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J'ouvrais un œil lentement puis un autre. Une légère brise fraîche me caressait le visage tandis que mes oreilles étaient bercé par le doux son d'une respiration régulière et endormie à mes côtes. Je n'aurais trop su dire ce qui m'avait réveillé de mon profond sommeil mais, à en juger par la pénombre qui régnait dans la pièce, je pouvais constater que la nuit semblait loin d'être achevée...Ce ne fut qu'une fois que mes yeux se furent adaptés à l'obscurité que je me passais ma main ornée d'une alliance sur mon visage comme pour me réveiller. Je me sentais...serein. Étrangement protagoniste d'une sérénité d'esprit qui m'était que peu familière et cela avait le don de me déstabilisé. Marié et bientôt père, je devais normalement être au bord de l'évanouissement au moins une fois par jour mais ce n'était pas le cas, chose très étrange venant de la part de l'un des pires maladroits de tous les temps. Tournant mon visage, je rencontrais celui de mon épouse totalement endormie et me redressant sur un coude après avoir posé ma tête sur une de mes paume ouverte, je m’octroyais la délicate tâche de repousser les soyeux cheveux de celle-ci derrière l'une de ses oreilles, observant son paisible visage tout endormi. Puis soudain, l'illumination. Une idée me traversa l'esprit et je sus ce qu'il nous était possible de faire afin de nous divertir en cette journée qui n'avait pas encore vraiment commencée. Ce ne fut qu'en l'observant qu'une baffe de souvenirs avait assailli mon esprit et que l'idée était apparue, si bien que j'abaissais mon visage vers le sien afin de d'abord déposer mes lèvres contre le front de la jeune femme, puis sur l'une de ses joues, tandis que ma main libre glissait le long de son délicat visage afin de se nicher vers la rondeur de ses seins.. Puis une fois que mes lèvres vinrent se poser contre ses lèvres, elles se mirent à murmurer: « Debout Belle au bois dormant... » Le silence dans l'imposant chalet me poussa tout de même à observer l'heure qu'il était sur le réveil électrique qui reposait sur la table de chevet près d'Elia, si bien que je fronçais les sourcils en découvrant qu'il n'était même pas six heures du matin. La jeune femme allait me tuer. Mais peu importait, je reprenais le cours de mes baisers ainsi que la descente progressive de ma main sur son corps...
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