BATTHEW ► I WANT TO KNOW YOU, LIKE… RIGHT NOW.

C’était pour une fois, un jeu qui n’avait pas tourné en ma défaveur. Parce que d’ordinaire, j’étais tout le temps la seule à réellement jouer. Il faut avouer que la femme qui faisait le ménage et le majordome n’étaient pas vraiment là pour faire mumuse avec une enfant comme moi. Mais bon, ça m’avait fait plaisir de voir que Matthew m’avait fait participé à un de leur moment à eux. C’était assez drôle en fait de voir sa chienne le lécher, pendant qu’il minait le fait que je l’ai trouvée en deux temps trois mouvements. « Ben nous dirons que c’était des équipes de deux. Toi avec ta fille et moi avec Kaly. Et sans nous venter, on est une tuerie toute les deux. » Je faisais un clin d’œil, regardant la situation devant moi avant de les rejoindre et de rigoler presque à plein poumon. Matthew me précisait de ne pas sauter trop d’étape avec sa fille, et surtout, de ne pas faire ça trop vite. Et je comprenais très bien ce qu’il voulait dire. Après tout, j’étais une pure inconnue pour elle. Elle pouvait me voir comme cette fille que connaît son père ou encore l’amie du chien. Alors, je n’allais pas faire de faux-pas. « Non, non bien sûr. Je ne ferais rien qui risquerais de la braquer. Puis qu’est-ce que je suis pour elle à part une fille avec de longs cheveux, hein ? Rien du tout. » Je ne toucherais jamais un enfant de force tout comme je n’obligerais jamais quelqu’un à m’aimer. Si cette petite commencer à me sourire ainsi, c’était la plus belle récompense que je pouvais avoir. Je n’allais pas trop en demander, ça serait ridicule.

Je faisait la moue a l'dée qu'elle se soit servie de ma chienne. Elle me disait qu'elle avait fait équipe avec ma chienne quand moi je faisait équipe avec ma fille.
"Mouais mouais mouais. " Je regardais ma fille. "Faut qu'on s'entraine princesse." Disais je en rigolant. Elle continuait en disant que pour elle elle n'étais pas grand chose pour le moment.
"Oui, pour l'instant, c'est a peut près sa , A toi de gagné sa confiance mais je suis sur que tu vas faire sa très bien" Jade se levais. Je ne disait pas non; faut que je me décolle un peu elle me tenais chaud.
"T'as soif ma puce." Elle disait oui de la tête. Je me relevais. On retournais au banc pour que je lui donne une bouteille avec pipette. Je sortait une bouteille dos et j'en proposais a Bane
"Tu veux de l'eau?"

Il n’avait pas l’air totalement d’accord avec le fait que je me sois semi-servie de sa chienne pour le retrouver, mais en fin de compte, ça me faisait sourire de voir à quel point peu de temps j’avais pu me faire une copine dans cette famille. « L’entraînement est la meilleure des choses pour devenir le roi et la princesse de ce jeu. » Je souriais de toutes mes dents, et je disais clairement à Matthew que je savais que je n’étais rien pour sa fille. Il me confirmait mes dires et j’étais presque sur le point de rougir par tant d’honneur quand il me disait que je commençais bien mes approches. Bon, je savais que j’avais encore beaucoup de chemin à faire, mais si je pouvais être bien accompagnée, ça sera parfait. On retournait tous ensemble vers le banc après que la petite ait confirmée à son père avoir soif. Et je la regardais boire jusqu’à ce qu’il me coupe dans mon élan pour me proposer de l’eau. « Ho non, merci. Ça va aller. » Je replaçais une de mes mèches de cheveux timidement. « Les dures à cuir comme moi, on n’a pas besoin d’eau. » Je rigolais après cette phrase, doucement, presque inaudiblement.

Même Bane était d'accord avec moi. On revenais au banc pour donné de l'eau a ma princesse. Je fais gaffe a mon bébé quand même. Je respectais les règles pour qu'elle soit en bonne santé. Bane me disait qu'elle buvait pas c'est une dur a cuire.
"Ah se point la." Je reflechissait quelque seconde. Avant de prendre Bane et de la mettre sur mon épaule. Se qui faisait beeaucoup rire ma fille.
't'es toujours une dure a cuire la haut?" Disais je en rigolant. J'avais bien envie de voir si elle restais une dur a cuire. En tout cas sa faisait énormément rire ma princesse. Je rigolais aussi sa me faisait plaisir de la voir comme sa.

Quand je lui disais être une dure à cuire, je le faisais marcher bien évidemment. J’avais presque peur de mon ombre quand un papillon finissait par me suivre furtivement et je n’étais pas du tout brave pour une fille de vingt ans. Alors oui, j’avais refusée l’eau simplement parce que je n’avais pas tant soif que ça, et que je ne voulais pas lui priver d’en avoir pour plus tard, mais j’aurais pu trouver une excuse plus simple. « Herm. » Je disais à peine cela quand finalement il me prenait par la main pour m’élever jusqu’à son épaule. De chaque côté, une moitié de mon corps se crispait. J’avais un peu peur qu’il me lâche sur le sol par accident, mais c’était enfin le moment de me montrer courageuse ne serait-ce qu’une fois dans ma vie. Il me demandait rigolant avec sa fille si j’étais toujours une dure à cuire sur ce pied d’estal qu’il me donnait gratuitement. « La seule chose que je… je te demande… ne me lâche pas. » Ma voix était à la limite du tremblement et je ne savais pas comment faire pour me sortir de là, alors je rigolais nerveusement. « Bon on a bien rigolé, maintenant… faut me redéposer en douceur… sur le sol… je précise encore… EN DOUUUUCEUUUUUR. » J’étais la pire trouillarde du monde, et j’en étais totalement fière pour tout avouer. Il valait mieux une fille comme moi, qu’une risque tout qui pourrait mourir en deux jours. À la première secousse qu'il ferait, je risquais d'hurler comme un bébé, même si je savais que je pouvais avoir un minimum confiance en lui. Ça fille allait bien rire en me voyant si apeurée.

Bane faisait sa dure a cuire, pour la faire redesendre de son petit coté dure a cuire je l'avais mi en sac patate sur mon épaule. L'effet avait été immédiat, je crois m^me que j'y était aller un peu fort, elle avait pas l'aire bien rassuré. Elle me demandais une chose c'était de ne pas la laché. Je crois que vu le son de sa voix lui faire la blague que je la lâche un peu n'étais pas la bienvenue. Quand je la sentais encore plus nerveuse, je souriais, et la reposais en douceur.
"Alors toi t'es une vrai froussarde!" Oh sa c'est une certitude.
"Tu sais que quand je fait se genre de chose c'est pas pour lâché la personne derrière? Je suis pas inconsient non plus!" Bah quans même quoi.

J’avais jouée les dures à cuire et maintenant j’en payais le prix fort, parce que je me retrouvais sur son épaule, comme une greluche. Sa fille rigolait de tout cœur avec lui mais, je savais intérieurement que plus tard elle serait comme moi. On n’aime pas être prise en traître, nous les filles. Quand il finissait par me poser de nouveau à terre, j’étais légèrement plus confiante. Pour mon mètre soixante, je me devais d’être plus courageuse. « On va dire ça. » D’un coup, il m’expliquait que s’il faisait cela, ce n’était certainement pas pour me lâcher comme une bouse par derrière. Il ajoutait même ne pas être un inconscient. Et je souriais bêtement. « Tu sais, il suffit que tu te fasses une crampe au bras pour que je passe par dessus bord. Ce n’est pas que j’ai pas confiance non plus… Tout le contraire… Mais le vide et moi on n’est pas copain. » Logique ? Non. Parce que tout le monde qui m’écoutait un minimum savait que je rêvais de faire du parapente mais que j’avais trop peur pour me lancer. J’étais super étrange dans le style. « Au moins il y en a deux qui ont bien rigolés. » Je souriais en lâchant un petit rire doucet.

JE l'avais reposé et elle avait eu peur. J'avoue que sa m'avais fait rire mais j'avais pas assisté plus que sa. Elle me disait qu'elle avait peur que j'ai une crampe et que je la lache.
"Tu sais si je prend un crampe je m'accroupie et tu descend comme une grande! Tu sais faut pas te monté la tête comme ça! Je vais m'amusé avec toi, passe un peu de temps avec moi et tu n'auras plus peur de rien" Je ne suis pas un barabare mais j'aime bien cette fille et j'aime bien les défies sa pourrais être marrant. Saut a m'élastique, parachute tout ses truc la quoi. J'ai bien envie de m'amusé avec elle.

La peur est présente en toute le monde et j’étais là, face à Matthew qui avait fait ça juste pour rigoler et pour s’amuser. Je l’entendais me contredire en s’avançant sur le fait qu’il se serait baissé pour que je descende. Il ne m’aurait pas laisser tomber. Je passais une main dans ma chevelure, légèrement honteuse d’avoir cru qu’il m’aurait lâché. Je mordais ma lèvre inférieur le temps qu’il termine de parler, et je souriais, parce qu’il prévoyait déjà que je passe du temps avec lui, et ça me plaisait plutôt bien. « On verra bien le moment venu si je n’aurais plus du tout peur de rien. » Je souriais en m’avançant vers lui, regardant la petite puce. Ça me plairait pas mal de passer du temps en sa ou leur compagnie. Après tout, je passais une après-midi fabuleuse. Même si je n’allais pas devoir tarder si je voulais faire mes valises pour le summer camp. « D’ailleurs, tu pars cet été en Arizona ? » Je souriais, j’espérais que la réponse serait oui, mais je pensais immédiatement à la petite bouille qu’il y avait à côté et je me rendais compte que s’il venait, ça ne serait pas facile pour lui du tout.

Elle enchainnait en me demandant si j'allais au Summer Camp,
"Non je dois bossé, m'entrainé et m'occupé de Jade, pas trop le temps pour ça" Je n'avais pas une folle envie et fallais aussi que je retrouve la mère de la petite. Je savais bien que sa serais compliqué mais fallais que je sache si elle vas bien. Avoir quelque chose a dire a Jade a un moment ou a un autre. Je ne veux pas la laissé sans réponse. Je veux que ma fille est la vie la plus normal possible. Je veux tout faire pour qu'elle soit le mieux possible dans sa peau.
"Si je change d'avis je te le ferais savoir t'inquiètes pas." Je comptais bien lui enlevé ses peurs et lui faire passé au dessus de beaucoup de chose.