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Priape ‡ Are you with me?

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Are you with me?

Proposez une étincelle, et Zoïa y déclarera un incendie. Dans le morne du quotidien, pas une lueur ne transparait habituellement, mais voilà Priape a su trouvé l'amorce de la folie qui l'habite parfois. Et à mesure que le malaise du Grec s'intensifie, la Rousse prend en confiance et abuse de provocations. Lui présentant ainsi son dos nu, un sourire ne peut quitter son visage et sa voix murmure « Oui maintenant, là tout de suite. » Alors qu'elle sent ses mains hésitantes se poser sur sa nuque. Ses paupières se ferment instinctivement, peu habituée aux touchers chastes. Celui-ci en ravive bien d'autres. Elle en rajoute un peu en percevant son trouble et son agacement . « Hum... oui, un peu plus fort... » Elle ne peut réprimer un rire, contrastant ainsi avec le côté solennel de la scène. « Un peu plus bas. » Elle remet ses cheveux de côté, puis sentant toujours Monsieur hésitant, elle se retourne brusquement. « Oh ça va, t'as déjà vu un dos non? » lui lance-t-elle alors qu'elle lui présente désormais un soutien-gorge de dentelle rouge, inconsciente de sa tenue en bonne Effrontée qu'elle est. Les prunelles délavées se posent sur le torse nu et humide de son vieux Rival et elle doit bien avouer qu'il fait son petit effet. Elle ne dit rien cependant et relève ses prunelles sur les siennes. « T'es vraiment coincé Zacharias. » Parce qu'autant dire qu'ils ont déjà du s'apercevoir entrain de se changer non? … non? Peu importe, elle s'applique à jouer les entêtées et à le pousser dans ses retranchements tandis qu'un sourire moqueur relève le coin de ses lèvres. La petite fille aux allumettes ne peut s'empêcher de jouer avec le feu quitte à y perdre de sa glace.

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Mes doigts s’activaient sur sa peau alors que la rouquine devinant mon trouble, m’incitait à accentuer la pression. Mes pouces s’enfoncèrent un peu plus dans sa peau, obéissant docilement à sa demande qui sonnait clairement ambiguë dans sa bouche. Je savais très bien qu’elle cherchait uniquement à me provoquer, son rire la trahit très bien avant qu’elle n’exige que je la masse plus bas. « Zoïa… » protestai-je, sur un ton un peu sévère mais qui ne la fit pas taire pour autant. La jeune femme se retourna, me dévoilant soudain son soutien gorge. Mes yeux restèrent bloqués un instant sur la dentelle rouge se détachant clairement sur sa peau claire avant que je me force à les relever pour planter mon regard dans le sien… Ne pas se laisser troubler… Ne pas oublier que ma tenue risquait bien vite de me trahir si toutefois je laissais mon esprit s’égarer. Elle m’attaqua en me demandant si j’avais déjà vu un dos nu. Bien sûr. Peut être même avais-je déjà du voir le sien lorsqu'on se changeait ici… Seulement le contexte présent était complètement différent. Elle me traita de coincé avec un sourire moqueur, touchant la corde sensible de ma susceptibilité. « C’est pas ça… » ronchonnai-je, froissé. Je ne devrais pas rentrer dans son jeu, je devrais lui dire que si elle n’était pas contente, son massage elle pouvait se le mettre où je pense. Au lieu de ça, je ne marchais pas, je courrais, adoptant moi aussi la tactique de la provoc' : « C’est… les agrafes de ton soutien-gorge qui m’empêche de te masser efficacement… » Une petite lueur de défi s’alluma dans mon regard : c’était une chose de faire la maline comme ça, d’exhiber son dos, de s’afficher en lingerie. Mais avec mes paroles, je la bravais carrément de me dévoiler sa poitrine…  
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L'étincelle était venu enflammer le brasier Rosenbach et rien ne pouvait l'entraver. Le Scepticisme d'un Zacharias à la limite, mais il semblait que ce ne fût pas le cas. Parce qu'au jeu de la provocation, elle avait bien de la peine à résister et en l’occurrence ils étaient en plein dedans. Le ton de sa voix lorsqu'il la rappela à l'ordre ne fit d'ailleurs qu'accélérer son envie de provocation, son désir presque ? Elle n'y réfléchissait plus vraiment. Cette bonne vieille rivalité refaisait surface sous une forme certes inattendue, mais relier avec ce sentiment avait quelque chose de puissant. Puissant comme l'Interdit. Elle lui faisait désormais face et à la provocation qu'elle avait lancé, le Grec avait décidé de répondre. Les billes claires de la jeune femme toisent le Grec pour soupeser quelques instants ses paroles. Elle ne peut croire qu'il a vraiment dit cela, et en même temps, elle sent un rythme sourd accélérer au centre de son sternum. Se dégonfler maintenant serait ridicule. Elle serait ridicule, ridiculement prude et elle ne saurait le supporter. « Vraiment ? » lâche-t-elle en écarquillant légèrement les yeux et en amorçant son sourire caractéristique de compétition. « Tu vas le regretter tu sais Zacharias... » Mais voyant que le Grec s'obstine de son côté , elle passe ses mains derrière son dos et dégrafe d'un seul geste le rempart de tissu carmin. Le laisse tomber à ses pieds et relève ses prunelles en balayant l'anatomie du Dunster jusqu'à son visage. « Ou pas. » provoque-t-elle encore une fois avec un sourire en coin. « C'est mieux comme ça ? » Allez, dis que c'est trop. Renonce. Tu es bien plus raisonnable que moi, bien plus domptable et rangé, et savoir que je gagne une fois de plus sur ta personne me procurera la meilleure des fiertés. Je suis indomptable Zacharias. C'est tout ça que son regard lui lance alors qu'elle commence à se retourner.  

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Je venais de la défier, très clairement, avec ma réponse… Elle sembla un instant surprise par ma provocation audacieuse, me demandant si c’était vraiment là ce que je voulais. J’hochais la tête en silence, me délectant déjà de ma victoire, l’imaginant déjà refuser de me dévoiler ainsi cette partie de son anatomie. Et puis très vite, l’esprit de compétition gagna sur toute pudeur puisque ses mains s’activèrent, passant dans son dos pour défaire les fameuses agrafes, soit disant gênantes pour le massage auquel je devais m’adonner, et elle laissa tomber le morceau de dentelle à ses pieds, me prévenant que j’allais le regretter... Ou pas… Ma mâchoire inférieure pendit un instant, bouche bée devant son toupet. Mes yeux auraient du rester scotchés aux siens, mais mon regard scruta un instant sa poitrine qui s’offrait à ma vue, ne faisant qu’accentuer le trouble qui m’habitait déjà. Parce que se tenir devant son dos nu ou même faire face à la jeune femme en soutien gorge était une chose, mais découvrir ce qu’il cachait en était une autre. C’était surement le moment de mettre un terme à ce petit jeu, de dire stop à tout ça, l’inviter à se couvrir, refuser le massage… Mais lorsqu’elle me demanda si c’était mieux, un petit sourire trahissant son envie de m’entendre dire que non, de me voir jouer les sages et les sérieux, son désir donc de gagner la partie, mon esprit de compétition se réveilla. Je ne la laisserai pas l’emporter. Mon bras se tendit, ma main se resserrant sur son poignet pour l’empêcher de se tourner la stoppant dans son mouvement. Je fis un pas vers elle, approchant lentement mon visage du sien pour venir lui souffler à l’oreille : « Tu devrais te rhabiller… » Mais non Zoïa, ne jubile pas trop vite, ce n’est pas ce que tu imagines, je ne rends pas les armes… « T’as l’air d’avoir froid, tu pointes… » Si tant est que le froid en soit l’explication. Allez abandonne Zoïa, tu ne gagneras pas. Pas aujourd’hui.
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Ok donc là présentement, elle était à moitié nue devant Priape, lui aussi à moitié nu. Les pensées qui trottent dans sa tête sont d'ailleurs peu recommandable et un peu lointaines du gentil massage précédemment négocié. Dire qu'elle en arrive là avec son Rival de toujours est un peu étrange et en même temps logique puisqu'aucun des deux ne veut céder. Se mettre nue devant des hommes ou des femmes ne l'a jamais vraiment intimidé. Lorsqu'elle se décide à s'exposer c'est que la Rousse a laissé libre-cours à ses pulsions. Mais là, le contexte est autre et elle se sent étrangement vulnérable. Elle s'applique néanmoins à ne rien en montrer. Plutôt crever que d'avouer sa faiblesse et encore plus à Zacharias. Un bon ennemi connaît bien vos faiblesses et celui-ci commence d'ailleurs à bien trop la connaître. Elle s'apprête à tourner de nouveau le dos lorsqu'il lui attrape le poignet. Ce contact provoque une décharge en elle, et elle est ainsi bloquée en lui faisant face. Elle ne se laisse toutefois pas plus décontenancer. « La vue n'est pas plaisante Priape ? » provoque-t-elle en le regardant dans les yeux sans ciller. Je ne lâcherai pas. Dire qu'elle avait froid, c'était plutôt drôle, vu que ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu aussi chaud à vraie dire... Mais Fierté quand tu nous tiens. « Tu as qu'à me passer ta serviette. » minaude-t-elle en baissant ses prunelles délavées à la naissance de sa taille. Sa main libre agrippe d'ailleurs le rebord de la serviette, délicatement. Elle se mordille la lèvre pour réprimer un sourire. Ils sont quand même parfois franchement bêtes. « Toi qui est si galant et attentionné. » Mais oui, toi le gentil garçon parfait, tu vas bien faire un geste ? Parce que pour sa part, elle sait qu'elle est tout sauf recommandable et c'est justement le fossé qui les a toujours séparé jusqu'à présent.

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Tous les warnings dans mon cerveau avaient beau s’allumer, ma tête avait beau hurler au reste de mon corps de se stopper là, de relâcher la pression de mes doigts sur son poignet qui la retenait face à moi, d’arrêter de la provoquer de la sorte, je refusais de plier. Et apparemment elle aussi. Les yeux de la jeune femme ne lâchaient pas les miens alors qu’elle me demandait si je trouvais la vue plaisante. Ne cille pas, ne te risque pas à un nouveau coup d’œil, c’est ce qu’elle veut, c’est ce qu’elle cherche… Mais encore une fois, mon corps et mon esprit ne s’accordèrent pas et voilà que mes prunelles allèrent un court instant se reposer sur sa poitrine, contemplant brièvement la pointe de ses seins dressés. Faible et prévisible. Voilà ce que j’étais. Je relevai le regard mais trop tard, elle avait surement capté cet égarement de mes yeux. Et un point pour elle. Et lorsque ses doigts libres bougèrent, venant se poser sur le rebord de la serviette tout en m’invitant à la lui prêter, je la bloquai une nouvelle fois, de mon autre main saisissant la sienne pour la dissuader de ce vol : « Pas la serviette non… » Parce qu’il était hors de question pour moi de me mettre complètement nu devant elle, surtout qu’après son petit manège, je me sentais quelque peu crispé sous la ceinture et je n’avais aucune envie qu’elle constate l’effet qu’elle avait pu avoir sur moi. Mais bien sur, cette raison, je la gardais pour moi : « Pas de serviette, pas de massage… » Oui voilà, je ne lui donnerais pas ou sinon elle devrait renoncer à son massage, puisque c’était pour obtenir ce morceau de coton que je le lui avais promis.  
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Elle jubile lorsqu'elle remarque que les yeux du Grec se posent de nouveau sur son corps. Elle a bien senti son envie d'y résister puis le lâcher-prise finalement. Il peut se donner les airs de samaritain qu'il veut, il n'en reste pas moins un homme. Avoir enlever l'auréole de Priape Zacharias relève pour elle de la victoire et elle ne peut empêcher une lueur pétillante lui éclairer les yeux. En d'autres circonstances, elle aurait réalisé, elle aurait été gênée, mais la victoire savait lui donner des ailes. Aussi se fichait-elle totalement de sa nudité soudaine, puisqu'elle prenait le dessus sur lui, à la manière de cette main frôle solide campée sur la surface suave et cotonneuse de la serviette. Elle glousse toutefois lorsqu'il réplique. « Oh allez, t'as pas l'air à l'aise... » Et qu'elle penche la tête de côté en se mordillant la lèvre. Que c'est bas Zoïa, que c'est bas, mais rien d'étonnant venant d'une créature des bas-fonds. « Ok ok ! » prononce-t-elle finalement en levant ses deux mains en l'air, celles-ci toujours liées au Grec. Puisqu'il y tenait à sa serviette, mais elle ne cachait plus grand chose selon elle. Enfin bref. Elle rabaisse ses bras puis hausse les épaules. « T'es moins coincé quand t'es bourré quand même. » Carrément entreprenant, mais c'était facile lorsqu'on avait que la parole comme arme de provocation. Elle décide néanmoins d'abréger temporairement sa torture et se tourne de nouveau pour lui présenter son dos. « Applique-toi. » soupire-t-elle en rangeant ses cheveux sur sa poitrine. Elle l'avait dûment gagné ce massage, que ça plaise ou non à Monsieur Rabat-joie.

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Elle ne se démontait pas, elle restait là devant moi, ses seins dressés s’exhibant à mes yeux qui avaient bien du mal à ne pas les contempler, et elle, elle ne laissait pas entrevoir un quelconque malaise. Oui, elle était forte à ce jeu. J’avais la reine de la provocation en face de moi. Elle prenait le dessus, me narguait même en soulignant mon trouble, puis finalement retira ses mains, les levant en l’air. Mes doigts se desserrèrent la libérant de son emprise. « Je suis pas coincé je… » commençai-je à protester mais avec une lenteur calculée, elle se retourna pour me présenter à nouveau son dos, me ramenant un peu au but premier de tout ce petit manège : le massage. D’ailleurs elle me demanda de m’appliquer. Mes mains reprirent donc le chemin de ses épaules, commençant par des mouvements circulaires appuyés de mes paumes. Je sentais la tension de son dos disparaître peu à peu alors que mes doigts s’activaient sur sa peau, descendant doucement le long de sa colonne jusqu’au creux de ses reins. Se concentrer sur mes gestes, essayer d’effacer la vision du galbe de sa poitrine de mon esprit pour réussir à me calmer, à reprendre le contrôle. Mais ce n’était pas une chose aisée puisque mes mains étaient posées sur elle, parcourant longuement chaque  centimètre de son dos. Et malgré moi, mon massage se fit peu à peu caresses. J’effleurai du bout des doigts sa peau fine, remontant doucement, m’égarant sur les côtés, à la naissance de ses seins… J'avançai doucement mon visage pour venir souffler à son oreille :« Je m'applique assez pour toi là ? »
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La provocation permet de taire ce qui l'habite sous la surface de l'orgueil, de ne pas prêter attention à l'effet que provoque le corps dénudé de son plus vieux rival en elle. Et ne parlons même pas de son âme et du temps passé en sa compagnie ces derniers mois. La raison de sa fuite en avant, de cette distance tenace. Mais force est de constater que la glace cède quelque peu lorsqu'elle sent les mains appliquées sur le dos qu'elle lui a de nouveau offert. Les mouvements n'ont plus rien de technique et se transforment peu à peu au fur et à mesure que la tension s'échappe de sa carcasse tourmentée. L’Incendiaire embrasée se surprend à ressentir un calme déconcertant en se sentant si proche de lui en cet instant. Tout en gardant quelque part en conscience la distance qui les séparera toujours, l'antagonisme des idéaux en fardeau. Mais peu importe la guerre lorsque l'absence de mots vous murmure des promesses de trêve. Force est de constater qu'il est un des rares avec qui elle n'a pas besoin de mots. Peu importe les apparences qu'ils se donnent, la rivalité qu'ils nourrissent l'un à l'égard de l'autre, c'est peut-être bien la solution qu'ils ont trouvé pour ne pas contempler la béance de leurs propres maux en face. Un frisson parcourt sa peau exsangue lorsque les mains du Grec s'échappent de la colonne pour venir à la naissance de ses seins. Toujours aux limites mais jamais dans l'Interdit. La barrière semble ténue désormais. Elle se sent d'ailleurs électrisée lorsqu'elle sent son souffle s'approcher de sa nuque et sa voix lui murmurer ces quelques mots. « Oui. » se contente-t-elle de dire soudain muette. La Fière ne l'est plus vraiment, bien trop centrée sur ses sensations. Elle les vit d'autant plus pleinement que rien n'était programmé, qu'elle n'a pas pu s'y préparer. Comment se préparer à cela en même temps ? Elle finit par se retourner finalement et laisse ses yeux se poser sur son Éternel complice, ennemi, rival, allié, elle ne sait même plus hormis que c'est lui. « Merci Priape. » murmure-t-elle de façon surprenante, adoucie, presque...apprivoisée ? Et avant même qu'elle ne réfléchisse davantage, elle approche ses lèvres de celles de Priape et vient y déposer un baiser, fin, tendre et appliqué, profitant ainsi de l'éphémère du charnu de ses lèvres contre les siennes. Comme un réconfort de plus. Un sourire vient éclairer son visage lunaire « Ce sera notre secret. » Rien qu'à nous, ce moment particulier de trêve dans la guerre de nos tourmentes.

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Un simple oui, pour toute réponse. Si j’avais été encore dans l’optique du jeu, j’aurais presque pu espérer avoir gagné, d’avoir réussi ainsi à faire taire l’éternelle insatisfaite. Mais je n’étais plus tout à fait dans cette optique de gagner, le jeu s’était effacé de mon esprit, remplacé par le trouble. Ce n’était pas l’envie de l’emporter qui avait guidé mes mains jusqu’aux frontières de l’interdit, mais l’envie tout court. Et d’un geste lent, je vis la jeune femme se retourner vers moi me laissant à mon tour sans voix. Mon regard voyagea un instant sur son corps, profitant à nouveau de la vision qu’elle m’offrait en me faisant ainsi face, mes prunelles s’attardant ensuite sur ses lèvres, ses lèvres qui me remerciaient dans un murmure. Je sentis mon pouls s’accélérer un instant, pressentant que les limites allaient être franchies mais incapable pourtant de faire ce pas en arrière qui nous sauverait de cet égarement. Je laissais la rouquine s’approcher un peu plus, réduire à néant la distance entre nos deux visages, et mes paupières se fermèrent au contact de sa bouche sur la mienne. Un baiser bref, doux et tendre. Les battements au creux de ma poitrine eurent juste le temps de s’affoler que déjà Zoïa s’écarter de moi, me soufflant avec un sourire que ce moment resterait notre secret. Mon regard plongea dans le sien avec une lueur de désir, excitation probablement accentuée par cette proximité inédite entre nous, ce moment suspendu dans le temps, cette parenthèse dans notre joute habituelle. Mes mains allèrent s’ancrer sur ses hanches, l’attirant contre moi. Oubliant la prémonition pourtant évidente de tous les ennuis que ce petit secret nous attirerait, ma bouche s’empara à nouveau de la sienne, plus pressante, peinant à dominer cette envie d’elle qui n’avait fait que croitre sous l’effet du massage et du jeu auxquels on s’était adonné. J’avançai, la plaquant contre l’un des murs froids de l’endroit. Je sentis alors sa poitrine se raffermir contre mon torse et un frisson me parcourir… La situation aurait probablement encore plus dégénérée si un grincement de porte ne se serait pas fait entendre. Retour à la réalité soudain. Je relâchai mon emprise, marquant un mouvement de recul, reculant d’un pas en tournant la tête vers l’importun. Un infirmier visiblement gêné, probablement pas habitué à interrompre ce genre de scène en plein milieu des vestiaires, il disparut rapidement dans le couloir en refermant la porte derrière lui, mais le mal était fait, le moment d’égarement était passé, la raison reprenait le dessus. Mon regard se reporta vers Zoïa. « On devrait retourner dans le service… » Le boulot, la garde, les papiers… Se reconnecter avec la réalité, voilà ce qu’il nous fallait…
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