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CEREALES KILLERS ₪ NATALINA

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Aussi incroyable que cela puisse paraître, pour une fois, la nuit fut plutôt agréable à Koa Canyon. Il semblerait que le Pôle Nord ait arrêté de faire le radin et ait enfin filé un vent de fraîcheur à l’Arizona, ce qui n’était pas pour déplaire à Martin qui jouit d’une longue nuit dans sa caravane. Oui, ce fut une jouissance, un orgasme à son état le plus pur. « Psssssttt. » ça, c’était le son de Martin qui, tiré hors de ses draps par le lever du soleil, jeta un coup d’œil par la fenêtre. Il constata que la fenêtre de la caravane voisine était ouverte et décida d’en faire de même, checker s’il avait moyen que cette dernière mette le nez dehors. Le nez, la tête en entier, voire même le corps si possible. Mais une réponse, ce serait déjà pas mal en fait. « Natalina ! Spinelli ! Nat ! Naa-aaa-aaat. » s’écria-t-il, les mains en porte-voix, espérant attirer l’attention de la voisine. Ouais, il la connaissait, croyez-moi, ce n’était pas son kiff de gueuler à la fenêtre des jolies filles au petit matin juste pour le plaisir. Il voulait voir si l’adorable italienne avait divorcé de Morphée et si elle accepterait de se joindre à Martin pour un petit-déjeuner dans sa caravane quatre étoiles. Sisisisi, en plus elle pouvait choisir entre cinq différentes variétés de céréales. Martin, c’est le magnat des Chocapics, le parrain des Chocopops. Blague à part, il voulait surtout un peu de compagnie pour son petit-déjeuner tardif.
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Depuis toute petite je préfère me lever non pas grâce à un son strident émanant d'un radio-réveil mais plutôt de manière naturelle. Le soleil. Je ne me lasserais jamais de la faible lumière orangée qui pénètre ma chambre petit à petit à travers mes stores à demi-fermés. Ce matin, je ne me suis pas réveillée traditionnellement. Durant toute la nuit, une fille de la caravane n'a pas arrêté d'aller aux toilettes pour vider son estomac imbibé d'alcool. Alors j'ai préféré abandonner une nuit de sommeil et je me suis munis d'un bouquin. J'ai lu quasiment la moitié et j'ai dû m'endormir puisque je me suis réveillée avec le livre sur la figure. J'ai d'abord cru que j'avais une insuffisance pulmonaire et que j'étais aveugle mais c'était juste mon roman qui recouvrait mon visage. Je ne me suis jamais levée aussi tard. Je déteste vivre en communauté bon sang ! C'est aussi la première fois où je suis restée cloué dans mon lit, incapable de commencer la journée. Après plusieurs minutes à écouter les oiseaux, quelqu'un vint briser le calme qui régnait dans le campement. La voix semblait appeler quelqu'un, il essayait à mon avis d'être discret mais mon ouie était trop fine. Je commence à soupirer, à rougir de colère. Pourquoi n'ai-je pas le courage d'hurler qu'il se la ferme ? Et tout à coup alors que je m'apprêtais à sortir le bout de mon nez, on prononce mon nom. Je me raidis sous mon drap et ma curiosité grimpe en flèche. Maintenant tout le monde sait que je suis là et que je suis la source de ce bordel. Je me redresse en un instant, fusillant du regard l'interlocuteur mystérieux. Le tchèque ! Qu'est-ce qu'il me veut ? " Je ne suis pas sourde imbécile, qu'est-ce qui t'arrive ? T'as besoin qu'on change ta couche ou quoi ? " lui demandais-je en sortant mon buste par la fenêtre étroite. Ce mec m'exaspère autant qu'il m'attire. Et je ne peux pas m'empêcher de lui cracher du venin à la figure plutôt que de lui lécher les pieds.
© flappy bird.
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Ouuuups, en v’là une qui n’avait pas fait crac-crac ce matin. D’habitude toute innocente, toute souriante, rougissant chaque fois qu’on parle d’elle si ce n’est qu’en disant simplement son prénom, la voilà qui envoya bouler Martin. Et la réaction de ce dernier ne se fit pas attendre ; il éclata de rire avant d’attraper sur la tablette à côté de son lit son paquet de clopes et son briquet. Son visage se tordit dans une grimace, limite aveuglé par la lumière du soleil. « Belle journée, hein ? » commenta-t-il en sortant une cigarette qu’il glissa entre ses fines lèvres. « En fait, Nat … Attends deux secondes. » Il alluma l’objet de ses convoitises et tira une première taffe avant de la tenir entre ses doigts. « En fait, pour la couche ça va, pas de souci, je suis devenu propre depuis la dernière fois tu sais. Par contre, si tu pouvais venir me préparer le petit déj, ce serait PAR-FAIT. J'aime mon café avec un nuage de lait. » déclara-t-il très sérieusement, comme s’il attendait réellement que Natalina se traîne jusqu’à sa caravane pour qu’elle se la joue conchita et lui servent ses Chocapics. Pourquoi pas après tout ? Ils s’entendaient plutôt bien en général. A part quand elle se mettait sur la réserve ou carrément sur la défensive sans qu’il ne comprenne pourquoi. Il la prenait juste pour une nana super lunatique, elle devait s’appeler Luna Lovegood dans une autre vie. Bref, il tira une seconde taffe avant d’ajouter ; « Ou tu peux juste prendre ton petit déjeuner ici avec moi, je te le servirais au lit. » En tout bien tout honneur, of course.
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natalina & martin
Reprends toi Natalina ! Tu ne vas pas le laisser gagner. Plus tu montes sur tes grands chevaux plus tu le fais jouir. Aïe Aïe, je n'arrive pas à résister à sa bêtise. Regardez moi cette bouille qui grimace aux premiers rayons de soleil, sale vampire trop chou ! Je souris le plus discrètement possible et retrouve mon masque pathétique lorsqu'il sort une cigarette. Il vient de briser l'image sacrée que j'avais de lui. Il fume. Je ne peux m'empêcher de tourner la tête pour éviter d'avoir à supporter ce spectacle. Il n'est pas un enfant de choeur, j'aurais dû m'en douter. Il pu le péché à plein nez. Et en plus de ça il joue au macho. Je sers l'encadrement de la fenêtre sur lequel je suis appuyée pour canaliser ma colère qui grimpe et qui grimpe. Heureusement pour lui, il se reprend. J'ai bien failli lui envoyer mon bouquin dans sa tronche. L'idée de déjeuner avec lui est tentante. On n'arrête pas de s'attaquer nuit et jour, il est peut être temps d'apprendre à se connaître sans être sur la défensive. Je sais, c'est impossible. Je vais tout de même essayer. " J'arrive, et non pas pour tes beaux yeux mais parce qu'une abrutie a empesté la caravane cette nuit ! " dis-je en finissant ma phrase par un chuchotement. Hop, une fois ma réponse prononcée, je disparais de ma lucarne et file dans ce qui sert de salle de bains. J'enfile un petit short et un chemisier que je noue au niveau du nombril. J'arrange mes cheveux en épi et sort de cette maudite caravane senteur vodka et bile de foie usagée. Je contourne le véhicule et arrive à la porte de celle de Martin. Je ne prend même pas la peine de toquer, j'enfonce la porte et le découvre en petite tenue. " Tu es obligé de me le servir au lit le déjeuner ? Tu me parais... maladroit. " avouais-je en tordant ma bouche.
© flappy bird.
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À peine eut-il lancé l’invitation que Natalina accepta. Elle n’était pas difficile à convaincre. En même temps, ce n’était pas comme s’il lui demandait la lune. « C’est juste un déjeuner. T’as pas à te justifier. » C’est vrai quoi, il n’était pas là à lui faire les yeux de biche, ni à réclamer des preuves de ce qu’elle avançait, style envoie-moi un échantillon d’odeur de ta caravane et un exemple d’éthylotest utilisé par ta coloc’ pour voir si ton excuse est valable huhu. Mais non, il l’invitait juste à manger des céréales, quelques tartines et tiens, même des biscottes, wooouh grand luxe. Mais elle était comme ça Natalina, un peu bizarre, comme stressé par tout et rien à la fois. Mais il la trouvait marrante, en fait, Martin adorait les gens bizarres. Se considérant lui-même comme étranger à toute norme. La future Lowell s’éclipsa et le brunet en profita pour terminer en vitesse sa clope. Ouais, il avait vu sa tronche à la seconde où il dégaina son briquet. Mais il n’avait de compte à rendre à personne, c’était la clope du matin, presque un rituel. Il était loin de carburer à ne serait-ce qu’un paquet par jour et il s’en fichait bien d’être jugé. Il posa le cendrier à l’extérieur sur le rebord de la fenêtre, avant de sortir vite-fait de son lit pour empoigner le plateau qu’il commença à remplir de bonnes choses à manger. Il ne pensa même pas à mettre quelque chose sur le dos, ne voyant pas pourquoi Nat serait gênée de le voir dans son caleçon de nuit. D’ailleurs, cette dernière arriva sans même toquer à la porte, là où elle lui balança un regard qui n’appartenait qu’à elle. Il ne put s’empêcher de rétorquer ; « Tu sais, avec tes yeux de chouette, ça se voit à mille kilomètres quand un truc te tracasse. » En l’occurrence, sa maladresse. Mmh. Le Tchèque n’était pas franchement convaincu. Il pointa du doigt la table ; « En fait, je proposais surtout le petit déjeuner au lit parce que ma coloc s’est étalée. C’est le bordel, j’ose même pas toucher, je te parie qu’il y a des organismes vivants là-dedans. » Après, libre à Natalina de désinfecter les lieux.
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natalina & martin
Il m'a capté. Je ne suis pas familière avec les garçons en petite tenue et mon regard m'a trahi. Je me collerais des baffes plus tard. J'essaie de ne pas relever la remarque de Martin et passe à autre chose, à savoir, la raison de ma venue. Le petit déjeuner. Si les hommes en petite tenue me gênaient, imaginez donc un homme à moitié nu à mes côtés et dans un lit ! J'allais sûrement exploser et Martin devra ramasser ma cervelle à la petite cuillère sur les murs de sa caravane. Mais, à priori, je n'ai pas le choix lorsque je déporte mes pupilles sur la table de la cuisine, enfin plutôt cette espèce de tas d'objets et de vêtements empilés. " C'est très accueillant ta caravane " répondis-je en grimaçant tout en contemplant le tas d'immondices. " J'espère que ton petit déjeuner respectera les normes d'hygiène en vigueur " rajoutais-je suspicieuse. Déjà que l'espace d'une caravane est déconseillé pour les claustrophobes, là je me sens carrément dans un cercueil. Je bouscule Martin pour rejoindre le lit encore défait. Je marche à quatre pattes sur le matelas et me retourne sur le dos une fois proche de la tête de lit. Je pose mes mains sur mon ventre et croise les jambes. Martin charge un plateau, je souris. Personne ne m'a préparé mon petit déjeuner à part mon frère lorsque j'étais pas plus haute que trois pommes. J'ai l'impression d'être considérée comme une petite reine. Il faut que je redescende de mon petit nuage et que je me rende compte de la vérité. Martin a faim et il m'a juste invité à partager son petit déjeuner. Il ne doit pas faire ceci par pur plaisir. Encore moins pour me faire la cour. " Alors ton summer camp se déroule bien ? " lui demandais-je curieuse d'en apprendre plus sur lui et sur ses relations.
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C’est en pouffant de rire que Martin termina de tout monter sur le plateau, les bols de céréales prêts à être dégustés, des bananes qui ne demandaient qu’à être déshabillées, et des tartines qui ne réclamaient que d’être croquées. Natalina l’amusait pas mal en fait, c’était la seule fille capable de parler de règles d’hygiène et de rester sexy dans le même temps. Il ne fallait pas grand-chose pour être appréciée par Martin, en réalité. Il se contentait parfois de quelques petites choses. « T’inquiète pas, tout ce qui m’appartient est stérilisé. Là, c’est la zone toxique, faut pas l’approcher. Si tu restes dans mon périmètre, tu devrais pouvoir survivre. » affirma-t-il en se diriger vers le lit et de poser aux pieds d’une Natalina déjà bien installée le plateau. Il s’assit en tailleur à côté, empoignant derechef l’un des bols. Alors, elle le questionna sur son Summer Camp, savoir s’il se déroulait bien. « ça va. » répondit-il rapidement, un peu avare sur les détails. En même temps, il n’avait pas l’impression de vivre un truc de fou, rien de très palpitant honnêtement. Tout se passait assez tranquillement. Il attrapa la brique de lait ; « Oh merde, j’ai failli oublier. » Il servit donc Natalina avec avant de lui renvoyer la question ; « Et le tien alors ? »
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natalina & martin
Ce qui me terrorise le plus quand je suis proche de Martin, c'est sûrement ce sentiment de familiarité qui s'installe instantanément. Avec lui, je me sens comme à la maison et je commence a être addict à son humour particulier. Au fond, nous sommes deux européens avec des tas de similarités et c'est ce qui me fout grave la trouille. Je suis effrayée à l'idée de me lâcher totalement et de montrer la vraie Natalina. L'italienne pure et innocente qui se satisfait d'un simple rayon de soleil. Si bien des choses semblent nous réunir, d'autre nous séparent. Nous ne venons pas de la même strate sociale, pas besoin d'être diplômée d'Harvard pour s'en rendre compte. Je me demande d'ailleurs pourquoi il m'a convié à ce déjeuner au lieu de choisir une petite héritière. Martin s'approche de moi tout en déposant le plateau garni de gourmandises. Mes yeux dévorent la nourriture, je salive. Avant d'attraper une savoureuse tartine, j'entame la discussion. Je ne supporte pas manger dans un tête à tête glacial. Le jeune homme me répond à peine. Il était peut être en hypoglycémie, il fallait probablement nourrir la machine (son cerveau) pour qu'il puisse me formuler quelque chose de plus riche. Je fronce des sourcils ce qui le fait réagir car il me renvoie la question. Mon visage s'illumine de nouveau. Je croque dans la biscotte et après avoir avalé ma première bouchée, je peux enfin répondre. " Ce sont des vacances rien de plus. Mais bon, je suis plutôt déprimante comme fille  je ne suis pas une grande fêtarde, je n'y trouve aucune jouissance à me détruire les tympans ou à me droguer. Alors pour la majorité des étudiants je passe pour une ringarde coincée. " Tu choisis quoi comme cours l'année prochaine déjà ? " d'autres questions me picotaient les neurones mais je n'allais pas lancer l'assaut de suite. D'un je ne me sentais pas capable d'entrer dans sa vie privée et de deux je crains de découvrir ce qui se cache dans son monde. J'attrape un verre de jus d'orange pour faire passer ma biscotte puis je m'attaque à une banane qui me faisait de l'oeil. Tout à coup je sens le regard vif et pressant de Martin sur mon fruit en main. Je vais le tuer ce gamin ! " Espèce d'abruti ! Regardes ailleurs tu me déranges ! " m'exclamais-je en tapant son épaule avec une force de fillette.
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Ouais, voilà, ce n’était que des vacances. Même pour Martin ce n’était que des vacances. Il avait passé les mêmes en Italie l’été dernier, peut-être même qu’il s’était plus amusé puisqu’il y était avec tout son groupe de potes et il y avait fait de belles rencontres. En fait, il réalisait qu’il avait peut-être un petit faible pour les Italiennes.  Enfin, en général. Loin de lui l’idée d’avancer une quelconque attirance avec Natalina. Même s'il la trouvait super mignonne. Bref, quand elle s’avoua déprimante, il ne put s’empêcher de rétorquer, un soupçon de malice dans le timbre de sa voix ; « J’aime bien les filles qui sont très terre à terre. » Genre ’ouais t’as raison t’es déprimante meuf, tu veux du xanax ? Je peux en faire maison’. Mais c’est juste parce qu’elle s’auto-qualifiait de déprimante alors que Martin était d’avis que même les personnes les plus renfermées avaient quelque chose à offrir si elles s’ouvraient un peu. C’est tout. Et pousser les gens l’aidait à mieux les cerner. Il se pencha en avant et attrapa une tartine dans le sachet, alors que l’Italienne reprit de plus belle avec ses questions ; « Chimie. Et toi ? Je crois pas que tu me l’aies déjà dit. Je sais juste que tu vises la Lowell, donc tu dois faire un truc en rapport avec les arbres. Soit ils t’inspirent, soit tu les dessines, soit tu les joues. » Vision pas trop réductrice de la Lowell House, ça vaaaaa. Mais Martin n’avait jamais caché qu’il n’approuvait pas ce système de confréries, même si la LH apparaissait comme une des plus ouvertes par rapport aux autres. Le petit-déjeuner suivait son cours, jusqu’à ce que Nat s’excite. « Mais j’ai rien fait ! » se défendit-il en laissant tomber sa tartine sur le plateau et en mettant ses mains bien en évidence face à lui comme pour se disculper de tout doute à son encontre. Il reprit sa biscotte et la recouvrit d’une bonne couche de Nutella, avant d’ajouter, totalement imperturbable ; « Après on dit que les mecs ont l’esprit mal placé, mais c’est pas moi qui voit le mal en mangeant ma banane. » Un petit sourire en coin s’esquissa sur ses lèvres, alors que du coin de l’œil il jaugeait sa voisine de caravane.
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Je savais que je ne devais pas trop me dévoiler et encore moins me livrer. Martin semble s'être moqué de moi, je ne suis qu'une petite idiote. Je me suis pas vexée pour autant et j'ai poursuivi la discussion en lui demandant ce qu'il allait suivre comme cours l'année prochaine. C'est avec étonnement que j'apprend son cursus, chimie. Je pouffe de rire jusqu'à ce qu'il me prenne pour une disjonctée qui flirte avec les arbres. Je m'imagine l'étrangler avant de lui fournir une réponse. " Bingo, je joue les arbres. J'ai choisi théâtre et littérature italienne, faut bien que mes racines servent à quelque chose " dis-je en levant les yeux sur l'espèce de ventilateur fixé au plafond. J'enchaîne mon petit déjeuner par la dose de vitamine et de glycogène en fonçant sur une banane. Au moment de l'enfouir dans ma bouche, je me sens tout à coup observée. Je me décharge de toute culpabilité en hurlant sur Martin. J'ai bien vu son regard accusateur je ne suis pas dingue, si ? Le futur étudiant ne tarde pas à riposter pour préserver son honneur. J'ai dû mal à le croire, pourquoi sourit-il comme ça ? Il paraît bien trop satisfait pour être honnête. Je soupire exaspérée en secouant ma tête. " T'es un tchèque toi c'est ça ? T'as déjà visité l'Italie ? " demandais-je en pivotant à chaque fois vers le mur lorsque je croque dans mon fruit à l'aspect ambigu. Une fois que j'a terminé ma banane, je me sens beaucoup plus à l'aise. J'attrape la peau du fruit bien épluché en lambeaux et j'avance jusqu'à Martin sur mes genoux. Je dispose alors la peau sur le sommet de son crâne pour lui offrir un look d'enfer. Je recule et le contemple, fière de moi. " MA-GNI-FI-QUE ! T'as une bonne tête de vainqueur là " déclarais-je en éclatant de rire et basculant sur le dos tout en me tenant les côtes. Fallait bien que je me venge après tout ce qu'il me fait subir celui-là.
© flappy bird.
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