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Il fallait que je sorte un peu, je m'étais inscris pour participer à ce summer camp et je n'y faisais aucunes activités, je ne bougeais pas et voyait personne. Or, j'en avais assez de me reposer et il fallait que je bouge un peu, ça me ferait un bien fou, c'est pourquoi je me décidais de participer à la journée de l'indépendance, même si je n'étais pas américain. L'ambiance qui y régnait semblait à la fois joyeuse, mais tout en étant électrique. Différents groupes étaient formés et c'était difficile d'entrer dans un tel évènement, seul. Hello. lançais-je en laissant le mot glisser hors de ma bouche sur un ton calme et d'un son très faible, c'est tout juste si je pouvais l'entendre de ma propre personne.
(Invité)
Tu hallucinais de la débilité de certaines personnes. Comment, on pouvait encore se battre pour des absurdités tels que "oh mon dieu, il a couché avec elle avant moi". Enfin, tu ne savais pas si c'était vraiment ça l'histoire mais comme c'était généralement le cas ! Le pire, se battre à la fête nationale américaine. Ce n'était certes pas ta fête nationale mais t'avais au moins le respect de ne pas te battre ou foutre le bordel à cette fête. D'autant plus que ce n'était pas toi l'organisatrice. Pourtant, y'en avait qui s'en carrait complètement des répercussions que cela pouvait-être de se battre. Pauvre con ! Et d'ailleurs, t'avais bien raison. T'envoyant des obscénités à la figure et du sang sur ton chemisier, te voilà tâchée de sang. Pauvre con ! avais-tu lâché avant de rejoindre ton amie et l'autre blonde qui était venue au chevet d'Oksanna. Voyant que tu n'avais pas ton portable sur toi, tu te dirigeas vers un jeune homme (Camilo). Excuse moi de te déranger, tu pourrais me passer ton portable ? Ou alors appeler directement les urgences, j'ai mon amie qui est tombé à cause de l'autre abruti là-bas, et elle est un peu sonnée. Il valait mieux la transporter vers les urgences que d'attendre patiemment risquant peut-être sa vie pour un débile. 
Je vois les gens qui s'agitent autour de moi, alors que je reste calme, immobile, comme si plus rien pouvait m'atteindre. Taylor qui insulte une dernière fois le type qui nous a bousculées (Clay) puis qui s'éloigne et aborde un autre type (Camilo) pour lui demander son téléphone. Mickaela qui me dit que je saigne, qui essaye de se renseigner pour une voiture, qui attrape des serviettes et les place derrière ma tête, alors que j'ai réussi tant bien que mal à me relever et m'adosser contre un mur. Je porte ma main à l'arrière de mon crâne tandis qu'elle s'exclame contre les animateurs du camping, et je vois qu'elle a raison. Je suis bel et bien en train de saigner. Mais bon je me dis que ça ne doit pas être si grave que ça. A ce qu'il paraît on saigne beaucoup de la tête sans que ça ne soit très grave. Je tourne la tête afin de poser ma joue sur le mur et fermer les yeux, éblouie par toutes les lumières aux couleurs des Etats-Unis. Quoi qu'il en soit, je suis pas mal embarrassée de me retrouver dans cette situation, avec l'attention de plusieurs personnes sur moi. Si ça se trouve, je vais partir d'ici dans le brancard d'une ambulance. Pour une première soirée d'Independance Day, c'est certain que je vais m'en rappeler.