Invité
est en ligne
Invité
Grrrr. Voilà ce qui sortit de la bouche de Martin quand Echo commença à sympathiser avec Enrico le ventilo. D’ailleurs, il fronça les sourcils, style le Sharpei de sa grand-mère maternelle à moitié slovaque, comme pour menacer le ventilo d’arrêter d’accaparer l’attention de son plan-cul de la soirée. Non non, Echo ne devait avoir d’yeux que pour lui. Puis, Martin s’auto-baffa, réalisant les vertus hallucinatoires du produit qu’il commercialisait. Non mais en fait, il se rendit compte qu’il était un génie, son produit était magique, Echo allait devenir accro à ça et un peu à lui aussi. Enfin il espérait. Parce qu’il aimait toute cette désinvolture qu’elle communiquait par ses éclats de rire qu’elle enchaînait après de fougueux baisers, un genre de bipolarité émotionnel. Elle était sauvage, elle s’en fichait de tout, et sûrement de lui, mais il n’en demandait pas plus. Il s’apprêtait peut-être à passer la meilleure soirée – nuit – de sa vie depuis son arrivée aux USA, et j’peux vous dire que ce n’était pas peu dire. « Tu arrêtes de causer à mon ventilo et tu viens me réchauffer moi, s’il te plaît ? » Poli en pluuuus, on voit que sa mère lui a inculqué les bonnes valeurs huhu. Puis après lui avoir retiré son maillot – d’ailleurs c’était à se demander pourquoi elle portait des soutifs celle-là, y avait rien à retenir, elle était aussi volumineuse qu’une planche à repasser – il explicita très clairement qu’il avait envie d’elle. Et sa réponse le fit éclater de rire. « Explique-moi ouais. Mais j’aime pas trop les cours théoriques, j’suis plutôt travaux pratiques, faire des expériences et tout. » Le scientifique en lui s’exprimait. Et elle ne tarda pas à sacrifier son corps pour la science en se dessapant, sous l’œil admiratif de Martin. Décidément, son absence de gêne, de pudeur et surtout de bonnes manières lui plaisait de plus en plus. Alors qu’elle revint sur lui, il se redressa pour prendre possession de ses lèvres, chaudement, ses mains parcouraient sa croupe pour trouver refuge entre les galbes de ses fesses, attirant davantage Echo contre lui. C’est à contre-cœur qu’il délogea ses lèvres pour se lever. Mais c’était se décoller pour mieux régner, puisqu’il s’empressa de répondre à la requête de l’Ecossaise et retira ses fringues vite-fait bien-fait pour revenir sur le lit, là où il poussa Echo pour qu’elle se couche sur le dos. Et maintenant, petit entracte musical pour chanter la chanson préférée de Whitney Echouston ; Danger Danger, it’s high voltage ! et là ça veut surtout dire qu’on va pas tarder à passer en hide, donc profitez bien de vos dernières secondes de pas crypté hein. Martin se coucha sur Echo, happant furieusement ses lèvres avant de les poser, ardentes, brûlantes, dans le creux de son cou. Mais leur présence ne fut que de courte durée, puisqu’enclins à voir du pays, elles parcoururent le corps de la jeune femme, accompagnées des mains du Tchèque qui forçaient Echo à se cambrer sous ses caresses labiales. Bon par contre, avec Echo, faut pas rêver de tour du monde ; on visitait plutôt la Belgique, aka le plat-pays. Mais Martin s’en fichait. C’était peut-être seulement la drogue, mais une étrange frénésie l’attirait à elle. Il revint l’embrasser non sans une certaine passion, prêt à se damner pour elle. Il avait démesurément envie d’elle.(Invité)