What's wrong with you ? x Thélia

Thélia ღ
Ca partait complètement en cacahuète entre nous à cause de mon départ avec mon meilleur ami et si je pouvais un peu comprendre qu'il n'avait pas aimé, je n'avais pas apprécié son comportement ni sa parano envers Priape. Je lui demandais si lui aurait aimé que je donne aucune nouvelle alors qu'il serait mort d'inquiétude et je n'avais obtenu aucune réponse. Probablement que sur ce coup là il pensait que j'avais raison et qu'il aurait pas apprécié que je fasse ceci. Il était ensuite parti vers la chambre en jetant son alliance vers moi sur le sol et j'accourais vers lui pour le pourrir mais aussi parce que je venais d'entendre un grand boum retentir. Il avait fait une connerie je le savais. « Rien. » Mon oeil. Je le menaçais à mon tour en disant que je pouvais faire comme lui en jetant mon alliance, afin qu'il comprenne que ça ne se faisait pas. « Fais ce que tu veux. » Je haussais les sourcils surprise de ce qu'il venait de dire. Puis je lui disais ce que je pensais. Je vidais mon sac et je le mettais dans la position qu'il m'avait mise, choisir entre mon meilleur ami et l'homme de ma vie. Chose qui ne se fait pas selon moi. Je m'étais assise sur le lit alors qu'il était dans le dressing encore. « Moi, incohérent ? Mais tu t'es regardé !? Tu m'en veux tellement après tout ces mois que tu sautes sur la première occasion pour me faire souffrir ! T'aimes ça que j'en bave comme t'en as baver, hein, avoues ? » Il pensait que j'agissais par vengeance et pour lui faire du mal ? Mais pour qui me prenait-il ? Je ne pardonnais pas pour lui faire payer ses erreurs par la suite. « Tu aimerais que je te fasse le même coup ? Que je me barre une semaine avec une amie proche avec laquelle j'ai couché ? Oh pardon, c'est vrai, toi t'appelles ça ''déraper''. » Je le regardais faire mais je ne fis pas attention à sa main qui avait changé de couleur, bien trop offusqué par ses précédents propos. « Tu ne t’inquiéterais pas comme une malade ?? Ne m'en voudrais-tu pas de te faire un coup pareil ? Tu sais que je le déteste et qu'il me fait souffrir mais ça on s'en balance royal. Chacun son tour n'est-ce pas ? Surtout qu'il est bien ton ami lorsqu'il me balance les détails de votre nuit d'amour ! » Il continuait avec le fait que je me vengeais à mon tour. Putain lui quand il avait une connerie en tête il fallait ramer pour la lui sortir. « Tu ne vois que toi dans l'histoire, vraiment que toi. Alors gardes le ton meilleur ami, il te servira bien va ! » Là s'en était trop. C'était quoi ce sous entendu pourri qu'il me faisait ? Tu.. commençais je mais il me coupa avant même que je puisse dire autre chose, tout en s'approchant de moi. « Mais je vais reprendre contact avec Leyna, voir si tu réagis toujours aussi fièrement. Après tout, elle était comme ma meilleure amie tu vois. Mais faut pas faire de choix hein. » Il me tourna alors le dos et je sentis la colère me monter grandement. Il osait reparler d'elle ? Vraiment je commençais à en avoir ma claque. Le suivant j'attrapais son bras et je l'obligeais à se retourner pour me faire face. Tu te moques de moi ? T'es obligé de parler d'elle à chaque fois ? Contrairement à toi je ne suis pas sortie avec Priape et j'ai jamais eut de sentiments à son égard, juste une erreur car j'étais au plus mal. Toi c'était pas une erreur, c'était consentant, c'était ton premier amour et tu oses faire la comparaison ? Tu oses alors que tu t'es pas gêné de me mettre sous le nez que tu l'as trouve bonne ? As tu entendu une seule chose de la sorte sur Priape ? Alors reprend contact mais croit moi que là oui ça sera elle ou moi. Parce que vous vous avez joué au chat et à la souris sous mon nez quand moi je souffrais. Nous on a juste fait une erreur que tu me rabâches sous le nez sans cesse alors que c'est pas faute de t'avoir prouvé que je me moque de lui hormis comme un ami. Que c'est toi que j'aime, que je veux et avec qui je veux faire ma vie. Pourquoi tu t'obstines tant avec lui et cette histoire ? Est ce que je fais un drame de toutes les nanas avec qui t'as couché ? Est ce que je t'ai fait un drame quand tu restais en contact avec Leyna alors que tu te l'étais tapé pendant je ne sais combien de temps ? C'était UNE ERREUR BORDEL. Tellement énervé par ce qu'il venait de dire que j'en tremblais. & si tu veux savoir je regrette pas d'y être allée, je regrette pas car ça était l'occasion qu'on passe du temps ensemble vu que cet été il ne viendra pas au summer camp. Tu seras méga heureux et tu auras pas à le supporter, voilà t'es content ? Je criais en lui demandant s'il était content et je l'avais même bousculé en posant mes mains sur son torse et le poussant en arrière. Si j'y étais pas allée alors que j'aurais apprit qu'il ne venait pas cet été et que pendant deux mois je n'allais pas pouvoir compter sur mon meilleur ami, je lui en aurais voulu et c'est moi qui aurait fait la morte pendant quelques jours. Je m'éloignais alors sans lui tourner le dos, je venais de le repousser assez fortement et je craignais que ça n'aggrave plus sa colère. Je le regardais alors de la tête aux pieds quand mon regard se stoppa sur sa main. De là où j'étais je la trouvais bizarre, mais j'étais trop loin. Fait voir ta main dis je en regardant celle que je trouvais différente.

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« Tu... » J'avais juste envie de lui dire chut. Je ne voulais plus discuter et comme un acteur de tragédie, ma petite bombe avait été parfaite pour la laisser planer dans l'air et me casser ni vu ni connu, exprimer ma colère ailleurs, c'est-à-dire, dans le salon. Nous allions nous faire toutes les pièces de la maison. Me suivant la jeune femme m'arrêta dans mon élan en m'attrapant par le bras et me retournant vers elle. « Tu te moques de moi ? T'es obligé de parler d'elle à chaque fois ? Contrairement à toi je ne suis pas sortie avec Priape et j'ai jamais eut de sentiments à son égard, juste une erreur car j'étais au plus mal. Toi c'était pas une erreur, c'était consentant, c'était ton premier amour et tu oses faire la comparaison ? Tu oses alors que tu t'es pas gêné de me mettre sous le nez que tu l'as trouve bonne ? As tu entendu une seule chose de la sorte sur Priape ? Alors reprend contact mais croit moi que là oui ça sera elle ou moi. Parce que vous vous avez joué au chat et à la souris sous mon nez quand moi je souffrais. Nous on a juste fait une erreur que tu me rabâches sous le nez sans cesse alors que c'est pas faute de t'avoir prouvé que je me moque de lui hormis comme un ami. Que c'est toi que j'aime, que je veux et avec qui je veux faire ma vie. Pourquoi tu t'obstines tant avec lui et cette histoire ? Est ce que je fais un drame de toutes les nanas avec qui t'as couché ? Est ce que je t'ai fait un drame quand tu restais en contact avec Leyna alors que tu te l'étais tapé pendant je ne sais combien de temps ? C'était UNE ERREUR BORDEL. » En même temps c'était logique. J'étais sorti avec Leyna car je la trouvais bonne et c'était toujours le cas, elle ne s'était pas enlaidit en un an et plus. Ensuite, elle avait été comme ma meilleure amie, que je ne fréquentais plus aujourd'hui, lui prouvant que j'avais délibérément changé pour elle. Par contre en ce qui concernait le chat et la souris, je restais perplexe, mais ne répondis rien. « Une erreur mon cul ! » gueulais-je alors en me détachant de son emprise. « & si tu veux savoir je regrette pas d'y être allée, je regrette pas car ça était l'occasion qu'on passe du temps ensemble vu que cet été il ne viendra pas au summer camp. Tu seras méga heureux et tu auras pas à le supporter, voilà t'es content ? » Ce fut comme un coup de poignard. Elle avait savouré avoir passé du temps loin de moi pour ce type. « Je m'en branle. Car à ce rythme là, moi non plus je n'irais pas au Summer Camp, et tu vois, j'en viens même à me demander lequel tu regretterais le plus. » Je la regardais durement alors qu'elle venait de me bousculer volontairement, avec l'aide de ses deux mains sur mon torse, me faisant tituber en arrière. Apparemment, se goinfrer de la tonne de Nutella, ça donnait des biscottos. Elle s'éloigna alors et je fermais les yeux un instant. Retenant ma colère. Si elle avait été un gars, je l'aurais encastrer dans un des murs. Mais jamais je ne lèverais la main sur elle, aussi fort pouvais-je lui en vouloir. « Tu ne me comprends vraiment pas. Je supporte pas que tu passes ton temps avec ce type surtout vu vos antécédents. Mais maintenant que tu as dis ta façon de penser sur moi, je vais te dire la mienne. Je n'ai ni confiance en toi, ni en lui. Et si ça se trouve, tu lui as fait oublier sa Talya d'une façon peu catholique ! Un dérapage, ça peut se produire n'importe quand, n'est-ce pas ?! » J'ouvrais en grands les bras comme pour appuyer mes dires. « Et depuis qu'on s'est remit ensemble j'ai changé figure-toi ! Je ne fréquente plus beaucoup de filles, je ne sortais plus comme avant, je faisais tout pour bien me comporter avec toi mais putain Elia ! Parfois il prends plus de place que moi. Je vais devenir ton mari et tu préférés passer une semaine avec lui, je trouve que ça ne se fait pas. » Point barre. « Fait voir ta main » J'avais bien remarqué son regard sur moi et je jetais à mon tour un coup d’œil à ma main. « Non, c'est rien ! » Je reculais d'un pas, voyant comme elle était devenue lavande. Il me fallait des soins et de suite. Je voulais passer devant elle pour aller dans la salle de bain, mais je n'osais pas. En fait, je n'avais même pas envie de bouger, juste envie de m'encastrer moi-même dans le mur.
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Thélia ღ
Après qu'il m'ait fait son discours et qu'il se soit bien énervé sur moi, ce fut à mon tour. Je l'avais suivi dans le salon et je m'étais encore plus emporté. J'avais lâché tout ce que j'avais et j'avais fait un monologue. Personne ne pouvait m'arrêter, jusqu'à que j'en avais fini selon moi en répondant à ses accusations. « Une erreur mon cul ! » Voilà tout ce qu'il trouvait à dire et c'était une parole inutile et sans fondement. Je ne la relevais même pas ou du moins même plus parce qu'il avait que ça à la bouche hors on avait pas prémédité ce dérapage ni nous l'avions fait à jeun, ce qui prouvait bien que c'était pas parce que lui et moi en mourions d'envie. Sinon l'alcool n'aurait pas été nécessaire. Je terminais en avouant ce que le dunster m'avait confié, qu'il ne viendrait pas au summer camp cette année, à cause de ses études et tout le tralala. J'étais déçue et triste mais je comprenais son choix et il envisageait de venir quelques jours, au moins pour mon enterrement de vie de jeune fille, que j'avais toujours pas envisagé de faire d'ailleurs. « Je m'en branle. Car à ce rythme là, moi non plus je n'irais pas au Summer Camp, et tu vois, j'en viens même à me demander lequel tu regretterais le plus. » J'avais été si énervée que je l'avais poussé vers l'arrière brutalement et lui il trouvait que ça à me dire. Il pensait vraiment que j'allais plus être triste de l'absence de mon meilleur ami que de lui au summer camp ? Non mais j'hallucinais. Il flippait parce qu'en fait il n'avait pas juste peur de Priape mais aussi de moi. & je trouvais ça encore plus dégueulasse. Il avait aucune raison de craindre le dunster, mais il en avait encore moins de craindre quelque chose de ma part. Je m'amusais pas à demander quelqu'un en mariage pour le fun. Je ne répondis pas sur le coup, préférant partir loin de lui et j'allais me poser sur le canapé, face à mes pancakes et mes gaufres. « Tu ne me comprends vraiment pas. Je supporte pas que tu passes ton temps avec ce type surtout vu vos antécédents. Mais maintenant que tu as dis ta façon de penser sur moi, je vais te dire la mienne. Je n'ai ni confiance en toi, ni en lui. Et si ça se trouve, tu lui as fait oublier sa Talya d'une façon peu catholique ! Un dérapage, ça peut se produire n'importe quand, n'est-ce pas ?! » Ah voilà, il osait enfin porter ses couilles et dire la vérité. Il me faisait pas confiance, voilà d'où venait son problème de malade. & ça me fit beaucoup de peine de l'entendre dire ça alors qu'à sa différence je m'étais pas taper vla les mecs durant notre séparation et même après avoir retrouvé sa mémoire il c'était pas gêné pour moi. Alors c'était plus que gonflé de dire une telle chose. Tout comme de sous entendre qu'on avait remit le couvercle avec Priape durant le voyage. Quel con il faisait. Je bouillais de plus en plus de rage et le regard planté dans une gaufre je décidais de m'en faire une, parce que j'avais faim mais aussi pour me calmer. Mais pauvre gaufre elle souffrait de ma colère puisque je l’aplatissais comme une crêpe en étalant la confiture dessus elle. « Et depuis qu'on s'est remit ensemble j'ai changé figure-toi ! Je ne fréquente plus beaucoup de filles, je ne sortais plus comme avant, je faisais tout pour bien me comporter avec toi mais putain Elia ! Parfois il prends plus de place que moi. Je vais devenir ton mari et tu préférés passer une semaine avec lui, je trouve que ça ne se fait pas. » Oh là c'était plus que trop. Y avait pas de je préfère, y a que j'ai le droit de passer du temps avec mon meilleur ami tout comme j'ai droit d'en passer avec mon fiancé et futur mari. Ferme là lâchais je d'une voix super dure et mauvaise. Je me levais d'un bond, tenant ma gaufre dans la main. Sérieux ferme là, parce que non seulement tu oses ne pas avoir confiance en moi alors que je me bats avec mes proches pour notre amour, pour toi alors qu'ils voudraient me voir avec un autre homme. Qu'en plus je t'ai attendu un an alors que monsieur faisait l'indécis. Que j'ai versé des tas de larmes quand monsieur se barrait sans cesse de ma vie. J'ai pas touché un homme depuis que je te connais hormis cette erreur et tu oses pas avoir confiance ? & tu vas jusqu'à penser que j'ai pu coucher avec Priape ? & tu parles de futur mari là ? Mais où va un mariage sans confiance hein ? J'attends même que tu sois prêt pour qu'on ait un enfant alors que j'en meurs d'envie mais qu'une fois de plus t'es pas foutu de te poser ! & tu oses douter de moi ? Mais t'as un soucis toi criais je alors que dans un élan de colère je lui balançais ma gaufre dessus, bien qu'elle tomba à côté, laissant une bonne trace de confiture sur le mur. Tu penses même que je me foutrais de pas passer mon été avec toi et que ça me ferra plus chier de pas le passer avec Priape ? Mais putain tu le fais exprès ma parole. Je t'aime et toi t'es juste trop con pour voir à quel point je t'aime et ce que je serai prête à faire pour toi. A ma dernière phrase j'avais continué à lui balancer deux trois pancakes. Non j'aimais pas le gaspillage mais valait mieux que je prenne ça plutôt qu'un vase ou je ne sais quoi. Il me faisait sortir de mes gonds à me dire tout ça. Il me rendait méchante comme pas possible. Quant à sa main il fit comme si rien n'était alors que en m'approchant après avoir jeté les pancakes j'avais bien vu que c'était violet. Tu réfléchis tellement pas avant d'agir que regarde, tu dis mais tu fais aussi des conneries. Lâchant furaxement sur le plateau la pancake que j'avais dans la main, j'allais vers la cuisine et j'ouvris le congélateur. Je pris quelques glaçons que j'enroulais dans un torchon et je le lui apportais. Mets ça et essaye même pas de faire le mec fort le menaçais je me doutant qu'il risquait de rejeter le torchon ou bien mon aide. Essaye de bouger ton poignet, t'as mal ? demandais je moins hargneusement pour savoir s'il avait une entorse ou si c'était cassé. Cette couleur en si peu de temps n'était pas normal. Il aurait du avoir des égratignures ou saigner mais surement pas devenir violet comme là.

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What's wrong with you ?
« Ferme là » Rien que deux mots. Ce fut radical et j'ouvris la bouche avant de la refermer n'ayant pas la joie de dire ce que je voulais. « Sérieux ferme là, parce que non seulement tu oses ne pas avoir confiance en moi alors que je me bats avec mes proches pour notre amour, pour toi alors qu'ils voudraient me voir avec un autre homme. Qu'en plus je t'ai attendu un an alors que monsieur faisait l'indécis. Que j'ai versé des tas de larmes quand monsieur se barrait sans cesse de ma vie. J'ai pas touché un homme depuis que je te connais hormis cette erreur et tu oses pas avoir confiance ? & tu vas jusqu'à penser que j'ai pu coucher avec Priape ? & tu parles de futur mari là ? Mais où va un mariage sans confiance hein ? J'attends même que tu sois prêt pour qu'on ait un enfant alors que j'en meurs d'envie mais qu'une fois de plus t'es pas foutu de te poser ! & tu oses douter de moi ? Mais t'as un soucis toi » Je pris conscience que seulement un mot sur trois avait réussi à atteindre la zone sensible de compréhension de mon cerveau. Et lorsqu'une gaufre vint à s'abattre sur moi, mes réflexes reprirent néanmoins le dessus et je l'évitais de justesse, l'observant s'écraser contre un mur. « Mais ça va pas ?! » gueulais-je limite affolé, mais la jeune diablesse n'y fis pas attention, préférant continuer. « Tu penses même que je me foutrais de pas passer mon été avec toi et que ça me ferra plus chier de pas le passer avec Priape ? Mais putain tu le fais exprès ma parole. Je t'aime et toi t'es juste trop con pour voir à quel point je t'aime et ce que je serai prête à faire pour toi. » Oh mon Dieu, elle allait m’assassiner à coup de pancakes cette fois-ci. Je les évitais sans problème, la regardant comme si c'était la première fois que je la voyais. What the fuck ? « Plus jamais j'te cuisinerais quoique ce soit ! » lui gueulais-je à nouveau en pointant un doigt vers elle. Plus jamais j’essaierais d'être mignon à son réveil. « Tu réfléchis tellement pas avant d'agir que regarde, tu dis mais tu fais aussi des conneries. » Comprenant qu'elle parlait de ma main après l'avoir fixer assez longtemps, je reculais néanmoins d'un pas en la voyant se rapprocher de moi, pensant qu'elle allait encore me frapper comme la dernière fois. Mais elle me contourna juste pour aller dans la cuisine et revenir avec un torchon et des glaçons. « Mets ça et essaye même pas de faire le mec fort. Essaye de bouger ton poignet, t'as mal ? » Je secouais la tête, repoussant sa main et son sachet de glaçon à la con. « Je n'ai pas besoin de ça, il me faut une atèle. J'ai une fracture du scaphoïde. » Autrement dit de la main mais, je n'avais pas repousser la sienne méchamment en fait, sinon d'une façon lente. Je craignais maintenant qu'elle ne me lance son torchon à la tronche. « Je dois aller à l'hôpital. » je me sentais comme un automate et j'avais un peu parlé dans le vide et je me dirigeais donc vers la chambre sans me retourner afin d'enfiler des baskets, prendre mon téléphone et mes clés. Revenant dans le salon, je m'adressais à nouveau à la jeune femme tout en ouvrant la porte d'entrée. « Attends -moi s'il-te-plaît...j'en ai pas pour longtemps. Je dois me calmer...Seul. Et toi aussi. On aura une discussion posée ensuite. » Puis sans un regard, je claquais la porte derrière moi, la laissant seule (...) Long ne fut pas le bon mot, je mis deux heures avant de revenir, ayant quand même la chance d'y bosser et d'avoir pu passer dans les premiers présents en urgence. Ouvrant la porte, portant une atèle et un bandage cette fois-ci, je la refermais, fatigué. « Elia ? »

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Thélia ღ
J'avais l'air d'une folle, d'une hystérie vu de l'extérieur. Je criais, je poussais mais je jetais aussi des pancakes au visage de mon fiancé. Si y avait des témoins ils pouvaient tranquillement s'installer sur le canapé et nous regarder tout en mangeant des pop corns. C'était digne d'un film ou d'une pièce de théâtre. « Plus jamais j'te cuisinerais quoique ce soit ! » Ceci ne me fit rien, parce que les fois où il cuisinait quelque chose se faisait rare. C'était plus moi qui faisait des choses, des repas et là c'était le cadet de mes soucis qu'il me menace de ceci. Puis je remarquais sa main et j'allais lui chercher des glaçons que je mettais dans un torchon, le lui donnant afin qu'il le pose sur sa main pour que ça lui fasse un peu de bien. « Je n'ai pas besoin de ça, il me faut une atèle. J'ai une fracture du scaphoïde. » A tes souhaits pensais je. Je ne savais pas vraiment ce que ça signifiait hormis qu'il avait une fracture et que c'était pas minime. Il fallait qu'il soigne ça. « Je dois aller à l'hôpital. » Oui c'était le mieux. Il s'en alla vers la chambre et je lui disais assez fort afin qu'il m'entende. Je t'accompagne. Je restais cependant dans le salon quand il sortit de la chambre et qu'il se dirigea vers la porte d'entrée. Il faisait surement encore la tête alors il ne disait rien mais tant pis, en colère contre lui ou non je comptais bien l'accompagner. Je ne voulais pas le laisser seul et je m'inquiétais. Je le suivais donc. « Attends -moi s'il-te-plaît...j'en ai pas pour longtemps. Je dois me calmer...Seul. Et toi aussi. On aura une discussion posée ensuite. » Les yeux grands ouverts je le regardais partir et fermer la porte derrière lui. Bloquant quelques secondes devant la porte, j'en revenais pas qu'il me laisse en plan de la sorte, qu'il ne veuille pas que je l'accompagne. Je ne lui demandais pas de me taper la discute, juste d'y aller avec lui. Je retournais alors vers le salon, les larmes montant aux yeux puis quelques gouttes salées tombant sur mes petites joues roses. La première roula jusqu'à mes lèvres où son chemin se stoppa, alors que je ramassais les pancakes qui étaient sur le sol. J'essuyais le mur à l'aide d'une éponge puis je me mis assise sur le canapé. Mes larmes furent de plus en plus fortes. Je me ressassais toutes ses paroles, qu'il pense que j'ai couché encore avec le dunster, qu'il n'ait pas confiance en moi, qu'il pense que je serais plus triste que Priape soit pas au summer camp que lui etc. J'étais triste, blessée, déçue, déprimée et je décidais de m'allonger un court instant sur le canapé, toujours les larmes coulant de mes yeux. Ceci me fatigua et me fit tomber de sommeil, bien que j'avais déjà dormi peu auparavant. Endormie dans un profond sommeil, j'entendis pas la porte d'entrée ni la voix de mon fiancé qui m'appelait. Je dormais sur le côté droit et mon bras gauche pendait dans le vide tandis que mes jambes étaient recroquevillées au niveau de mon ventre.

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Je n'avais pas voulu qu'elle m'accompagne. En fait, je l'avais tout simplement fuie et je n'avais pas honte de me l'avouer à moi-même. J'avais simplement eus le besoin de me retrouver seul, loin d'elle. C'était peut-être quelque chose qui ne se faisait pas et j'avais bien compris comme elle souhaitait m'accompagner, mais je n'avais pas voulu lui imposer le stress des urgences et encore plus se préoccuper pour ma main fracturée. J'avais eu du mal à me rendre à l'hôpital et encore plus du mal à rentrer deux heures plus tard, car la fatigue et la colère avait lessivé mon organisme. Ouvrant la porte, je me surpris à prier pour que la jeune femme soit encore dans mon appartement et qu'elle ne l'est pas quitté en colère, comme j'avais pu le faire. Ouvrant la porte, je prononçais son prénom, n'obtenant que le silence en guise de réponse. Je cru sur l'instant que j'allais me mettre à pleurer mais quelque chose retint mon attention. Premièrement, le salon avait été nettoyé et deuxièmement, quelque chose dormait sur le canapé. Me rapprochant, un soupir s'échappa de mes lèvres lorsque je reconnu ma fiancée. Dormant profondément, je remarquais les traces sur ses joues et mon cœur se contracta dans ma poitrine en comprenant qu'elle avait du s'endormir en pleurant. Prenant sa main qui pendait dans la vide avec ma main sans atèle, je la serrais doucement. « Elia ? » Puis n'obtenant toujours aucune réponse, je déposais délicatement mes lèvres sur les siennes, comme si j'étais le prince charmant qui réveillait sa Blanche-Neige ou Belle au Bois Dormant. Puis l'observant ouvrir progressivement les yeux, un sourire tendre se dessina sur mes lèvres. « C'est moi...Je vais nous faire du café. » Je me redressais alors après m'être penché et me dirigeant vers la cuisine, je commençais à trifouiller ma machine à café dernier cri que j'utilisais très rarement et bien qu'il soit plus de vingt-et-une heure, je revenais dans le salon avec deux tasses à café et du sucre. Je ne su pas comment j'avais réussi à transporter tout ça avec mon nouvel handicape, mais je l'avais fait. Je les posais alors sur la grande table, prenant place d'un côté de celle-ci invitant la jeune femme à prendre place sur la place juste en face de la mienne. Terrain neutre, regard plongé dans celui de mon interlocutrice. « Déjà...Merci d'être restée. Je sais que c'était un peu trop te demander vu la situation. » Je me grattais la tête perplexe, observant ensuite le mur ou la gaufre pleine de je ne sais plus quoi avait atterri. « Ensuite maintenant que nous sommes à nouveau là, j'aimerais vraiment avoir une conversation posée avec toi. Je vais t'expliquer calmement mes raisons, du pourquoi je réagis comme ça. » Je marquais une pause, fixant cette fois-ci ma tasse, jouant même avec elle. « Je n'aime pas Priape et je n'aime pas que tu sois trop proche de lui voilà. » Bons arguments genius ! Elle avait couché avec, il l'avait vu nue et viceversa, c'était tout ce que j'avais à dire.

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Thélia ღ
J'avais trouvé le sommeil en un rien de temps puisque la colère et les larmes avaient été suffisantes pour me faire tomber comme rien. Si bien que j'entendais pas la porte d'entrée ni même qu'on m'appelait. Un voleur aurait pu débarquer et prendre ce qu'il voulait que ça aurait été la même. J'étais bien endormie, au point de croire que j'étais en plein rêve. J'entendis une nouvelle fois mon prénom. « Elia ? » Mais je pensais que je rêvais, puis je sentis quelque chose me toucher, m'embrassant plus exactement et je pensais toujours être dans mon rêve sauf qu'en ouvrant les yeux ça ne semblait plus être le cas. Je clignais plusieurs fois des yeux puisque je voyais un peu flou à cause d'avoir pleuré et je vis Théo devant moi accroupi qui me regardait. Il me fallut un moment pour comprendre que j'étais réveillée et non en train de rêver. « C'est moi...Je vais nous faire du café. » Il se leva et je ne disais aucun mot, je me redressais pour me mettre assise sur le canapé. Je me sentais fatiguée et lourde. Je me dirigeais sans bruit dans la salle de bain pour me mouiller légèrement le visage afin de me réveiller et je pus constater dans le miroir que mes yeux étaient un peu gonflés. Aie, espérons qu'il ne capte pas, qu'il croit que c'était juste à cause de la fatigue. Une fois rafraîchie, je retournais dans le salon et mon fiancé était assis à la table de la salle à manger avec le nécessaire pour nos cafés. Il m'invita à le rejoindre et je le fis tout en plaçant mes bras croisés sur ma poitrine et me positionnant derrière la chaise. Non je ne voulais pas m'asseoir, je préférais rester debout et ça pouvait lui montrer que j'étais toujours en colère, contrarié et fâchée. Non seulement pour tous ses propos dit deux heures plus tôt mais aussi pour m'avoir laissé en plan. « Déjà...Merci d'être restée. Je sais que c'était un peu trop te demander vu la situation. » Carrément pensais je. « Ensuite maintenant que nous sommes à nouveau là, j'aimerais vraiment avoir une conversation posée avec toi. Je vais t'expliquer calmement mes raisons, du pourquoi je réagis comme ça. » Posée je ne savais pas. Il pensait pouvoir se barrer comme ça et que j'accepte ? Moi pas vraiment. « Je n'aime pas Priape et je n'aime pas que tu sois trop proche de lui voilà. » C'était ça ce qu'il appelait ses raisons ? Il m'apprenait rien de plus, qu'il aime pas Priape je le savais depuis des lustres et que je sois trop proche de lui je m'en étais doutée aussi vu qu'il le hait. Si je suis encore là c'est car je me suis endormie dis je en premier pour clarifier que je ne l'avais pas attendu. J'avais envisagé de me casser de son appartement et ne pas l'attendre mais je m'étais assoupie comme un bébé, ce qui a changé mes plans. Tu n'aimes pas Priape je le sais, mais je ne peux pas le sortir de ma vie. T'es censé me faire confiance, je pense pas t'avoir montré des raisons de douter de ma fidélité d'accord et tu devrais comprendre que Priape n'en a rien a faire de moi hors amicalement. J'avais l'impression de m'expliquer pour rien, qu'il arriverait jamais à comprendre. Je sais pas quoi te dire Théo, je sais pas sauf que il faut que tu arrêtes avec lui, je ne compte pas ne plus lui parler ni qu'on s'éloigne à mort. Je sais pas ce qu'il te faut pour que tu arrêtes cette parano, mais je n'arrêterai pas de lui parler. Il aimerait que Priape m'oblige à ne plus voir Théo car il ne l'aime pas ? Ni l'un ni l'autre n'avait à me demander une telle chose. & si tu n'es plus proche de Leyna, c'est surement pas à cause de moi. C'était car ils avaient fait leur vie chacun de leur côté, ne se donnant plus trop de nouvelles et tant mieux. Mais pas car j'avais demandé à ce qu'il s'éloigner d'elle ni car il s'était éloigné d'elle pour moi. Ca j'y croirais pas. C'était juste la vie qui avait fait qu'ils étaient plus aussi proche et c'était pas pour me déplaire. Mais là encore Leyna et Priape c'était deux choses bien différentes. Que tu n'as pas aimé que je parte avec lui alors que c'était peu après ce qui a eut au bal, je comprends, mais ce que je comprends pas c'est pourquoi tu es obsédé avec le fait que lui ou moi on est plus qu'amis selon toi. Ca c'est que dans ta tête et tu le sais parfaitement car tu sais combien y a des tas de choses qui prouvent que ce sont des conneries. & j'en avais marre de me répéter. Je voulais juste qu'il ouvre les yeux au lieu de rester aveugle. Venir jusqu'à douter que j'ai couché avec lui durant ce voyage c'était quand même poussé par les cheveux et ça me décevait fortement. Qu'il n'ait pas confiance en Priape ce serait une chose, bien que le dunster prouve par A + B qu'il a le coeur prit, mais qu'il ne me fasse pas confiance ça non.

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What's wrong with you ?
« Si je suis encore là c'est car je me suis endormie » Bon ben ça c'était fait. J'ouvrais la bouche tout en haussant les sourcils, me passant une main derrière la nuque en mode ''Okkk''. « Ben je remercie le Saint Esprit que tu te sois endormie alors. » Non parce que si jamais elle se serait barrée, je ne savais pas si j'aurai eus la force de tout faire pour la rattraper ou pas du tout. Enfin, je voulais dire, aller chez elle, le soir même pour tout arranger ou carrément laisser quelques jours s’installer entre nous. Je me connaissais, la seconde option était celle qui me correspondait le mieux. Ne s'étant pas assise face à moi, la jeune femme me rendait nerveux, d'autant plus que les explications que j'osais lui fournir n'étaient pas non plus très perspicaces. « Tu n'aimes pas Priape je le sais, mais je ne peux pas le sortir de ma vie. T'es censé me faire confiance, je pense pas t'avoir montré des raisons de douter de ma fidélité d'accord et tu devrais comprendre que Priape n'en a rien a faire de moi hors amicalement. Je sais pas quoi te dire Théo, je sais pas sauf que il faut que tu arrêtes avec lui, je ne compte pas ne plus lui parler ni qu'on s'éloigne à mort. Je sais pas ce qu'il te faut pour que tu arrêtes cette parano, mais je n'arrêterai pas de lui parler. » Au moins ça c'était direct. « T'as couché avec. Et parano ou pas, dérapage ou peu importe comment tu considères ça, je ne le supporte pas. » Je marquais une pause, avant de vite reprendre, grimaçant en sentant comme ma main me lançait. « Entendons-nous bien, je ne te dis pas de couper les ponts avec loin de là. J'sais pas ce que tu lui trouves comme il doit penser la même chose de moi. Mais de là à partir toute une semaine avec dans un pays étranger, non là, non. J'encaisse pas. C'est mon ressenti, tu as tes explications mais ça ne passe tout de même pas. » Buvant une gorgée de mon café, je cru la recracher lorsqu'elle prononça le prénom de Leyna. « & si tu n'es plus proche de Leyna, c'est surement pas à cause de moi. » Non mais elle avait clairement influencé mon choix. « Tu sais pertinemment que si je l'aurai voulu, je serais toujours TRES en contact avec elle. » Et ça, ça voulait tout dire. Bref, de toute façon elle avait sa manière de penser et moi la mienne. « Que tu n'as pas aimé que je parte avec lui alors que c'était peu après ce qui a eut au bal, je comprends, mais ce que je comprends pas c'est pourquoi tu es obsédé avec le fait que lui ou moi on est plus qu'amis selon toi. Ca c'est que dans ta tête et tu le sais parfaitement car tu sais combien y a des tas de choses qui prouvent que ce sont des conneries. » Je ne la regardais pas, plongé dans mes pensées. « C'est comme ça. » Puis finalement, visage fermé et ton neutre, j'osais proféré. « Tu me refais un coup de ce genre, et nous n'irons pas plus loin Elia. Tu peux le voir comme tu veux, mais de là à te barrer une semaine aussi loin rien qu'avec un type avec lequel tu as couché et que je déteste, meilleur ami ou pas, je ne laisserais plus couler. J'ai fais des conneries et tout ce que tu veux, mais depuis février, j'essaie de repartir sur de bonnes bases. Plus de jalousie, plus de non-dit, on fait les choses comme il faut, et ce que tu as fait c'est tout sauf quelque chose de bien. Que tu sois apte à me comprendre ou non, t'es juste prévenue. Penses plutôt que tu ne devrais pas me faire ce que tu n'aimerais pas que je te fasse. » J'avais dis cela avec la plus grande lenteur possible, l'observant de mes pupilles émeraudes tout en songeant que ce n'était pas beau de menacer mais que pour le coup, je n'avais pas vraiment le choix.

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Thélia ღ
Il était enfin de retour après je ne sais combien de temps, mais suffisamment long pour que je m'endorme sur son canapé. Il voulait discuter et je ne disais pas non, je signalais juste que si j'étais toujours là c'était pas par choix puisque j'étais tombée dans les bras de Morphée. « Ben je remercie le Saint Esprit que tu te sois endormie alors. » Je ne répondis rien. J'étais fatiguée et je devais avoir une tête a faire peur. Les trois quarts de mon maquillage étaient parti à cause de mes pleurs alors je devais pas être jolie, mais tant pis, là j'avais pas à lui plaire vu notre situation. Après qu'il ait dit ce que je savais déjà sur son ressenti sur mon meilleur ami, je parlais à mon tour. Autant ne pas passer par quatre chemins et lui dire direct que je ne comptais pas ne plus lui parler. Je tentais une énième fois de défendre le dunster en disant que Théo n'avait rien à craindre, qu'il avait aucune raison de pas avoir confiance en Priape puisqu'il aime Talya et qu'il était clair que nous on était que amis. Mais pas certaine que ça fasse quoique ce soit dans l'oreille du winthrop. « T'as couché avec. Et parano ou pas, dérapage ou peu importe comment tu considères ça, je ne le supporte pas. » « Entendons-nous bien, je ne te dis pas de couper les ponts avec loin de là. J'sais pas ce que tu lui trouves comme il doit penser la même chose de moi. Mais de là à partir toute une semaine avec dans un pays étranger, non là, non. J'encaisse pas. C'est mon ressenti, tu as tes explications mais ça ne passe tout de même pas. » Oui j'avais bien vu que mes explications ne changeaient rien. « Tu sais pertinemment que si je l'aurai voulu, je serais toujours TRES en contact avec elle. » Oui et moi contrairement à lui j'avais de quoi ne pas vouloir qu'il la fréquente, elle était son ex pas juste un dérapage, il avait eut des sentiments pour elle, il avait joué au chat et à la souris pendant qu'il se souvenait plus de moi et puis elle contrairement à Priape elle est le plus clair de son temps célibataire et à courir après le winthrop. Priape n'a jamais cour après moi alors normal qu'il avait pas a garder le contact. J'avais aucune confiance en cette nana, aucune et moi j'avais beaucoup plus de raisons de ne pas lui faire confiance quand elle est en présence de mon fiancé. Je tentais alors de finir mes explications sur Priape et qu'il n'avait rien à craindre, que c'était des conneries et qu'il le savait au fond de lui. « C'est comme ça. » Il continua avec un discours disant clairement que je n'avais plus à partir de la sorte avec mon meilleur ami, ce qui me fit dresser les poils. J'étais même pas libre de faire ce que je veux car monsieur était parano. Ca me rendait folle. Je le laissais finir et je pris la parole à mon tour. Tu sais qu'on a pas dormi ensemble au moins ? Tu sais qu'on était dans deux maisons différentes ? C'est pas comme si j'étais partie avec lui et toute SEULE et qu'on avait dormi ensemble non plus. On passait juste les aprèms et soirées ensemble et plus souvent avec du monde autour de nous. C'était pas un voyage en tête à tête comme Vegas bordel. Ouais j'avais besoin de lui dire pour lui montrer combien c'était stupide sa réaction d'un côté. Mais très bien, je le ferais plus mais avise toi à reprendre contact avec Leyna comme tu l'as si bien envisagé juste pour te venger et croit moi que tu te contenteras de ta main pour te tenir compagnie. Puisqu'il faisait une menace et un ultimatum, pourquoi n'aurais je pas le droit moi non plus ? J'allais pas me gêner tiens. Elle ne lui apportait aucun soutien alors il pouvait largement se passer de sa présence, la preuve il avait réussi à le faire les derniers mois. N'ayant toujours pas envie de m'asseoir et comme on avait mit les points sur les i, je retournais vers le canapé pour y prendre place. Je ne savais pas ce que je faisais, j'aurais du prendre mes affaires et rentrer chez moi mais c'était pas ce que j'avais fait. Je peux avoir un jus de fruit stp ? lui demandais je à la place du café qui ne me faisait pas du tout envie. D'ailleurs quelle heure était-il ? Je regardais l'heure sous la télé et il était 21 h passé. Bordel mon frère allait probablement s'inquiéter vu que j'avais donné aucun signe de vie. Comment va ton poignet au fait ? Oui j'avais vu son atèle mais j'avais été trop prise par la discussion et là j'en profitais pour en savoir plus. Bien que je me doutais que c'était surement une fracture comme il l'avait dit sinon il n'aurait rien eut. Je l'avais dit d'une voix moins froide et plus douce, bien que je n'avais pas bougé du canapé, juste tourné mon visage pour le voir. Le regard posé sur lui j'avais l'impression d'avoir rêvé concernant la première partie où l'on avait couché ensemble dans la matinée. Je me demandais comment c'était possible qu'on avait fait ça et que là on était ainsi ? Comment était ce possible quand au final il avait balancé n'avoir aucune confiance en moi. Je me posais un tas de questions et j'avais à nouveau envie de pleurer alors en attendant sa réponse je partis à la recherche de mon sac à main et de mon téléphone afin de prévenir mon jumeau mais aussi de cacher mes yeux qui devenaient brillant. Il fallait que je parte pour pouvoir me libérer tranquillement de tout ça. De nouveau dans le salon, le téléphone en main, je jouais avec lui, moi debout et regardant Théo.

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What's wrong with you ?
Un spectateur externe aurait pu penser que les choses entre moi et Elia s'amélioraient mais moi je connaissais la vérité et je pouvais affirmer sans mal que ce n'était certainement pas le cas. « Tu sais qu'on a pas dormi ensemble au moins ? Tu sais qu'on était dans deux maisons différentes ? C'est pas comme si j'étais partie avec lui et toute SEULE et qu'on avait dormi ensemble non plus. On passait juste les aprèms et soirées ensemble et plus souvent avec du monde autour de nous. » Mais j'en avais rien à foutre de tout ça moi. Tellement que j'haussais les épaules. Ils y avaient été ensemble et fallait pas me prendre pour un moine en me faisant croire qu'ils n'avaient pas passé des moments ensemble en tête-à-tête. « Mais très bien, je le ferais plus mais avise toi à reprendre contact avec Leyna comme tu l'as si bien envisagé juste pour te venger et croit moi que tu te contenteras de ta main pour te tenir compagnie. » Je ne répondis rien à sa menace dont je me fichais totalement. Sans mentir, je n'avais qu'à claquer les doigts pour trouver une remplaçante à SA main, fallait pas jouer à ça avec moi. Bon ok, j'arrête mes conneries. Dans tous les cas, mon message vis-à-vis de son meilleur ami était bel et bien passé. « Je peux avoir un jus de fruit stp ? » Relevant mon visage d'un coup, je constatais qu'elle s'était assise sur le canapé et me levant avec un soupir, j'attrapais sa tasse de café froide pour la jeter dans l'évier, sortir du jus d'orange du frigo et le verser dans un verre. Puis je revins vers la jeune femme, lui tendant la chose, m'attardant bien pour que ses doigts ne frôlent les miens. « Comment va ton poignet au fait ? » Faisant tomber mon bras le long de mon corps, je reculais de quelques pas. « Je survivrais. » Je n'avais pas prononcé grand chose depuis qu'elle m'avait expliqué son séjour et j'avais l'impression de tourner en rond, n'ayant rien à faire. Lui tournant le dos en un premier temps, je pu la sentir se lever et mon regard l'observa alors, suivant sa trajectoire, l'observant quitter la pièce avant d'y revenir occuper à clavarder sur son portable. M'étant alors reculer pour prendre appuie contre un des mur du salon, je l'observais jouer avec son téléphone tandis qu'elle me regardait. Et tandis que je contractais mes biceps pour croiser mes bras sur ma poitrine, je pris subitement conscience de l'imposant fossé qui s'était installé entre nous. Un futur couple marié devait respirer la joie de vivre, pas ça... Il y avait une imposante distance entre nous et mon regard se posa d'abord sur ses jolis pieds avant de remonter le long de ses jambes, de s'arrêter sur la rondeur de sa poitrine en-dessous de la chemise qu'elle portait puis enfin sur son visage là où mon regard croisa le sien. Je déglutissais alors doucement avec un petit sourire en coin. Puis sachant qu'elle me regardait, je murmurais un : « Je t'aime. » articulant bien pour qu'elle en comprenne bien chaque mot dénué de sons.

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