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Personne ne flippe, tout le monde reste calme...Enfin, c'était ce que j'avais beau me dire, il n'y avait rien à faire. Je ne pouvais pas empêcher mon cœur de battre à fond. Je ne pouvais pas m'empêcher de fixer le vieux crado qui pontait son fusil sur moi nous. Enfin moi, car je faisais barrage entre lui et ma femme. Bon, tu tires ou tu pointeeees ? Il nous demandait de le suivre après nous avoir voler et je fronçais les sourcils, peu confiant, apeuré de le voir retourner sa veste si subitement. Quand il me demanda de le suivre chez lui, après avoir refuser que ma femme n'y aille, il me pointa son fusil sur le torse et mon souffle se coupa dans ma poitrine. Elia resserra la pression de sa main dans la mienne et la panique s’empara encore plus de ma raison. Mais il n'y avait rien que je ne ferais pour la protéger, ainsi, je lâchais sa main, me retournant brièvement afin de lui demander de s'en aller. « Nooon. » Ben si. J'espérais qu'elle soit sencé, cohérente et qu'elle ne pense à sa vie et celle du bébé. Il fallait qu'elle s'en aille, car nous ne savions pas de quoi ce fou était capable. Enfin, je le suivais, marchant presque les mains en l'air, le sentant derrière moi, pointant son arme dans mon dos...Et alors que je m'éloignais doucement mais sûrement et en flippant, une chose improbable se produisit. Tout ce dont je me rendis compte, fut la balle qui ricocha sur mon bras et le cri de douleur qui s'échappa de ma gorge. « Aaah ! » Me retournant précipitamment, je pu apercevoir Elia debout face au vieil homme qui était tombé au sol. « Qu'est-ce que... » commençais-je alors en plaçant une main sur la plaie ouverte de mon bras. Elle avait probablement du le faire tomber au sol et suite à sa surprise, le doigt sur la gâchette, il avait tiré, involontairement ou pas comme je le soupçonnais. J'en profitais pour shooter dans son fusil qui traînait au sol, tandis que le vieil homme gémissait. Puis, je m'abaissais afin de ramasser le fusil et à l'aide de sa crosse, je lui donnais un coup sur la tête pour l’assommer, ce qui fonctionna. Je me retournais alors vers Elia afin de la serrer dans mes bras. Enfin, dans mon bras, vu que l'autre pendait bizarrement. « Tu vas bien ? Il faut qu'on trouve un téléphone et qu'on appelle les flics. C'est un danger public. » Me détachant, je me penchais, palpant le vioc, essayant de retrouver mon tel, prenant garde à ne pas le réveiller. « Putain, il l'a bouffé ou quoi? » Mais qu'est-ce qu'il avait pu en faire ? Bref, j'attrapais la main d'Elia, l'entraînant avec moi. « Il faut qu'on trouve un téléphone...L'ambulance aurait déjà du être là. » Le vieux il avait bien dit qu'il habitait par là non ? Fallait aller voir. Même, trouver de l'eau pour la jeune femme qui avait besoin de s'hydrater. Je marchais donc avec elle, souffrant en silence. On arrivait bien vite devant la porte de la boutique de la pompe à essence abandonnée, et contre toute attente, celle-ci s'ouvrit facilement. Faisant entrer la jeune femme dans l'habitacle sombre, je l’entraînais derrière l’imposant comptoir du magasin, afin qu'on ne se cache derrière en mode accroupis. « Je suis désolé de t'avoir entraîner dans cette situation de merde Elia...Désolé... » dis-je après avoir pris son visage en coupe entre mes mains. « Ne bouge pas...On va attendre les secours ici, le temps que l'autre nous trouve, ils seront peut-être déjà là... » Accroupi près d'elle, j'avais mal au bras mais me préoccupait plus pour elle. « Comment tu te sens... ? »
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