I'm not afraid of you ! # ALEXANDER

« Ouais bah prout hein » J'étais certaine qu'il allait vite se remettre de ses émotions. Ouais, il était désormais roi, si il me cassait les pieds, je le destituais, oui oui, c'est moi qui déciiiiiiiiiiide. Je l'attaquais alors, parce qu'il était hors de question que je me fasse chatouiller encore une fois. Ouais, c'est chacun son tour, puis là au moins, on était quitte. Mais dans un élan de maladresse, Alexander tomba au sol, m'entrainant dans sa chute. Je me retrouvais sur lui, blaguant lourdement sur ses bourrelets, pas facile de m'arrêter quand je suis partie. « Mais tais toiiiii » me dit-il alors que je ris en le regardant se tortiller sous moi. Mais se fut de courte duré car Alexander en décida autrement. Il se libérait et attrapa mes poignets avant de me reverser sur le côté pour se retrouver sur moi, à califourchon. Je faisais de mon mieux pour retrouver mon souffle rapidement en lui souriant et demandant ce que j'étais désormais. « Ouais, ma prisonnière. Ou esclave. Comme pendant le road trip. » Je souriais de plus belle en repensant au road trip. Surtout à cette soirée où il était complétement bourré. Je le regardais alors sans bouger -de toute façon je ne pouvais pas faire autrement- tandis qu'il avait approché son visage du mien. « T'es ma prisonnière.. impossible de m'échapper » Je n'étais de toute façon pas certaine de vouloir m'échapper de son emprise. Peut-être qu'au final le charme Strudwick opérait un peu sur moi. C'était certainement ce qui me poussait à soulever légèrement ma tête pour venir déposer mes lèvres sur les siennes, doucement, chastement. Un peu comme si je lui demandais son autorisation pour l'embrasser.

Bon, au moins à présent j'étais le roi des Mathers, c'était déjà bien non ? Ouais, on va dire ça. Disons qu'il faut pas que je me la joue trop boudeur parce qu'elle va pouvoir me reprendre mon titre et j'en avais vraiment pas envie. Roi des Mathers, ça surpasse président. Alors ouais, l'année prochaine je serai encore au dessus de tout le monde et j'aurai tellement la classe. Bitch please. Quoiqu'il en soit, elle et moi, on avait fini au sol à se faire des trucs chelous de chatouilles. Une fois elle, une fois moi. J'avais été plus fort et donc, j'étais au dessus d'elle, reprenant alors ma place de dominant - bizarrement, les femmes aiment ça - et ses poignets étaient pris au piège par mes mains. Ouais, je l'avais totalement bloquée et maintenant, elle était à ma merci. Approchant même mon visage du sien, je venais soutenir ses propos. Elle était prisonnière et elle n'avait aucun moyen de m'échapper. Et contre toute attente, ses lèvres venaient se poser sur les miennes. Autant dire, la tournure de la situation était très intéressante, si bien que je venais répondre à son baiser, cherchant alors à m'immiscer entre ses lèvres, poussant l'échange un peu plus loin. C'est pas que l'idée m'avait traversé l'esprit à plusieurs reprises depuis tout à l'heure, mais un peu quand même. Et le fait que là, elle pense la même chose, c'était un point positif. Au moins, elle pouvait pas reprocher la non-spontanéité là. C'était totalement et entièrement spontané.

Tout s'enchainait assez vite. Nous nous amusions, nous nous prenions la tête et nous nous amusions à nouveau. De toute façon, c'était mon genre... un peu boudeuse. J'aimais bien dire les choses de manière franche. Si quelque chose me gène, il n'y en aura pas pour longtemps ! Du coup, après l'avoir chatouillé jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, je me retrouvais un nouvelle fois sous lui. Il me bloquait les hanches en étant assis sur moi et me bloquait les poignets au sol. J'étais prisonnière. Sa prisonnière. Un peu comme pendant le road trip des mathers. Ouais, j'avais l'impression qu'il aimait bien quand je lui étais soumise. Après qu'il se soit approché de moi, et un échange de regard. J'avais soulevé ma tête pour venir coller mes lèvres calmement et chastement sur les siennes. J'avais envie de l'embrasser, même pourquoi pas de lui appartenir juste une fois. Il n'avait pas l'air de le refuser... non, parce qu'il vint répondre à mon baiser. Je laissais glisser ma langue entre ses lèvres pour venir jouer avec la sienne pour prolonger encore ce baiser. Mon coeur battait à une vitesse folle. J'me demandais un peu pourquoi je faisais ça. Si c'était bien ou non. Mais, je ne voyais aucune raison de m'arrêter. Je lui volais un dernier baiser avec de reposer ma tête contre le sol. « La prisonnière a le droit de se servir de ses mains ? » lui chuchotais-je avec un sourire. Je voulais qu'il me libère les poignets, je voulais pouvoir le toucher.

C'était agréable de se retrouver dans cette position. Je m'rendais compte à présent que j'avais sacrément tendance à être un dominant, même si j'appréciais clairement lâcher prise de temps à autres. Mais là, non, j'étais au dessus d'elle, elle était à ma merci et elle venait m'embrasser de manière timide et chaste. Ouais non, j'faisais pas dans ce genre là moi et je poussais le baiser, laissant alors ma langue jouer avec la sienne. Si rien ne nous prédestinait à ce moment là, je ne crachais pas dessus pour autant parce qu'il faut bien l'avouer, j'avais le coeur qui battait en ce moment précis. Rien de très anomal, quand je me trouvais dans une telle position. Je ressentais tout simplement l'excitation du moment, mes lèvres contre les siennes. Et puis elle mit fin au baiser, laissant sa tête retomber sur le sol. Prisonnière. J'aimais pas tellement ce mot mais l'employer me faisait de l'effet, je l'avoue. Je me redressais, lâchant alors ses poignets comme à sa demande, me mettant à l'observer un court instant, sourire en coin. Et puis voilà que je me baissais de nouveau, mon regard planté dans le sien et à mon tour, je venais capturer ses lèvres. Si à présent elle avait les mains libres, ça ne m'empêcherait pas de jouer avec sa langue comme je l'entends.

Je l'embrassais timidement comme si je voulais lui demander son autorisation avant d'aller plus loin. Lui, aurait pu ne pas vouloir de tout ça. Enfin, non. Il m'avait clairement avouer qu'il coucherait sans problème avec moi quelques minutes plus tôt. Au moins, j'étais certaine de ne pas me faire remettre à ma place. Ça évitait la honte. Il me rendait alors mon baiser de manière plus sauvage, entremêlant nos langues. Le jeu prenait une tournure intéressante et même si jusqu’ici passer sous Alexander m'avait paru impossible pour moi, j'me rendais compte que c'était pas si mal. Enfin, pour le moment, le baiser était plutôt pas mal. J'y mettais fin, reposant ma tête contre le sol pour ensuite lui demander de ma lâcher les mains. Il se redressait alors, répondant à ma demande. Je vins poser mes mains sur ses cuisses alors que nous nous regardions. Mon regard quitta ses yeux un court instant pour contempler son torse nu, j'oublie mes moqueries et je reconnaissais qu'il était bien foutu. Mais je le regardais à nouveau quand il commença à se baisser vers moi, venant à nouveau poser ses lèvres sur les miennes. Ma langue caressait de nouveau la sienne, jouant de manière agréable. Je l'embrassais et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en même temps. J'étais bien. Mes mains vinrent glisser sur son torse, découvrant son corps, ses formes parfaites. Je quittais sa bouche quelques secondes pour lui mordiller doucement sa lèvre avant de l'embrasser encore et encore. Mon index vint caresser doucement son ventre, suivant la taille de son jean avant de m'arrêter au milieu pour le déboutonner.

Si c'était pas prévu à la base, c'était tout de même une tournure intéressante. Alaska était une jolie fille, sexy - encore plus quand elle porte mon short d'ailleurs - et il était clair que je n'allais pas cracher sur le fait de pouvoir coucher avec elle. Je lui ai même dit ailleurs, ce qui avait lancé un petit froid entre nous. Mais on voit bien à présent que ce froid s'était réchauffé, bien rapidement, puisque la température était remontée au moment où ses lèvres avaient rencontré les miennes. Ouais, j'avais tout de suite réagi en faveur de cet échange et son baiser chaste s'était transformé en valse de langues. Et bien, autant dire que j'étais clairement satisfait de ce genre de tournure et si ça pouvait tout le temps être comme ça, tout serait tellement plus simple. Quoiqu'il en soit, j'avais décidé de céder à sa requête et la voilà libérer à moitié de mon emprise, lui laissant le libre-choix de faire ce qu'elle voulait de ses dix doigts. De toute façon, j'avais capturé de nouveau ses lèvres et j'avais pas tellement envie de les laisser toutes seules. Donc ouais, on s'embrassait et je sentais ses mains sur mon torse, et doucement elle venait se trouver vers mon pantalon, qu'elle commençait à défaire. Rapide, j'aimais ça. Et du coup, ça m'incitait à faire de même avec son haut. J'avais envie de l'en débarrasser donc je le tirais vers le haut, me détachant de ses lèvres et l'invitant à se relever pour m'aider à le lui retirer. J'en profitais pour lui demander « Ici ou sur le lit? » Y'avait le canapé aussi, mais bien trop loin. L'idéal restait le lit, ou la commode... ou un endroit quand même plus confortable que le sol, bien que recouvert de vêtements. D'ailleurs, son haut rejoignait le reste de mes vêtements assez rapidement.

Ma langue venait jouer avec la sienne de manière plus sauvage qu'au début. Plus nous avancions dans ce que nous étions en train de faire, plus je découvrais son corps du bout de mes doigts et plus l'excitation montait. J'avais envie de lui et pas seulement de ses baisers, non, j'avais besoin de toujours plus. Mes mains baladeuses se promenaient sur son corps pour s'arrêter ensuite à la ceinture de son jean pour le déboutonner. Je voulais pas qu'il se sente trop à l'étroit dans les minutes à venir. Je laissais ensuite ma tache en suspend, je ne pouvais pas aller plus loin pour le moment à cause de la position. Alors, je reverrais ça plus tard. Alexander commença à défaire mon haut de bikini, m'obligeant à me redresser pour l'aider. « Ici ou sur le lit? » J'aurais pu faire dans la fantaisie, mais aucune envie d'y réfléchir sur le moment et entre les deux propositions, le deuxième me semblait la plus confortable. « Le lit » Ouais, j'avais pas vraiment envie de repartir avec des courbatures. Malgré les vêtements qu'il y avait un peu partout, le sol restait trop dur pour mes fesses. Je regardais alors Alexander avec un sourire malicieux pendu aux lèvres tandis qu'il envoyait mon haut un peu plus loin. Je me redressais alors complétement, l'obligeant à se lever. Nous étions face à face, je le regardais dans les yeux avec toujours un sourire sur les lèvres. Je passais mes mains sur ses fesses entre son caleçon et son jean afin de faire glisser se dernière jusqu'à ce qu'il tombe à ses chevilles. Je vins ensuite poser mes mains sur son torse pour l'obliger à reculer jusqu'à ce qu'il tombe à la renverse sur le lit, allongé sur le dos. Je gloussais alors, venant me mettre au dessus de lui et retrouvant encore une fois ses lèvres avant de dévier dans son cou, puis son torse.

Et voilà, je crois que les filles avaient toutes un truc pour moi parce que même Alaska venait de céder à mon charme. Nos langues jouaient ensemble et j'avais aucunement envie que ça s'arrête, au contraire. Et puis ses mains venaient découvrir mon corps, doucement mais sûrement. Putain sérieux, ça m'excitait réellement tout ça et j'avais juste envie d'aller plus loin et de découvrir son corps à mon tour. Alors j'avais retiré son haut de bikini, la laissant alors seins à l'air face à moi. Ne pouvant pas m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure, j'avais presque le regard lubrique. Le lit ce sera. Elle s'était redressée et on était à présent tous les deux debout. C'était déjà mieux pour se déshabiller. C'était sans attendre qu'elle s'était rapproché de moi, glissant ses mains sur mes fesses, sous mon pantalon pour le faire tomber jusqu'à mes chevilles. J'en profitais pour m'en défaire totalement juste avant qu'elle ne vienne me pousser sur le lit, s'installant à califourchon sur moi pour que ses lèvres viennent toucher ma peau, de plus en plus chaude tant la température de la pièce ne faisait qu'augmenter. Je venais glisser mes mains sur ses fesses, et je faisais glisser son short doucement, histoire de lui faire comprendre qu'elle devait le retirer bien assez vite et puis ensuite, je remontais doucement. Je m'imprégnais de ses formes, sa chute de rein, son ventre, ses seins. J'en profitais pour les caresser et les malaxer tout en appréciant ce qu'elle faisait sur mon torse.