drinking buddies # ALEXANDER

« Ouais, t'en fais pas » Bah là, c'est mort. Aaaaaaaaaah la pire chose à dire quand une fille est en stresse devant toi. Dans cinq minutes, j'commence à trembler. Le joint que j'avais à la main n'y faisait rien, j'arrivais pas à me détendre et j'avais l'impression que tout ce que j'avais consommé jusqu'ici commençait à s'évaporer. « Tu l'as pas ass- » J'le coupais pour lui dire que j'voulais baiser. Il me regardait avec ses yeux sombres et rouge comme si j'étais un fantôme. Roh ça va, il va pas me refuser ça hein. Il m'a fait faire deux heures de bus pour que je le rejoigne, il peut au moins penser à mon bien être. Ce mec a un radar spécial coin baise et j'rigole toute seule en le voyant regarder autour de nous. Fallait qu'on soit tranquille et que ça soit pas trop crade. J'voulais pas chopper un truc moi ! « La ruelle là-bas, celle collée au bar. Sinon les toilettes, classique mais efficace. » J'haussais les épaules machinalement. J'm'en fou, j'veux juste baiser. « On va voir si t'es abdos tiennent la route Strudwick ! » m'exclamais-je avec un regard malicieux. Je me levais à mon tour, me débarrassant moi aussi de mon joint. J'lui offris une claque sur les fesses avant de venir glisser mon bras dans son dos et de l'entrainer avec moi vers la fameuse ruelle. Ca avait l'air assez propre en fait. Pas plus dégueux que des chiottes de bar où les mecs bourrés ont pissés à côté de toute façon. Je vins alors attraper Alexander par le col de son t-shirt, posant mes lèvres sur les siennes et en le plaquant contre moi. Du coup, j'me retrouvais entre le mur et lui et j'étais en train de lui rouler la pelle de sa vie, sauvagement.

J'étais pas forcément des mieux placés pour la conseiller en fait. J'avais pas la bonne notion des bons mots au bon moment. Tant pis, c'était pas si grave au final. Mais bon, si je pouvais éviter de la stresser plus que ça, fallait que je le fasse. Bon, j'étais juste mal parti mais c'était arrangeable. La preuve, elle me coupait dans mon élan de parole pour me demander de baiser avec elle. Genre ouais, comme ça. Elle en avait envie donc elle me le disait. Et puis bon, vu ma réputation à présent, j'étais un peu pas en position de refuser. Surtout qu'elle avait quand même fait beaucoup de route pour me rejoindre, donc je pouvais bien lui accorder ça. En plus, j'étais même pas contre du tout donc ouais, j'étais clairement opé. Rien que l'idée de coucher de nouveau avec elle me faisait sourire. Je lui avais donc listé les différents endroits possibles en regardant vite fait autour de nous et donc c'était entre une ruelle ou dans les toilettes. Le choix lui revenait après tout. Après avoir jeté mon mégot par terre, je la laissais me tirer vers la ruelle en question, sourire sur les lèvres. « Mes abdos tiennent la route, crois moi » Autant dire, j'avais assez d'entrainement pour tenir le coup. Une fois qu'on y était, caché par la pénombre et des poubelles non-loin, elle venait me tirer contre elle, faisant en sorte d'être coincée entre moi et le mur. Et là, les choses commençaient réellement. Nos langues jouaient à présent ensemble, une valse effrénée tandis que mon corps réagissait positivement à ses mains sur ma peau. Mes mains venaient se coller sur ses hanches et doucement, je venais défaire son jean, totalement pressé de passer à la vitesse supérieure, sans pour autant lâcher ses lèvres une seconde.

« Mes abdos tiennent la route, crois moi » me dit-il avec un sourire aux lèvres. J'espérais qu'il avait raison. Fallait pas qu'il compte sur moi pour m'allonger quelque par, non, il allait me porter. Une fois dans la ruelle, dans la pénombre et à l'abri des regards. J'attrapais Alexander par le colle de son t-shirt pour qu'il s'approche de moi. Ainsi, je plaquais mes lèvres sur les siennes pour échanger un baiser sauvage et plein de fougue. Mes mains baladeuses vinrent se glisser sous son t-shirt afin de redécouvrir un nouvelle fois son torse parfait. Rien que de sentir les siennes de mains en train de défaire mon jean et, le désir et l'excitation montaient en flèche. Je sentais déjà que c'était libérateur. Mes soucis avec Hardin, Feldt ou même Cody était en train de disparaitre et c'était tant mieux comme ça. « J'devrais venir te voir plus souvent... » lui suggérais-je entre deux baisers. Ouais, s'il avait cet effet de calmant sur moi, et bien je devrais venir lui rendre des visites pour qu'il me calme. Je quittais ses lèvres et m'appuyais contre lui le temps d'enlever rapidement mon jean. Je ne pouvais pas m'empêcher de glousser en pensant au fait que j'étais en slip dans une rue et que n'importe qui pouvait tomber sur nous. Je venais retrouver ses lèvres comme un aimant une fois que je m'étais redressée. À mon tour, je déboutonnais son jean à la hâte. Ouais, j'étais toujours autant pressée pour ce genre de chose et au moins, désormais, il était au courant.