drinking buddies # ALEXANDER

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Bah ouais, il aurait pu choisir un endroit à moins de deux heures du camping. Sérieux, j'ai les boules là toute seule dans ce putain de bus. Ouais, j'vais arriver avec ma mauvaise humeur et il va regretter de m'avoir invité à boire un verre comme je lui avais conseillé. Notre camping était au milieu de nul part, ravitaillé par les corbeaux. Du coup, je m'étais planquée dans le bus comme une gamine de quinze ans pour pouvoir fumer mon pétard tranquillement en écoutant de la musique. Le truc, c'est que deux heures après, j'en avais pas fumé qu'un de pétard et j'allais arriver complétement déchirée auprès d'Alexander. Le point positif, c'était que ma mauvaise humeur avait disparu pour laisser place à un sourire des plus radieux. Je souriais sans savoir pourquoi, j'avais l'air stupide et in love de tout. Après, fallait juste regarder mes yeux rouges pour comprendre que j'étais pas tout à fait cleen. J'm'étais quand même habillée, ouais parce que j'avais l'impression de vivre nue depuis que j'étais arrivée au summer camp. J'avais un t-shirt et un short en jean par dessus mon maillot de bain, un chapeau sur la tête. Normal quoi, une tenue de vacance. Je fis rapidement mon entrée dans le bar et je me dirigeais aussitôt sur Alexander qui était assis au bar. J'entourais ses épaules de mes bras alors que je me trouvais derrière lui et je posais mon menton sur l'une d'elles. « Salut Alex ! » dis-je avec un grand sourire avant d'm'assoir sur le tabouret à côté de lui.

Pourquoi la ville se trouvait si loin ? J'en avais strictement aucune idée et c'était chiant. Mais bon, c'était pas la mer à boire que d'y aller. J'y avais passé la journée et du coup, quand Alaska m'avait dit que je devais l'inviter à boire un verre, j'en avais profité d'être là-bas pour lui dire de me rejoindre. Bah ouais, j'ai jamais dit que ce serait facile de boire un verre avec moi hein. Mais du coup, j'avais encore deux bonnes heures avant que la jeune femme ne vienne me rejoindre donc j'en profitais pour continuer de trainer dans les rues de la ville et puis quand je sentais que l'heure approchait, je venais rejoindre le bar où on avait pris rendez-vous, m'installant au bar. J'avais commencé à boire deux whisky et j'avais fumé, en plus de tout ce que j'avais pris cet aprèm, un bon joint. Autant dire, j'étais bien là, très bien. Voilà que je sentais des bras m'entourer et un menton s'installer sur mon épaule. « Heeeey you! J't'attends depuis une éternité, t'as foutu quoi ?! » Taquinerie, quand tu nous tiens. Ouais, j'avais tendance à vouloir provoquer un peu les gens, j'y pouvais rien, encore plus quand ces gens sont proches de moi.

« Heeeey you! J't'attends depuis une éternité, t'as foutu quoi ?! » Je gloussais doucement en prenant place à côté de lui. « Dis ça au connard qui m'a fait faire un voyage de deux heures en bus ! » lui dis-je avec un immense sourire en le regardant avec mes yeux défoncés. Alors qu'il reportait l'attention sur son verre, je vins attraper son menton pour qu'il me regarde à nouveau et je découvrais que ses yeux étaient dans le même état que les miens. « Haannnnn nan ! T'as commencé sans moi ! Comment t'as pu me faire ça Alexander, j'ai cru que tu m'attendrais pour te défoncer ! » Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Ouais, j'disais ça pour rire parce que bon, c'est le camembert qui dit tu pues au roquefort là. Je lâchais alors son menton pour poser mes mains sur le bar, il avait un verre, il m'en fallait un aussi. Je demandais alors une bière au barman, ce qu'il m'apporta dans les minutes qui suivirent. « C'est vraiment très gentil à toi d'avoir pensé à m'inviter Alexander ! Vraiment... j'ai cru que maintenant qu'on avait couché ensemble tu allais m'oublier, mais non ! » Hihi, il allait vite en avoir marre d'avoir une chieuse comme moi à ses côtés.

« Il est où que j'aille lui casser la gueule ? » Ouais, je sais c'est moi, mais je suis innocent jusqu'à preuve du contraire donc autant prétendre c'est quelqu'un d'autre et puis basta. N'empêche, je remarquais assez rapidement ses yeux loin d'être normaux. Défoncée ? Y'a des chances ouais. Même pas elle m'a attendu la saloperiiiie. « Azy mais toi aussi t'm'as pas attendu qu'est-ce que tu paaaaaarles wesh ! » Ouais, elle m'avait regardé de près et j'avais fait de même, bien qu'elle m'ait tenu éloigné de mon verre d'alcool. Cette fille, fallait lui inculquer les bonnes règles, moi j'vous le dis. « Oh mais de rien ! Mon petit doigt m'a dit que t'en avais envie alors j'me suis dit pourquoi pas hein, c'est sympa de trainer toi et moi genre comme ça tranquille, no stress » Je faisais trinquer sa bière avec mon whisky et j'en profitais alors pour boire une nouvelle gorgée. « A la tienne sis ! » Sis ? Ouais bon, pas tellement, on couche pas avec ses soeurs. Mais bon, tant pis, c'est sorti tout seul.

« Il est où que j'aille lui casser la gueule ? » Je ris en le regardant. Il sait très bien que je parle de lui et c'est une bonne façon de détourner la chose. Passer deux heures dans un bus sous une chaleur écrasante, c'est une épreuve, alors arriver complétement défoncée et boire une bière, ça fait du bien. J'attrape alors son menton pour qu'il me fasse face. Il est défoncé lui aussi alors je fais la fille qui boude un peu en lui disant qu'il aurait pu m'attendre et je lui offre un immense sourire quand il me fait la même chose. « Azy mais toi aussi t'm'as pas attendu qu'est-ce que tu paaaaaarles wesh ! » Quel trou du cul ce mec. Nan, j'l'avais pas attendu, j'avais pas réussi enfin, j'y avais même pas pensé. Je demandais alors une bière au barman, qu'il m'apporta rapidement. Je commence à lui parler en mode comme si j'étais pour rien à cette sortie. « Oh mais de rien ! Mon petit doigt m'a dit que t'en avais envie alors j'me suis dit pourquoi pas hein, c'est sympa de trainer toi et moi genre comme ça tranquille, no stress » Je le regarde avec un petit sourire. « Ton petit doigt est plutôt intelligent ! » Je secouais la tête alors de gauche à droite en le regardant. « Si j't'avais rien demandé, tu n'aurais même pas pensé à moi ! » m'exclamais-je en riant ! J'en étais certaine. « A la tienne sis ! » me dit-il enfin en cognant son verre contre le mien. J'hausse mes sourcils. « J'suis pas très sûr pour le sis, ça fait un peu dégueulasse pour du coup... »

Il était évident que je n'allais casser la gueule de personne puisque j'allais pas me casser la gueule à moi-même. Donc au final, ouais, même si j'en avais eu envie, aucun coup n'allait être porté pour la venger. C'est dommage, j'aurais bien pu donner quelques droites à un connard moi. Moh, ça peut toujours se faire après tout. On est dans une ville à deux heures du camping, où personne ne nous connait. Autant dire tout de suite, on pouvait très facilement se fondre dans la masse et disparaitre sans laisser de trace... au cas où on nous cherchait dans le cas d'une violente altercation. Ça sert à rien de disparaitre quand on a rien fait. « T'as vu ça, le plus parfait des petits doigts héhé » C'était un son quand même assez bizarre, mais on ne m'en tiendra pas rigueur. « Bien sûr que siii genre! Quelle vilaine vision de moi tu as, c'est dingue ça » J'étais du genre à prendre soin de mes amis, de les chouchouter et... ouais bon, j'avais pas dans l'optique de l'inviter boire un verre dans le proche immédiat. Peut-être le moyen immédiat ouais. Mais c'est surtout parce que la chaleur me tapait sur la tête et que j'aimais bien glandouiller dans mon chalet sans rien avoir à faire, ni à penser. « Ouais, t'as raison, on va éviter » Parce que bon... "Wesh sis, trop bien d'avoir couché avec toi, on s'remet ça quand tu veux !"... eh, comment dire. Loin d'être le top du top. « J'vais t'appeler Bro. Wesh bro, wassup bro. » Et là, je cognais mon poing sur son épaule en guise de signe fraternel. « Tu peux aussi m'dire de la fermer, j'crois j'raconte trop de conneries d'un coup là, ça va plus » Faut clairement que je m'arrête à un moment donné. Là, c'en était quand même un peu trop je trouve.

« T'as vu ça, le plus parfait des petits doigts héhé » Et ce que je pouvais alors prendre le compliment pour moi ? Bon, j'étais loin d'être parfaite et heureusement, sinon ça serait vraiment ennuyeux. Mais il est clair que c'était grâce à moi si j'étais invité par Alexander Strudwick lui même. Naaaan, l'invitation ne venait pas de lui, je lui avais forcé la main. Je lui dis alors que si je n'avais été là, il n'aurait certainement pas pensé à moi. N'allait pas croire que je lui demandais de l'attention, non, je savais juste que si j'avais envie de passer du temps avec lui, c'était à moi de faire le premier pas. « Bien sûr que siii genre! Quelle vilaine vision de moi tu as, c'est dingue ça » Je ris alors en le regardant. Il joue bien la comédie. Enfin... non, pas vraiment ! « Tu n'sais pas mentir Alexander Strudwick ! » Et j'lui tirais alors la langue avant de boire quelques gorgées de ma bière. C'est alors qu'il commença à m'appeler Sis. C'est juste super dégueulasse quand on sait que la dernière fois que l'on s'est vu, nous avons couchés ensembles. Je fais une légère grimace, lui avant que j'étais pas vraiment fan de l'idée. « Ouais, t'as raison, on va éviter » Je lui offre un sourire en le regardant toujours, même pas le temps de dire quoi que ce soit, il se remet à parler. « J'vais t'appeler Bro. Wesh bro, wassup bro. » J'hausse les sourcils en le regardant faire son sketch, il a l'air en forme ce soir. Je me mordille alors la lèvre pour m'empêcher de rire, de me moquer de lui. « Tu peux aussi m'dire de la fermer, j'crois j'raconte trop de conneries d'un coup là, ça va plus » Et je ris. Ouais, il y a un moment il faut que ça sorte. « Qu'est ce qu'il t'arrive ? On dirait un puceau à son premier rencard! » m'exclamais-je en riant. « C'est juste moi, tu peux t'détendre... » Je sens d'un coup une main se poser dans mon dos. Je me tourne vivement pour regarder et j'vois une masse de muscle moulée dans un t-shirt de fille (de sa p'tit soeur?). En tout cas, le genre de mec que j'trouve dégueulasse. « Tu me présentes ton copain, il est mignon... » C'est plus fort que moi, je ris très fort. C'est nerveux et drôle à la fois. Et j'me sens soulagée aussi, parce que ça m'aurait fait mal psychologiquement d'attirer ce genre de mec. Je regarde alors Alexander en essayant de retrouver mon calme alors que j'ai juste envie de m’effondre contre lui et de rire comme une dinde. Qu'est-ce qu'on répond à un mec qui vient draguer votre pote ? Et ce que je dois essayer de le sauver un peu ou bien de l'enfoncer ? Je retourne alors ma tête vers le bodybuildeur en herbe qui me contourne pour se mettre entre Alexander et moi. « Nan, mais c'est mon mec en fait... » Yolo, j'suis sa sistameuf ce soir ! En même temps, la situation est tellement drôle que j'ai presque envie de le laisser patauger. Surtout quand je vois les mains manucurés du mec venir lui toucher les épaules. Hum, so sexy.

Non mais bien sûr que j'allais l'inviter dans les jours à venir. Fallait juste que je me motive quoi et forcément, pendant les vacances c'était plutôt du genre compliqué pour moi de me bouger le cul pour ce genre de trucs. Inviter une fille à boire, moi j'le fais que pour coucher donc bon. Là, non, c'était pas forcément dans mon objectif, vu que j'avais déjà mis la jeune femme dans mon lit. « Qui parle de mentir ? Je mens pas moi, j'suis un gars de vérité, j'dis la vérité tout l'temps t'sais » Quoiqu'il en soit, elle se souvenait bien qu'on avait couché ensemble - en même temps, je pense pas être du genre oubliable, si vous voyez ce que j'veux dire - donc ouais, normal qu'elle s'en souvenait. Mais du coup, ça la gênait que je l'appelle Sis, façon de dire soeur quoi. C'était plutôt logique quand on y repense. Genre duh, on a fait de l'inceste, dégueulaaaaasse. « Haaan meuf, tu m'blesses là ! J'ai vraiment l'air d'un puceau ? Duh, argh. » Ok, je disais énormément de conneries, mais j'étais pas stressé et j'ressemblais encore moins à un puceau. Alors j'avais fait semblant de me sentir touché au coeur, posant mes deux mains dessus alors que je couchais ma tête sur le bar. Sauf que très vite, on se faisait interrompre par un mec. J'aurais cru qu'il allait la draguer elle, parce qu'elle est canon quand même mais non, c'était moi le principal visé par cette visite. Quoi, moi ? Waaaat. Le mec venait se rapprocher de moi, lui et ses gros muscles bien moches. J'ai l'air d'une tapette à côté de lui, merde. Moi qui était plutôt fier de mes efforts dans la salle de boxe, il venait de réduire tout à néant. Thanks dude. Eeeeh mais il fait quoi sur mes épaules lààà ? Oh god, il fait quoi ? « Désolé mec, sortie de couple, » disais-je en enroulant mon bras autour des épaules de la jeune femme. « Mais tente le mec plus loin là, au bout du bar. Quelque chose me dit qu'il est gay lui aussi » Des plumes et du rose, ça ne trompe pas. J'suis sûr qu'ils iront bien ensemble même. Le mec et la meuf quoi. Version dudes. Et puis pour être sûr qu'il comprenne bien le message, je venais embrasser Alaska, juste histoire qu'il déguerpisse assez rapidement. Non mais parce que c'est facile de dire "c'est mon mec" mais c'est mieux qu'il le voit de ses propres yeux. Une sécurité on va dire.

« Qui parle de mentir ? Je mens pas moi, j'suis un gars de vérité, j'dis la vérité tout l'temps t'sais » Je secoue légèrement la tête en roulant mes yeux vers le plafond. Je retenais surtout qu'il m'avait pas rappelé pour boire un verre depuis le premier jour du summer camp. J'aimais bien la compagnie d'Alexander, il était amusant et il avait le don de me faire penser à d'autre chose. Mais il était aussi très populaire et je n'étais qu'une personne ordinaire parmi d'autre pour lui. Vous voyez le genre ? Je suis une amie de longue date désespérée et soulante qui harcèle pour se faire invité à boire un verre par un ami qui n'a rien demandé à personne pour mériter ça. Mais heureusement pour nous deux, il me déblatérait un nombre de connerie incalculable et du coup, je chassais ses idées de ma tête. Quand j'étais défoncée, mon cerveau fonctionnait toujours à mille à l'heure et c'était pas toujours bon. « Haaan meuf, tu m'blesses là ! J'ai vraiment l'air d'un puceau ? Duh, argh. » Je riais alors sans retenu en voyant la tête qu'il faisait. J'aimais bien l'embêter, il était mignon quand il s'énervait un peu. Je suis vite interrompu par une main qui se glisse sur mes épaules. Un homme bien plus musclé que la normal -appelons le hercule- apparait de nul part et me demande de lui présenter mon ami. Mon ami mignon. Je pars alors dans une rire étrange en regardant Alexander. La soirée ne fait que commence et elle s'annonce vraiment pas mal. J'essaie de prendre sur moi et j'annonce alors qu'Alexander est mon petit-ami. Sans grande conviction ou même de geste tactile à l'appuie, parce que j'avoue que j'ai bien envie de le voir patauger un peu. Mais Alexander n'est apparemment pas du même avis, surtout quand Hercule d'approche de lui pour lui toucher les épaule. Il fait une tête bizarre et rien que ça, j'ai envie de pleurer de rire. « Désolé mec, sortie de couple » finis par dire Alex en passant son bras autour de mes épaules. J'suis censée me montrer amoureuse ? Impossible, pas dans ce genre de situation. Je lance néanmoins un regard désolé à Hercule. « Mais tente le mec plus loin là, au bout du bar. Quelque chose me dit qu'il est gay lui aussi » Je suis alors le regard du mather pour tomber sur un homme avec un boa en plume rose. Ouais, il a peut-être raison. En tout cas, hercule n'a pas l'air de chercher à aller plus loin, je suis certaine qu'il va pas nous embêter longtemps. Mais bon être vraiment certain de sauver sa peau, Alexander vint plaquer ses lèvres sur les miennes pour un roulage de pelle en public. J'me laisse faire, en même temps, j'me vois mal lui mettre une claque, c'était pas désagréable de s'faire embrasser par le jeune homme. « Tu en profites là... » lui dis-je alors que nous mettons fin à ce baiser. Je ris doucement en m'écartant un peu, « Tu embrasses bien pour un puceau gay ! » lui affirmais-je avec un clin d'oeil. Je regardais alors autour de nous pour découvrir Hercule à l'autre bout du bar avec le mec aux plumes roses. « Tu crois que c'est soirée gay ce soir ? » demandais-je à Alexander en reportant mon attention sur lui. Je tâtais ma veste pour en sortir un joint que j'avais roulé dans le bus. « J'ai envie d'fumer, tu m'accompagnes ? » On était déjà bien fait, mais on allait pas non plus s'arrêter maintenant.

Ok, l'alcool et le pétard, ça fait des mélanges chelous dans ma tête et j'suis genre bieeeeeen posey. Et du coup j'avais envie de rire quand je la regardais, parce qu'elle était quand même drôle quand elle me parlait là. Enfin sauf quand elle insinuait que j'avais l'air d'un puceau. Non mais elle me blessait là, très clairement. C'était dur d'entendre ça alors que ça faisait des années que je ne l'étais plus. Un nombre incalculable de femmes étaient passées dans mon lit et du coup, je n'avais plus du tout ce statut de puceau. Et puis forcément, c'est à ce moment là qu'un mec arrivait auprès de nous. Je pensais qu'il allait draguer la meuf canon qui me servait de pote de beuverie ce soir. Mais non, le destin a voulu que ce mec baraqué comme un bodybuilder vienne me draguer MOI. Genre moi quoi. Mais grâce à Alaska, il savait à présent que j'étais pas intéressé puisque clairement hétéro et "en couple" avec elle. Je le redirigeais vers un mec plus loin, très clairement gay avec son boa rose autour du coup, mais pour m'assurer que le message passe, je m'étais mis à embrasser la demoiselle. Bah tant qu'à faire hein, autant se faire plaisir non ? « Et ? Ça te dérange ? » Ouais, j'en profitais clairement et je m'en cachais même pas. Mais après sa petite pique de puceau gay, je lui tirais la langue avant de finir d'une traite mon verre pour ensuite le reposer sur le bar. Regardant autour de nous, je voyais alors qu'il y avait beaucoup de mecs, beaucoup de meufs, mais qu'en effet ils ne se mélangeaient pas tellement. C'était vraiment soirée gay ? Putain de bordel de chiotte. Alors qu'elle sortait un joint de sa poche, un sourire venait fendre mon visage. Là, j'aimais quand elle me parlait comme ça. « Carrément ! » Je fouillais dans les poches de mon short et je sortais la même chose. Ouais ouais, j'avais prévu le coup. J'en ai encore quelques autres, pour plus tard. Là, j'attrapais sa main et je la tirais avec moi à l'extérieur, dans un coin calme, posé, avec un muret sur lequel on pouvait s'installer. Je me mettais à califourchon dessus et je glissais mon joint entre mes lèvres, jouant avec mon briquet en attendant de me décider à l'allumer.