AND I の LIZEO

C'était presque étrange de songer faire copain-copine avec Lizie, non parce que c'est pas comme s'il avait l'habitude de se prendre la tête avec tout l'entourage de sa copine mais un peu – sauf évidemment Zoya, sinon c'est trop facile vous pensez bien. Il avait presque du mal à se dire qu'il pouvait éventuellement bien s'entendre avec la rousse, il cherchait la faille, à quel moment ça allait partir en vrille. Il ne répondit rien, gratifiant simplement la jeune femme d'un clin d’œil l'air de dire 'tu vas pas être déçue du voyage'. Elizabeth émit ensuite des doutes, enfin il ne faut pas ! Leo était parfaitement inoffensif, surtout avec elle vous pensez bien (a). « Je vois pas ce que je pourrais te faire franchement. » dit-il avant de rire légèrement. Il haussa les épaules avant de rendre son sourire à miss Leroy. « Le destin fait bien les choses. » Oui enfin ou pas, si on fait le bilan de la cause de leur présence ici c'est pas jojo, le plan du 'chouette nous avons une vie sentimentale aussi pourrave l'un que l'autre devenons amis', il trouvait ça légèrement déprimant, juste un peu. Cependant cela rappelait presque à Leo ce moment au bal où ils s'étaient déjà tous deux lamenter de leur misérable sort. La situation était identique si on y regarde de plus prêt : Antwan boudait et Caly avait disparu. Un éternel recommencemeeeeent. Non contente d'avoir l'une des plus belles chambres de la maison – parce que la plus belle restait celle de papa-maman bien sur – elle réclama de voir celle de Leo. « La mienne est forcément mieux puisque je dors dedans, tout de suite ça change tout l'esprit de la pièce. Tu sais je me suis toujours dit que la décoratrice s'était inspirée de moi pour décorer la maison, j'inspire les designers. » Moment égocentrisme du jour, ça faisait longtemps, ça lui manquait au pauvre petit. « Trèèèès bonne idée, je propose qu'éventuellement on fasse les courses et qu'on aille manger en ville ce soir, je sais pas pourquoi mais je sens que tu as une tête à rater des pâtes. »

Bon ca va, en découvrant la chambre de Leo, il fallait l’avouer, elle était pas mal, mais tu préférais la décoration féminine de la sœur Halberstam. Puis tu ne voulais pas non plus dormir dans les draps du Mather, on sait jamais ce qu’il a pu se passer dans ce lit hein. Et le voilà, que monsieur se dit être la muse de la décoratrice. Il est toujours aussi drôle le mather Ou bien l'hypothèse que tu te sois fait la décoratrice ne m'étonnerait même pas. Tu dis un énorme sourire aux lèvres. C'est vrai qu'avant de se caser avec Caly, Leo n'était pas le genre de garçon sage. Il aimait beaucoup la gente féminine, cela ne t'étais pas passé inaperçu. Tu ne savais pas grand-chose du jeune homme mais ça c'était la base à connaitre sur le mather. Tu lui avais proposé que vous alliez faire les courses car oui le frigo n'allait pas se remplir tout seul. Puis il faut dire que le voyage Arizona-Californie avait été tellement long, que cela t'avais donné grande faim N'importe quoi je sais très bien cuisiner ! dis-tu en te défendant, tu cuisines aussi bien que Marie. Tel personnage, telle créatrice. Avoue que tu as plutôt peur que je t'empoisonne c'est ça. Ou c'est une stratégie pour que je ne découvres pas tes talents catastrophiques en cuisine. Si t'es aussi doué qu'Antwan ça promet. car oui Antwan et les pizzas pas cuites, c'est tout ce qu'il savait faire.

Oh mais c'est que cette jeune femme était une véritable comique ! Enfin non parce que ce qu'elle avançait aurait tout à fait pu se produire. Mais ce n'était pas le cas, il ne faisait pas dans les vieilles, c'était pas son truc et malgré son charme évident il trouvait ça rebutant de l'utiliser auprès des amies de sa mère. C'est malsain. « Non j'étais beaucoup trop jeune à l'époque pour m'autoriser une trentenaire. » confia-t-il avec un petit air désolé, franchement, il ne voulait pas décevoir Lizie. Peut-être bien qu'elle savait cuisiné, peut-être pas, dans tous les cas, Leo était bien trop affamé pour se permettre de jouer les aventuriers des cuisines. Il voulait être certain d'avoir quelque chose de mangeable dans son assiette. « Oui bien sur et moi je suis astronaute. » C'est le seul domaine dans lequel il n'excellait pas qui lui venait à l'esprit sur le coup, il était sacrément bon dans tout, un peu comme sa maman derrière l'écran, ah s'il savait combien il fait sa fierté. Puis il partit dans un éclat de rire, dirigeant la rouquine vers le rez-de-chaussée, l'invitant à passer de pièce en pièce jusqu'à rejoindre l'extérieur pour prendre un bus. « Non je suis un vrai cordon-bleu, je veux t'épargner un éventuel coma lorsque lui goûtera mon pesto maison. » Je sais même pas pourquoi je parle de cuisine italienne alors qu'il est mexicaine, m'enfin parler fajitas j'trouve ça pas glamour. « Dis-moi où veux-tu manger ma chère ? »

Le vilain, il osait dire que tu ne savais pas cuisiner. Il ne savait pas ce qu’il ratait. Finalement vous retournez au rez-de-chaussez pour finir à l’extérieur de la grande demeure. « Non je suis un vrai cordon-bleu, je veux t'épargner un éventuel coma lorsque lui goûtera mon pesto maison. » « Je ne te connaissais pas aussi généreux Leo. » tu dis avec une pointe d’humour. C’est vrai, à vous chamailler tout le temps, tu avais oublié l’essentiel : apprendre à connaître Leo. Tout ce qu’il savait de toi, c’était tes désastres amoureux. Et encore tu ne lui avais pas tout raconté, mais d’un autre côté, cela ne servait à rien, car tout Harvard connaissait ton histoire tumultueuse avec Kol. Eh oui c’est pas beau de fricoter avec un homme marié, qui jadis t’avais trompé. Les tromperies avaient rythmé ta vie un certain temps. Tu t’éparpilles. Tu secoues légèrement la tête, revenant à la réalité. « J’exige de gouter à ce pesto durant mon séjour californien. » tu dis avec un sourire en coin. Histoire de vérifier si les dires du mather étaient vrais. On sait jamais, tu restais méfiante avec le jeune homme. Eh oui tu aurais due parler de fajitas, moi Marie adoooooore ça, donc Lizie aussi. Si tu lui fais ça, c’est bon, elle est conquise (file la combine à Antwan, c’est facile et bon et rapide à faire). Revenons à nos moutons, Leo te demande où tu souhaites manger et tu lui réponds aussitôt « J’ai envie de manger… » tu fais mine de réfléchir un instant « Mexicain, très cher. » allez j’ai trop envie de fajitas, ça serait mon plat de prédilection en tant qu’étudiante cette année (a).

Leo ne choisissait jamais la facilité – il y a qu'à voir qui il y a dans la petite case « je suis actuellement » de son profil – et Lizie aurait du comprendre ça. Les fajitas c'est trop siiiimple, surtout aidé par fille géniale qui est en train de taper ce rp, non franchement c'est cadeau. De toute façon, la rousse ne lui laissa pas le choix, parlons donc fajitas ce soir – trois fois que je fail le mot en tapant il y a un k qui veut se glisser dedans on a failli se battre – donc fajitas ce serait. Il lui fit signe de monter dans le bus – oui on a pas parlé de cette aspect technique – avant de monter à la suite, tickets et tout le blabla. « Tu aurais du me le dire que tu aimais la cuisine mexicaine, je t'aurais expédié chez ma grand-mère et j'aurais gardé la maison pour moi tout seul. » Et on sait Ô combien les mamies sont douées pour la cuisine, mon ventre s'en remet pas btw moi qui voulait manger des croque-monsieurs ce soir, j'aurais pas la foi. Une fois en ville, Leo entraîna directement la jeune femme vers un petit resto sympa où il avait ses habitudes avec sombrero sur la devanture et une affiche prônant un guacamole maison. Il laissa Lizie s'asseoir, c'est bon il va pas non plus lui tirer la chaise c'est pas une princesse, la princesse c'est Shae, une fille superbe. « Tout d'abord je propose que nous trinquions à notre fugue tu en penses quoi ? »

Leo qui se met à élaborer un stratagème pour te virer de chez lui. Non non, tu n’allais pas le laisser tout seul dans cette si graaaande maison. T’étais là pour le surveiller –indirectement- qu’il ne fasse pas de bêtises, on ne sait jamais. Une bouteille dans le nez et on avait perdu le mather qui pouvait enchainer connerie sur connerie, tu en étais sûre. « A peine arrivée, tu veux m’expédier chez mamie Halberstam ? » tu dis l’air rieuse. C’est donc dans un resto mexicain en ville que vous vous trouvez quinze minutes plus tard. T’étais prête à manger comme un ogre. Comme ça, ça se voyait pas, mais t’adorais la nourriture, un vrai ventre sur patte, j’vous dis. Tu t’installes en face du brun, qui te propose un apéro. Tu ne dis jamais non à l’alcool. Dire que cela allait vous porter préjudice. « Tu as des bonnes idées quand tu veux Halberstam » tu dis en le taquinant « Un mojito » tu commandes au serveur quand il passe. Ou la boisson préférée de Marie-Lizie. Une fois vos deux verres apportés, tu lèves le tien et regardes le mather « A notre fugue ! » tu dis en un rire, joyeuse.