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CEREALES KILLERS ₪ NATALINA

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Et pourquoi elle s’énervait d’un coup ? Au royaume des lunatiques, Natalina était la princesse capricieuse ! Voilà qu’elle pétait son câble sur elle, lui demandant s’il faisait exprès. Exprès DE QUOI ? Martin ne chercha en fait même pas à comprendre, elle ne lui laissa pas le temps. Elle se leva péniblement et il réalisa qu’elle était tout de même bien amochée. Lui aussi, mais il ne le sentait pas. Il voyait du sang sur ses fringues mais ne prenait pas la peine de voir d’où il provenait, ni même si c’était le sien. Pour le moment, sa montée d’adrénaline agissait sur lui comme une dose de morphine. Et alors que Natalina péta son câble, Martin grimaça et serra les poings. Il se retenait de l’envoyer chier à son tour, mais le truc, c’est qu’ils étaient tous les deux coincés dans cette galère. Il valait mieux qu’il sache garder son calme. Une chance qu’il n’était pas à ce point un sanguin. « Toi, TU vas me tuer ? Oh pardooooonnn, c’est vrai que c’est de ma faute si le bus a eu un accident, ma faute s’il a brûlé, MA FAUTE si t’es toujours en vie ! » Ben ouais, si elle était restée sur son toit en train de se dorer la pilule, elle n’aurait pas vu la fuite d’essence et serait devenue une belle merguez pour le barbecue géant. Il se gratta l’arrière de la tête, exténué par l’autre qui lui prenait la tête, quand il réalisa qu’un truc visqueux coulait dans son cou. Du sang. Lui aussi avait eu avoir un choc à la tête, à moins que ce soit celui de quelqu’un d’autres. Anyway. « Non, je n’ai pas mon téléphone. Ce qui signifie qu’on va soit devoir attendre que la fumée se dissipe et fouiller pour voir si on en trouve pas un et des rescapés … » Jetant un coup d’œil à la carcasse, il doutait que qui que ce soit ait survécu. « … Soit on va devoir marcher. On était parti depuis quoi ? 1h30 ? on est à mi-chemin en plein désert. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des stations essence ou motel où on peut trouver un téléphone. » Pas sûr qu’ils survivraient à une marche sous cette chaleur. Mais avaient-ils d’autres choix ?

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CEREALES KILLERS
natalina & martin
Comment ai-je pu embrasser ce crétin ? Il m'exaspère tout à coup. Pourquoi je dois me retrouver au milieu de nulle part avec le pire des machos qui ne voit pas plus loin que le bout de son zizi. " J'aurais dû crever, ça n'aurait pas été une si grande perte n'est ce pas ? " criais-je en pointant méchamment du doigt Martin rouge de colère et de... sang. Je fais le bilan de la situation rapidement en essayant de reprendre mon calme, bien évidemment nous n'avons plus de téléphone et l'idée d'aller fouiller les dépouilles carbonisées ne me tente guère. Je préfère largement la seconde option proposée par le jeune homme. Quand il veut il peut être intéressant le bougre. " Alors on va marcher, j'espère qu'on va vite trouver quelque chose. " lâchais-je lentement en regardant l'horizon pour le moins désert. Mais avant d'emboiter le pas, je ne peux m'empêcher de soulever le col tâché de sang de Martin. Il n'a pas de blessure apparente sur la peau, ça vient du cuir chevelu. Je le contourne et aperçoit une vilaine blessure à l'arrière de son crâne. Ça aurait pu être pire, c'est léger. " Bon ne traînons pas, je veux pas me retrouver avec toi au milieu de nulle part en pleine nuit " confiais-je en attrapant la main de l'étudiant pour l'entraîner au bord de la route afin de démarrer notre périple. J'espère qu'il a conscience que toutes ces taquineries cachent uniquement beaucoup d'affection pour lui. Nous entamons la marche sous un soleil de plomb. Je transpire rapidement et noue une queue de cheval pour essayer de faire descendre la température de mon corps en laissant passer l'air sur ma nuque. J'ai l'impression qu'on fait du surplace et que cela fait des heures qu'on se déplace. Ma bouche devient sèche, j'avance machinalement mais j'ai mal. La route paraît trouble avec la chaleur qui frappe sur le bitume. " Martin, je crois que je vais lâcher, dis à mon frère que je veux être enterrée à Capri " lui confiais-je en attrapant son bras pour m'appuyer contre lui. Je m'écroule sur lui en l'entraînant avec moi dans ma chute. " Et si je suis méchante avec toi c'est parce que je t'aime bien tu sais " je vois son visage au dessus du mien et puis mes paupières semblent clignoter de plus en plus. Il me faut de l'eau.
© flappy bird.
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Là où l’entraide avait sa place, Natalina prenait la tête à Martin. Il ne lui en portait pas plus que ça rigueur ; elle était sous le choc et paniquée à l’idée d’être seuls en plein milieu du désert. Toutefois, au jeu de qui criera le plus fort, il ne comptait pas lui laisser la victoire. « T’en as d’autres des conneries comme ça ? » s’indigna-t-il quand elle lui balança à la gueule qu’elle n’aurait pas été une grande perte. Non mais reste calme Peček, c’est juste une gamine qui en veut à la terre entière parce qu’elle est toujours vivante, elle, et pas les autres.
Ils choisirent de marcher. Martin ignora exactement combien de temps ils marchèrent, tant il avait l’impression de n’être qu’une dépouille inerte qu’on traînait au bord de la route. Il ne sentait plus ses jambes, elles se contentaient de se mouvoir pour lui sans qu’il ne les contrôle. Le silence prit place entre les deux étudiants, jusqu’à ce Natalina exprime son besoin de lâcher. Elle parlait de son enterrement, carrément ? « Arrête de faire ta comédie lààà, moi aussi j’suis crevé. » Sauf qu’il n’avait pas prévu qu’elle s’évanouirait, entraînant le Tchèque avec elle. « Nat … Nat … NAT ?! » Elle avoua qu’elle l’aimait bien, mais Martin ne la calcula pas, bien trop en panique à l’idée qu’elle puisse perdre connaissance ici. À genoux près d’elle, il posa ses mains sur ses joues et s’écria ; « NON NAT ! Je t’en prie, ferme pas les yeux, prends ma main, tiens ma main, Nat… » Il donna une tape sur la joue et serra fortement sa main, espérant y dénicher un signe de vie … Mais vainement. Il posa son front contre sa poitrine, cherchant à reprendre sa respiration car là, franchement, il flippait. Aucune solution ne se portait à lui, jusqu’à ce qu’un grondement surgit depuis la route. UN CAMION ! Le genre de semi qu’on ne voyait que dans l’émission les convoyeurs de l’extrême. Martin se redressa et courut pour se mettre au milieu de la route, agitant ses bras pour attirer l’attention du chauffeur. Bingo, il s’arrêta. Martin porta le corps contusionné de son amie dans la cabine.
Nous retrouvons donc Martin et Natalina au fond d’une chambre de motel miteux à quelques kilomètres de là où on les avait laissés. Le Tchèque était assis au chevet de son amie en attendant qu’elle se réveille. Les policiers venaient juste de filer après avoir longuement interrogé au sujet de l’accident. Le jeune homme avait décliné leur invitation à déposer Natalina à l’hôpital, pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait pas être séparé d’elle. Au lieu de ça, il attendait plutôt l’infirmière. Mais pour l’heure, il fallait que Natalina se réveille.  
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