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I thought we were friends ? # CODY

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« Non ! » Je reculais de surprise. J'avais décidément du mal avec les garçons cet été. J'me faisais bien souvent rembarrer, un peu trop à mon goût en tout cas. J'vous l'dis, j'allais finir lesbienne un jour. Je le regardais toujours et je regrettais d'être venue le voir jusqu'ici. « Enfin j’en sais rien, je sais pas, je … Peut-être bien que si mais peut-être bien que non, je me suis pas posée la question. Sur le coup, c’était plutôt ’oh je l’aime bien Alaska, et si …’ et si voilà quoi. » J'étais réellement surprise de la tournure que prenait notre relation. Qu'est-ce qu'ils avaient les mecs aussi ? Je ne les comprenais plus, j'arrivais plus à agir correctement avec eux. Je savais clairement plus où j'en étais. Je lui disais alors qu'il aurait dû tenter quelque chose ! Oui, parce que nous les femmes, on aimait bien quand les hommes prenaient un minimum d'initiatives, mais ça, les hommes, ils le savent pas apparemment. « Ah ouais, pour me prendre une claque ? Pour que tu me repousses ? Pour que tu me jettes ton regard, tu sais … Ouais, voilà, reste comme ça … Exactement CE regard. Je ne l’aime pas ce regard. Je ne sais pas ce qu’il veut dire, mais je l’aime pas. » Il pète les plombs là ? Quel regard ? C'est ma tête normale. « Cody, comment peux-tu savoir ce genre de chose ? Peut-être bien que j'aurais apprécié de me faire embrasser par Cody Bleeker ! C'est trop facile de me jeter ce genre de truc à la figure des semaines plus tard alors que t'as même pas cherché à m'en parler ou à essayer quelque chose ! » moi aussi, à mon tour je le pointais du doigts, c'était pas joli de faire ça, mais j'pouvais le faire.
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Non mais vous l’entendez ? Bientôt, ce serait la faute de Cody s’il n’avait rien tenté avec Alaska. C’est bon quoi, c’est quand même lui qui s’était fait rembarré. Sans qu’elle le fasse exprès, apparemment, mais rembarré quand même. La fierté restait quand même pas mal touchée par ça. Et j’vous dis, on ne touche pas à l’égo des mecs sans s’attendre à un retour de manivelle, et encore moi à Cody Bleeker, aka la représentation humaine du Schtroumpf Grincheux. « Mais non t’aurais pas apprécié, arrête tes conneries. » grimaça-t-il, agacé par la tournure de la conversation. Et il attrapa son doigt, acceptant pointer mais refusant d’être pointé à son tour. Mais, considérant que c’était un contact bien trop proche pour eux deux, il lâcha rapidement son doigt avant d’agiter sa main dans les airs et l’essuyer dans un pan de son short. Pas sûr qu’agir comme si Alaska avait la peste allait arranger les choses entre eux, mais au pire, c’était déjà super mal parti. « Et ben tu sais quoi ?! J’vais essayer quelque chose. Oui madame, j’vais essayer, et tu verras que j’ai raison, tu verras que tu vas me repousser, tu verras que ça servait à rien qu’on s’énerve parce que j’ai malheureusement toujours raison ! » Bras tendus contre son corps, il serrait néanmoins les poings. Le ton commençait à monter, même si Cody ignorait réellement pourquoi il gueulait. Peut-être juste parce qu’il voulait gagner au concours du ’qui criera le plus fort’ à défaut de gagner à celui du ’c’est moi qui aura le dernier mot’.

Alaskaaaa
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« Mais non t’aurais pas apprécié, arrête tes conneries. » Qu'est ce qu'il en sait ? Bon là, c'était pas facile d'en parler parce que moi, j'aimais bien quand les choses se faisaient au feelling, naturellement quoi. J'aimais pas trop quand on sentait que c'était poussait et qu'il fallait le faire. Donc ouais, pendant une de nos soirées, j'étais certaine que j'me serais laissée faire par Cody et que je ne l'aurais pas repoussé. Il attrapait mon doigt pour le relâcher quelques secondes plus tard. Il s'essuyait enfin sur son short comme si j'avais la gale. Okayyyyyyyy. Passons, ne nous arrêtons pas là-dessus. J'voulais pas passer pour une fille facile, j'en étais pas une de toute façon, mais je ne refusais pas pour autant certaines approches. Mais je me rendais compte que je ne connaissais pas Cody, que je ne savais pas vraiment comment il fonctionnait. J'avais l'impression que faire le pitre et être dans son monde, c'était un peu son bouclier, il se cachait derrière parce que ça distrayait les gens. C'était une façon pour lui de ne pas être embêté par les gens et les questions qu'on pouvait lui poser. Enfin, j'le voyais comme ça. « Et ben tu sais quoi ?! J’vais essayer quelque chose. Oui madame, j’vais essayer, et tu verras que j’ai raison, tu verras que tu vas me repousser, tu verras que ça servait à rien qu’on s’énerve parce que j’ai malheureusement toujours raison ! » Malheureusement ? Qu'est ce qu'il veut de moi ? J'étais un peu perdue... S'il voulait essayer un truc, d'accord pourquoi pas ! Mais là tout de suite maintenant, ça allait manquer de charme, j'en étais certaine. « Et si tu as tord ? Qu'est ce qu'il se passe ? » lui demandais-je soudain.
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Et s’il avait tort ? Cody n’aurait pas tort, il n’avait pas tort. La vérité, c’est qu’il avait toujours vu sa vie comme un trajet en voiture dans une grande ville. Un chemin semé d’embûches s’ouvrait à lui ; des virages symbolisant les grands tournants dans ses parcours, des carrefours représentant ses choix, des grands boulevards pour changer de voie et quelques impasses. Et en fait, avec les filles, c’était le défilé de panneaux de signalisation. C’est souvent qu’il avait eu des ’stop’, des ’interdiction de passer’ et je ne vous raconte pas le nombre incalculable de ’route à sens unique’ ou de ’céder le passage’ qu’il s’était pris dans la gueule. C’est pour ça qu’avec Alaska, il ne voyait qu’un énième panneau rouge. Pourquoi lui mettrait-elle un feu vert là où il s’était pris 90% de feux rouge ? Elle l’effrayait, l’intimidait. Et pourtant, elle avait une tête de moins que lui et il suffisait qu’il lui tombe dessus pour l’écrabouiller et la tuer. Il pourrait lui dire ’ferme-la ou je te marche dessus’, ce serait la menace ultime et ce ne serait pas tout à fait faux. Mais ses 80 kilos de muscles et plus ne rivalisaient en rien avec le regard qu’elle lui faisait quand elle le jugeait. Là, il se sentait comme un chaton face au Saint Bernard du voisin. « Qu’est-ce qui se passe si j’ai tort ? » reprenait-il avant d’enchaîner sur la réponse ; « Petit 1), j’ai jamais tort. Petit 2), tu le découvriras bien assez tôt. Petit 3), au mieux il se passera rien. Petit 4), j’ai pas de petit 4 mais je voulais finir sur un nombre pair. » Mais la tête de mule qu’il était se cantonnerait au petit 1. Enfin, il attendait le moment où il tenterait quelque chose pour lui prouver son génie. Il lui épargnait cependant les détails, déjà que son discours sonnait un peu comme ’fais gaffe Alaska j’envisage de t’embrasser par surprise dans cinq minutes yolo’. Il fallait un peu de suspense quand même.

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Je ne savais pas réellement pourquoi, mais j'avais le coeur qui battait sacrement vite. J'étais un peu stressée d'un coup, fallait dire que c'était pas souvent qu'un garçon me disait ce genre de chose et là, la situation prenait une tournure assez inattendu. On se prenait la tête, on se bagarrait un peu et j'avouais que je le trouvais mignon comme ça, il me faisait sourire. Une chose était sûre, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'il me dise ce genre de chose. Je ne pensais pas que je puisse intéresser un garçon, encore moins Cody et lui imaginais que je ne pouvais pas m’intéresser à lui. Il était loin d'être moche, loin d'être ennuyeux, il était drôle et il avait un charme fou. J'avais l'impression que nous étions deux personnes en manque de confiance, deux personnes handicapées sentimentalement. Je le regardais alors, et je lui demandais ce qui allait se passer si je trouvais ça bien. Vous savez, être en sa compagnie et me faire embrasser par lui. « Qu’est-ce qui se passe si j’ai tort ? » Je le regarde toujours, attendant la suite. « Petit 1), j’ai jamais tort. Petit 2), tu le découvriras bien assez tôt. Petit 3), au mieux il se passera rien. Petit 4), j’ai pas de petit 4 mais je voulais finir sur un nombre pair. » J'esquisse un sourire. Il était stressé ? Il avait peur ? Moi pas. J'avais pas peur d'apprécier la suite en tout cas. « On verra bien... puis... si tu dis que de toute façon il ne se passera rien, ça ne te posera aucun problème si j'apprécie la suite ? » Encore fallait-il qu'il y en ait une ? J'aurais aimé approcher d'un pas vers lui pour réduire cette distance qu'il y avait entre nous. Mais j'avais aucune envie de le voir reculer. Puis, il serait capable de se prendre les pieds dans une autre tente à ne pas voir où il va.
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Une fois de plus, Alaska montrait à quel point elle était une tricheuse. Cody s’évertuait à lui faire comprendre que de toute façon, s’il tente quelque chose – n’importe quoi – il ne se passerait rien, pas même la petite étincelle qu’on recherche inconsciemment et naïvement. Et voilà qu’elle retournait son argument en sa faveur, lui disant ’vas-y abruti, tente, on verra, j’pourrais aimer, t’façon tu t’en fous’. ça fit grimacer le jeune homme qui baissa brusquement la tête quand elle avança d’un pas vers lui. Euuuh, what’s happened ? Le chat ne devait pas avoir peur de la souris, le chat ne devait pas avoir peur de la souris, le chat ne devait pas avoir peur de la souris … Ou peut-être bien qu’il avait surestimé son rôle jusqu’à maintenant et qu’il n’était en fait que la souris, et elle le gros monstre à poil. Faut dire qu’Alaska était beaucoup mieux épilée que Cody, donc c’est sûrement pour ça qu’il lui a tout de suite retiré le rôle du chat. Aaaaah, toujours se méfier des filles qui s’épilent – c’est-à-dire à peu près toutes, quoi. Immobile, comme les pieds emprisonnés dans la soie d’une araignée, il arqua un sourcil puis planta son regard dans celui d’Alaska. « T’es déjà allée en Russie ? Pas moi. Mais j’ai entendu dire qu’on avait le droit d’y rester trois jours sans visa. Au-delà des trois jours, soit tu es virée de force du pays, soit au contraire on t’emprisonne à jamais dans un goulag, sans que tu puisses sortir un jour du territoire. Alors que pour aller au Canada, t’y vas et t’y sors comme tu veux. Alors, si je franchis la frontière – » Joignant les gestes à la parole, il fit un micro pas vers Alaska et se risqua à poser main dans le creux de son cou, ses phalanges flirtant doucement avec sa nuque ; « – Est-ce que je vais au Canada ou en Russie ? J’ai pas envie de tout foutre en l’air ce qu’on a parce que j’ai mélangé mes slips sentimentaux avec mes chaussettes amicales. » Il se posait vraiment trop de questions. Tout le corps d’Alaska criait ’mais embrasse-moi idiot !’ et lui, il parlait. Parlait. Parlait. N’importe quel mec aurait pris ses couilles en main et aurait sauté sur elle sans réfléchir … Mais pas lui. Proie au doute, il oubliait qu’il pouvait plaire.

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Parfois, j'me disais que j'aimerais tellement savoir ce qu'il pense, peut-être que j'arriverais enfin à le comprendre vous savez. Mais, j'me disais aussi que ça devait être un sacrée bordel là-dedans. Au fond, j'avais peut-être pas envie de m'y perdre, c'était peut-être pas plus mal d'être sur le champs de bataille. Puis, j'avais pas forcement peur, c'était juste qu'il pouvait y avoir de forte chance pour que je m'énerve toute seule devant lui. Je m'approchais donc d'un pas et je sentais la panique le gagner. J'avais un peu l'impression d'être un monstre en face de lui. C'est pas la petite bête qui allait manger la grosse ! Je commençais à désespérer un peu, peut-être qu'au fond, je lui en avais trop demandé pour une journée. « T’es déjà allée en Russie ? Pas moi. Mais j’ai entendu dire qu’on avait le droit d’y rester trois jours sans visa. Au-delà des trois jours, soit tu es virée de force du pays, soit au contraire on t’emprisonne à jamais dans un goulag, sans que tu puisses sortir un jour du territoire. Alors que pour aller au Canada, t’y vas et t’y sors comme tu veux. Alors, si je franchis la frontière – » Cody se décida enfin à bouger ses fesses pour se rapprocher de moi. Il semblait avoir peur de ce qu'il allait faire, pourtant, j'avais pas l'impression d'être un tyran. Il vint poser doucement sa main dans mon cou et je préférais ne pas bouger. Il était un peu comme un petit animal sauvage, si tu bougeais, tu lui faisais peur. « – Est-ce que je vais au Canada ou en Russie ? J’ai pas envie de tout foutre en l’air ce qu’on a parce que j’ai mélangé mes slips sentimentaux avec mes chaussettes amicales. » Un oiseau, parce que putain, il est bavard. Je lui adressais un sourire rassurant. Qui parlait de tout foutre en l'air ? Jusqu'ici, il ne me parlait plus, alors peut-être que ce n'était pas si mal. Je ne bouge toujours pas, je le regarde juste. « Tu connais l'Alaska ? » lui demandais-je simple. Ouais, parce qu'en fait, je voulais être ni le Canada, ni la Russie. Je lui posais la question à mes risques et périls. J'voulais qu'il m'embrasse pour qu'on en finisse. Que l'on sache enfin. Et moi, je relançais la conversation. Parce qu'au fond, ça me faisait flipper... et si j'aimais bien ? Il se passait quoi alors ?
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Cody Bleeker n’était plus un moulin à paroles face à Alaska, il était carrément devenu tout un parc éolien. Il réalisait que sa seule arme dans cette bataille contre l’emprise de la belle Anglaise était ses mots. Donc il les sortait par dizaine, par centaine, comme déployant ses chars et soldats sur un territoire finalement déjà conquis par Alaska. C’était vain. Il le sentait. Il le savait. Et il ne pouvait même pas rebrousser chemin, ce serait encore pire. Il valait mieux rendre les arme plutôt que de prendre la fuite, sachant pertinemment que t’façon, butée comme elle était, elle lui réclamerait des comptes par la suite. Toutefois, dans une ultime tentative de négociation, il déballa un blabla indigestible à base de Canada et de Russie, se disant qu’elle pourrait en profiter pour annuler toute l’opération. Au lieu de ça, elle lui demanda s’il ne connaissait pas l’Alaska, et j’crois bien que c’est à ce moment précis qu’il tomba sous son charme. Il l’était déjà, assurément, mais là, il ne pensait même plus à reculer. Elle comprenait le Cody Bleeker, elle le parlait. Miracle. Irrémédiablement, ses lèvres se plaquèrent contre celles d’Alaska, avec une passion proportionnellement égale à toute la retenue qui donnait lieu à ce contact. Sa main remonta, fourrageant sans pudeur son carré, tandis qu’il cala inconsciemment son autre bras dans son dos pour l’empêcher de filer. T’façon, elle pouvait aller où ? Il était plus grand, plus imposant, plus fort qu’elle. Chaque fois que le souffle lui manquait, il se libérait quelques centièmes de seconde de l’étreinte d’Alaska, avant d’y replonger de plus bel. C’était comme si sa bouche cherchait où poser ses empreintes sur celle d’Alaska. Puis, time’s up. Les dés étaient jetés. Silencieusement, Cody sortit violemment de sa minute de transe quand il se rendit compte qu’ils étaient quand même au beau milieu du camping des tentes. Il recula d’un pas, baissa la tête, se massant non sans une certaine gêne l’arrière de la nuque. Finalement, c’était pire comme ça.

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Contre toute attente, aucun mot ne sortit de la bouche de Cody Bleeker. Notez ce jour mes amis. Non, au lieu de ça, il avait plaqué ses lèvres sur les miennes avec une telle force que j'avais attrapé Cody par les épaules pour être sûr et certaine de rester en place. De toute façon, je ne pouvais plus bouger. Il me tenait fermement contre lui et je ne reconnaissais plus le Cody d'il y a une poignée de secondes seulement. Il n'était pas moins bien, ça non. Il était renversant. Il m'embrassait comme jamais et quand je pensais qu'il allait arrêter, il recommençait de plus bel. Mon cœur battait à une vitesse folle, mon cerveau s'affolait et toutes les lumières rouges clignotaient. J'étais en train de me mettre dans une sacrée merde là. Vous voyez, juste ce baiser allait me hanter pendant plusieurs jours. J'allais voir la tête de Cody partout et j'allais me sentir mal parce qu'après ce baiser de cinéma, il n'y aura rien, le néant. D'ailleurs, c'était maintenant, parce que toutes les bonnes choses avaient une fin. Il s'arrêta brusquement et il s'éloigna, s'arracha à moi. Il ne me tenait plus, ne me touchait plus et moi je cherchais son regard, la bouche entre-ouverte. Comment je suis supposée oublier ça ? Ne pas aimer ça ? Je posais une main sur ma hanche tandis que l'autre glissait mes cheveux en arrière. « Comment je pourrais détester ça ? » Bah oui. J'allais pas garder la question pour moi. J'avais presque envie de .... non non, c'est pas bien. Enfin, j'sais pas. Peut-être. « Il faut recommencer ! » affirmais-je alors. Ouais peut-être que la deuxième fois sera moins bien ? Non ? non. D'accord. « Ou alors, tu oublies l'Alaska, tu rentres au Canada et moi, j'me barre en Russie. T'arrêtes de laisser trainer tes affaires et tes sentiments. Par contre, la vie sera vraiment moins chouette et moi, dans mon goulag, j'vais tellement passer un mauvais moment que j'vais pas avoir d'autre choix que d'me rattacher à ce moment super que tu viens d'me faire vivre... » J'hausse les épaules en le regardant. « Sinon, j'peux aussi m'enfuir lâchement jusqu'à ma tente... » Ouais, parce qu'il avait bien dit que de toute façon, il se passerait rien et qu'il avait raison. Mais moi, j'étais pas d'accord. Non, il avait tord, il m'avait chamboulé.
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Cody n’osait même plus regarder Alaska dans les yeux. Pourtant, ce n’était qu’un baiser. A une époque, il embrassait n’importe qui, même que son ex-ex-ex l’accusait d’être un embrasseur compulsif. Pourtant, ça ne l’avait jamais empêché de regarder une fille dans les yeux. La vérité, c’est qu’il s’était mis à poil ce soir. Plus qu’à poil. Il avait ouvert son cœur et manque de bol, pas d’anesthésie possible dans ce genre d’opération. C’était open-bar, journée portes ouvertes ou tout ce que vous voulez, mais il était à nu. Plus qu’à nu. Même un squelette se sentirait plus habillé que lui. Et quand Alaska lui demandait comment elle pourrait détester ça, Cody se contenta de pouffer. Même pas de rire, plutôt un ’te fous pas de ma gueule’ en fait. Puisqu’il ne voyait pas en quoi Alaska aurait pu kiffer ça. Il ne lui avait rien offert de plus que ce que son Hardin ou autre type lambda aurait pu lui offrir. Mais le pire, c’est qu’il réalisait qu’il ne l’avait pas seulement embrassé, non, la voilà contaminée de son gêne de poète du dimanche, qui transformait les paroles en véritables livres d’images. Et là, une dualité naquit dans le cœur de Cody Bleeker ; il était charmé, il la regardait avec des yeux de chiots au fur et à mesure que les mots s’échappaient de sa bouche. Mais la vérité, c’est qu’il lui en voulait à mort de l’envoûter. De l’ensorceler. On n’est pas à Poudlard, merde, on est à Grand Canyon Koa, au milieu d’un camping avec des kékés en slip qui boivent des bières en direct de leurs glacières. Range ta baguette, Alaska Hamilton, un seul de tes sourires suffit à faire des ravages. « Ou … » Il était resté silencieux jusqu’à là, et il sentait que ce simple mot d’une syllabe suffit à capter toute son attention. Il avala une boule au fond de sa gorge. Il aurait bien aimé l’envoyer bouler. Mais là, tout de suite, à chaud, il n’y arrivait pas. « Ou tu restes en Alaska et moi au Canada. Tu sais, ce n’est pas si loin. Y a jamais qu’une frontière à franchir. Et puis niveau climat, on est un peu pareil. Mais c’est mieux qu’on reste dans nos pays respectifs. C’est pas que j’ai pas envie d’aller en Alaska, c’est juste que j’ai peur qu’à force de voyager, j’ai envie de m’y installer. » Il croisa les bras sur son buste, comme ultime protection contre l’emprise de la jeune femme. Après tout, s’il n’ouvrait pas ses bras, il ne serait pas tenté de l’y accueillir pour faire un remake du ’Canadien à la conquête de l’Alaska’.

Alaskaaaa
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