{FB} I don't care about what you think about me (Ianda)

Tu souris encore à sa provocation, comme si t'allais te foutre à poil rien que pour ces beaux yeux... Mais l'idée était là, c'était tentant, lui montrer ce qu'il ne pourrait pas toucher, ça sonnait presque sadique même. Vous êtes là, collés l'un contre l'autre, tu pourrais presque apprécier cette situation, mais tu n'oublies pas que tu es enfermée dans cette cage métallique depuis un petit moment, et que te retrouver dans cette petite boîte te fiche un peu la trouille quand même... Sa main sur ton bassin aurait pu te faire perdre tes moyens, comme cette main accrochée à ton chemisier, et pourtant tu apprécies ce rapprochement, ça te fais sourire. Tu rapproches ton visage encore de celui de Ian, puis s'il n'attends que ça, alors tu viens lui voler un baiser, peut-être trop rapidement, mais t'en profites pour lui mordiller la lèvre inférieure, et juste après tu t'éloignes de lui, seulement de quelques centimètres. "Je ne te céderais pas pour autant..." tu lui fais, un sourire aux lèvres.

Lorsqu'elle vient lui voler un baiser, Ian se raidit instinctivement. Il ne s'attendait pas à ça. Enfin, si, un petit peu quand même, vu la situation. Mais il n'avait pas imaginé que ça irait jusque là. Du moins, il ne pensait pas que ça allait se faire si rapidement. Cette fille, qu'il connait seulement depuis quelques heures, lui voler un baiser ? Cette même fille qui l'avait abordé l'allure provocatrice, près du banc ? Cette même fille qui disait ne jamais céder ? Ne jamais venir à lui ? Il sent sa lèvre entre les dents de la blonde, un léger frisson parcourt son corps, et tandis qu'elle s'éloigne, il lui adresse un sourire quelque peu crispé. Puis, elle lui affirme qu'elle ne céderait pas pour autant. Soupir de soulagement. Elle n'avait fait que jouer, rien de plus. Alors, instantanément, son sourire se veut plus franc. « Oh mince, moi qui croyais que tu étais sur le point de me faire ta demande en mariage .. » rétorque-t-il, taquin. « Je suis déçu » ajoute-t-il, en mimant le geste de se s'essuyer une larme. « Qui sait, peut-être vais-je être le dernier mec que tu verras avant de mourir » lance-t-il, amusé, en faisant allusion à leur avenir incertain quant à leur situation. Et si l'ascenseur lâchait ? Il rit, puis se reprend, n'espérant ne pas être allé trop loin dans les réflexions déplacées.

Au moins ce baiser semble avoir calmé ses ardeurs, alors forcément tu retiens un rire en observant la réaction de Ian. "Bah quoi, un baiser et tu arrêtes de dire des bêtises ?" tu lui fais alors que tu te retrouves en face de lui, posée contre l'autre paroi de l'ascenseur. Mais tu parles trop vite, le voilà qui trouve encore un moyen de plaisanter "T'as craqué mon vieux...", tu rajoutes en soupirant alors que tu souris presque nerveusement. Tu n'aimais pas parler de mariage, et surtout pas avec un type que tu connaissais à peine, mais tu ne disais rien, tu préférais te taire pour le coup. Puis il jouait encore avec tes nerfs avec la situation dans laquelle vous étiez "T'es vraiment con..." tu lâchais, presque froidement, tu regrettais déjà d'être enfermée ici avec lui et tu fermais les yeux pour ne plus être obligée de le regarder. Tu attendais juste qu'on vienne vous sortir de là.

« T'es vraiment con... » Ces quelques mots viennent claquer l'air avant d'inspirer le silence. Zelda ferme les yeux, elle donne l'impression de s'être repliée sur elle-même. La mâchoire serrée, Ian tente de trouver une façon de se rattraper. Mais rien ne vient. Pourquoi est-elle si influençable que ça ou elle fait juste ça pour faire chier ? J'comprends pas, c'pas parce que j'ai dit ça que ça va forcément se passer ! Combien de temps encore, coincé là avec elle, hein ? Pense-t-il dans l'énervement. Il pivote sur lui-même, et appuie à nouveau sur le bouton d'urgence. « Pourquoi tu n'as pas pris les escaliers si t'es si infernale que ça en ascenseur ? » lâche-t-il, d'un ton sec. Il croise les bras sur son torse. Il soupire, souffle bruyamment, trépigne, fait les cent pas. « Parce que si tu cherchais des sensations fortes, t'aurais pu les trouver autrement, hein.. » ajoute-t-il, cette fois d'un ton un tantinet plus doux, pour éviter de jeter de l'huile sur le feu.

Et voilà que tu redeviens mauvaise, limite méchante avec lui, alors qu'il est peut-être simplement tout aussi nerveux que toi, à se retrouver enfermé ici. Ou alors il le fait pas exprès d'être maladroit avec toi, mais de toute façon, c'est trop tard, tu as été méchante avec lui... Tu soupires et passe nerveusement une main dans tes cheveux, puis il revient à l'attaque avec une autre pique, forcément tu ne peux pas laisser passer ça... "Parce que cet ascenseur donne accès au toit, c'est le seul de la fac d'ailleurs, et avec les escaliers on se serait retrouvés coincés derrière la porte c'est tout. Oh et puis merde, la prochaine fois j'te laisserais en plan sur le banc."

Tu le fixes quelques secondes, voilà t'es remontée contre lui et t'as même plus envie d'lui parler, mais finalement il se montre un peu plus tendre avec toi, mais c'coup-ci ça ne marche pas "Me parle pas, j'suis assez énervée comme ça..." T'as envie de cogner sur quelque chose, alors ton pied se retrouve à donner un coup sur la paroi de l'ascenseur et avec beaucoup de bol, ce coup de pied refait démarrer la boite métallique. Tu affiches un grand sourire et tu laisses l'ascenseur vous rendre tout en haut de l'immeuble de la fac, les portes s'ouvrent et tu cours à l'extérieur sur les toits. "Yeah, liberté !" tu hurles, sans te retenir, en te donnant à coeur joie.

Zelda se justifie, pour finalement l'envoyer balader. « Me parle pas, j'suis assez énervée comme ça... » lui avait-elle dit. Ce fut les derniers mots qu'elle adressa à Ian. Lorsque, à bout de nerfs, elle se met à frapper l'ascenseur du pied, celui-ci se met en marche, puis finit par s'ouvrir, donnant à Zelda l'occasion de courir vers l'extérieur. Elle crie de joie, totalement libre. Ian, lui, ne bouge pas. « Me parle pas » Ces mots ne cessent de résonner à l'intérieur de son crâne brûlant. Il souffle bruyamment. Du regard, il suit la silhouette de la blonde. « Amuse-toi bien toute seule sur ton toit, moi je me casse ! » gueule-t-il, vexé. Collant son corps humide contre la paroi froide de l'ascenseur, il laisse traîner ses yeux noirs sur les boutons indiquant les différents étages. Quelle journée de merde, pense-t-il, avant d'appuyer sur le bouton qui l’emmènera au rez-de-chaussée. Avant que les portes ne se referment, Ian lance un dernier regard en direction de Zelda. C'est un regard froid et amer.

Ce con avait pris la mouche, tant pis pour lui, tu passerais ta matinée et qui sait tout ta journée sur les toits de la fac, y'avait que là haut où tu te sentais vraiment libre, à l'abri des regards des autres. Ian était parti, tu n'allais certainement pas lui courir après, c'était pas ton genre, et puis il semblait être de mauvaise humeur. Les mecs, j'vous jure.
Le reste de la journée était passé rapidement, tu avais grignoté un truc à midi et finalement en début de soirée tu étais retournée sur le campus, parce que qui dit rentrée, dit première soirée ouverte à tout le monde. Et tu y serais, en grande fêtarde que tu étais. Mais avant ça t'étais rentrée chez toi, tu t'étais douchée, changée, style un peu sexy, ton paquet de clopes, deux trois bouteilles d'alcool, et tu te rendais à la soirée donnée sur la pelouse du parc du campus.

Vraiment désolée pour le temps de réponse  :scared:

A peine rentré chez lui, il reçoit un message lui rappelant que la première soirée de l'année a lieu ce soir. Il soupire, il ne sait pas si il va y aller. Ou du moins, si il veut y aller. Il n'apprécie pas vraiment ce genre de choses, ce genre d'événements qui l'inciteraient à se mêler aux autres. A des inconnus. Mais au fond de lui quelque chose le fait hésiter. Il se dit que, y faire acte de présence pourrait être un moyen efficace pour s'intégrer. Il prend alors la décision de s'y pointer. De toute façon, il n'a pas l'intention d'y rester bien longtemps. Juste histoire de repérer les lieux, de cerner les gens... voilà tout. Alors il se prépare, enfilant les premiers vêtements lui passant sous la main, après avoir trainé une bonne demi-heure sous la douche.

Lorsqu'il arrive au parc du campus, il est prit d'un instant de doutes. Beaucoup de personnes sont déjà présentes, et ça le rend mal à l'aise. Non parce qu'il est timide ou quoi que ce soit d'autre, simplement car il a vécu trop de mauvaises expériences avec la foule. Mais après de longues secondes de réflexions, il se tâte en avant, près d'un comptoir provisoire et probablement fait à l'improviste, pour s'y servir un verre.