KISS ME HARD IN THE POURING RAIN ₪ ALASKA

Au moins, ça la fit rire, hein. Beaucoup de meufs auraient pu être dégoûtées, lui envoyer une part de pizza à la figure ou lui renverser de la bière sur les cheveux, mais non, Cody faisait des pets et Alaska riait. On va dire que ça apporta un peu de légèreté à ce moment, même si Bleeker était complètement en mode bug. J’sais pas si vous avez remarqué, mais son cerveau fonctionnait bizarrement. Dès qu’une chose ne le plaisait pas, il faisait un blocage et le courant tout là-haut prenait un raccourci. Souvent, c’était les comportements les plus primitifs qui sortaient. Parfois il grognait, parfois il embrassait, et parfois il faisait des pets sous ses bras. C’était plutôt aléatoire. En tout cas, il préférait voir Alaska rire de ses conneries plutôt que de l’entendre parler d’amour. « Pourquoi ? Je porte le même déo que le prince Rainier de Monaco. » Et c’est vrai en plus, puisque c’était son coloc de tente et que Cody piquait ses cosmétiques dans sa trousse de toilettes quand il dormait. Et là, je sais pas exactement lequel est le pire dans ma phrase ; un prince qui dort dans une tente trop petite ou un mec trop radin pour s’acheter ses propres déodorants. A méditer. Il reprit une part de pizza et un lourd silence s’installa entre eux, jusqu’à ce que la jolie Mather demande s’ils allaient dans l’eau après. Imperturbable et avec un gros morceau de pâte dans la bouche, il répondit ; « Tu sais que les bains de minuit se font traditionnellement à poil ? » Et qui était Cody Bleeker pour déroger à la tradition ? Même s’il avait ses abdos qui faisaient des gang-bang avec sa graisse et même s’il était par endroit aussi flasque qu’une pâte à modeler, il n’avait aucun souci avec le naturisme. Faut dire que son bizutage à la Lowell House l’avait poussé à passer les trois quarts de son temps avec le Bleekosaure en liberté.
 

« Pourquoi ? Je porte le même déo que le prince Rainier de Monaco. » J'haussais les sourcils en l'écoutant parler alors que je terminais ma deuxième part de pizza. Il avait le même déodorant que le prince Rainier de Monaco et il croyait vraiment que ça allait me faire rêver de me dire ça ? Les aisselles restaient un endroit répugnant, désolée Cody. « Je suis contente de l'apprendre, mais tu vois, ça changera pas mon regard sur cette partie de ton corps ! » J'attrapais une serviette en papier pour m'essuyer la bouche et les mains avec et je restais assise en regardant tranquillement le lac, buvant ma bière par la même occasion. C'était cool, cette endroit, ce moment de la journée, cette tranquillité... être avec Cody, tout ça, c'était cool. J'me sentais bien et ces derniers temps, c'était ce qu'il me fallait. Après des longues minutes de silence, je parlais enfin pour lui demander s'il comptait se mettre à l'eau par la suite et je fus surprise par la suite. « Tu sais que les bains de minuit se font traditionnellement à poil ? » Tout ça avec la bouche pleine. Je mettais un zéro à Cody dans la catégorie glamour. Je le regardais alors avec un léger sourire. « C'est une invitation pour que j'me déshabille entièrement avant d'aller dans l'eau ? Tu veux me voir toute nue c'est ça ? Tu as peur d'être déçu par l'Alaska ? Tu veux découvrir le pays avant d'y aller ? » La ferme Alaska ! Tu poses trop de question. J'faisais ma rigolote en temps normal, mais en réalité, j'étais tétanisée par la tournure que prenait notre relation. Parce que les sentiments, c'était pas mon truc, que j'avais besoin d'être rassurée et que la dernière personne que j'ai aimé m'a rendu minable avec juste quelques mots. Mais bon, Cody n'y était pour rien.

Cody avait déjà connu une personne qui détestait les pieds, genre qui en avait la phobie. Mais là, quelqu’un qui n’aimait pas les aisselles, c’était une première. Ceci dit, jamais personne ne viendrait te draguer un jour en faisant ’salut belle demoiselle tu as de belles aisselles ça te dirait qu’on s’appelle’. Même les top models dans les pubs de déo n’avaient pas le droit à ça. Cody haussa donc les épaules et rétorqua ; « De toute façon, je ne t’ai pas demandé ton avis sur mes aisselles. » ça se saurait. Puis il ne la toucherait pas avec sa main, il ne la toucherait pas tout court. Pourquoi il toucherait Alaska, hein ? Quoique la remarque de Cody amena beaucoup de questions sur le tapis, ou sur le plaide en l’occurrence, questions auxquelles il ne s’attendait pas nécessairement. Il fronça les sourcils, écouta Hamilton, tout en arrachant un gros morceau de bacon entre ses dents, histoire de poursuive ce moment romantique. « Tu sais, si t’as pas envie que je te vois nue, tu devrais apprendre à croiser tes jambes et arrêter de te pencher en avant chaque fois que tu te sers en pizza. » Ouais ouais, sa robe – ou ses attitudes de bonhomme – montrait plus à Cody que ce que la brune-blonde-châtaigne ne voudrait heeeein. « Toi, tu fais ce que tu veux, mais je te préviens juste que je suis très branché traditions. » Surtout quand ces dernières stipulaient qu’il fallait se promener à oilpé dans l'eau avec une fille. Puis ça voulait dire quoi, ça, aller en Alaska ? Visiter Alaska ? Genre y entrer et faire un tour d’attraction hop hop hop sensations fortes et ouuust on s’en va ? Est-ce que c’était la même chose que gravir la plus haute montagne du Canada, aka le Codymalaya ? Il ne savait pas comment le prendre. Il fit comme si de rien n’était.
 

Nop, j'avais rien à dire sur ses aisselles et il n'avait rien à dire sur les miennes. C'était pas plus mal comme ça en réalité. Chacun ses aisselles et tout le monde est content ! En même temps, on s'en fou un peu nan ? Au départ, j'avais dis ça pour l'emmerder et c'était devenu peu à peu un débat. Alors que je lui demandais simplement si on allait pouvoir se mettre à l'eau, une fois de plus, Cody déballa la chose. Bon, je l'aidais pas mal pour ça, je l'avouais. Je le regardais alors et là, c'est moi qui commençait à buger en le regardant. Pourquoi il organisait un rancard surprise alors que nous étions des amis ? Pourquoi il m'avait embrassé alors qu'il me faisait la tête ? Pourquoi il m’obsédait de plus en plus ? Pourquoi il tenait à faire un vrai bain de minuit ? Puis ça allait, plus j'allais devenir folle. Il me torturait l'esprit ou bien, je le faisais toute seule, je sais plus vraiment. « Tu sais, si t’as pas envie que je te vois nue, tu devrais apprendre à croiser tes jambes et arrêter de te pencher en avant chaque fois que tu te sers en pizza. » La cerise sur le gâteau. Bon, c'était de ma faute, j'étais pas assez délicate pour porter une robe. « C'est la deuxième fois que tu avoues me mater en moins de vingt minutes Cody. Si tu n'arrêtes pas, j'vais croire que t'es soit un obsédé, soit complétement accro à moi! » Il était peut-être bien les deux, ça ne m'étonnerait même pas ! « Toi, tu fais ce que tu veux, mais je te préviens juste que je suis très branché traditions. » Au moins, c'était clair ! Mes joues se mirent à rougir un peu sans savoir pourquoi. Je détournais donc le regard et je terminais ma bière cul sec avant de me lever. « Il est pas minuit. Tu attends pour les traditions ou tu fais quand même ce dont tu as envie ? » lui demandais-je en attrapant le bas de ma robe pour l'enlever complétement. Je n'étais pas pudique, je n'avais aucun problème avec mon corps. Du coup, j'enlevais mon bikini et je commençais à me diriger vers le lac sans même regarder Cody. J'étais totalement nue, au milieu de nul part et des gens que je ne connaissais pas pouvait très bien me voir. J'm'en foutais. J'suis une mather ou j'suis pas une mather ?! J'entrais dans l'eau alors qu'il faisait nuit et une fois l'eau jusqu'au cou, j'me retournais vers Cody pour voir qu'il n'avait pas bougé. « L'eau est bonne, tu devrais venir ! » affirmais-je en retournant nager.

En fait, Alaska tentait le tout pour le tout pour que Cody avoue qu’elle lui plaisait. J’vous jure. Chaque phrase qu’il sortait était une excuse pour ajouter un commentaire style ’tu fais ci parce que t’es accro à moi, tu fais ça parce que t’as le zizi qui frétille quand je suis là’ mais paaaas du tout. En vrai, elle se posait des questions, trop de questions. Comme si elle n’avait tellement pas confiance en elle qu’elle cherchait à ce que Cody lui fournisse sans cesse des preuves qu’il tient à elle. Et il tenait réellement à elle. Mimant l’innocence, il lâcha sa pizza et mit les mains bien en évidence pour que Laska arrête de l’accuser de tout, de rien ; « Je te mate pas ! Je regarde ce que tu m’offres. » Nuuuuance. Si elle écarte les jambes sous ses yeux, il va pas faire genre il mate les lucioles au-dessus de sa tête. Un mâle reste un mâle, même en pique-nique au fin fond de l’Arizona avec une fille qui ne savait pas porter de robe correctement. Puis l’annonce du bain de minuit ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde puisqu’Alaska se leva, incitant Bleeker à faire de même ; « Mais ma pizza … Ma bière … » ronchonna-t-il avant qu’elle ne se mette à se déshabiller et à courir à oilpé vers le lac. Et Cody, là OK, il resta la mater. En fait, il beugua littéralement sur les courbes qu’elle lui offrit – ne serait-ce qu’une fraction de seconde – sans la moindre pudeur. Puis c’est qu’elle était jolie, on ne lui enlèvera jamais cette idée. Poussé par Alaska, Cody se leva, termina aussi sa bière cul-sec, et se mit à courir vers le lac. Il retira dans sa course son t-shirt et son short de bain – pour celui-là, il calcula mal et s’écroula à terre avant de se remettre debout après une galipette, ‘fin un vrai cascadeur le mec, Ryan Gosling dans Drive c’est du pipi de chat à côté – avant de foncer dans l’eau. « Ooooooh mon dieuuuuu … » OK, le climat aride de l’Arizona faisait que l’eau, même à minuit – ou pas tout à fait minuit rooooh Alaska est grincheuse – était très bonne. Sauf que pour tout homme normalement constitué, le PDC – passage des coui…lalalalalaaa – restait difficile à passer. Mais il le franchit héroïquement et vint nager aux côtés d’Alaska. « Là, tu vas pas m’engueuler si je te dis que j’ai vu ton boule ? » Cette fois, elle le lui avait montré. Elle ne pouvait pas râler. ‘fin bon, Cody était pas très malin avec ce genre de réflexion. Faut dire qu'il avait sous-estimé que cette situation avec Alaska le gênerait autant.
 

« Je te mate pas ! Je regarde ce que tu m’offres. » Aha, c'était facile ça. C'était comme dire : je ne suis pas gros, j'ai des rondeurs. Ça revenait au même. J'te matte pas, mais j'regarde avec plaisir la couleur de ta culotte si tu as les jambes écartaient. Je riais bêtement en y pensant. Cody était mignon, il était lui même en toute circonstance et ne semblait pas jouer de rôle. Je ne pouvais jamais être déçu, je savais comment il était. Je finissais rapidement ma bière pour ensuite me lever et me déshabiller complétement. « Mais ma pizza … Ma bière … » Je roulais mes yeux vers le ciel ! « Aller Cody, on va s'amuser un peu ! » Oui, soyons fous ! Nous allons passer un bon moment tous les deux nus dans le lac. J'étais certaine que nous allions nous rappeler de cette soirée. Je filais directement dans l'eau et comme à chaque fois que j'étais arrivée en Arizona, ça faisait un bien fou. C'était rafraichissant. Je me retournais alors vers Cody maintenant que j'avais l'eau jusqu'au cou pour lui dire de me rejoindre. Mais il avait l'air d'avoir bugué encore un fois. Il finit enfin par bouger son cul pour se diriger vers le lac et décide d'enlever ses vêtements en chemin. Bad idea. Cody s'emmêla les jambes dans son short et s'effondra de tout son long. Je me retenais de rire, il pouvait quand même se faire mal et à ce moment là, ça serait moins drôle. Mais il se releva très vite pour se remettre à courir. Je le regardais alors sans retenue venir dans l'eau. « Ooooooh mon dieuuuuu … » Ah le passage des couilles ! (fallait pas le dire ?! ) J'avais l'impression d'avoir vécu cette scène au ralentit et c'était très drôle. Il vint très vite me rejoindre. « Là, tu vas pas m’engueuler si je te dis que j’ai vu ton boule ? » Je ris encore un fois à sa réflexion débile. Est ce que je l'avais vraiment disputé ce soir ? « Noooon, j'aime bien quand tu mates mon boule ! » m'exclamais-je l'air malicieux en lui envoyant de l'eau à la figure d'un geste de la main.

La meuf pas trop girouetteeee là, maintenant ça lui plaisait quand Cody lui matait le cul. D’accord, d’accord, il allait le noter quelque part dans son cerveau pour ne pas l’oublier – comme s’il allait oublier de lui mater le boule quoi alalalaaa. Mais direct, Alaska commença à attaquer Bleeker alors qu’il venait à peine d’arriver à son niveau dans le lac. Injustice. Il risquait l’hydrocution si elle lui balançait de l’eau à la figure comme ça, trop vite, sisisi. Il y a plein de danger dans les bains de nuit, à savoir les risques d’hydrocution et de se faire piquer les boules de ping-pong par les méduses. Et quand je parle de boules de ping-pong, je parle à la fois des cojones Bleekerienne que de la poitrine d’Alaska, bien sûr. « Dans ce cas, j’précise que j’ai pas maté que ton boule. » Et là, il disparut immédiatement sous la surface de l’eau, nageant en apnée jusqu’à une petite barque en bois qu’il avait repéré à quelques mètres d’eux. Il se mit de l’autre côté de la barque et tenta de se hisser à l’intérieur, non sans une certaine difficulté. C’est vrai, elle bascula limite quand Cody passa sa jambe par-dessus bord, en sachant en plus qu’il comptait avoir d’autres enfants plus tard donc il faisait gaffe à son bien le plus précieux (le dinosaure entre ses jambes ndlr). Bref, il s’assit oklm dans sa barque, s’arrangeait pour placer la pagaie de façon à ce que ça lui serve de cache-misère vous-savez-très-bien-où et provoqua Alaska ; « Je te domine du haut de mon bateau. T’as plutôt pas intérêt à m’attaquer encore comme tu viens de le faire. » Et il la pointa avec la rame, en mode ’soumets-toi à moi et je t’épargnerais peut-être la vie’. Ouais, Cody s’est cru dans Game Of Throne, avec ses histoires de pouvoir, de guerre, et de gens à poils. A la différence que s’ils étaient dans Game Of Throne, ils ne resteraient pas longtemps tout nus sans faire des bébés.
 

« Dans ce cas, j’précise que j’ai pas maté que ton boule. » What ?! Et là, il disparait sous l'eau pour monter maladroitement dans une barque en bois trois mètres plus loin. « T'as maté quoi d'autre ? » lui demandais-je curieusement. Moi aussi j'l'avais maté, mais j'le disais pas ouvertement. J'le regardais s'installer en gloussant jusqu'à ce qu'il prenne son air sérieux. « Je te domine du haut de mon bateau. T’as plutôt pas intérêt à m’attaquer encore comme tu viens de le faire. » Je le regardais avec mes sourcils en l'air. Il me domine maintenant ? C'est nouveau ça. « Tu domines rien du tout Bleeker ! Tu as juste l'air ridicule dans ta barque en bois... puis, viens pas pleurer si tu as des échardes dans l'cul ! » Aha, j'étais certaine qu'il n'avait pas pensé à ça. Ouais les échardes c'est déjà pas très agréable alors quand c'est mal placé, j'imagine que ça doit être l'horreur. Je m'approche alors de sa barque et je la saisis de mes deux mains pour la faire taguer rapidement de gauche à droite. Je ris d'un rire qui fait peur -genre machiavélique- et j'espère juste qu'il va tomber de son mini bateau ridicule. Au lieu de ça, je sens un truc me toucher la jambe et je me mets à hurler de peur. C'est quoi ce truc ? Il fait nuit, on y voit rien et là, je panique. Je m'excite toute seule sûr place et du coup, je tire un grand coup sur la barque, faisant tomber Cody à la renverse. Il remonte peu de temps après à la surface et j'me précipite sur lui, entourant son cou de mes bras en regardant partout autour de moi. « Cody, j'ai trop peur ! » m'exclamais-je affolais. « J'te promet, y a le monstre du Loch ness là-dedans ! » Mon côté mather en prenait un coup, mais osef. On était dans le noir mine de rien et j'étais certaine que l'on m'avait touché la jambe.

Mmh. Alaska soulevait un problème, un problème de taille. Et il n’est pas uniquement de taille parce que Cody a une certaine proéminence fessière, mais de taille parce que Cody n’avait pas spécialement envie de se retrouver avec des échardes dans le cul. Parce qu’après, faudrait les retirer. Et qui est la plus à-même d’aider le Lowell en cas de problème ? Alaska. OK, leur amitié avait pris un sacré tournant, mais il y avait un certain degré d’intimité que Bleeker ne voulait pas franchir avec elle. Voilà tout. « T’en fais pas, j’ai les fesses suffisamment rebondies pour éviter ce souci. » Enfin, espérons-le. Puis t’façon, il n’eut pas vraiment le temps de penser à tout ça, puisqu’Alaska se mit à paniquer et plouuuuuf – enfin splaaaaassshhh, enfin une certaine onomatopée quoi vous m’suivez – Cody se retrouva dans l’eau. Et puis comme si le noyer ne suffisait pas, la Mather achevait le travail en lui sautant dessus et en lui foutant tout son poids sur les épaules. Encore heureux qu’elle ne pesait que quarante kilos toute mouillée. « MAIS ARRÊTEEEEE, tu t’es prise pour Harry Potter t’as cru qu’on avait transplané jusqu’en Ecosse ou quoi ? » Mais le pire c’est qu’il allait boire la tasse sous l’emprise de l’Anglaise. Pas possible celle-là. Du coup, pour essayer de garder un appui malgré le bébé singe qu’il avait autour du cou, il s’accrocha au rebord de la barque. Mais, sous son poids, cette dernière se retourna sur eux, recouvrant les deux jeunes comme s’ils se trouvaient sous un petit toit. « Bon, ça aurait pu être pire. » Mais ça aurait pu être mieux, on va pas se mentir. « Tu descends maintenant ? T’es en sécurité. Le Loch Ness il fait pas de la plongée sous-marine, et je pense que mon Loch Ness à moi va l’effrayer de toute manière. » Je ne vous fais pas un dessin de qui, ou quoi, est son Loch Ness. Dans tous les cas, il voulait qu’elle arrête de l’étrangler, ce serait super sympa.
 

« T’en fais pas, j’ai les fesses suffisamment rebondies pour éviter ce souci. » Hihi. Qu'ils sont bêtes ! J'avais parfois la capacité de concentration d'une enfant. Si J'avais peur, parlez-moi d'autre chose et le tour était joué. Vous allez voir, c'est ce que Cody va faire et comme un tour de magie, il ne se sera rien passé. « MAIS ARRÊTEEEEE, tu t’es prise pour Harry Potter t’as cru qu’on avait transplané jusqu’en Ecosse ou quoi ? » Me dit-il alors que j'avais foncé sur lui après qu'il soit tombé dans l'eau. Ouais, le king avait pas fait long feu sur son bateau. Je lui fis des gros yeux au bord de l'excitation alors que je m'agrippais toujours à lui. « Haaaaaaaaaan Cody tu imagines comment ça serait trop cool ! Bon par contre... tu crois que vu que je suis déjà chez les verts ça m'envoie directement chez les serpentards ou bien j'ai une chance de viser les gryffondors ? » lui demandais-je avec une petite grimace. Les serpentards étaient cools mais si je devais aller à poudlard, autant viser le haut du podium, les gryffondors ont la classe vous voyez ?! Bref. J'étais tellement absorbée par ce que je lui disais que je ne remarquais même pas que Cody avait du mal à se tenir hors de l'eau. Alors il nous déplaça légèrement pour attraper la barque en bois qui n'était pas très loin sauuuuuf, que rien ne se passe comme prévu et la barque se renverse sur nous. On était dans notre bulle -d'air- là pour du coup. « Bon, ça aurait pu être pire. » Largement. me retrouver à un rencard avec Cody, nue dans le lac alors que la nuit était tombée. Et là j'étais plus ou moins dans ses bras. Ça aurait pu être largement pire. « Tu descends maintenant ? T’es en sécurité. Le Loch Ness il fait pas de la plongée sous-marine, et je pense que mon Loch Ness à moi va l’effrayer de toute manière. » Je ne peux pas m'empêcher de glousser en lâchant mon emprise sur lui. Voilà, ça allait être mieux pour lui comme ça. Plus d'Alaska envahissante... ou presque. Puisque sans trop réfléchir, je vins poser mes lèvres sur les siennes pour lui voler un baiser simple et chaste avant de mettre le tête sous l'eau et de sortir de notre bulle. Je remontais à la surface un peu plus loin, me demandant si Cody allait sortir de sa cachette lui aussi ou non.