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I'm slowly drifting, drifting away × Thelia

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«  Pardon ? Tu oserais faire ça à tes enfants ? Tu devras assumer quand ils te diront plus tard que tu es un père indigne » Un rire sadique s'échappa de ma gorge. Fourrer brutalement un biberon dans le bec de mes mioches pour qu'ils se taisent ? J'en serais tout à fait capable mais ce n'était pas une chose que je comptais faire. Je ne lèverai jamais la main sur ma femme donc il était hors de question que je ne fasse du mal à mes progénitures. « Je vais déjà devoir assumer que tu dises que je suis un mari indigne... » grommelais-je dans ma barbe sans la regarder alors qu'elle avait posé sa main sur ma cuisse et que j'avais posé la mienne sur la sienne. Je lui racontais alors plus sérieusement que je souhaitais plusieurs enfants avec elle, pas un seul. « Nous savons que ce n'est plus possible pour des jumeaux, mais je ne compte pas que celui ci soit le dernier. » Pour être tout à fait franc, j'avais hâte que tout cela arrive. Je m'imaginais déjà père de quarante ans, un bras autour des épaules de ma femme, regardant nos bambins jouer, serein, évitant de passer par la case de vieux croûton gâteux si possible. « Ça veut dire que j'aurai encore l'occasion de coucher plein de fois avec toi, j'aime ça... » Ah oui, moi et mes remarques taquines à deux balles, sisi. Elle me demanda alors si jamais je voulais connaître le sexe du bébé et je ne pouvais pas répondre que ne pas le connaître était ce que je voulais. Au contraire, je voulais absolument savoir ce qui allait nous tomber dessus. Car, étant médecin, je voulais garder un œil sur son dossier médical et m'assurer que ce bébé allait grandir et naître en pleine forme. Puis même, étant tellement impatient, je n'allais pas pouvoir rester neuf mois en place pour connaître le sexe de mon propre enfant. Le soupire que poussa alors la jeune femme me prouva qu'elle aussi était d'accord avec moi. « Non je veux pas attendre. Je veux savoir si c'est une fille ou un garçon, je suis impatiente pour ce genre de choses. » Un grand sourire étira alors mes lèvres. Nous qui étions si opposés, nous avions au moins un point commun par rapport à ce sujet. « Tant mieux alors...Tu me diras quand seras le prochain rendez-vous. » J'avais vraiment hâte, ce que je ne comprenais pas. Je voulais déjà tenir ce petit être entre mes bras, je voulais le sentir contre moi et m'occuper de lui. Fonder la famille à laquelle je n'avais pas vraiment eut le droit quoi...J'avais déjà la femme parfaite et l'enfant, bientôt j'aurai encore plus... Je lui avouais alors vouloir une petite fille puisque nous avions déjà un garçon avec Matys et que bon, je voulais bien les deux. Après viendrait ce qui viendrait, c'était toujours bon à prendre mais voilà, c'était mon opinion, et je fus surpris d'apprendre que la jeune femme pensait encore comme moi. «  J'aimerais bien une fille aussi, je rêve de pouvoir lui brosser les cheveux, lui faire des tresses, la pomponner, l'habiller comme une petite princesse et comme tu dis y a Matys avant alors une fille ça changera. Il me faudra de l'aide, parce que seule fille contre trois mecs, je vais souffrir moi » Je nous imaginais déjà faire des batailles d'eau par exemple, ou se promener dans les près à dos de poneys...Ok, maggle. «  Mais non voyons, tu seras notre reine et vois-le de l'autre côté, avec trois mecs, tu seras bien protégée. J'espère que tu auras ce que tu veux...» Je souriais de toutes mes dents, trouvant la conversation sympathique surtout avec le fond sonore de la radio de laquelle émanait une chanson romantique. «  Par contre pour les prénoms je sais pas encore, j'ai du mal à choisir vu que je ne connais pas le sexe, mais j'ai plus d'idée pour la fille que pour le garçon. Je t'en dis quelques uns tu me dis si tu aimes : Kaitlyn, Hope, Scarlett, Ivy, Katheryn, Kate ? Jayden, Jay, Ethan, Dylan. » Fronçant les sourcils, toujours concentrer sur la route, je l'écoutais patiemment. Jay ? Non, c'était mon troisième prénom limite, je voulais un truc qui change. « J'aime Dylan...Scarlett pourquoi pas... On pourrait lui donner le prénom d'une de tes grand-mère aussi par exemple ? Les miennes étaient Amanda et Olyvia. C'est bof, je sais. » Un rire bref s'échappa de ma gorge avant de s'évaporer d'un coup. « June veut que je fasse connaissance avec son petit ami, d'ailleurs elle aimerait bien qu'on se fasse une sortie ensemble comme on avait fait avec Aidan. » Oula. « Vraiment ? Enfin je veux dire...Ouais, pourquoi pas. Fin, ça pourrait être sympa. » Je n'allais pas refuser une telle chose à ma femme qui demandait juste à sortir avec sa copine et son mec. « Puisqu'on parle de tout ça...Je suppose que comme parrain tu demandes ton frère, non ? » J 'étais pas contre, ce qui était normal mais je voulais quand même connaître ses choix. Je toussotais alors, reprenant la main que j'avais posé sur son ventre pour la poser sur le levier de vitesse. Je me sentais subitement mal à l'aise, car je voulais lui confier quelque chose que j'avais à l'esprit. « Chérie....Je dois te dire quelque chose... » Je marquais une pause, gardant mon regard fixé sur la route pour ne pas qu'elle puisse lire sur mon visage les émotions qui m'envahissaient. « Je pense que tu as du remarquer qu'au mariage mon père n'est pas venu...Je ne sais pas s'il était au courant ou quoi, mais il y a deux trois jours j'ai essayé de le joindre et je n'y suis pas parvenu...Je ne sais pas ce qu'il en est de lui et...peut-être qu'il faudra que j'aille en Australie pour essayer de le voir... »
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thélia ღ
Je prévenais Théo que nos enfants lui diront plus tard que c'est un père indigne s'il s'amuse a mettre le biberon dans la bouche des petits et qu'il ne s'en occupe pas ensuite. « Je vais déjà devoir assumer que tu dises que je suis un mari indigne... » C'était faux ça. Je ne disais pas ce genre de choses, sauf pour le taquiner. Menteur, je dis que mon mari c'est le meilleur, le plus beau, le plus sexy, le plus protecteur, tendre, romantique, gentil, marrant. Pour de bon. Il avait toutes ces qualités. Même mon amie Sienna m'a dit que je gagnais un homme super pour le reste de mes jours. Je parlais du jour du mariage. Ce jour là où je m'étais retrouvée nez à nez avec elle et Talya dans les toilettes alors que June avait fait un discours pour nous. Sienna connaissait pas beaucoup Théo mais elle avait su voir que c'était un homme bien, avec qui j'étais heureuse et que l'on faisait un beau couple. J'avais trouvé ça gentil et ça me changeait des taquineries de mon meilleur ami ou de ma cousine qui n'approuvent pas le jeune homme. Peut être qu'avec ce mariage et le bébé, ils verront qu'il est sérieux, qu'il m'aime et qu'il prend soin de moi et notre enfant et qu'ils réagiront enfin différemment. Quant aux autres enfants qu'on aurait, je comptais pas m'en arrêter à celui dans mon ventre et lui non plus. C'était génial. « Ça veut dire que j'aurai encore l'occasion de coucher plein de fois avec toi, j'aime ça... » Je me mis à rire devant sa remarque en lui donnant une petite tape sur la cuisse. Tu perds pas le nord toi, coquin. Mais t'as toujours envie de moi même avec ce ventre qui grossit ? Il grossit pas car je prends du poids mais car y a notre bébé dedans mais quand même. Peut être que ça le freine dans son envie pour moi ou ça lui donne encore plus envie à savoir.. J'en profitais ainsi pour savoir ses envies sur connaitre le sexe du bébé et on tomba à nouveau d'accord. On ne voulait pas attendre de savoir si ça allait être un petit mec ou une petite fille. « Tant mieux alors...Tu me diras quand seras le prochain rendez-vous. » Je hoche de la tête pour approuver. Je me voyais pas aller au prochain rendez vous sans lui. Il m'avait accompagné pour le premier et je le voulais pour le deuxième et le troisième. Je le voulais pour l'accouchement et pour tout ce qui suit. C'était ensemble qu'on allait avoir ce petit être, on devait faire tout ça ensemble et avec personnes d'autres. Dans un mois on allait pouvoir savoir si c'est un petit garçon ou une fille, comment j'étais impatiente. Il me fit part de son envie d'avoir une fille et je lui disais que c'était pareil pour moi. Je lui expliquais à mon tour les raisons de ce choix, dont l'une était que seule avec trois mecs je risquais d'en baver. De façon gentille mais je risquais d'en baver. J'avais besoin d'une fille pour être de mon côté. «  Mais non voyons, tu seras notre reine et vois-le de l'autre côté, avec trois mecs, tu seras bien protégée. J'espère que tu auras ce que tu veux...» Il n'a pas tord, avec trois garçons autour de moi on risquait pas de me faire de mal. J'aurais du renfort pour me protéger ou pour porter les courses (a) Je nous voyais déjà faire les courses pour la maison tous ensemble, aller au parc ou bien sortir au McDo pour faire plaisir aux enfants et les voir jouer dans l'air de jeux. Des choses que toutes les familles font. Regarder des films le soir tous ensemble avec des pop corns, ou bien jouer à des jeux de société, aller à la plage et j'en passe. J'adorais déjà faire ça avec Matys mais à 4 et plus ça allait être meilleur. Puis vint la discussion sur les prénoms. J'en donnais quelques uns à mon mari pour savoir ce qu'il en pensait, s'il aimait ou non et qu'il m'en donne à son tour. « J'aime Dylan...Scarlett pourquoi pas... On pourrait lui donner le prénom d'une de tes grand-mère aussi par exemple ? Les miennes étaient Amanda et Olyvia. C'est bof, je sais. » C'était assez commun Amanda et Olyvia mais ça faisait pas vieux donc je trouvais pas ça moche. C'est jolie, on pourra lui mettre en second prénom si tu veux, les miennes s'appellent Béatrice et Jeannine, mais je vois pas ma fille s'appeler comme ça. Béatrice faisait plus jeune que Jeannine mais quand même. En second prénom ça pouvait le faire mais pas en premier. Si c'est un garçon on sait que ça sera Dylan. Enfin je disais ça mais c'était pas sur que ça serait ce prénom mais comme il avait l'air de bien aimer, pourquoi pas ? Puis je change de sujet en pensant à June et sa proposition que je fasse connaissance avec Gael mais aussi qu'on sorte ensemble tous les quatre. « Vraiment ? Enfin je veux dire...Ouais, pourquoi pas. Fin, ça pourrait être sympa. » Oui ça pourrait l'être, ce Gael n'a pas l'air méchant. « Puisqu'on parle de tout ça...Je suppose que comme parrain tu demandes ton frère, non ? » Je hausse les épaules, ce choix se fait à deux alors je ne sais pas. Ben je pensais qu'on pourrait mettre un parrain et une marraine chacun, sinon je sais pas, tu veux peut être mettre toi le parrain et moi la marraine ? Il avait des bons amis pour mettre parrain comme Hardin ou Carter ou Valentin bien que ça ne m'enchanterait pas haha. Alors je voulais savoir ce qu'il en pensait. Moi j'étais partagée entre June, Aby et Diam pour la marraine puis mon frère et Priape pour le parrain. J'allais devoir tirer à la courte paille presque. Je me re concentrais sur la route quand il reprit la parole. « Chérie....Je dois te dire quelque chose... » Oula je n'aimais pas ça. Les phrases qui finissent ou commencent comme ça ne laisse rien de bon à prévoir. « Je pense que tu as du remarquer qu'au mariage mon père n'est pas venu...Je ne sais pas s'il était au courant ou quoi, mais il y a deux trois jours j'ai essayé de le joindre et je n'y suis pas parvenu...Je ne sais pas ce qu'il en est de lui et...peut-être qu'il faudra que j'aille en Australie pour essayer de le voir... » A ses mots je presse ma main sur sa cuisse parce que je me doute que mine de rien ça lui a fait de la peine de ne pas voir son père à son mariage. Ils sont pas proche mais c'est sa famille malgré tout, le seul qu'il lui reste et il n'était pas là pour lui. Je comprends.. Tu veux partir combien de temps ? & quand ? On peut y aller avant la rentrée. Oui je disais "on" car ça me paraissait évident que j'y aille avec lui. On était mariés pour le meilleur et le pire non ? Ca me semblait naturel de vouloir l'accompagner plutôt que le laisser seul là bas, loin de nous deux. En attendant sa réponse je pose ma tête contre le dossier et sans le voir venir, au son de la musique et de la balade je m'endors petit à petit.


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«  Menteur, je dis que mon mari c'est le meilleur, le plus beau, le plus sexy, le plus protecteur, tendre, romantique, gentil, marrant. Même mon amie Sienna m'a dit que je gagnais un homme super pour le reste de mes jours. » Oh mon Dieu, je pouvais les sentir là...Mes chevilles...gonfler ! « Aurais-tu un amant ? Ou un autre mari dont tu aurais omis de me parler ? Car je ne me reconnais absolument pas dans la description que tu viens de faire. » Un sourire flottait sur mes lèvres. Pour être franc, son énumération m'avait fait très plaisir. J'espère qu'elle pensait réellement toutes ces choses sur moi. « Tu remercias ta copine d'ailleurs, elle est charmante. » Elle avait l'air de bien connaître Valentin, ce qui m'avait intrigué. Enfin, j'osais sortir une petite pique à ma femme qui me valut une seconde tape sur la cuisse. «  Tu perds pas le nord toi, coquin. Mais t'as toujours envie de moi même avec ce ventre qui grossit ? » Fronçant les sourcils, je lui jetais un regard qui voulait dire : ''mais t'es sérieuse ?''. « Même avec de la boue sur le corps et six dents en moins, je te trouverais toujours attirante. Puis, tu n'es pas grosse et le fait de te voir enceinte m'apporte de très beaux cadeaux que je n'ai pas envie de rendre... » disant cela avec une voix taquine, j'avais remonté ma main jusqu'à sa poitrine que je caressais aventureusement. Celle-ci avait gonflée de volume et je lui avais fait la remarque bien avant même de comprendre qu'elle était enceinte. J'étais un mâle après tout, les gros seins ça excitaient toujours, surtout quand le visage qui bouclait le tout était celui de ma femme. Il s'avéra ensuite que nous étions d'accord tous les deux par rapport au sexe du bébé, qu'elle comme moi souhaitions le connaître avant le terme des neuf mois. Aussi, qu'elle comme moi en ayant Matys en premier enfant, nous voulions par la suite une petite fille pour pouvoir avoir les deux. Ces deux opinions partagées me surprirent donc agréablement, puisque d'habitude, nous n'étions presque jamais d'accord sur rien. L'on termina même par parler des prénoms et de nos goûts. Je lui confiais les prénoms de mes grand-mères mais pas celui qui me tenait à cœur. « C'est jolie, on pourra lui mettre en second prénom si tu veux, les miennes s'appellent Béatrice et Jeannine, mais je vois pas ma fille s'appeler comme ça. » Malgré moi, je réalisais une grimace. Les prénoms de ces grand-mères faisaient vraiment...grand-maman. « Si c'est un garçon on sait que ça sera Dylan. » Pourquoi pas. Mais il y avait encore tellement de choix à exploiter et du temps avant de le baptiser. Nous précipiter n'étaient donc pas nécessaire. « En fait, il y a un prénom que j'aime beaucoup : Jamie. » De ce que je savais, il était aussi bien mixte et convenait donc bien à un garçon tout comme une fille. « Je le trouve agréable et mignon...Qu'en dis-tu ? » Même en second prénom voir en prénom composé, il me plaisait. « Sinon on se casse pas la tête. Elia pour une fille et Théophyl pour un gars. » Je me mis à rire. Appeler mes enfants comme leurs parents n'étaient pas du luxe. Au contraire, cette vieille coutume ne se faisait plus vraiment. Or de question d'ailleurs que j'appelle mon fils Théo junior... De plus, je savais bien que la jeune femme avait horreur de mon prénom, pour ça qu'elle ne l'employait entièrement que lorsqu'elle était en colère. «  Ben je pensais qu'on pourrait mettre un parrain et une marraine chacun, sinon je sais pas, tu veux peut être mettre toi le parrain et moi la marraine ? » Deux parrains et deux marraines ? Pauvre enfant. Il ne fallait pas non plus le gâté à mort. « Je pense que je choisirai le parrain et toi la marraine. Deux c'est trop. Aujourd'hui, le rôle de parrain n'est plus aussi fort que dans le temps donc je préférerais limiter les dégâts. » Un petit rire s'échappa de mes lèvres. Qui allais-je choisir ? Bah, j'avais encore du temps pour ça. Enfin, je terminais par lui confier quelque chose qui me tenait à cœur. Je n'avais plus de nouvelles de mon père et voulais donc me rendre en Australie afin de découvrir ce qui lui était arrivé. Je pus alors sentir sa main presser ma cuisse et mon sourire se transforma en une grimace crispée. « Je comprends.. Tu veux partir combien de temps ? & quand ? On peut y aller avant la rentrée. » Par son ''on'' je compris d'office qu'elle envisageait de partir avec moi et je ne pus retenir une moue peinée. « J'apprécie ce que tu fais Elia mais...Je préfère y aller seul. De un, car je ne veux pas que tu voyages de trop avec le bébé, surtout que l'Australie est à l'autre bout de monde. De deux, car je vais souvent me déplacer ne sachant pas ou il se trouve. Je vais rendre visite à de vieilles connaissances aussi et tu risques de vraiment, vraiment t'ennuyer. » Je marquais une pause, réfléchissant. « Je pensais y aller à la fin de cet été, avant la rentrée. Je ne veux pas que tu restes seule à la maison avec Matys, donc que dirais-tu de rendre visite à tes parents ? » Oui, j'organisais un peu sa vie, mais étant enceinte il pouvait lui arriver n'importe quoi, n'importe quand. Je préférais la savoir entourer que seule. Puis, ce fut le silence et tournant mon visage, je me rendis compte que ma femme s'était endormis. Je l'observais alors avec un sourire tendre avant de pester. Un boom cauchemardesque venait de retentir dans l'habitacle de la voiture qui perdit subitement de la vitesse. Un pneu venait de crever. Grommelant, je tentais de me garer le long de la route sinueuse, près d'un environnement surplomber d'une forêt et mi-désert de dunes de sable. « On est encore en Amérique ? » me demandais-je à moi-même en remarquant subitement le décor. Enfin, je descendais de la voiture en claquant doucement la porte, faisant le tour de celle-ci. Un pneu était bel et bien crevé, le pneu arrière côté passager d'ailleurs, et comme le jour se levait à peine, l'environnement était sinistre à cause de l'obscurité. Ouvrant le coffre, je sortis les outils nécessaire afin de démonter le pneu. J'allais me dégueulasser dés le début de la journée que j'avais imaginer autrement. Je m’accroupissais donc afin de démonter ce foutu pneu.

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thélia ღ
« Aurais-tu un amant ? Ou un autre mari dont tu aurais omis de me parler ? Car je ne me reconnais absolument pas dans la description que tu viens de faire. » C'était tout a fait mon genre d'avoir une double vie c'est vrai, n'importe quoi celui là. Quoi ? Je t'ai pas parlé de David ? Ah zut j'étais certaine de l'avoir fait. Je fixe la route puis je tape sur ma propre cuisse. Mais siiiiiii souvient toi, même que je t'avais demandé qu'on fasse un plan à trois avec lui. Je tentais de garder mon sérieux et de fixer la route pour ne pas me faire griller mais je ne pus me retenir plus longtemps et j'éclate de rire. Je connaissais aucun David, ni dans mes anciens amis ou connaissances. & jamais de la vie je lui proposerais un threesome, surement pas avec une nana pour qu'elle devienne une psychopathe et lui court après. Ni même avec un mec, j'étais certaine que celui ci virerait de bord en rencontrant Théo et en couchant avec lui. Il était bien trop sexy et bon au lit pour que je le partage. Pas folle la guêpe. Il me dit de remercier Sienna pour ses paroles et je souris. C'est un amour cette fille, dire qu'on c'était connu grâce à ma meilleure amie et qu'aujourd'hui on était très proche. D'ailleurs en parlant coucherie, j'en étais venue à lui demander s'il voulait toujours de moi même avec ce ventre qui s'arrondit. Les grossesses sont connues pour faire peur aux hommes au niveau du sexe. Ils ont peur de faire mal à la maman ou pire au bébé, ou bien arrivé à un certain nombre de mois, on ne peut plus rien faire alors ils vont voir ailleurs.. « Même avec de la boue sur le corps et six dents en moins, je te trouverais toujours attirante. Puis, tu n'es pas grosse et le fait de te voir enceinte m'apporte de très beaux cadeaux que je n'ai pas envie de rendre... » Avec de la boue oui je pouvais rester potable peut être, mais six dents en moins je doutais que je sois aussi bonnasse pour lui. Quant à la suite, je compris bien vite où il voulait en venir quand sa main se balada sur ma poitrine. C'est bien ce que je disais, t'es un coquin. Tu sais que si je l'allaite elle sera encore plus énorme le taquinais je. Je ne savais pas encore si j'allais l'allaiter ou pas, c'était une bonne chose mais je ne savais pas si j'aurais le temps, j'allais être assistante de prof et si je n'avais pas la possibilité de l'allaiter assez longtemps je devrais mieux lui donner le biberon. On avait continué la discussion avec les prénoms qu'on donnerait à ce futur bout de chou, j'avais proposé les miens et lui avait énoncé les prénoms de ses grands mères. J'avais fait de même du coup bien que tout ça semblait trop vu comme prénom ou trop anciens. « En fait, il y a un prénom que j'aime beaucoup : Jamie. » « Je le trouve agréable et mignon...Qu'en dis-tu ? » « Sinon on se casse pas la tête. Elia pour une fille et Théophyl pour un gars. » Je rigole devant sa bêtise. Non merci pour un Théophyl junior, je suis pas des plus fan de ce prénom ni je suis narcissique pour donner à ma fille le même que le mien. Je comprenais pas vraiment le délire d'appeler ses enfants comme nous même, mais bon c'était un truc d'époque malgré qu'on pouvait encore en trouver de nos jours. Je trouve ça mignon oui mais ça fait trop mixte et y en a des tas de Jamie. J'aimais les prénoms peu vu, qui change, qui soit original, sorte de l'ordinaire. Pas juste au niveau de l'écriture, mais qu'on entend peu. Je préférais que mes enfants soient des rares personnes à porter ce prénom plutôt qu'être 10 dans la même classe a posséder le même prénom. On le garde de côté si tu veux. Peut être qu'avec le temps j'allais m'y faire et l'adorer et que j'allais opter pour lui. On vint ensuite a parler des parrains et marraines. Je lui donnais mon opinion sur la chose. « Je pense que je choisirai le parrain et toi la marraine. Deux c'est trop. Aujourd'hui, le rôle de parrain n'est plus aussi fort que dans le temps donc je préférerais limiter les dégâts. » Il me facilitait encore moins la tâche. Mais au moins on sait que notre enfant sera comblée de cadeaux, de bonheur et de personnes qui l'aiment. Bon d'accord, qu'on soit parrain ou non ça change rien, il sera censé recevoir plein de cadeaux et d'amours. Déjà par ses parents se sera un prince ou une princesse. Il aura tout ce qu'il souhaite car on a les moyens alors ça rendra tout ça facile. Au moins j'ai juste un choix entre June, Aby et Diam mais quand même c'est pas un choix simple pour autant. Je repose mon regard sur la route et il m'annonce qu'il doit partir en Australie pour trouver et voir son père. Automatiquement je lui demande quand et j'indique que Matys et moi nous allons partir avec lui. « J'apprécie ce que tu fais Elia mais...Je préfère y aller seul. De un, car je ne veux pas que tu voyages de trop avec le bébé, surtout que l'Australie est à l'autre bout de monde. De deux, car je vais souvent me déplacer ne sachant pas ou il se trouve. Je vais rendre visite à de vieilles connaissances aussi et tu risques de vraiment, vraiment t'ennuyer. » « Je pensais y aller à la fin de cet été, avant la rentrée. Je ne veux pas que tu restes seule à la maison avec Matys, donc que dirais-tu de rendre visite à tes parents ? » Je le savais, je me doutais qu'il ne voudrait pas de ma présence, je le connaissais bien trop le coco. Je pouvais comprendre ses raisons mais ça m'ennuyait. Mais tu comptes partir combien de temps ? J'ai pas envie de rester loin de toi pendant des semaines. J'étais enceinte quand même, j'avais besoin de mon mari à mes côtés et s'il m'arrivait un truc durant son absence ? Sur qui pourrais je compter en plein milieu de la nuit ? J'exagère, tout se passe bien dans ma grossesse et j'ai un rendez vous bientôt vu que je rentre dans le quatrième mois mais quand même. Ca me plait moyen. Oui ça pourrait être sympa capitulais je alors que je commençais déjà a m'endormir.. C'est quelques minutes plus tard que j'émerge. Ma tête sur le côté je découvre le siège conducteur vide. Un élan de panique, je me redresse et je cherche où mon mari se trouve. Je découvre qu'il n'y a pas grand chose autour de nous, ça me fait encore plus flipper. J'ouvre la portière et j'appelle le jeune homme. Chéri ? J'entends alors du bruit, je sors de la voiture et je découvre Théo accroupi en train de trifouiller le pneu. Je me mets un peu derrière lui pour observer le pneu et je remarque qu'il est à plat. C'est une blague ? Je vais vers le coffre, l'ouvre et je regarde sous le tapis pour découvrir qu'il n'y a aucune roue de secours. Amour laisse tomber, y a pas de roue. Comment on pouvait louer une voiture de location sans une roue de secours ? Ca se faisait pas et il fallait que ça tombe juste sur nous quoi. Je place ma main sur mon front et je regarde au loin, aucun truc de dépanneuse dans le coin. On fait quoi ? Je connais aucun numéro de dépanneuse, ni même toi non ? On vivait pas en Arizona non plus.


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« Quoi ? Je t'ai pas parlé de David ? Ah zut j'étais certaine de l'avoir fait. Mais siiiiiii souvient toi, même que je t'avais demandé qu'on fasse un plan à trois avec lui. » Déglutissant, je faillis m'étouffer avec ma propre salive. « Je te demande pardon ? » Choqué, telle était bien la réaction que mon visage montrait en cet instant même. Il était tout bonnement hors de question qu'un autre homme ne la touche et ensuite, j'allais pas non plus toucher ni voir un autre gars nu. « On n'a pas déjeuner mais je sens que tu pourrais me faire vomir avec facilité. » disais-je alors en secouant la tête et en tirant la langue, comme si j'étais prêt à vomir. Plus personne ne pourrait la toucher de toute sa vie, personne à part moi, sexuellement et intimement et pour tout. Et tiens, j'voulais même plus qu'elle fasse de câlins à ses copines ni même à sa maman et.. bon, j'essaie de me la fermer. La discussion termina par tourner sur ses beaux petits mamelons tout roses appartenant à de beaux seins tout ronds, que la grossesse lui avait généreusement fait pousser. Les caressant, il ne fallut pas très longtemps de plus à la jeune femme pour me taquiner. « C'est bien ce que je disais, t'es un coquin. Tu sais que si je l'allaite elle sera encore plus énorme » Oh le petit Jésus en culotte de velours. « Je sens que je vais adorer voir ça....Tu m'allaiteras moi aussi ? » Avec une auréole au-dessus de la tête, je ressemblais au parfait petit ange...dégueulasse. Quel homme sain d'esprit demandait à sa femme de l'allaiter ? Même en y faisant allusion ? Moi évidemment, plus con il n'y avait pas alors bon. De plus, j'aimais savoir qu'elle envisageait d'allaiter notre enfant. Le lait d'une mère était bien plus sain que celui acheter en bouteille, et j'avais connue plus d'une mère à l'hôpital qui par coquetterie et peur de grossir, souffrir ou voir plus de vergetures apparaître sur son corps, refusaient d'allaiter leur enfant. J'avais d'ailleurs tout simplement hâte de voir ma femme tenir notre enfant dans ses bras. Parler des prénoms par la suite me fit comprendre que nous allions encore avoir du travail pour nous en dégoter un qui nous plairait à tous les deux. « Je trouve ça mignon oui mais ça fait trop mixte et y en a des tas de Jamie. » Ah bon ? Je n'en connaissais aucun. A part deux trois acteurs qui avaient ce prénom et encore. J'haussais alors les épaules, déçu. Ben ouais, je m'étais imaginé que le prénom lui plairait mais je m'étais encore trompé comme tant de fois. J'imaginais souvent des choses pour rien. « On le garde de côté si tu veux. » Et pas qu'un peu que je le voulais. «  Mais au moins on sait que notre enfant sera comblée de cadeaux, de bonheur et de personnes qui l'aiment. » M'ouais. Question parrain marraine j'avais encore des questions à me poser et de la réflexion à réaliser. « Si jamais tu penses à Priape comme parrain pour x raisons, je ne reconnaîtrais plus cet enfant. » Je ne savais pas qui choisir et j'avais peur de faire le mauvais choix. Je savais d'ailleurs qu'Elia en ferait de bien meilleurs que moi, comme toujours mais pour son meilleur ami, je ne serais absolument pas compréhensif. Évidemment, je plaisantais. C'était mon enfant, loin de moi l'idée de ne pas le reconnaître. Il ne manquerait plus que ça à rajouter dans ma longue liste de connerie déjà réalisée. Enfin, je racontais à la jeune femme mon envie de partir en Australie afin de voir où se trouvait mon père, père duquel je n'avais plus de nouvelles depuis quelques temps déjà. Je ne voulais d'ailleurs pas que ma femme ne vienne avec moi. Par question de prudence ou de solitude, je n'aurais trop su le dire. Mais lorsqu'il s'agissait de mon père, j'étais un autre homme. Un homme meurtri et solitaire. Retrouvant parfois en moi, les restes d'un enfant abandonné qui avait toujours admiré jusqu'à l'adolescence, un père souvent absent au compte en banque bien rempli. « Mais tu comptes partir combien de temps ? J'ai pas envie de rester loin de toi pendant des semaines. Oui ça pourrait être sympa. » Un soupir de soulagement s'échappa alors de ma gorge quand elle accepta de partir chez ses parents car je n'aimais pas la savoir seule sans moi malgré que je pouvais entendre une certaine détresse dans sa voix. Me voir partir ne devait pas lui plaire, surtout que je ne voulais pas vivre la situation inverse donc je la comprenais. « Non...Je compte partir deux voir trois ans. Et voir comme mon enfant aura grandit en rentrant. » Un éclat de rire s'échappa de ma gorge avant que je ne reprenne mon sérieux. « Pas plus de deux semaines, c'est promis. » Tournant mon visage vers le sien, je lui lance un sourire éclatant avant de me rendre compte qu'elle s'était endormie et d'entendre un pneu éclater. Fais chier. Sortant de la voiture, j'ouvrais le coffre pour prendre ce qui pouvait à retirer le pneu crevé, m’affairant ensuite à la tâche, j'étais tellement concentré que je n'entendis pas ma femme sortir de la voiture en m'appelant. « C'est une blague ? » Levant mon visage, accroupi au sol, je secouais la tête négativement plus pour moi que elle, continuant ma tâche. Jamais de chance moi de toute façon. «  Amour laisse tomber, y a pas de roue. » Plaît-il ? « Petit sucre c'est pas l'heure de faire des blagues. » Sauf que ma femme ne me faisait pas une blagounette. Voyant sa mine circonscrit, je me levais d'un bond. « Han la race à la chatte à sa mère la... » Je me stoppais, lançant un regard à son ventre avec une expression horrifiée. Un fœtus sa pouvait comprendre les gros mots ? « On fait quoi ? Je connais aucun numéro de dépanneuse, ni même toi non ? » Si bien sur. J'étais un annuaire téléphonique ambulant voyons. M'essuyant les mains pleine de cambouis avec un vieux torchon, je rangeais le tout dans le coffre. « J'ai vu...une espèce de pompe à essence 5 min avant de crever...il est tôt mais ils sont peut-être déjà ouvert ? Sinon on attendra là-bas... » Putain, je priais pour pas qu'elle soit abandonnée... « Tu te sens apte à marcher ? » lui demandais-je alors en attrapant nos affaires les plus importantes et verrouillant la voiture. De tout façon elle avait pas le choix, hors de question que je la laisse ici toute seule et qu'un homme à tronçonneuse ne vienne la buter. J'attrapais alors sa main, marchant à ses côtés. « Ça va le faire... » murmurais-je alors en marchant le bord de la route déserte alors que le soleil se levait à peine.


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Je lui lançais des fleurs en lui citant toutes ses qualités et il pensait que j'avais un autre mari ou un amant car il ne pensait pas que ça puisse être vrai ce que je disais. Je l'embêtais donc à mon tour en faisant croire que oui y avait un autre homme. « Je te demande pardon ? » « On n'a pas déjeuner mais je sens que tu pourrais me faire vomir avec facilité. » Je me mis à rire un peu. Jamais de la vie je ne ferai une telle chose, pas avec mon mari dans le lot ni même alors que je suis mariée. Après cette grosse bêtise, je le narguais en disant qu'avec l'allaitement ma poitrine allait encore plus gonfler et j'avais aucun doute qu'il allait adorer ça. « Je sens que je vais adorer voir ça....Tu m'allaiteras moi aussi ? » Qu'est ce que je disais ? Il adore ça. Je secoue la tête devant sa bêtise. Il en ratait jamais une pour dire des âneries. Chacun son tour non mais. Lui il avait eu droit au lait durant tout ce temps, il pouvait encore en profiter avant que ce soit au tour de notre enfant. Puis plus sérieusement on discuta des prénoms qu'on pourrait vouloir donner à cet enfant. Après quelques idées, après les prénoms des grands mères, il me confiait un prénom qu'il aimait beaucoup. Je le trouvais sympa mais j'accrochais pas assez pour donner ce premier prénom à notre enfant. Du moins pour l'instant, peut être que plus tard je changerais d'avis. Je lui donnais donc mon point de vue sur le prénom Jamie. On avait encore le temps devant nous pour y réfléchir heureusement. Ce fut le tour des parrains et marraines d'être évoqué. Un choix crucial qui allait s'imposer, en tout cas pour ma part. « Si jamais tu penses à Priape comme parrain pour x raisons, je ne reconnaîtrais plus cet enfant. » Je lui donne un coup de coude. Pour moi c'était l'un des premiers prénoms qui me soit venu pour le parrain. Je voyais personne d'autre que lui ou Sacha dans ce rôle. Mais on était deux et hélas je pouvais pas mettre le parrain et la marraine de mon côté et Théo aucun. C'est pourquoi mettre chacun un parrain et une marraine me semblait être une bonne idée, mais pas pour mon mari. C'est pas l'amour fou entre vous je sais, mais tu ne peux pas mentir en disant qu'il ne ferait pas un super parrain pour cet enfant. Priape est un homme très sérieux, travailleur, pas fêtard au point de se mettre mal tous les weekends. C'était pas une mauvaise fréquentation. Puis il allait être papa lui aussi alors ça l'aidait à prendre encore plus en maturité et en responsabilité. La preuve il était pas venu au summer camp juste pour travailler et pouvoir acheter tout ce qu'il faut pour son futur enfant. Il m'annonça ensuite vouloir partir voir son père et j'avais pu que lui dire que je viendrais. & comme je m'y attendais, il refusa en utilisant que j'étais enceinte. Je savais bien qu'il y avait autre chose derrière, qu'il ne souhaitait peut être pas que je rencontre son père qui avait l'air d'un homme froid, alors j'insistais pas plus. Il savait au moins que je souhaitais être là avec lui et que s'il avait besoin je serai là malgré qu'on sera loin. « Non...Je compte partir deux voir trois ans. Et voir comme mon enfant aura grandit en rentrant. » « Pas plus de deux semaines, c'est promis. » Ca serait deux semaines super longues mais c'était déjà mieux qu'un mois comme la première fois alors qu'on venait juste de se mettre ensemble. En effet, je pourrais en profiter pour rentre plus tôt à Cambridge. Me retrouver seule dans le chalet avec Zoya et Gabriel c'était pas le top. On avait eu du mal à se voir en juillet, j'allais finir l'été seule avec Matys et ça me gênait pas mais autant rentrer et profiter de mes parents, que Matys puisse passer du temps avec ses grands parents. Il les voient souvent vu qu'ils vivent pas loin, mais depuis un mois passé on ne les avait pas vu sauf au mariage qui avait duré deux jours et qui était pas assez car j'avais du rester avec un peu tout le monde. J'acceptais donc avant de m'endormir dans les bras de Morphée. Je tombais si vite dans mon sommeil et j'étais si crevée que le bruit du pneu qui éclata et le bruit que la voiture fit suite à ça ne me réveillèrent pas une seconde. Ce fut je ne sais quoi qui me fit ouvrir les yeux pour découvrir le siège vide à mes côtés. Je sors de la voiture et je vois Théo près de la roue arrière essayant de l'enlever. Je comprends bien vite qu'on a creuvé et je vais dans le coffre pour chercher la roue de secours mais elle n'est pas là. « Petit sucre c'est pas l'heure de faire des blagues. » Je secoue la tête pour lui dire que je ne blague pas. Ma tête le montre tout autant. « Han la race à la chatte à sa mère la... » Je rigole nerveusement dû à sa critique et au fait que la situation n'est en rien comique. Nous sommes dans la merde ! Ils ont dû oublier d'en remettre une autre quand ils ont utilisé celle qui était là. Ouais la roue de secours était probablement celle d'une des trois autres roues vivantes de la voiture. Je demande aussitôt ce qu'on va faire. Je ne connais aucun numéro de dépanneuse ni lui et il n'y a rien aux alentours pour nous aider. « J'ai vu...une espèce de pompe à essence 5 min avant de crever...il est tôt mais ils sont peut-être déjà ouvert ? Sinon on attendra là-bas... » Je hoche de la tête, on a pas vraiment le choix. Vaut mieux attendre là bas même si c'est pas ouvert plutôt qu'ici. On n'avancera pas plus vu qu'on a aucune roue et personne ne s'arrêtera pour nous filer une roue et on ne peut surement pas mettre n'importe laquelle en remplacement. « Tu te sens apte à marcher ? » Je regarde mon ventre dans un premier temps. Pas vraiment, mais on n'a pas le choix, tu vas pas me poter. J'étais lourd avec ce petit être en moi et je voulais pas qu'il meurt de chaud et de soif car il m'aura porté. Une chance qu'il était encore tôt et qu'il faisait assez bon, la chaleur n'étant pas encore très présente. On fait comment s'il arrive à seulement quatre mois ? Je blaguais, c'était pas 5 minutes de marche qui allait me tuer, mais c'était déconseillé de faire trop d'efforts. J'allais donc faire attention, je ne souhaitais pas avoir une fausse couche. « Ça va le faire... » Je serre sa main dans la mienne et je marche avec lui sur le bord de la route. J'ai bien fait de prendre un chapeau. Tu sais que ça ressemble beaucoup à un film d'horreur ? Il faisait pas nuit, c'était le matin mais excepté ça on pouvait s'y croire. Un couple qui crève dans un coin perdu, dépeuplé de tout, qui se rend à une station essence.. Il manquait les zombies presque aussi.. Ca fait un moment qu'on en a pas fait un d'ailleurs, faudra qu'on y remédie. Oui je tentais de faire la discussion pour que le temps passe plus vite et qu'on arrive en vitesse à cette foutue station. Le trajet me sembla interminable, c'était tellement identique autour de nous que plus j'avançais plus je croyais tourner en rond et refaire le même parcours. C'était si continu que j'en voyais pas le bout. Je buvais de temps en temps pour m'hydrater. T'es sûre que c'était a 5 minutes que tu l'as vu ? Ca doit faire 10 minutes qu'on marche déjà, regarde le soleil a avancé un peu. N'importe quoi, je disais n'importe quoi mais j'étais enceinte, j'avais chaud et je commençais à désespérer. J'étais donc chiante (a) Je m'aperçus peu après que je saignais.. Je sentais quelque chose de bizarre dans mon maillot, je regarde donc vers mon ventre et je vois des gouttes de sang au sol. Je m'arrête instantanément en posant ma main sur l'avant bras de Théo. Je ne dis rien et me retourne simplement pour voir des petites gouttes derrière nous sur le chemin, tel le petit poucet. Qu'est ce qui se passe ? commençais je à paniquer. Pourquoi je perdais du sang ? Pour moi ça signifiait que le bébé avait un soucis. Mon visage était devenu pâle comme le linge.


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« Chacun son tour non mais. » Je secouais la tête avec un grand sourire. Parler de lait avec ma femme ? Surtout celui qui venait de sa poitrine ? Grand moment de pure délire. J'aimais savoir que je pouvais rire de tout et de rien avec celle qui devenait ma femme pour la deuxième fois de ma vie. « S'il te reste du lait, je le boirais...à même sa source d'origine, si tu vois ce que je veux dire. » J'haussais plusieurs fois d'affilés les sourcils. Oui, je voulais bien le téter. Oui j'étais grotesque. Bref, Priape vint vite dans la discussion. « C'est pas l'amour fou entre vous je sais, mais tu ne peux pas mentir en disant qu'il ne ferait pas un super parrain pour cet enfant. » Fronçant les sourcils, je répliquais narquois : « Et comment je suis sencé savoir qu'il ferait un bon parrain ? Je ne passe pas de temps avec, moi. Et déjà sans ça, il me fait royalement chier. J'peux au moins reconnaître qu'il est fort. » J'voulais pas d'un homme qui avait couché avec ma femme comme parrain. Quelle éducation allais-je donner à mon enfant ? Oui, je partais loin. Mais c'était comme ça que je voyais la chose et pas autrement. J'avouais enfin à la jeune femme que je comptais partir une voir deux semaines en Australie à la recherche de mon père et je lui conseillais d'aller chez ses parents en m'attendant. Heureusement et à mon grand soulagement elle accepta de suite, puis, elle s’endormit. Mais jouant avec nous, le destin décida de se foutre de notre gueule. Crevant un pneu, il s'avéra ensuite qu'il n'y en avait pas de rechange. Nous étions d'ailleurs paumés quelque part en Arizona et j'avais tendance à paniquer légèrement bien que je tentais de ne rien montrer. Une station essence était néanmoins apparue dans mon champs de vision quelques instants avant que le pneu n'éclate et j'avais eu le sentiment qu'il fallait au moins nous réfugier là-bas en attendant de trouver une solution. Le truc maintenant était de savoir si elle était ouverte, allait ouvrir ou, ce que je n’espérais pas, était abandonnée. « Ils ont dû oublier d'en remettre une autre quand ils ont utilisé celle qui était là. » Probablement. « Ben la compagnie de location va m'entendre chanter, c'est moi qui te le dis ! » Cette histoire me foutait les nerfs en vrac. Surtout que j'étais un maniaque du contrôle et que j'avais horreur quand celui-ci m'échappait. Total, maintenant il fallait marcher et je l'imposais à ma femme car il était hors de question qu'elle reste seule dans la voiture. «  Pas vraiment, mais on n'a pas le choix, tu vas pas me porter. On fait comment s'il arrive à seulement quatre mois ? » Ce n'était pas un problème pour moi. « Si ce chérubin né sans père, tu sauras pourquoi...Et il ne naira pas à 4 mois, arrêtes.» Puis me mettant à rire, je marchais avec elle le long de la route. Tout était silencieux et le décor paraissait sinistre vu l'obscurité et le peu de soleil qui apparaissait progressivement. « Tu sais que ça ressemble beaucoup à un film d'horreur ? Ca fait un moment qu'on en a pas fait un d'ailleurs, faudra qu'on y remédie.  » Levant les yeux au ciel, je secouais la tête avec un sourire. « Quelle remarque très...pertinente. T'inquiète si on vient nous agresser, je serais là pour te protéger. » Oh putain, j'avais parler trop vite. « T'es sûre que c'était a 5 minutes que tu l'as vu ? Ca doit faire 10 minutes qu'on marche déjà, regarde le soleil a avancé un peu. » D'habitude, la jeune femme s'accrochait plus que ça et se plaignait rarement. J'aimais mettre ça sur le compte des hormones. « Ben j'en suis pas très sûr mais je persiste à croire que c'est par là. » Je ne savais pas depuis combien de temps nous marchions ni si cette station se trouvait encore loin ou pas. Mais j'espérais encore qu'elle ne soit plus très loin, car je m’inquiétais pour ma femme et sa condition de bidou tout rond. Je plissais alors le nez, malgré que mes lunettes de soleil venaient d'être positionnées sur mon nez, afin de distinguer au loin. Je distinguais un bâtiment mais je ne pouvais pas affirmer à cent pour-cent que c'était la pompe à essence. Puis avant que je ne tente d’accélérer le pas pour y arriver plus vite, ma femme me stoppa dans mon élan en m’attrapant l'avant bras. « Qu'est ce qui se passe ? » - « Quoi ? » Me retournant alors vers Elia, j'observais son visage pâle comme la cire sous son chapeau blanc. « Chérie ? Qu'est-ce qu'il a ? » Je suivais alors son regard en posant ma main de libre sur une de ses épaules. Des gouttes de sang nous suivaient à la trace et c'était le cas de le dire. Pris par un sursaut impressionnant, mon visage s'abaissa instinctivement jusqu'à ses jambes. Oh mon dieu ! « Qu'est-ce qui t'arrive ? Ça ne vas pas ? Tu vas t'évanouir ? Tu as mal quelque part ? Parle moi ! » Théophyl calme toi ! Oui, je cédais à la panique. L'attrapant par la taille, je posais une main sous ses genoux et la portais dans mes bras. Ainsi, j’accélérais le pas tout en la portant et ce que j'avais imaginé, s’avéra vrai. J'arrivais devant la pompe à essence, laquelle était..abandonnée, sinistre, vieille et paumée au milieu de nul part, c'était aussi le cas de le dire.  « Je crois que je vais chialer. » J'installais la jeune femme sur une vieille chaise en métal qui reposait dans un coin. Observant d'abord sous visage à bout à bout de souffle, je pris son pouls, comptant les secondes dans ma tête, puis je palpais son ventre. « Tu as mal ? Comment tu te sens ? C'est peut-être une dilatation du placenta dû à l'effort. » Je sortais alors mon téléphone portable de ma poche et composant un numéro je le collais à mon oreille, conscient que peu de minutes étaient passées depuis que le sang avait coulé. « J'appelle le 911....Allô ? » Tenant la main de ma femme, je donnais mon nom et la raison de mon appel, indiquant mon avis médical pour avoir plus de renseignements. Quand à le lieu auquel je me trouvais, il me fut presque impossible à décrire. La réceptionniste de l'appel m'informa alors que grâce à mon Iphone ils pouvaient nous repérer géographiquement. Quand je raccrochais, je m'agenouillais à la hauteur de ma femme. « Respire Elia. Doucement et expire. Ce n'est pas très grave. Ils m'ont dit un quart d'heure pour l'apparition d'une ambulance, on va t'emmener à l'hôpital. » Mais j'avais beau essayer de montrer un calme olympien, à l'intérieur de moi, je hurlais, ne voulant pas qu'elle fasse une fausse couche. Soudain, ce fut le drame. Un bruit de chargement de fusil retentit dans mon dos, suivit d'un : « Qui va là ? » Me retournant tout doucement en me relevant, je tombais face à un vieil homme à l'allure déplorable, qui pointait son arme vers moi. Un vrai film d'horreur comme elle disait.

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« S'il te reste du lait, je le boirais...à même sa source d'origine, si tu vois ce que je veux dire. » Oui je comprenais très bien, c'était exactement ce que j'avais comprit depuis le début et ce que j'avais moi même sous entendu en disant que c'était chacun son tour. J'avais bel et bien parlé du lait dans mes seins. Ce sujet étant clos, celui des parrains et marraines ne l'était toujours pas. On avait donc évoqué Priape à ce propos parce que étant donné que je passe énormément de temps avec le jeune homme c'était logique que celui ci soit dans mes pensées pour être le parrain de notre enfant mais j'étais pas seule à choisir et je savais que Théo y verrait un inconvénient dedans. Cependant, je voulais que malgré sa haine envers le dunster, il reconnaisse que ce n'était pas un mauvais homme pour tenir ce rôle. Dire le contraire serait un mensonge, il n'avait aucune mauvaise conduite pour lui et surtout pas les autres. « Et comment je suis sencé savoir qu'il ferait un bon parrain ? Je ne passe pas de temps avec, moi. Et déjà sans ça, il me fait royalement chier. J'peux au moins reconnaître qu'il est fort. » C'est bien ce à quoi je m'attendais. Il préférait probablement perdre sa main ou devenir muet qu'avouer une telle chose sur mon meilleur ami. Dire un compliment du jeune homme lui arrachait apparemment la bouche, je haussais donc les épaules. Tu le sais mais t'es trop têtu et trop fier pour oser le dire à voix haute répondis je alors que je m'endormais juste après avoir décidé de rentrer à Cambridge quand il irait chercher son père. Ca serait le mieux pour Matys et moi, on finirait pas l'été seuls au moins et on pourrait faire les courses pour sa rentrée. Ce que j'avais hâte, il allait rentrer en 5th grade et bientôt ça serait le collège. Mon dieu ce que ça allait faire drôle. Après quelques minutes je me réveilla pour vite découvrir que l'on était tombé en panne, ou plutôt qu'on avait crevé. C'était pas très grave jusque là, ce fut juste pire quand je découvris qu'il n'y avait aucune roue de secours dans le coffre. A croire qu'on était des chats noirs et que toutes les merdes étaient pour nous. Je l'annonçais donc à mon cher et tendre et j'en fis ma propre conclusion comme quoi ils avaient oubliés de la remplacer. Croyez moi que désormais j'allais vérifier à deux fois s'il y a une roue de secours dans une voiture que l'on empreinte. « Ben la compagnie de location va m'entendre chanter, c'est moi qui te le dis ! » Je hoche la tête bien d'accord avec lui et j'allais même l'aider à leur passer un savon. Ce genre de chose était inadmissible et vu ma situation encore plus. On avait tout de même un peu de chance car Théo avait vu une station peu avant qu'on crève. On avait donc pas le choix de s'y rendre, j'avais aucune envie mais je me voyais pas non plus l'attendre patiemment dans la voiture et encore moins à côté de celle ci. Y avait tellement rien aux alentours et pas beaucoup de voitures que quelque chose pouvait se passer en une vitesse grand V. Je préférais mille fois être à ses côtés et marcher malgré mon ventre et la fatigue et la paresse. « Si ce chérubin né sans père, tu sauras pourquoi...Et il ne naira pas à 4 mois, arrêtes.» Je pressais ma main dans la sienne alors qu'on commençait a marcher. J'espérais car j'étais pas prête a mettre notre enfant au monde et c'était bien trop risqué pour lui. Il était pas entièrement formé donc naître à ce stade là, y avait plus de chance que le bébé ne survive pas ou qu'il est des graves problèmes plutôt que tout aille bien. & je ne voulais pas le perdre. « Quelle remarque très...pertinente. T'inquiète si on vient nous agresser, je serais là pour te protéger. » Je fis un petit sourire satisfait de sa réponse. Oui mais avec quoi ? Tes bras ? S'il est armé tu feras pas le poids. Il avait beau être ceinture noir de judo, c'était de la rigolade face à un pistolet ou pire. & de nos jours c'étaient tellement plus simple pour les mauvaises personnes d'attaquer et se battre avec des armes plutôt qu'avec ses poings. On continua a avancer et je trouvais le chemin bien long pour cinq minutes. « Ben j'en suis pas très sûr mais je persiste à croire que c'est par là. » Je hausse les épaules et je continue à le suivre lui faisant confiance. Sauf que quitte à être dans le pétrin autant l'être jusqu'au cou. Je remarque un peu tardivement que je saigne de ma partie intime et que j'ai laissé une trace sur notre chemin. Je commence ainsi à paniquer et à m'inquiéter pour le bébé et non pour moi. « Chérie ? Qu'est-ce qu'il a ? » Il remarqua à son tour que je perdais du sang et en voyant son vissage je me mis a flipper encore plus. Lui même ne trouvait pas ça normal. J'allais mouriiiiiiiiir -> « Qu'est-ce qui t'arrive ? Ça ne vas pas ? Tu vas t'évanouir ? Tu as mal quelque part ? Parle moi ! » Mes yeux restèrent bloqués sur mon ventre, mes pieds et le sang qui continuait de couler. Je ne bougeais plus et je ne répondis rien à ses questions. J'étais comme paralysée. Il me prit alors dans ses bras et nous fit arriver jusqu'à la station dont je pouvais constater qu'il n'y avait rien. Ni voitures, ni personnes. Tout était éteint et vieux. « Je crois que je vais chialer. » Nous étions donc deux. Je sentis les larmes monter car j'imaginais déjà que j'allais perdre mon bébé et je ne voulais pas que ça arrive. « Tu as mal ? Comment tu te sens ? C'est peut-être une dilatation du placenta dû à l'effort. » Je secoue la tête négativement alors qu'il se charge de comprendre ce qui m'arrive en "m’auscultant" comme il le pouvait, avec les moyens du bord. Je ne disais toujours rien, comme si les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Ils étaient là, au bord des lèvres mais je ne pouvais rien dire, aucun son ne voulait sortir. Théo appela un numéro pour qu'on puisse nous venir en aide mais vu le coin perdu le temps qu'ils arrivent j'avais le temps d'accoucher. Fin bon c'était déjà une chance qu'il capte et qu'il ait réussit à les joindre. « Respire Elia. Doucement et expire. Ce n'est pas très grave. Ils m'ont dit un quart d'heure pour l'apparition d'une ambulance, on va t'emmener à l'hôpital. » Je sera sa main dans la mienne tout en suivant ses conseils pour essayer de me calmer. Je.. Je.. veux pas.. le.. Impossible pour moi de dire le mot perdre, j'étais déjà les larmes roulant sur mes joues. Comme si crever, ne pas avoir de roue de secours, être dans le désert, que je perde du sang et être dans une station abandonnée ne sont pas assez, il fallait qu'un énième truc nous tombe dessus. & comme on dit le dernier mais pas le moindre.. Un homme s'était pointé vers nous avec un putain de fusil en nous demandant qui voilà. Je vis soudainement rouge.. Tu vois pas qui va là ? Une femme enceinte qui perd du sang et son mari ! répondis je assez sèchement dû à la colère et la tristesse. Qu'est ce qu'il voulait lui ? Aucune idée, il valait mieux que ce ne soit pas du mal sinon avec ma réplique on allait finir sur le sol avec une balle dans la tête.. Je m'en moque me répondit-il et j'ouvris aussitôt la bouche en grand. Filez moi vos portes monnaies tout de suite continua t-il. Il était sérieux là à nous réclamer notre argent ? J'étais en train de perdre mon enfant presque le bataaaaaaaard. Plus vite et ton téléphone avec, ainsi que les clés de votre voiture. Il pointa alors son arme sur nous en voyant qu'on ne réagissait pas immédiatement. Sans hésitation j'arrachais le téléphone des mains de Théo et je lui lança pour qu'il l'attrape. Donne lui la clé demandais je à mon mari. Il irait pas bien loin en découvrant que celle ci est crevé, on allait pouvoir ainsi gagner du temps. Puis personnellement je n'avais pas grand chose dans la voiture, J'avais pris ni sac, ni téléphone et je préférais donner le tél de Théo que prendre le risque qu'il tue l'un de nous deux.. Il se tourna pour partir vers la voiture dont on lui avait dit qu'elle était un peu plus loin, non sans tirer un coup de feu dans un poteau de la station comme pour nous faire peur. Ce qui fonctionna car je fis un bond sur moi même. On fait quoi ? S'il revient on est mort et c'était pas une blague. C'était au sens propre et figuré. Il restait plus qu'à prier que l'ambulance arrive avant son retour et qu'on soit parti avant aussi..


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«  Tu le sais mais t'es trop têtu et trop fier pour oser le dire à voix haute » Il était hors de question que je ne reconnaisse que son meilleur ami était quelqu'un de bien. Jamais de la vie. Je me contentais donc de secouer la tête, une main crispée sur le volant. Ne pouvait-elle tout simplement pas comprendre que je le détestait ce type ? Il ne m'apportait rien de bon à part la vision de lui couchant avec ma femme. Puis après avoir crevé et m'être rendu compte qu'il n'y avait pas de roue de secours grâce à ma passagère, je m'énervais quelque peu au vue de la situation mais coup de chance, ou coup foireux, j'avais découvert une station de service pas très loin avant de perdre le contrôle du véhicule et j'insistais donc pour qu'on s'y rende à pied. «  Oui mais avec quoi ? Tes bras ? S'il est armé tu feras pas le poids. » Sa main dans la mienne, j'observais le levé du soleil au loin, espérant découvrir un bâtiment ou quelque chose qui 'indiquerait que nous arrivions vers notre lieu de secours. Mais je ne voyais toujours rien et ne prenait pas non plus la peine de lui répondre quoi que ce soit, me contentant juste de sourire. Enfin, je fus stopper dans ma marche par la main de la jeune femme et avant que je ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, elle semblait déjà dans tout ses états. Des gouttes de sang dégoulinaient de son utérus et roulaient le long de ses jambes. On aurait pu penser aux copines rouges qui arrivaient sans prendre garde, si elle n'avait pas été enceinte. Ni une ni deux, je l'attrapais par la taille et la portais dans mes bras, découvrant peu après la station service qu'il m'avait semblé voir, bien que celle-ci était plus qu'abandonnée. Grâce aux cieux, j'avais quand même pu passé un coup de téléphone aux urgences afin de demander une ambulance qui devait arriver dans une vingtaine de minute. « Je.. Je.. veux pas.. le.. » Je formais un ''chut'' à peine audible avec mes lèvres, ne voulant pas entendre à voix haute ce que je redoutais à pensées basses. M'agenouillant, je tentais de rassurer ma femme comme je pouvais, luttant contre mon propre sentiment de paniquer qui prenait peu à peu possession de mon corps. J'avais peur. Peur pour la jeune femme, peu pour l'enfant. Qu'une femme saigne comme elle le faisait au bout de son quatrième mois n'était jamais bon signe. Puis, le drame. Alors que je lui tenais la main, le bruit d'un fusil qu'on charge retentit dans mon dos et me retournant en me levant lentement, je tombais nez à nez avec un vieil homme flippant qui pointait un fusil de chasse droit sur nous. Enfin moi, car je m'étais déplacé de sorte à ce que ma femme soit un peu cachée. Mais Elia me devança, prenant la parole précipitamment sans peser ses mots. « Tu vois pas qui va là ? Une femme enceinte qui perd du sang et son mari ! » L'homme devait probablement s'en foutre et je me sentais terriblement impuissant. Avec ma femme enceinte juste derrière moi et un homme armé juste devant, je paniquais encore plus. De nous deux, elle m'importait plus que ma propre vie et j'aurais donné cher pour qu'elle se trouve ailleurs que dans cet endroit-là. « Je m'en moque. Filez moi vos portes monnaies tout de suite. Plus vite et ton téléphone avec, ainsi que les clés de votre voiture. » Bizarrement, je ne bougeais pas d'un maudit poil. J'avais du mal à comprendre comment un vioc dans son genre en marcel sale et plein de boue, portant une vielle casquette de base-ball déchirée d'une trentaine passée et les chicots pourris, voulait les clés de notre voiture. Ce fut le fait qu'Elia m'arracha mon téléphone des mains pour le lui lancer qui me réveilla d'un coup de ma stupeur. «  Donne lui la clé » Il allait pas aller bien loin avec la roue en moins. Bien que dans cette station essence, il devait y avoir tout ce qu'il fallait pour la réparer. Foutant ma main dans ma poche, j'en sortais les clés et les lui jetais au visage. Il les attrapa au vol, et après avoir tirer un coup de feu dans l'air, il s'éloigna. Je me retournais alors rapidement vers Elia, l'aidant à se relever. « On fait quoi ? S'il revient on est mort. » Regardant mes alentours avec effroi, je me souvenais juste de mille scénarios de films d'horreur qui s'installaient dans mon esprit. Il fallait que je sorte ma femme du pétrin dans lequel je l'avais fourré. Nous avions nos proches, et un enfant qui nous attendait à la maison, on ne pouvait pas se permettre de disparaître comme ça. « Est-ce que tu penses pouvoir marcher ? Courir ? Il faut qu'on parte d'ici, il est fou à lié ce type. » Puis attrapant sa main, je me retournais précipitamment près à partir mais...trop tard. « Non, non, vous n'allez nul part. Elle a quoi la p'tite dame ? » Le vieil homme nous faisait face, mais sans pointer son fusil sur nous cette fois. « Elle...perd du sang. » Il me regarda comme si je faisais partie d'un gang de prostituée. « La voiture marchera pas. » Reculant d'un pas, je collais Elia contre mon corps, pour ne pas qu'il la voie de trop. « On a crevé. » Je parlais doucement, pesant mes mots. « On pensait que c'était une station essence ouverte ici. » Il secoua la tête et j'eus soudainement l'envie de vomir en sentant son odeur nauséabonde car il se rapprochait de plus en plus de moi. « Ici s'fermé depuis longtemps. Plus personne vient là. Pardon d'vous avoir fait peur. Venez chez moi, j'habite derrière. Faut qu'elle se repose la beauté. » Pardon ? Je reculais d'un pas, forçant la jeune femme à en faire de même. Il nous vol et après nous invite chez lui ? Pour mieux nous buter oui. « Euh...Non, merci, on va attendre ici. C'est gentil... » - « Mais si, venez. » J'angoissais de plus en plus. Armé comme il l'était, je ne pouvais pas le neutraliser. « Non, on...Elle ne peut pas marcher. » Il arma alors son fusil et le pointa de nouveau sur moi. S'il avait eu quelque chose qui ressemblait à un sourire de plaqué sur son visage et qui faisait ressortir la noirceur de ses dents, à présent, un rictus effrayant déformait ses traits. « Alors toi tu viens. » Un filet de sueur froide dégoulinait le long de mon dos tellement la panique et l'adrénaline faisait vivre mon corps. « Maintenant ! » Le voyant se rapprocher encore plus en pointant son fusil, un signal d'alarme explosa dans mon crâne et je levais les mains en l'air comme pour me rendre. « Ok, vous énervez pas, je vous suis, mais elle reste là. » En observant son regard, je compris qu'il comptait pas en rester là et me retournant, je lançais un regard effrayé à ma femme, lui chuchotant un « Va-t-en ! » presque inaudible. Alors, lâcher la main de ma femme sans savoir si j'allais jamais la revoir, fut l'une des choses des plus horribles que j'avais du faire dans toute ma vie. Tout se passait tellement vite, que j'avais vraiment l'impression d'être l'acteur d'un film au budget médiocre. Enfin, je contournais doucement l'homme, le tenant à la trace derrière moi avec son fusil pointé dans mon dos. Je priais, ô putain je priais pour qu'Elia soit saine d'esprit, réagisse et se casse de là comme elle pouvait. Néanmoins en marchant, je lançais de temps en temps des coups d’œil derrière mon épaule au fur et à mesure que je m'éloignais voulant voir ce qu'elle faisait, avant qu'elle ne disparaisse de mon champ de vision...
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thélia ღ
Journée de merde. Je le savais que j'aurais pas dû me lever et que j'aurais dû insister pour que Théo reste avec moi et que je ne le suis pas je ne sais où. J'aurais dû l'empêcher de me faire une surprise, disant que je me sentais pas bien, qu'on pourrait reporter ça au lendemain. Ca nous aurait évité bien des choses. Je serai pas en train de paniquer car je perds du sang et on se serait pas fait agresser par un vieux qui voulait nous voler notre argent. Enfin, si ça avait été que ça, c'était pas grave, de l'argent on en avait à revendre tous les deux. Théo lui balança donc les clés de la voiture et il s'éloigna de nous enfin. Il avait tout de même tiré un coup de feu pour nous faire flipper, mais il se barrait c'était ce qui comptait le plus. « Est-ce que tu penses pouvoir marcher ? Courir ? Il faut qu'on parte d'ici, il est fou à lié ce type. » Je faisais oui de la tête. Je me sentais pas de courir à vrai dire mais rester ici n'était pas une bonne idée, surtout qu'il allait bien vite comprendre que la voiture était non utilisable et il allait revenir. Il fallait qu'on prenne de l'avance donc, mais il nous laissa pas le temps. Il se retourna et porta de l'intérêt sur ma personne, ce qui était étrange, pourquoi soudainement ça l'intéresse alors que juste avant il nous disait s'en foutre ? Théo lui répondit et apparemment il en avait plus dans la tête que ce que l'on avait pu penser.. Il comprit bien vite que la voiture avait un soucis, ben oui pourquoi rester ici, dans une station abandonnée alors que je perds du sang et que je suis enceinte, si on a une voiture ? Mon cher et tendre lui informa donc qu'on a crevé, est ce que c'était une bonne idée ? Il allait avoir encore plus carte blanche pour nous zigouiller. Il s'approchait de plus en plus et Théo me protégea derrière lui en étant mon bouclier, bien que j'aimais pas trop le savoir devant moi, au première loge devant ce type chelou. Il nous proposa alors de venir chez lui en nous sortant un speech qu'il était désolé. Si lui avait pas été con de croire que notre voiture avait rien alors qu'on était ici perdu, nous on l'était encore moins pour voir en lui un gentil monsieur prêt à nous tendre la main pour nous sortir de cette galère. Il croit pouvoir nous agresser et ensuite qu'on le suit ? Il voulait pas 100 balles et un mars peut être ? Théo s'en méfiait mais refusa l'offre tout en douceur. Il valait mieux le prendre avec des pincettes que le contrarier, il avait un fusil et nous que dalle. Je ne pipais aucun mot, laissant mon mari gérer la situation, je savais qu'il allait nous sortir de là, que ce con allait nous laisser en paix. Mais non, tu rêves ma petite. Au lieu de nous laisser en paix, il exigea que Théo vienne avec lui vu que moi je ne pouvais pas. Je serra la main de Théo car je ne souhaitais pas qu'il me laisse et surtout pas qu'il aille avec ce type. J'avais désormais plus peur pour lui que pour moi. Il me lâcha la main quand le crouton pointa son arme sur nous. Nooon dis je à Théo alors qu'il avançait vers le mec. J'étais impuissante, enceinte et sans rien je ne faisais pas le poids. Si j'avais pas eu mon gros ventre j'aurais pu venir en aide à mon mari, mais là c'était pas possible. Je ne pouvais ni courir ni rien. « Va-t-en ! » Sans bouger je regardais mon mari s'éloigner avec le vieux monsieur qui tenait son fusil contre le dos de Théo. Je tentais de réfléchir à quoi faire, pas question que je le laisse seul, pas question que je le perde alors que j'attends notre enfant. J'avais besoin de lui. Alors après un petit temps, une idée me vint. J'avançais vers les deux hommes les suivant à la trace sans trop faire de bruits et je réussis à arriver à leur hauteur. Le vieil homme, probablement sourd ne m'avait pas entendu ni vu, alors je vins enlever mon chapeau de ma tête et le tenant de chaque côté, je le plaça devant le visage du mec, l'empêchant de voir mais aussi faisant une diversion pour que Théo puisse partir sans craindre qu'il lui tire dessus. Tirant sur le chapeau tout en reculant, je fis donc perdre l'équilibre au vieil homme tandis qu'il trébucha..


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