-HOT- ❝even after all this time you do not remember honey❞ ▲ SERAD

Serad

❝even after all this time you do not remember honey❞

C'était plus fort que moi, je pouvais pas retirer mes lèvres des siennes, je pourrai, rompre ce baiser, la faire dégager d'ici et me dire que c'était une foutue erreur ce moment d'égarement mais je le voulais ce moment d'égarement, je le voulais comme je la voulais elle, pour le reste de la nuit jusqu'au matin. Plaquée contre la porte de la caravane, je sens ses doigts glisser vers ma taille, venir attraper les plis de mon chandail, le remonter peu à peu, je sentais ses doigts glisser sur ma peau, je frissonnais sans pouvoir quitter ses lèvres, enfin seulement le temps qu'elle fasse passer ce bout de tissu par-dessus ma tête et le laisser tomber sur le sol avant qu'elle ne repose ses lèvres sur les miennes. Elle vient un peu plus contre moi, je la serre jusqu'à la soulever, sentir ses jambes entourer ma taille et je viens la déposer sur le lit, m'allongeant sur elle, à mon tour relevant les bords de son t-shirt, le lui ôter et le laisser tomber à côté du lit, je la regardais ❝Dis moi pourquoi c'est plus fort que nous ?❞ lui demandais-je avant de glisser mes lèvres dans sa nuque et de caresser ses cuisses de mes mains.

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❝even after all this time you do not remember honey❞

J’avais envie de lui, de ça, de nous. Inutile de le nier maintenant, c’aurait été de me mentir à moi comme à lui. Je voulais l’embrasser et je voulais définitivement que ça aille plus loin que de simples baisers aussi passionnés soient-ils. Je ne pus qu’être heureuse donc lorsqu’il me souleva par les cuisses, passant mes jambes autour de son corps alors qu’il me portait jusqu’au lit. À le voir faire, on aurait pu croire que j’étais aussi légère qu’une plume. Il me déposa sur le lit et grimpa au-dessus de moi sans toutefois laisser son poids retomber sur moi. Mon chandail suivit le même chemin que le siens, se retrouvant au sol et moi en soutien-gorge. ❝Dis-moi pourquoi c'est plus fort que nous ?❞ Il plongea vers mon cou avant que je n’ai le temps de poser mes doigts sur ses lèvres. « Tais-toi. » lui ordonnais-je. S’il disait quoi que ce soit, il risquait de briser la magie fragile qui nous permettait de profiter de ce moment et je n’en avais pas particulièrement envie. Je préférais que ça arrive demain matin. Me réveiller et foutre le camp avant qu’il n’ouvre les yeux, voilà le plan idéal. Mais je ne voulais pas me remettre à gueuler maintenant tout ça parce qu’il me demandait des explications que je ne pouvais même pas lui donner. Je le fis taire pour de bon en reposant mes lèvres sur les siennes, lui mordillant la lèvre inférieure avant de le laisser retourner vers mon cou, point sensible de mon anatomie et il ne le savait que trop bien.

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Serah et moi ça a toujours été spécial, si on ne s'engueulent pas on vit des moments comme celui-là, intense, d'une attirance folle, d'un désir humain plus que prononcé qui nous forcent à être comme ça l'un avec l'autre. Je ne veux rien d'autre qu'elle en cet instant, goûter ses lèvres, sentir son corps collé au mien, je veux plus que ça bien évidement et je crois qu'elle aussi, c'est ce que je ressens lorsqu'elle me retire mon chandail, c'est ce que je ressens par l'intensité de ses baisers. Je la soulève pour la porter jusqu'au retombant sur elle asse délicatement pour ne pas l'étouffer par mon poids puis je continue de l'embrasser encore et encore, à mon tour faisant quitter son chandail de son corps, appréciant cette vue d'elle seulement en soutien-gorge, un peu sourire qui se dessine sur mes lèvres, ces lèvres qui osent prendre le risque de s’ouvrir pour lui demander ce qui nous arrivent mais elle me fait vite revenir à la réalité, me disant de la fermer poliment alors que mes lèvres gagne sa nuque, c'est vrai je dois pas l'ouvrir, faut pas gâcher ce moment, il faut en profiter. Elle kidnappe une nouvelle fois mes lèvres avant de pencher sa tête en arrière, pour que mes lèvres reviennent se loger dans son cou, tout en déposant des baisers prononcés sur sa peau, mes doigts s'occupe de déboutonner son short, je voulais tellement plus que ce qu'on vivaient en ce moment, je la voulais, liée à moi.

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Konrad comprit rapidement qu’il ne devait pas parler, pas poser de question. L’équilibre entre nous était fragile et je n’allais pas risquer de le briser pour sa conscience. Pas même pour la mienne. Je rejetai la tête sur le côté, lui donnant tout l’accès nécessaire à retourner vers mon cou où il posa ses lèvres brulantes. Je fus distraite un moment, oubliant qu’il me fallait aussi participer avant que ses doigts sur le bouton de mon short ne me ramène à la réalité. Je l’aidai à me le retirer, me retrouvant donc en simple sous-vêtement noir en dentelle avant de m’attaquer à son propre short, le détachant habilement des deux mains avant de le faire glisser sur son corps allongé, l’envoyant valser au sol avec le reste de nos vêtements. Déjà, je pouvais voir au travers de son boxer l’effet que je lui faisais ce qui m’arracha un sourire. J’aimais savoir que j’avais cet effet sur lui –qui n’aurait pas aimé? Je me mordillai la lèvre et hésitai une fraction de seconde avant d’aller poser la main sur sa hanche, glissant dangereusement vers l’objet de mon désir là en bas.

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L'embrasser, mes lèvres sur les parcelles de sa peau, c'était un désir dont je ne peux me passer en ce moment, ce serait presque un besoin vital. J'ai clairement compris que je devais la fermer, et oui elle a raison ça risque de tout gâcher et elle comme moi ne voulons rien gâcher, seulement profiter et se désirer l'un et l'autre. Mes doigts passèrent sur son short, le déboutonnant et le faisant quitter ses cuisses avec une petite aide de sa part puis ce fut à son tour de m'en débarrasser, le laissant traîner je ne sais où dans la caravane, me retrouvant simplement vêtu d'un caleçon où le résultat de cette excitation qu'elle provoque chez moi peut être visible derrière la couche de tissu. Je la regardais, pivotant pour qu'elle se retrouve sur moi ayant sentis sa main glisser vers l'intérieur de mes cuisses, j'en profitais pour dégrafer son soutien-gorge en dentelle noir, absolument sexy mais la préférant la poitrine nue, si galbée si expressive, je souriais déposant mes lèvres dessus alors que mon excitation pour elle ne faisait que monter en flèche.

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Je me retrouvai rapidement en position de force, assise à califourchon au-dessus de Konrad alors que ses mains retrouvaient rapidement l’agrafe de mon soutien-gorge qu’il détacha d’une main habile. Mon regard croisa le siens et je sentis qu’il appréciait la vue qu’il avait. J’esquissai un léger sourire, à peine visible que si on y portait attention en soulevant ma chevelure de feu pour dégager l’avant de mon corps, les laissant retomber en cascade dans mon dos. Il se redressa un peu et ses lèvres trouvèrent ma poitrine, m’arrachant plusieurs frissons de plaisir que j’exprimai avec de légers soupirs d’aise. Ma main se perdant dans sa chevelure, je tirai doucement sur ses fines boucles pour lui montrer que j’aimais ce qu’il faisait et remontai une main dans son dos, y plantant doucement les ongles sans même m’en rendre compte. Pour ajouter encore un peu à notre échange et notre position ne me permettant pas grand-chose de plus, je commençai à onduler des hanches, appuyant bien mon intimité contre la sienne, souhaitant pour que nos vêtements ne nous entravent pas plus longtemps.

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Je venais de pivoter pour me retrouver allongé sur le lit, elle sur moi, assise à califourchon. Je ne perdais pas un seul instant pour lui ôter son soutien-gorge en passant l'une de mes mains dans son dos et défaire l'agrafe, le laissant tomber hors du lit, elle était encore plus désirable maintenant, je me mordais la lèvre, me redressant pour porter mes lèvres sur sa poitrine, des baisers appuyés, doux, touchant chaque parcelle de sa poitrine que j'ai toujours trouvé parfaite. Elle se cambrait un peu plus, me rapprochant encore plus mon visage enfoui dans sa poitrine, mes lèvres ne cessant de déposer des baisers, je sentais l'une de ses mains sur perdre dans mes cheveux, tirant dessus légèrement accompagnant ainsi les légers soupirs qui sortaient de ses lèvres, je souriais intérieurement et frissonnais en sentant son autre main dans mon dos, laissant ses ongles rentrer dans ma peau, une autre preuve que ce que je lui procure, semble plus que lui convenir. Elle se mettait à onduler ses hanches, appuyant son intimité contre la mienne, je soupirais à mon tour relevant la tête pour capturer ses lèvres de nouveau, je commençais à perdre patience, on avaient eu le temps de se chauffer comme il le fallait, je pivotais une nouvelle fois, me retrouvant encore sur elle et mes doigts faisaient glisser sa culotte hors de sa peau, retrouvant le sol de cette caravane qui avait prit en température. Je la regardais, avant de lâcher un petit sourire et de planter ma tête entre ses cuisses, les écartant légèrement à l'aide de mes mains.

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La température était déjà très élevée, nous empêchant tous les deux de dormir ce soir et pourtant, elle venait d’atteindre un tout autre niveau, là dans la caravane. Nos respirations étaient saccadées, nos mains baladeuses et nos bouches jamais complètement satisfaites. À nouveau, Konrad nous fit basculer, reprenant sa place au-dessus de moi avant de glisser entre mes cuisses, me retirant ma culotte par la même occasion. Je soupirai à nouveau d’aise, me cambrant tout en remontant les jambes alors qu’il les écartait de ses mains. Je savais pertinemment ce qu’il s’apprêtait à faire et je mouillais rien que d’y penser. Je laissai ma tête retomber sur le matelas et plantai mes mains sous moi, attrapant les draps alors que je sentais son souffle contre mon intimité. Dès que sa langue entra en contact avec ma peau, je poussai un gémissement à la fois de surprise et de plaisir. C’était définitif maintenant, il n’y avait aucune chance pour que nous fassions marche arrière.

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J'avais chaud, encore plus chaud que quand je suis sortis dehors et que Serah se pointe, il faisait vraiment chaud dans la caravane mais ça ne m'empêchais pas de faire ce que j'avais à faire. Je venais de reprendre le dessus, je venais de lui enlever sa culotte et j'avais ma tête entre ses cuisses, elle les remontait légèrement autant très vite compris ce que j'avais en tête et je les écartais légèrement avec mes mains pour avoir une plus grande liberté. Dès que ma langue fut au contact de son intimité, je la sentais gémir, se crisper, la^cher un léger cri de plaisir, ça me faisait sourire et je continuais cette petite caresse avant d'y aller un peu plus franchement et d'utiliser mes lèvres, laissant l'une de mes mains écarter ses lèvres intimes pour qu'elle soit encore plus sensible lorsque je viens m'attaquer à son bouton de plaisir.

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Il n’y avait pas à dire, Konrad n’avait pas perdu la main –ou devrais-je dire la langue. Il savait très bien ce qu’il faisait et moi, je ne savais plus où donner de la tête alors que le plaisir grimpait en flèche. Les yeux fermés bien comme il faut, je me mordais la lèvre inférieure pour m’empêcher de gémir trop puissamment, mais c’était plus fort que moi. Les gémissements fusaient de mes lèvres sans que je ne puisses les retenir, mêlé à des soupirs d’aise et des tremblements de mon corps. Je tentais de garder les cuisses ouvertes pour lui faciliter la tâche, mais elles se refermaient toutes seules sous le plaisir qu’il me donnait. À ce rythme, j’allais rapidement atteindre l’extase. Mais qui avait dit qu’on devait se contenter d’un seul orgasme? N’était-ce pas la beauté de la chose que d’être une femme et d’avoir la possibilité d’avoir plusieurs orgasme par session de jambe en l’air? Selon moi oui. Hors donc, je me laissai complètement aller. Tant pis si les voisins nous entendaient. Je laissai le plaisir monter en moi et m’enivrer complètement avant de pousser cet ultime cri qui accompagnait mon orgasme. Haletante, je poussai sur sa tête pour qu’il arrête et revienne vers moi pour m’embrasser.