What's wrong with you ? x Thélia

Thélia ღ

L'amour, voilà ce que nous étions en train de faire à cet instant même. On avait pas pu se toucher depuis des jours et ni se parler, ce qui était son choix mais ce qui avait bien grandit le désir de retrouver l'autre de la sorte. Cela malgré des tensions, qui dieu merci n'était pas plus forte que nos sentiments et le manque de l'autre. J'avais prit le dessus, le déshabillant totalement et le chauffant bien comme il faut pour me venger un peu de ce qu'il avait fait. Une torture à ma façon quoi. Mais comme je le savais ça ne dura pas longtemps puisqu'il reprit le contrôle après que j'ai passé ses mains au dessus de sa tête et que j'ai bougé mon bassin contre le sien, frottant ainsi mon intimité à la sienne. Je fis un sourire quand il me fit basculer sur le dos pour se mettre dessus moi. J'aimais quand il voulait reprendre le pouvoir sur les actions, j'aimais son petit côté dominateur qui m'excitait un peu plus et me poussait à reprendre le contrôle pour que lui le reprenne par la suite. Maligne la petite. Je me mordillais donc la lèvre en le voyant m'enlever mon string, ce qui me laissait entièrement nue comme lui. J'aimais ça nos deux corps nus, l'un contre l'autre. Il lui en fallut peu pour arriver jusqu'en dessous de ma taille et jouer avec le bout de chair qui me donnait du plaisir. Il était comme impatient, à croire que je l'avais bien chauffé et j'aimais ça (a). « Tu n'aurais jamais dû...partir si longtemps... » Je n'avais pas eut le choix, c'était une semaine, bien que mon meilleur ami m'avait proposé de partir avant si j'étais si mal mais je n'avais pas voulu. Je voulais pas le lâcher et puis vu l'absence de Théo je craignais d'écourter mon séjour tout ça pour le finir chez moi car il faisait trop la gueule ou qu'on se serait disputé violemment. Je répondis seulement à ses baisers qu'il faisait sur ma poitrine et à ses doigts sur mon intimité, en laissant des bruits de gémissement sortir de mes lèvres. Puis ses lèvres arrivèrent sur les miennes et peu après je sentis mini Théo se frayer un chemin en moi. On était désormais lié et je pouvais sentir ses coups de bassins. Je soufflais de désir tout en posant mes mains sur ses fesses musclés. Je tournais à nouveau notre position, je me mettais sur lui à califourchon et je bougeais mon bassin plantant mon regard dans le sien et venant mordre ses lèvres après un baiser, de temps en temps. J'activais la cadence, sentant ma poitrine bouger alors que je lui déposais une main sur l'un de mes seins afin qu'il prenne plus de plaisir et que moi aussi. Sentant que je n'en n'avais plus pour longtemps je le laissais reprendre le dessus. A nouveau dessous lui, je faisais des bruits à chaque coup de bassin et quand le moment fut là, je me libérais de soulagement en ne me retenant absolument pas. Je lâchais un bruit de plaisir qui montrait combien j'avais aimé ça et combien j'aimais faire l'amour avec lui. Toute transpirante et chaude comme une bouillotte, je tentais de récupérer mon souffle. Je t'ai manqué hein ? dis je suite à sa merveilleuse performance qui était dû à la distance je pense. & ça me ferait un bien fout de l'entendre le dire. J'avais désormais soif et même faim. Es tu enfin décidé à avaler quelque chose ou prendre une douche ? Les deux me tentaient énormément perso, bien que j'avais plus faim vu que mon ventre se mit à gargouiller.

What's wrong with you ?

Je n'avais pas mis longtemps avant de reprendre le dessus sur la jeune femme. Après tout, je n'aimais pas rester en-dessous trop longtemps, inactif et sans pouvoir la toucher à ma guise. Donc après récupéré le dessus et lui avoir arraché la dernière barrière de tissu qu'elle avait, avoir jouer avec son intimité et vérifié qu'elle était prête pour moi, je l'avais pénétré d'une manière brusque, presque violente avant de commencer des coups de reins effrénés et rapides. Cela sembla lui plaire car la jeune femme inversa même la donne, se positionnant sur moi, me laissant le loisir de jouer à ma guise avec sa superbe poitrine, bien que la jeune femme insistait pour que je la touche, ce qui n'était pas pour me déplaire. J'embrassais ses lèvres avec toujours plus d'avidité, tandis que la pression et l'envie grimpait en flèche en moi. Enfin, elle me permit de reprendre ma position initiale tandis que je continuais de faire toujours plus vite ce que je faisais, encourager par sa respiration et les bruits de plaisir qui s'échappaient de ses lèvres. Elle aimait ça tout autant que je pouvais savourer l'instant. Les problèmes viendraient plus tard, car la colère n'était toujours pas partie. L'explosion arriva alors après deux derniers mouvements et je grognais de plaisir avant de m'effondrer contre la jeune femme, enfouissant mon nez dans son cou, essoufflé comme jamais. Je reprenais peu à peu ma respiration savourant le silence uniquement brisé par nos essoufflements quand la jeune femme cassa mon délire. « Je t'ai manqué hein ? » Relevant mon visage, je lui jetais un regard contrarié. « Oui. » Cet unique mot avait comme été arraché de mes lèvres si bien qu'il me donna l'envie de me retirer d'elle et de m'allonger sur le dos à ses côtés, désormais encore plus épuisé que lorsqu'elle m'avait réveillé. « Es tu enfin décidé à avaler quelque chose ou prendre une douche ? » Je levais les yeux au ciel. Non je n'avais pas faim et j'aimerais bien qu'elle lâche cette idée. Mais son ventre prouvait qu'elle si, elle avait faim. « Je passe mon tour, mais tu peux aller te chercher ce que tu veux. » lui disais-je en rabattant le drap sur nous. J'avais mal partout et j'avais du mal à me remettre de ce que nous venions de faire. Elle était bonne, très bonne dans tout ce qu'elle faisait et l'expérience se faisait largement sentir. Je grimaçais, me calant contre elle sans rien ajouter de plus, laissant peu à peu ma tête pencher sur le côté et le sommeil me gagner...

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Thélia ღ

On venait de faire ce qu'on venait de faire : des bons gros bébés. Ceci m'avait bien épuisé, déjà que je rentrais seulement de mon voyage et que je devais à nouveau faire avec le décalage horaire. Puis là je faisais du sport alors que j'avais rien mangé. J'étais claquée et mon ventre réclamait désormais qu'on le nourrisse, parce que après l'effort, le réconfort comme on dit. Théo était lui aussi épuisé et je souriais en le sentant à côté de moi allongé. « Je passe mon tour, mais tu peux aller te chercher ce que tu veux. » Moi aussi sur le dos, je jetais un regard au jeune homme alors qu'il posait le drap sur nous. Il était contre moi et je soulevais le drap afin d'en sortir. Attrapant la chemise du jeune homme, je la passais sur mes épaules afin de ne pas me trimbaler toute nue dans son appartement. Non que j'avais honte de mon corps et que je ne voulais pas qu'il me voit mais j'étais pas non plus une exhibitionniste et je préférais avoir quelque chose sur le dos. Me dirigeant dans la cuisine, je grignotais quelques gâteaux rapidement et je bus un verre de jus d'orange. Le tout dans mon estomac, je rangeais le verre dans le lave vaisselle, je nettoyais les miettes sur le plan de travail, je me rinçais les mains et je repartais en direction du lit, attrapant le jean du winthrop qu'il avait jeté quelques minutes auparavant. Retournant dans la chambre à coucher, je vis le jeune homme endormi et un sourire se dessina sur mes lèvres. Il était beau même quand il dormait. J'enlevais sa chemise, la posant sur la table de nuit puis je me faufilais sous le drap à nouveau, venant me posant contre le jeune homme dans ses bras. Alors que je fermais les yeux il me fallut peu de temps pour tomber dans un sommeil profond. Endormi l'un dans les bras de l'autre on devait être trop mignon. Puis j'ouvris les yeux. Je ne savais pas quelle heure il était ni combien de temps j'avais dormi, je ne trouvais juste plus mon amoureux à mes côtés. Mon coeuuuur ? dis je un peu fort pour l'appeler s'il était aux toilettes ou ailleurs car il se serait réveillé avant moi.

What's wrong with you ?

Ce fut un sursaut qui me réveilla. Désorienté et pris par un subite mal de crâne colossal, je me sentais comme au bord d'une falaise alors qu'en fait non, j'étais juste au bord de mon lit sur le point de me casser la gueule par terre. Oh putain mais quelle heure était-il ? Étais-je en train de vivre le jour, la nuit ? Sur le point de me tourner afin de me positionner d'une autre façon, je butais contre quelque chose de chaud et doux. Fronçant les sourcils, j'ouvris un œil puis un autre après les avoir gardé fermés durant tout le temps de mon réveil avant de constater que c'était une superbe brune qui dormait profondément à mes côtés. Ah oui...Les souvenirs me revenaient enfin en mémoire et un sourire carnassier me tomba sur les lèvres. J'avais aimé ça et elle avait été parfaite mais...eh ! Je lui en voulais toujours moi, fallait pas que j'oublie ça. Soulevant le drap qui la recouvrait elle et non moi -oui Bobby devait avoir très froid- je me rinçais l’œil quelques instants sur sa nudité avec un hochement de tête qui signifiait que j'appréciais ce que je voyais avant de rabaisser ni vu ni connu le drap. Je me redressais alors en mode assis sur mon lit avec un gros soupir. Tant pis pour l'heure qu'il était, place à la douche. Me levant donc je me dirigeais vers celle-ci entièrement en tenue d'Adam avant de me glisser sous le jet d'eau tiède qui m'aspergea tout entier. Après quelques minutes trop courtes, je sortis de la salle de bain en serviette, revenant dans la chambre et trouvant Elia toujours endormie. Ce qu'elle pouvait être belle quand elle dormait bon sang...et moins chiante. Je l'observais durant ce qu'il me sembla une éternité avant de me diriger vers mon imposant dressing et d'en sortir un jogging gris que j'enfilais puis, me dirigeant vers la jeune femme, je m'emparais sans bruit de mes lunettes de vue posées sur la table de chevet avant de les coller sur mon nez. Ouais peu glamour. Je constatais ensuite après un rapide coup d’œil à ma montre qu'il était presque dix-neuf heures. Haussant les épaules, je m'étirais silencieusement avant de me diriger vers la cuisine et de préparer un petit en-cas pour ma fiancée. Boisson, gaufres et pancakes avec ses assortiments, je déposais le tout sur un plateau que je plaçais sur la table de chevet à côté de la jeune femme avant de l'observer encore pendant une nouvelle éternité puis repartir vers le salon, là où je sautais sur le canapé avec une agilité d’athlète. M'emparant de la télécommande, j'allumais l'écran plat télévisé, zappant en un premier temps avant de tomber sur un match de basket. «Mon coeuuuur ? » Relevant la tête, je cru en un premier temps que j'avais rêvé puis constatant que non, je gueulais à mon tour. « Il s'est barré, va te faire rembourser ! » Avant de me mettre à rire dans mon coin, les doigts de pieds en éventails affalé sur le canapé. J’espérais que ma petite attention lui ferait plaisir tandis que j'attendais que les minutes ne défilent pour désouler totalement et...bordel qu'est-ce que c'était crade chez moi.

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Thélia ღ

Je venais de me lever en trouvant personne à côté de moi. Tournant la tête pour chercher le jeune homme, je vis un plateau sur la table de nuit qui contenait des gaufres et des pancakes avec à boire et de quoi napper les gourmandises de nutella ou de confiture. Je souriais me doutant bien que c'était lui qui avait préparé ça. Cependant je l'appelais pour savoir où il était. Oui la flemme de me lever et de fouiller chaque pièce. « Il s'est barré, va te faire rembourser ! » Je perdis mon sourire en levant les yeux au ciel. C'était nul. Je ne répondis rien,je sortais juste du drap et j'enfilais à nouveau sa chemise à carreau rouge. Boutonnant celle ci qui m'arrivait un peu au dessus des genoux, je pris le plateau de gourmandise et j'allais vers le salon d'où la voix provenait ainsi que le son de la télé que j'entendais au fur et à mesure que j'approchais de la pièce. Il était sur le canapé et je posais mes fesses à côté de lui, posant le plateau sur la table basse. Je tartinais un pancake de nutella en regardant ce qui avait sur l'écran de la télé : du basket. Comme si j'en voyais pas assez quand je fais la cheerleaders mais ça me dérangeait pas. C'était assez sympa comme sport. Ma tartine toute prête, je m'appuyais dans le fond du canapé, déposant un baiser sur la joue de mon fiancé dans un premier temps. Dans un deuxième temps je rabattais mes jambes sur le canapé et dans un troisième je posais ma tête non loin de la sienne. T'as bien dormi ? le questionnais je alors que je portais le pancake à ma bouche. Tu veux quelque chose ? demandais je après avoir fini ma bouchée. Il avait déjà du manger ou bien ça ne l'intéressait pas vu l'heure. Mais en parlant de ça, quelle heure était-il ? T'as l'heure ? J'étais incapable de savoir combien de temps on avait dodo ou combien j'avais dodo puisque lui c'était levé avant moi. Je nous imaginais déjà dans notre futur chez nous qu'on avait acheté y a quelques temps mais qu'on avait pas encore emménagé. C'était un petit avant goût et j'aimais beaucoup ça. J'adorais même. Il allait falloir qu'on s'en occupe bien vite, sachant qu'on allait avoir bientôt le summer camp et qu'on serait pas là pendant deux mois. Payer le loyer d'un appartement pour qu'il soit vide c'est nul, je voulais qu'on y mette toutes nos affaires. Tu sais qu'on a toujours pas emménagé ? Il faudrait qu'on s'y mette. Autant lancer la discussion sinon on allait encore attendre avec lui (a)

What's wrong with you ?

Quand je voulais, je savais régresser au point de me comporter comme un petit garçon qui faisait du boudin. Je n'étais pas rancunier pour un sous mais je n'oubliais jamais ce qu'il se passait. Et pour le coup, j'avais beau avoir plongé dans ses bras dans un moment de pur extase, il n'en était pas moins que je lui en voulais toujours. Ouais, de m'avoir abandonner pour passer une semaine dans un château pourrave avec son meilleur ami. Si, si. Celui qui savait bien me raconté comme elle et lui s'étaient retrouvés sans vêtements un soir comme ça à Vegas. La délire total. Je lui avais quand même préparé de quoi manger alors qu'elle dormait, ne la réveillant pas pour autant, me contentant juste de m'allonger sur le canapé pour regarder la télé. J'avais envie d'une bière mais j'avais aussi trop la flemme de me lever pour aller la chercher. Quelle est dure la vie...Soudainement, la jeune femme m’appela et je ne résistais pas à l'envie de lui faire une vanne sortie du fond d'un tiroir avant qu'elle ne décide de venir me rejoindre, plateau en mains. Elle décida ensuite de s'asseoir à mes côtés et je me redressais pour lui laisser la place avant de l'observer se tartiner une bonne tartine. « Mais où tu fous tout ça sérieux ? » Elle prenait jamais un gramme, toujours la bonne taille. « T'as bien dormi ? » Elle déposa un baiser sur ma joue tandis que j'haussais les épaules en signe de réponse, reportant mon regard sur le télé, troublé, fâché, triste et j'en passe. « Tu veux quelque chose ? » Je secouais la tête en signe de négation, lui jetant juste un regard en biais. « Non, merci. Et toi bien dormi ? Tu devais être fatiguée... » Oui avec tout ce décalage horaire, pff. «  T'as l'heure. » - « Juste là. » répondais-je alors d'une façon plus sèche que je ne l'aurais voulu en lui signalant avec la main la télé. Oui, la télé affichait l'heure (a), magique. « Tu sais qu'on a toujours pas emménagé ? Il faudrait qu'on s'y mette. » Elle avait pas tord...Mais là c'était le cadet de mes soucis. « Et quand on vivra enfin ensemble tu me feras encore ce coup ? Te barrer je ne sais combien de temps avec je ne sais qui ? » lui demandais-je alors en me levant, allé hop direction la bière. Une fois devant le frigo, je pris cinq minutes pour me poser, retirant mes lunettes pour soupirer. On se calmeeee.

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Thélia ღ

Je sortais du lit et je trouvais un plateau remplir de choses à manger, ce qui était une belle attention mais je n'avais pas envie de manger seule, je rejoignais donc le jeune homme dans le salon après qu'il m'ait répondu et que j'ai compris où il se trouvait. Il était allongé sur le canapé et il me fit une place pour que je m'y installe. Je pris donc mon petit déjeuner bien qu'il devait être midi ou le début de journée selon moi vu que le soleil était toujours au rendez vous. « Mais où tu fous tout ça sérieux ? » Je lui montrais mon ventre bien qu'il s'en doutait que ça passait par là. Le truc était qu'avec tout le sport que je fais avec mes entrainements de danse et aussi les cheerleaders, j'étais non seulement musclé mais j'éliminais facilement ce que je mangeais, que ce soit gras ou non, car pas question que je me prive de me faire plaisir. & je pouvais en dire de même pour lui. Je lui demandais s'il avait bien dormir et je m'attendais à ce genre de réponse, un bof quoi. Lui et le sommeil, ils étaient pas grands amis. Je proposais également des gaufres ou pancakes alors que je dévorais celle que j'avais dans la main. « Non, merci. Et toi bien dormi ? Tu devais être fatiguée... » Oui probablement puisque j'étais tombée dans les bras de Morphée en un rien de temps. D'ailleurs j'avais bien envie de savoir combien de temps j'avais dormi, j'avais besoin de l'heure mais mon téléphone était dans la poche de mes vêtements qui sont quelque part dans la chambre. Il me répondit d'une drôle de façon et je regardais l'heure pour voir qu'il était 19 heures passés. Bon sang, on avait passé l'après midi à dormir ? C'est que j'étais vraiment fatiguée et pas étonnant vu que j'avais peu dormi toute la semaine, bien trop inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles. Tiens en pensant à ça, ça me faisait penser que l'on en avait pas discuté et qu'il fallait bien même si l'étape coucherie était agréable, son comportement il fallait en parler. Je décidais de l'aborder doucement, de fil en aiguille et je parlais donc en premier de notre appartement et notre futur emménagement. « Et quand on vivra enfin ensemble tu me feras encore ce coup ? Te barrer je ne sais combien de temps avec je ne sais qui ? » Moi qui comptait y aller mollo, lui il prenait pas de gants. Il se barrait même après avoir balancé ça. Bravo quoi. Je me levais à mon tour, le suivant jusqu'à la cuisine. & toi tu comptes réagir aussi immaturement en ne donnant aucun signe de vie alors que je suis morte d'inquiétude ? Je répondais en rien à la question je sais, mais franchement il était obligé de sortir ça comme ça alors qu'on avait couché ensemble juste avant ? Je me suis déjà expliqué, je ne vois pas ce que j'ai de plus à te tire. C'est mon meilleur ami et je n'ai aucun choix à faire entre lui et toi. T'as pas à me menacer comme tu l'avais fait. Parce qu'un ami il sera toujours là, toi tu peux à nouveau me lâcher du jour au lendemain. & c'était bien pour ça que je ne devais pas rompre le contact avec Priape, car si Théo venait à me quitter et que j'ai lâché Priape, qui sera là pour moi ? Plus personne. Tu t'es même pas inquiété que je sois mal sans toi, t'étais peut être trop occupé à t'amuser. Il m'avait énervé. Je le laissais en plan dans la cuisine, partant à nouveau vers le salon.

What's wrong with you ?

Pour le coup, je ne pouvais pas dire que tendre était le second prénom qui me convenait le mieux. Trop motivé par ma colère, j'en oubliais clairement les bonnes manières avec celle qui devait devenir ma femme. Je ne pouvais m'empêcher de me montrer distant dans chaque réponse que je lui donnais, de lui montrer à quel point je lui en voulais, même si cette histoire remontait à plus d'une semaine. Partant vers la cuisine, je prenais presque la fuite alors que je lui avais demandé si elle comptait encore se barrer comme elle l'avait fait lorsque nous vivrons ensemble. Il ne lui fallut alors pas longtemps pour me suivre à son tour. «  & toi tu comptes réagir aussi immaturement en ne donnant aucun signe de vie alors que je suis morte d'inquiétude ? » Je la fixais, la mâchoire contractée, remarquant seulement maintenant qu'elle ne portait QUE ma chemise de bûcheron. Je ne devais pas saliver là, sinon me mettre en colère. « J'avais pas à te donner signe de vie, sachant que tu passais tout ton temps avec l'autre. » Mon ton était dur, je ne lui en avais jamais voulu comme je lui en voulais maintenant. Je me passais une main derrière la nuque avec un soupire avant que la jeune femme ne prononce des mots qui m'entaillèrent le cœur en lames acérées. « Je me suis déjà expliqué, je ne vois pas ce que j'ai de plus à te tire. C'est mon meilleur ami et je n'ai aucun choix à faire entre lui et toi. T'as pas à me menacer comme tu l'avais fait. Parce qu'un ami il sera toujours là, toi tu peux à nouveau me lâcher du jour au lendemain. » J'en perdais alors tous mes mots. J'étais à deux doigts d'exploser et pourtant je savais comme elle avait le droit de me dire ce genre de mots. « Je vois. » Je la regardais durement, voilà donc l'estime qu'elle avait de moi. « Tu t'es même pas inquiété que je sois mal sans toi, t'étais peut être trop occupé à t'amuser. » Oh non je les avais lu ses messages et aussi maligne qu'elle l'était, j'avais imaginé qu'elle m'écrivait ce genre de message pour me faire réagir. Hors si elle voulait du réconfort, elle avait son cher ami, hein. Puis comme un coup de vent, elle repartie vers le salon et je beugais un instant sur ses longues jambes attirantes. S'en était trop. Savoir qu'il avait du la consoler pendant que je faisais le mort, me faisais du mal, alors que si tel avait été le cas, ce n'était que par ma faute. « Je vois que mes erreurs passées jouerons toujours contre moi. Moi je peux te lâcher n'importe quand, mais pas lui. C'est bien message compris. » N'était-ce pas un choix ça ? Je retirais alors d'un geste brusque le cordon noir qui portait mon alliance et qui trônait fièrement sur mon torse, pour le jeter à terre. « Tu n'as qu'à l'épouser lui ! Comme ça t'es sur qu'il sera toujours là pour toi lui au moins !! » Puis ce fut à mon tour de fuir la pièce, en rage contre la jeune femme. J'accourais alors dans mon dressing, là ou je frappais méchamment un mur du poing, avant de jeter mes lunettes sur le lit et d'attraper un tee-shirt et de l'enfiler ayant comme l'envie de me cacher.

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Thélia ღ

Si je pensais que faire l'amour et le manque de l'autre allait nous permettre d'avoir une discussion posée et calme par la suite, je m'étais mise le doigt dans l'oeil bien profond. Mon petit ami avait apparemment envie d'une bonne dispute puisqu'il ne prenait aucune pincette pour que les explications se passent bien. Il avait sauté sur la première occasion pour balancer ce qu'il avait sur le coeur et ça m'avait mise en rage parce que à sa différence ce n'était pas mon intention que ça pète de la sorte. Je m'étais donc aussi énervé en le suivant dans la cuisine. « J'avais pas à te donner signe de vie, sachant que tu passais tout ton temps avec l'autre. » C'était bas ça, vraiment bas. Ah ouais et tu aurais aimé que je fasse de même ? Que je te donne aucune nouvelle pendant plus d'une semaine ? Que tu t'inquiète comme un con et que moi je m'en foute ? C'était pas juste, personne méritait de subir une aussi longue absence pour une telle chose. J'avais rien fait de mal, juste sa putain de parano qui faisait chier. Je lui expliquais d'ailleurs que j'avais pas à lâché mon meilleur ami pour lui alors que lui il pouvait me lâcher à tout moment. Qu'il l'avait déjà fait -involontairement certes- et que c'était le dunster qui m'avait ramassé à la cuillère. Aimerait-il que je le fasse choisir entre son meilleur pote ou moi ? « Je vois. » Je terminais en disant que lui il c'était bien amusé pendant que j'étais folle d'inquiétude. Pendant que je dormais pas de la nuit ou peu, il passait sa nuit à se péter la gueule avec son meilleur pote ou son cousin. Je partais sur ses mots en direction du salon. « Je vois que mes erreurs passées jouerons toujours contre moi. Moi je peux te lâcher n'importe quand, mais pas lui. C'est bien message compris. » Je me retournais pour lui faire face. Bien sur qu'il pouvait, tout comme je m'étais éloignée de Jasper sans vrai motif, du jour au lendemain entrainant une rupture totale de notre relation et notre contact. Ca pouvait arriver, mais y avait bien plus de chance de perdre son amour que son meilleur ami. Plus de chance que Théo me laisse car il aime une autre, car il a fait une connerie que je pardonne pas, car il m'aime plus, que Priape. « Tu n'as qu'à l'épouser lui ! Comme ça t'es sur qu'il sera toujours là pour toi lui au moins !! » J'ouvris la bouche en grand en voyant son collier avec l'alliance voler sur le sol. Le bâtard pensais je furax alors qu'il traçait sa route vers la chambre et que j'entendis un gros boum qui me fit accourir vers la pièce. T'as foutu quoi là ? Je cherchais un peu partout pour essayer de savoir. & d'ou tu lances l'alliance comme ça ? Tu veux que je balance la mienne moi aussi ? dis je en l'enlevant, la tenant dans mes doigts et la lui montrant. Oui je réagissais aussi connement que lui. Je veux pas l'épouser alors arrête de me faire chier, mais tu aimerais que je te fasse choisir entre ton cousin et moi ? Entre Hardin et moi ? Tu parles de Priape qu'il est soi disant prêt à tout pour que je rompe et que je m'éloigne de toi, mais tu fais quoi toi ? Tu attends que ça de m'éloigner de lui et c'est pas juste. Tu aimes pas que je sois avec lui mais ça te gêne pas de me laisser seule avec sans avoir de mes nouvelles ? T'es incohérent ! Je levais les bras aux ciel pour les faire retomber le long de mon corps et je me posais sur le rebord du lit tout en le regardant. Je le défiais du regard parce qu'il n'avait pas l'air de comprendre que c'était vraiment con ce qu'il avait fait.

What's wrong with you ?

«  Ah ouais et tu aurais aimé que je fasse de même ? Que je te donne aucune nouvelle pendant plus d'une semaine ? Que tu t'inquiète comme un con et que moi je m'en foute ? » Je pensais que nous avions dépassé ce cap. Je pensais que les disputes étaient loin derrière nous mais pas du tout. Elle ne voulait rien comprendre mais putain youhou réveille-toi ma vieille ! Si on se dispute c'est à cause de ton meilleur pote à la noix. Je ne répondais rien à sa phrase tout simplement parce qu'il n'y avait rien à répondre. J'avais eu mes raisons de faire ce que j'avais fais, tout comme j'avais mes raisons de balancer mon alliance au sol, à ses pieds, lui gueulant d'aller épouser l'autre puisque lui ne la lâcherait pas alors que moi si. Elle me blessait énormément et tout semblait normal pour elle. Partant donc vers la chambre, je donnais un violent coup contre un mur avant d'enfiler un tee-shirt, remarquant seulement après qu'elle accourait comme une furie pour voir ce que j'avais fais. «  T'as foutu quoi là ? » Discrètement, je cachais ma main derrière mon dos, en voyant que celle-ci commençait à virer au mauve. Merde. « Rien. » répondais-je alors méchamment tandis que je l'observais retirer sa propre alliance, impuissant. « & d'ou tu lances l'alliance comme ça ? Tu veux que je balance la mienne moi aussi ? » La voyant la tenir du bout des doigts, je cru que ma rage allait exploser et qu'elle allait s'en prendre plein la gueule. Mais grâce au ciel, il me restait un minimum de sang froid ou du moins, ce qui y ressemblait. « Fais ce que tu veux. » Balançais sur un ton je m'en foutiste avant qu'elle ne reprenne. « Je veux pas l'épouser alors arrête de me faire chier, mais tu aimerais que je te fasse choisir entre ton cousin et moi ? Entre Hardin et moi ? Tu parles de Priape qu'il est soi disant prêt à tout pour que je rompe et que je m'éloigne de toi, mais tu fais quoi toi ? Tu attends que ça de m'éloigner de lui et c'est pas juste. Tu aimes pas que je sois avec lui mais ça te gêne pas de me laisser seule avec sans avoir de mes nouvelles ? T'es incohérent ! » L'observant s'asseoir sur le bord du lit, j'avais tout le loisir de gueuler dans mon dressing. « Moi, incohérent ? Mais tu t'es regardé !? Tu m'en veux tellement après tout ces mois que tu sautes sur la première occasion pour me faire souffrir ! T'aimes ça que j'en bave comme t'en as baver, hein, avoues ? » Je ne parlais pas, je gueulais sur elle tout en gardant une bonne distance. Je ne prenais pas une longue pause que j'enchaînais aussitôt. « Tu aimerais que je te fasse le même coup ? Que je me barre une semaine avec une amie proche avec laquelle j'ai couché ? Oh pardon, c'est vrai, toi t'appelles ça ''déraper''. » Je minais le mot avec des guillemets fait à partir de mes mains, dont l'une prenait une terrible couleur. « Tu ne t’inquiéterais pas comme une malade ?? Ne m'en voudrais-tu pas de te faire un coup pareil ? Tu sais que je le déteste et qu'il me fait souffrir mais ça on s'en balance royal. Chacun son tour n'est-ce pas ?  Surtout qu'il est bien ton ami lorsqu'il me balance les détails de votre nuit d'amour ! » Je lui jetais un regard mauvais. « Tu ne vois que toi dans l'histoire, vraiment que toi. Alors gardes le ton meilleur ami, il te servira bien va ! » Je me rapprochais alors d'elle menaçant. « Mais je vais reprendre contact avec Leyna, voir si tu réagis toujours aussi fièrement. Après tout, elle était comme ma meilleure amie tu vois. Mais faut pas faire de choix hein. » Puis je tournais les talons. J'avais changé. Je n'étais plus le même gars qu'avant, je ne fréquentais plus les mêmes filles, je ne lui donnais plus aucun motif d'être jalouse ou de craindre que je me rapproche de quelqu'un d'autre. De nouveau dans le salon, je pris conscience que je ressentais autant une douleur physique qu'intérieur, de part mon cœur et ma main. J'avais la rage, vraiment.

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