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Priape ‡ Are you with me?

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Are you with me?

« Faut croire que si. » Des limites elle en avait plein en réalité. Des barrières savamment installées, des remparts, et surtout chaque chose à sa place. Ces derniers temps c'était pourtant loin d'être le cas et les frontières s'effritaient au profit de nuances. Elle donnait le change mais tout ceci l'angoissait au plus haut point. Comme une sensation d'une dernière inspiration avant le saut dans l'abîme. Mais trop tard pour reculer, vivre c'est accepter d'aller de l'avant. Bien entendu, Priape restait le plus optimiste sur une possible durée de leur bonne relation. Zoïa lève les yeux au ciel et sourit désabusée. « On verra. » Mais la vérité, elle la connaît elle, et elle ne se voile pas la face. Elle est bien plus fragile qu'il n'est et elle a bien plus à perdre. Mais l'Orgueil la rattache à la surface comme toujours. Salvatrice vanité. Elle s'y perd d'ailleurs lorsqu'il s'amuse de sa provocation pour lui renvoyer comme une balle duveteuse de tennis. Ses sourcils se haussent et les prunelles pierreuses s'amusent un brin sous le plissement de sa paupière. « J'en suis plus que capable mais je préfère te meurtrir vois-tu? » Bien entendu qu'elle en est capable, Zoïa a un charme bien particulier mais qu'elle sait difficilement résistible lorsqu'elle le met en action. Elle ne s'en sert de toute manière que lorsqu'il vaut la peine de l'étendre, et dans le cas présent, le jeu est bien plus amusant que la finalité. Pour les deux, c'est communément accepté. C'est ensuite sur leurs confidences que se ternit le propos et à la demande du prénom, Priape entre dans la chambre d'un nouveau petit patient. Cette fois-ci, elle regarde à peine Jimmy de toute manière bien trop happé par sa Gameboy. Ses prunelles restent fixent dans le chaos de ses pensées, comme figées, mais vagabondant à toute allure. Elle ne sait pas pourquoi elle a posé cette question, parfois elle ne se reconnaît pas et elle admet que c'était souvent bien plus confortable de vivre comme une Emmurée. Mais les choses ont changé, les choses ont changé et tout cela la prend parfois de vitesse. C'est bien trop. Trop honnête, trop vrai, trop douloureux. Sa gorge se noue à la déglutition alors qu'elle l'accompagne à la surface du couloir sans un regard pour le patient oublié dans un obscur niveau de Mario Bros. Et puis, il lui répond, comme si ce travail n'était que peu important. Ses yeux se relèvent sur le visage du Grec alors qu'il prononce le prénom. Encore elle a-t-elle envie de hurler machinalement. Elle est poursuivie, elle est condamnée à être une ombre ou bien? Et puis elle réalise... Ce n'est pas elle, c'est Elle, cette petite sœur qui compte tant. Qui n'a jamais autant compté que par son absence. Un rire un peu plus aiguë se fraye un chemin dans sa gorge. « Ok, c'est bizarre. » Comme, c'est trop pour moi. Mais vraiment. « Tu trouves pas? » Ses yeux s'écarquillent légèrement. La symbolique de la chose n'a pu que l'interpeller, et elle comprend soudain qu'elle ne pourra jamais lutter. Si elle en avait douté un jour.
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On s’amusait dans nos provocations, chacun de nous ayant retrouvé une certaine aisance depuis que –l’incident- du bal, c’est à dire la nuit où l’on avait dormi ensemble, c’était un peu plus éclairé : il ne s’était rien produit entre nous. Au final, rien n’avait changé. Mais c’était peut être qu’une illusion de le penser. Nous n’étions plus le même binôme d’étudiants rivaux qu’au début de nos études, notre relation avait clairement évolué. Mais voilà, elle semblait avoir atteint ses limites, du moins celles que Zoïa se mettait. On se lança malgré tout dans une série de confidences et à l’issue du check up de Jimmy, sortant de sa chambre, je révélai à la rouquine le prénom de ma défunte sœur. Mon interlocutrice sembla un instant interloquée, puis elle retrouva la parole, soulignant l’étrangeté de cette coïncidence. J’haussais les épaules : « On ne choisit pas qui on aime pas vrai ? » Ce fut la seul excuse que je trouvais… Les curieux hasards semblaient me poursuivre : la preuve, il avait fallu que je tombe sous le charme de sa cousine qu’elle détestait. La concordance des prénoms n’était qu’une curiosité de plus à ajouter à la liste.  « Et puis c’est pas comme si on était toujours ensemble… » L’histoire était finie, ou du moins, c’était ce que je me complaisais à croire. Je m’arrêtai devant la porte de la chambre suivante : Emma, 10 ans, douleurs abdo. Rien d’alarmant au bilan, ni sur les radios. C’était surement une simple gastro. J’entrais dans la chambre où la petite au teint verdâtre somnolait dans son lit. Un regard aux constantes m’indiqua un léger fébricule mais déjà la gamine rouvrait les yeux en se lamentant. Je m’avançai vers elle avec un sourire rassurant. « On va te donner quelque chose pour que tu n’aies plus mal… » Mais arrivé près de l’enfant, celle-ci se pencha vers moi et se mit à vomir, déversant le contenu de son estomac sur ma blouse. « Mer.. » Je retins un juron, attrapant, mais trop tard, un haricot pour que la demoiselle ait de quoi faire face en cas de nouvelles nausées. « C’est pas grave Emma, ça arrive… » L’avantage c’était que le lit était propre, c’était moi qui avais tout pris… « Je te laisse finir avec elle, je vais me laver… » fis-je à Zoïa en filant vers les vestiaires.
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Elle ne pouvait pas voir le hasard dans cette évidence mais Priape semblait se cramponner. Sa candeur la stupéfiait parfois, ce côté toujours égal et philosophe, c'est simple elle avait l'impression de ne l'avoir jamais vu s'énerver, se tourmenter, elle qui était perpétuellement sous le feu de ses démons, ça lui semblait invraisemblable. « Vous serez toujours ensemble Priape. » rétorque-t-elle comme si il niait un nez au milieu de la figure. Zoïa secoue imperceptiblement la tête puis reprend. « Vous allez avoir un enfant ensemble, on fait difficilement moins solide en matière d'engagement. » Parce que le mariage, les promesses, tout ça, il était indubitable que c'était une hypocrisie de première classe. Mais un être qui vous liait c'était tout autre chose. C'était d'ailleurs pour cette raison que Zoïa ne se voyait jamais endosser le rôle de mère, ça et tout simplement parce qu'elle en était incapable. Elle soupire alors qu'ils avancent de façon linéaire dans le couloir. « Elle hurle dès que j'approche de trop près de ta personne, et tu la regardes toujours avec tes yeux de chaton désespéré et fasciné en même temps. » La Rousse s'adosse de façon désinvolte à la porte : « Remettez-vous ensemble, reprenez donc le cours normal de l'histoire et arrêtez de vous torturer. Les gens comme vous méritent des happy ends je suppose. » C'était invraisemblable que de tels mots s'échappent de la bouche de l'Incandescente, mais c'est bien sur ceux-ci qu'ils rendirent visite à la jeune Emma qui s'empressa de partager ses fluides avec la blouse du Grec. La Rousse s'applique à finir la prise en charge de la Demoiselle, lui administre un antalgique et un antiémétique et l'aide à se réinstaller. Elle termine le tour par les quelques patients qui restent et voyant que Priape ne revient toujours pas, se dirige vers le vestiaire. Elle entre à tâtons dans le vestiaire des hommes, et s'avancent jusqu'aux casiers. « Tu pionces ou tu te prends pour la petite sirène Zacharias? » Les billes claires scrutent l'endroit à l'affût de sa silhouette sans pouvoir le distinguer pour autant, avancer davantage ne serait pas prudent.
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Là où je voyais le hasard, une coïncidence qui ne me marquait pas, puisque de toute façon –on n’était plus ensemble-, Zoïa elle me rétorquai d’un ton sans réplique que nous serions toujours ensemble. Je relevais les yeux vers elle, prêt à lui rappeler le cocufiage, la rupture, et tout le bordel depuis le SB, mais elle s’empressa de préciser le fond de sa pensée : pas ensemble, en tant que couple, ensemble en tant que parents. « Ha ça… » Oui Priape, ça, ce petit fœtus, bébé en devenir qui grandit dans l’utérus de Talya. « Tu sais très bien que c’était pas calculé… » Un lien des plus solides ok, mais pas un engagement non… On n’avait pas choisi cette situation, on ne s’était pas dit qu’on aurait cet enfant. C’était arrivé, il était là, il allait naitre d’ici quelques mois et je commençais déjà à l’aimer ce gosse, mais je ne voyais pas ça comme un –engagement- envers mon ex. « Le seul engagement que je prends c’est envers le bébé. » Mais Zoïa, butée comme elle était, poursuivit sa démonstration : sa cousine hurlait dès qu’elle nous savait ensemble, et puis elle s’attaqua à mes yeux, et un rire s’échappa carrément de mes lèvres. « Miaou !!! Non mais sérieusement ? Tu dis n’importe quoi… » Des œillères fixement attachées autour de mon visage. Parce que oui, Talya et moi, ce n’était pas qu’une question du bébé à venir, il y avait clairement plus entre nous. Un plus que j’essayais d’étouffer mais qui n’avait apparemment pas échappé à la rouquine. « Tu garderas le happy ends pour tes romans à l'eau de rose… » plaisantai-je devant l’optimiste étonnant et presque déroutant de la jeune femme. On n’aurait probablement repris le fil de cette discussion après une énième chambre si le contenu de l’estomac de la petite Emma ne s’était pas déversé sur moi. L’appel de la douche se fit entendre et je me dirigeai aussitôt vers les vestiaires. J’attrapai mon gel douche dans mon casier, je me débarrassai de chaque morceau de tissu recouvert de dégueuli je filai ensuite sous l’eau pour me débarrasser de cette odeur qui avait tendance à me refiler des hauts de cœur, moussant avec soin l’intégralité de ma peau avant de me rincer, trainant un peu, appréciant le contact du jet tiède contre ma peau. Le service était entre de bonnes mains avec Zoïa aux commandes. Et puis j’avais donné de ma personne là, j’avais mérité ce petit moment de détente. Et, au moment où, culpabilisant finalement de laisser tout le taf à ma binôme, je finis par me résoudre à quitter la cabine de douche, je réalisai que dans mon empressement, j’avais complètement zappé d’attraper une serviette de toilette. Mon regard se posa un instant sur mon T shirt et ma blouse salis, jonchant le sol mais à portée de main, mais non, j’étais tout propre je ne pouvais me résoudre à renfiler ça. Et puis, j’étais quasi sûr d’avoir de quoi m’essuyer dans mon casier… Au pire, je pouvais y aller comme ça, il fallait juste que personne ne rentre à ce moment là mais, coupant court à ma réflexion, la porte grinça. Quelqu’un venait d’entrer et aller pouvoir me rapporter mon bien : sauvé !  Mais ce fut finalement la voix de Zoia qui s’éleva. « Les vestiaires des hommes te font fantasmer ? » plaisantai-je sur un ton taquin. Mais, à poil sous ma douche, je ne devais pas faire trop le malin : j’avais besoin d’elle, je me repris donc : « Attends Zoïa, j’ai zappé de prendre ma serviette. Je dois avoir ce qu’il faut dans mon casier… Celui qui est ouvert. Tu peux m’envoyer ça par dessus la porte de la cabine ? »
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Il ne semblait pas heureux de cette vérité qu'elle avait pourtant dite, à savoir qu'il était voué à être lié à Talya. C'était pourtant la simple réalité, et surtout les voir tourner autour du pot était lassant. La Rousse lève un sourcil amusé et rétorque. « J'en sais rien Priape mais de toute manière ce bébé est là à présent. » Calculé ou non, sans doute pas de sa part, mais de par son idiote de cousine, c'était une autre histoire. Qu'on ne lui fasse pas l'excuse de la contraception, une femme avait les moyens de se protéger efficacement selon elle. Mais bref, elle ne doutait pas de l'honnêteté presque désespérante du Grec. Elle se met à rire néanmoins lorsque Priape se met à imiter le chaton qu'elle a évoqué un peu plus tôt et répond sans ciller: « On verra. » Pas besoin de débattre, il est persuadé de résister, elle est persuadée de l'inverse et l'avenir le dira. Pour les romans à l'eau de rose, elle ne rétorqua rien, puisque bien entendu qu'elle n'en lisait pas, encore heureux, mais en fine amatrice, elle apprécia le sarcasme. Sa pottermania est belle et bien suffisante en matière de surprise littéraire. La suite, se passa, et maintenant que la Rousse attendait dans le vestiaire des Hommes un signe de son collègue de soirée, elle se demandait à la fois pourquoi elle venait le chercher tout en s'amusant du rocambolesque de la situation et en remerciant intérieurement le destin d'avoir précipité la gerbe sur Zacharias il va de soit. « Si tu savais. » rétorque-t-elle mutine tout en osant s'approcher davantage. Après tout, il ne l'avait pas chassé donc il devait être visible, ou plutôt invisible dans son cas. « Je n'ai pas vu d'hommes nus depuis bien trop longtemps. » Un petit rire s'échappe de sa gorge, parce qu'autant le faire un peu flipper non? Elle n'en mène cependant pas large lorsqu'elle comprend qu'il est réellement nu comme un ver de l'autre côté de la paroi. Mais la surprise fait place à l'amusement bien rapidement. « ça dépend, j'ai quoi en échange Zacharias? » Elle arbore un sourire de défi sur les lèvres, qu'il ne peut voir mais deviner, c'est évident. Il commence à la connaître. Elle s'adosse de l'autre côté de la porte afin de lui faire sentir sa présence. « T'es fait comme un rat! » Elle croise les bras sur sa poitrine et s'amuse de sa position de force. Comment pourrait-elle faire autrement? C'est bien trop tentant.
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L’avenir nous le dirait oui, mais à cet instant, je pensais véritablement qu’on pouvait avancer, tourner la page, enfant ou non. Peut être que l’arrivée du bébé changerait tout, peut être même que j’allais changer d’avis avant même la naissance… J’avais encore Talya dans la peau certes, mais j’étais bien trop buté pour le reconnaître ou même pour le réaliser. Et après un tour au pays du vomi, le passage aux vestiaires s’imposait. Seulement voilà, dans l’empressement, j’avais filé sous la douche sans l’essentiel : pas de serviette, pas de vêtement propre. Coincé dans la cabine. Nu comme un ver. Mais la porte grinça annonçant l’arrivée de mon sauveur. Ou en l’occurrence ma sauveuse puisque la voix qui s’éleva était celle de mon binôme. Je demandais à la rouquine si elle pouvait me rendre ce service. J’entendais ses pas de rapprocher et bizarrement, mon soulagement premier céda la place à une inquiétude, me sentant soudain piégé… D’ailleurs, à ma demande, elle me questionna sur ce qu’elle allait y gagner, monnayant son assistance. « Tu auras toute ma reconnaissance éternelle, ça te va ? » demandai-je en levant les yeux au ciel, imaginant de là son petit air satisfait et amusé par la situation et par l’ascendant qu’elle avait alors sur moi. D’ailleurs, elle le verbalisait carrément : fait comme un rat, et elle n’avait pas tout tord. Mais comme toujours, je ne pouvais pas laisser ma rivale prendre le pouvoir. « Tu sais que c’est pour toi que je réclame de quoi me couvrir… Moi je ne suis pas pudique je peux sortir comme ça, dans le plus simple appareil. Mais c’est juste que je ne voudrais pas te mettre mal à l’aise. » Elle voulait jouer à la maline, qu’elle joue donc. Je n’allais pas me laisser dominer, même si en réalité je n’étais pas vraiment à l'aise à l'idée de défiler en tenue d’Adam… « Allez file-moi donc ma serviette... » réclamai-je, une pointe d'impatience me trahissant un peu dans la voix.
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Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle se conduisait de la sorte, mais Zoïa était le genre de personne à fonctionner à l'instinct et surtout elle ne pouvait s'empêcher de s'amuser comme une folle à savoir Priape coincé de l'autre côté de la paroi dans une position bien peu enviable. Elle aimait avoir l'ascendant sur l'Autre, mais encore plus sur sa personne. On ne pouvait effacer la rivalité bien installée entre eux depuis toutes ces années. « C'est tout ce que tu as à proposer? » Un nouveau sourire étire ses lèvres. « Je pense que tu vas rester coincé un moment dans ce cas. » Elle hausse les épaules fataliste. « Fais gaffe, le froid c'est pas forcément flatteur. » Elle se décolle de la porte de la douche, pour faire face à celle-ci. Elle ne peut le voir, mais ça l'amuse d'imaginer qu'il se sent davantage oppressé de la sorte. Mais Priape n'abdiquerait pas facilement, voilà qu'il y allait de son affront, à savoir que c'était par égard pour elle qu'il souhaitait se couvrir, qu'il n'avait aucun problème avec le fait de se balader à poil au milieu du vestiaire. La Rousse restait persuadé qu'il n'oserait pas sortir dans un tel état. « J'en ai vu d'autres tu sais. » Certes, des corps nu, de par leurs études mais aussi de par ses nuits chaotiques, elle en avait vu un certain nombre. En ce qui concernait le Grec, c'était une autre histoire, mais elle préférait feindre l'indifférence, s'entêtant dans sa provocation. Elle attrape néanmoins une serviette non loin mais n'en dit rien. « Hum... je sens comme une impatience non? » le taquine-t-elle en le regardant toujours sans le voir. « Allez propose donc quelque chose de mieux en échange. Fais donc appel à ton imagination. » Elle passe la main dans ses cheveux et ajoute narquoise. « On sait bien que la reconnaissance éternelle, je l'ai déjà. » Oui quelque chose de plus concret, ce serait quelque chose de bien plus acceptable.
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Forcément, ma reconnaissance éternelle ne l’intéressait pas. Elle ajouta que j’allais donc rester un moment coincé là, précisant malicieusement que le froid n’était généralement pas du meilleur effet. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors qu’instinctivement, mon regard se baissa, comme pour m’assurer que ses paroles n’étaient pas exactes. Ok, tout avait l’air bien en place et plutôt en forme. « J’ai pris une douche bien chaude, alors t’en fais pas pour moi. » rétorquai-je en relevant les yeux vers la paroi derrière laquelle je l’imaginais en train de jubiler vu comme elle s’amusait à me taquiner. Je n’avais pas besoin de la voir pour imaginer son sourire. Les années de rivalités à notre actif faisaient qu’on se connaissait plutôt bien elle et moi. Je tentais de lui faire croire que ma pudeur ne se manifestait que dans le simple but de ne pas la mettre mal à l’aise, tentative échouée parce que la rouquine souligna qu’elle en avait vu d’autres. Elle nota l’impatience dans ma voix et me redemanda donc de proposer quelque chose pour le service qu’elle me rendait. « Tu veux quoi Zoïa une médaille ? » m’énervai-je un instant, mon impatience désormais complètement trahie. Ok, je soufflai quelques secondes, réfléchissant avant de reprendre : « Un massage… de pied. » Oui voilà, un massage qui lui rappellerait notre nouvel an ensemble. Après le tour des chambres, elle devait avoir les jambes lourdes en plus, songeai-je en attendant de voir arriver le précieux morceau de coton.
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Bien entendu, la provocation était une trop grande provocation, le savoir en position de faiblesse animait ses instincts moqueurs. Forcément. Aussi, eut-elle un sourire lorsqu'il la rassura sur la chaleur de son corps. « On prend vite froid après la chaleur. » rétorque-t-elle sans se démonter alors qu'elle s'amuse de l'entendre perdre patience. Arriverait-elle à faire sortir de ses gonds le si patient Priape? Tester les limites du Grec était exaltant, comme quoi chez les plus Lumineux, on pouvait trouver quelques recoins sombres. Chez elle, c'était plutôt l'inverse, une grande quête que de trouver les miettes de Bonté. « Tu sais bien que je n'aime pas les bibelots. » Elle garde tout son sérieux, s'applique même d'une moue alors qu'il lui propose une médaille. Il faut réfléchir avant d'agir, garçon. Un sourire en coin étire ses lèvres lorsqu'il lui propose un massage de pied. Cette référence au nouvel An l'amuse mais provoque également une étrange sensation. « De dos plutôt, j'ai mal au dos. » avoue-t-elle fataliste. « Mais bon tu peux toujours t'abaisser à mes pieds si ça t'amuse également, je ne dis jamais non. » Elle adopte volontiers un ton léger alors qu'il la sait au bord de l'étriper. C'est si exaltant. Elle file jusqu'au casier du Dunster puis revient avec le précieux Rempart blanc. « Ne t'énerve pas Zacharias. » murmure-t-elle d'une voix douce avant de glisser la serviette par dessus la porte. Elle s'assoit sur le banc en face et attend qu'il sorte, désormais présentable. Une once provocation traverse encore une fois le tortueux de son cerveau. Elle se retourne donc pour lui présenter son dos, et prise d'une impulsion, enlève sa tunique bleue d'interne dévoilant ainsi sa peau. Nul doute que la surprise serait de taille, et elle s'en amusait par avance. Comment allait-il réagir en ouvrant la porte? Quant à elle, elle ne pourrait pas le voir, tout juste le percevoir, et cette sensation l'amusait plus que jamais.
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« Vu comme tu prends ton temps, je vais finir par prendre froid ouais... » ronchonnai-je alors qu’une fois encore elle s’amusait à me contredire, me provoquer… La rivalité s’était atténuée entre nous avec le temps, mais la tension, la recherche du pouvoir, c’était toujours là… Je m’impatientais de plus en plus, et elle, elle s’en amusait forcément. Alors s’il lui fallait une récompense, que la médaille ne lui convenait pas, je proposais le massage de pied en guise de lot. Elle me corrigea, réclamant mes mains sur une autre partie de son corps que ses pieds : son dos, puisqu'il la faisait souffrir. « Je t’ai déjà dit d’arrêter de porter tes échasses… » Ce n’était ni bon pour ses pieds, ni pour ses lombaires. « Mais deal ! Ramène ma serviette et je te masserais… » promis-je, bouillonnant de l’entendre ainsi jubiler et imposer ses conditions. Le morceau de coton salvateur apparut au dessus de la porte. Je m’en emparai aussitôt, le frottant contre ma peau pour faire disparaître les dernières gouttelettes d’eau avant de le nouer autour de ma taille. Je lui aurais bien réclamé des vêtements propres, mais craignant que ça ne soit un nouveau prétexte de marchandage pour elle, je me contentais de sortir ainsi. Je fis un pas hors de la cabine de douche, libérant un nuage de vapeur d’eau, en commençant à demander : « T’as fini le tou… » La fin de la question resta bloquée dans ma gorge alors que je m’immobilisais en découvrant son dos nu face à moi. Elle s’était assise sur le banc, avait retiré son haut, et cette nudité partielle me troubla aussitôt. « Tu veux faire ça ici ? Maintenant ? » Le lieux en soit n’était pas dérangeant… C’était plutôt ma tenue qui l’était et je regrettais soudain de ne pas avoir insisté plus pour qu’elle m’envoie boxer, pantalon et T shirt par dessus la porte également… Mais pressentant que c’était un nouveau jeu de sa part, que mon malaise ou mon refus n’allaient que la faire exulter un peu plus, je m’approchai doucement et posai mes mains encore bien tièdes, réchauffées par la douche chaude que je venais de prendre, sur sa peau fraiche, m’attaquant d’abord à ses cervicales, mes pouces appuyant doucement sur les zones que je sentais nouées à cet endroit, essayant de faire abstraction du contexte, de me concentrer uniquement sur mes gestes…
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