only mama knows ✗ zoiel

Cette histoire de test génique n'enthousiasmait pas Zoya. Elle était du genre à penser que les choses arriveraient si elles devaient arriver, mais elle ne voulait pas vivre sa vie en se disant quotidienne qu'un jour elle serait gravement malade et qu'elle ne s'en relèverait peut être pas. Mais il fallait qu'elle le fasse pour protéger Gabriel ainsi que sa mère biologique alors elle n'hésiterait pas, même si cela devait la condamner à porter un lourd secret : " J'ai pas besoin de ça pour m'en réjouir, je m'en passerais bien. " Elle lui sourit, puis elle remarqua l'instant de réflexion qui suivit sa question sur le bébé. Apparemment, cela le mettait mal à l'aise d'en parler avec elle, ce qu'elle pouvait comprendre après tout. Il allait être père mais l'enfant n'était pas d'elle, de quoi la faire se sentir comme mise de côté : " Il n'y a pas de raison que le bébé se porte mal, les médecins le sauraient probablement déjà sinon. Elle est enceinte de combien de mois? " Zoya vit dans l'attitude de Gabriel que le fait que Teddy le rejette et l'éloigne de tout ce qui concernait son bébé l'affectait. Il devait probablement avoir peur qu'elle ne le laisse pas s'en occuper une fois qu'il viendrait au monde : " J'espère que c'était juste une mauvaise période parce qu'elle était furax contre toi après le bal et qu'elle va de nouveau de faire participer aux examens, c'est important. " Puis Gabriel lui confia qu'elle avait but le soir du bal, ce qui choqua Zoya et l'énerva. Ce que le beau brésilien ne savait pas, c'était qu'elle était allée rendre visite à Teddy suite à son accident, mais elle n'était pas au courant qu'il était dut à un comportement aussi irresponsable. Cependant, elle tenta de dissimuler sa colère avant de répondre : " Elle a vraiment eut de la chance que son bébé n'ait rien eu, sinon elle aurait été bonne pour s'en vouloir pour le restant de ses jours. " Bon ok, ça s'entendait un peu dans sa voix qu'elle était en colère, mais même elle qui avait l'habitude de boire régulièrement ne comprenait pas qu'on puisse mettre son bébé en danger pour noyer son chagrin. L'enfant devait passer avant la mère non? " Mais c'est bien qu'elle s'entraine, si ça peut lui faire prendre conscience de ce qui l'attend c'est tout bénéf' " Elle sourit à Gabriel car elle ne voulait pas qu'une autre dispute éclate entre eux, puis celui ci posa une main sur sa cuisse, ce qui la rassura. Il l'interrogea ensuite sur son ressenti vis à vis de cette situation, ce à quoi Zoya répondit en toute sincérité : " C'est sûr que j'ai peur de faire tâche dans le tableau de famille des fois, mais ce bébé est le tien et je suis sûre que je serais pratiquement capable de l'aimer comme le mien. Je t'assure que je serais prête à m'en occuper, à la garder pour vous même s'il le faut, mais j'ai l'impression que Teddy n'est pas prête de me laisser une place dans la vie de son enfant.. " Et cela lui fendait réellement le coeur car elle aurait adoré que la jeune femme la laisse entrer dans la petite famille qu'ils allaient bientôt formé maintenant : " C'est vraiment dommage parce que je n'ai vraiment aucune rancoeur contre elle et cette petite fille, mais j'ai l'impression qu'elle en aura toujours contre moi alors que je serais vraiment prête à prendre une place dans la vie de votre petite fille. "

De combien de mois est-elle enceinte. Je plissais un peu les paupières, concentré, pour la simple et bonne raison qu'elle ne me l'avait jamais vraiment dit .. enfin un simple calcul était simple à faire. Après tout, ce bébé, était né d'une seule et unique fois. Hum elle doit être enceinte de 5 ... 6 mois. Oui 6 mois j'hochais la tête, convaincu de ce que j'avançais. Je sais pas tu sais, c'est une femme vraiment impulsive et au moindre faux pas, elle me loupe pas, sauf que parfois j'ai l'impression d'être trop gentil avec elle. ouai, je repensais à ma conversation avec Royce, mon cousin et merde, je suis devenu sa bonne pendant un temps. Je me demande si inconsciemment, elle joue pas sur le fait que je puisse me sentir coupable. Tu sais de l'avoir mise enceinte sans m'investir avec elle ... puis elle voulait avorter mais, chez moi ce n'est pas possible, alors j'ai avaler sa putain de pilule... C'est important la famille et je veux prendre mes responsabilités sans pour autant devoir subir ses sautes d'humeur la main sur le front, je me le frottais pour finalement attraper mes cheveux, un peu perdu dans cet histoire, c'est pas facile, faut se l'avouer. Le sujet de l'accident arrivait sur le tapis, Zoya n'avait de cesse de parler de "son" bébé à Teddy et non du mien. Elle me répondait avec assez de fougue, légèrement en colère même si elle tentait de rester calme et posée. C'est con, mais je sais pas si elle s'en serait voulu toute sa vie, si tu savais le nombre de fois ou elle m'a dit qu'elle ne voulait pas de lien avec moi et finalement ce bébé, ça nous liera à vie j'haussais une épaule, j'étais pas à blâmer dans cette histoire, je le sais bien, c'est aussi de ma faute. Je tournais la tête sur la route, regardant les bouchons se former à l'entrée de la ville, quant à ma main je l'avais placé sur la cuisse de Zoya, pour lui faire comprendre que je ne l'oubliais pas, puis que je voulais qu'elle fasse partie de tout ça elle aussi, après tout, nous étions ensemble, mais je ne pouvais pas lui imposer. Je fus agréablement surpris en l'écoutant, je ne pensais pas que c'était si important pour elle. Je serrais davantage mes doigts autour de sa peau, mon pouce faisant des petits ronds sur sa cuisse. En fait, ce qu'elle venait de dire était beau, terriblement beau, j'avais l'impression de vraiment compter pour elle... C'est aussi mon bébé et t'as ta place dans ma vie, alors tu l'auras dans celle de bébé c'est pas négociable lui dis-je avec un petit sourire sur le coin des lèvres. T'as l'air vachement attaché à ce sujet ... les enfants tout ça du calme, je suis pas entrain de lui proposer qu'on fasse un bébé, mais c'était surprenant de sa part, ou du moins la part qu'elle m'avait toujours montrer à moi. La femme libre , sans engagement, qui ne soucis en aucun cas de ce qu'on pense d'elle et qui fait ce qui lui plait, à moins qu'elle ne m'ait montré cette facette uniquement parce que c'était celle que je recherchais, celle qui me plaisait.

6 mois ! Certes Zoya s'attendait à ce que ça fasse un petit moment, mais si elle était enceinte de 6 mois, c'était que le bébé n'allait vraiment pas tarder à arriver ! Mais cela ne l'inquiétait pas outre mesure, cela leur laissait 3 mois pour profiter pleinement l'un de l'autre, sans prise de tête, et quand le bébé viendrait, certes ils allaient devoir s'en occuper, mais ils ne l'auraient peut être pas tout le temps avec eux non plus, ce qui leur laissait pas mal de liberté. Puis Gabriel partagea son inquiétude d'être trop gentil avec Teddy, de céder à tous ses caprices. Zoya s'arrêta derrière la file de voiture à l'arrêt à cause des bouchons et se tourna vers lui pour lui dire : " C'est probablement le cas, mais ne fait rien que tu pourrais regretter avant l'arrivée du bébé. C'est la mère, elle est en position de force et si tu la mets en colère tu pourrais le regretter. " Gabriel confia ensuite qu'elle avait voulut avorter et qu'il l'en avait empêché en avalant sa pilule. Zoya ne put s'empêcher d'exploser de rire et de dire : " Oh excuse moi, je voulais pas me moquer mais je m'imagine un peu trop bien la scène " Elle passa sa main dans les cheveux du jeune homme puis elle ajouta : " Petite rectification, c'est pas entièrement de ta faute si elle est tombée enceinte. Je suis la première à dire que c'est injuste mais les femmes doivent se prendre en main quand il s'agit de contraception vu les accidents qui arrivent avec les préservatifs. Si elle avait prit ses mesures ça ne serait jamais arrivé, vous êtes tous les deux responsable de ce qu'il s'est passé et elle n'a pas à défouler sa frustration sur toi dans cette affaire. " C'était assez immature comme réaction quand on y réfléchissait bien. Mais bon, elle était encore jeune et cela ne faisait pas partie de ses plans, normal qu'elle cherche quelqu'un sur qui se défouler : " T'en fais pas, ça va être encore un peu difficile jusqu'à l'accouchement et les premiers mois du bébé, mais après vous arriverez de nouveau à prendre suffisamment vos distances pour ne pas vous polluer l'air. " Elle poussa le visage du futur papa vers elle et l'embrassa pour le réconforter, puis elle fut surprise de ce qu'il lui dit : " Tu penses qu'à cause de toi elle serait capable de ne pas s'attacher à ce bébé? " Inquiétant tout ça.
Lorsque Zoya lui dit ce qu'elle ressentait à l'égard de cette situation, Gabriel sembla surprit. Il était vrai que de prime abord, la jeune russe était le genre de fille qui aimait profiter de sa liberté et qui faisait preuve de beaucoup d'ambition, à un point qu'on penserait que fonder une famille ou s'occuper d'enfants ne faisait pas partie de ses préoccupations. Cependant, son passé la rendait très sensible à tout ce qui touchait aux enfants et l'idée de briser une famille ou de séparer un enfant de ses parents la débectait. Ce que Gabriel lui répondit la toucha, ce qui valut un sourire au grand brun : " Ça me fait vraiment plaisir que tu me dises ça, merci " Parler enfants avec Gabriel la gênait un peu, non pas parce qu'elle prenait ça pour une demande - il venait à peine de se mettre ensemble non mais oh - mais parce qu'il avait cette image d'elle de la fille sans attache et un peu dure à cuir, pas très compatible avec celle de mère de famille. Et s'il l'aimait moins après ça? " Je.. je préférerais pas trop en parler. " Les sentiments, les projets d'avenirs, tous ces sujets de conversation qui mettait sincèrement Zoya mal à l'aise. Mais lorsqu'elle croisa le regard interrogateur de Gabriel, elle se sentit bête de ne pas lui dire : " C'est juste que.. j'ai pas envie de ressembler à mes parents. " Elle détourna rapidement le regard et fit semblant de regarder fixement ce qui passait par la fenêtre pour ne pas avoir à le regarder. Cette situation était vraiment gênante et elle avait vraiment envie de s'en sortir : " Oh mais pourquoi ça roule pas là?? " dit elle en appuyant sur le klaxon. Hors de question pour elle de s'épancher à nouveau sur le sujet de la petite fille abandonnée, elle était plus forte que ça et elle ne voulait pas de sa pitié. Elle n'aurait même pas dut lui confier que c'était lié à ses parents, mais elle ne savait pas pour quelle raison elle se sentait toujours autant confiante en sa présence. Elle voulait tout savoir de lui comme elle voulait qu'il sache tout d'elle, mais elle avait des secrets bien trop noirs profondément enfouis qu'il valait mieux qu'elle se garde de révéler.

En gros, je suis coincé jusqu'à ce que le bébé ne naisse. Sauf que les crises d'hormones, j'en ai un peu marre. Sans vraiment m'en rendre compte, je lui avais parlé de la scène avortement et Zoya se mit à rire. Instinctivement, je me tournais vers elle en fronçant un peu les sourcils avant de rire avec elle. Son rire, son sourire, bon dieu, il allait surement me faire faire n'importe quoi. Tu rigoles, mais j'ai flippé quand même oui, sait-on jamais ce qui aurait pu tomber, puis d'ailleurs, par où ... mystère. Puis Zoya se voulait réconfortante, je souriais, sans rien ajouter, il n'y avait rien à dire. Pas à ce point là, mais pour l'instant, disons qu'elle a pas développé cet instinct que vous êtes censé avoir à votre naissance j'haussais les épaules, tout ceci allait être compliqué, j'en avais conscience. Sauf qu'avec Zoya, avec sa présence, ses mots réconfortant, ça me semble être moins délicat. Son baiser m'avait fait sourire, mais mon visage se tournait à nouveau vers la fenêtre, dans ma paume de main. Je profitais de cette conversation pour lui demander ses projets d'avenir, elle me semblait assez attacher à notre sujet de conversation alors peut-être que sous ses airs sauvageons se cachait une autre femme beaucoup plus sensible qu'elle ne l'y laisse paraître. Alors c'est tout naturellement que je lui posais LA question, question dont je n'eu pas de réponse. C'était assez frustrant. Frustrant parce que je me livrais à elle peu à peu, mais elle semblait mettre une barrière, peut-être pour ne pas me faire peur, comme au sujet des activités douteuses de son père. La réponse arriva après. La difficulté qu'elle eut à prononcer ces mots me disait que je ne devais pas y répondre, ni même m'étaler sur le sujet pour l'instant. Ses parents étaient un sujet sensible, drôle de vie qu'elle a eu, drôle d'enfance, je me demande si elle a toujours su que son père n'était pas réellement le sien ou si elle l'a apprit après. En fait, j'ai demandé à ce qu'il y est un bouchon juste pour te faire chier, je suis fort n'est-ce pas je lui faisais un clin d'oeil, appuyant sur la radio pour mettre un fond sonore. Ca te fais quoi de diner avec ta mère ce soir ? T'angoisse pas trop ? je crois qu'à sa place, je le serais, mais Zoya, c'est Zoya. Elle me surprend toujours.

Avaler une pilule d'avortement quand t'es un mec; il y avait de quoi flipper. Mais maintenant que le mal était passé, cela restait et resterait toujours une anecdote marrante à raconter. Apparemment, Teddy avait encore du mal à se faire à l'idée qu'elle allait avoir un bébé et à ressentir de l'affection pour le petit bout qu'elle portait, mais Zoya ne doutait pas une seconde de son instinct maternel : " Une fois qu'elle la portera dans ses bras, tout sera différent. " Puis le sujet de conversation prit une autre tournure car Gabriel était curieux de savoir d'où lui venait cet attachement aux enfants. Elle n'avait pas envie de lui montrer une fois de plus ses fragilités, c'est pourquoi elle fut reconnaissante à Gabriel de ne pas insister et de changer de sujet. Elle lui tira la langue et dit en soupirant : " C'est vraiment pas une vie facile d'être la copine d'un fils de PDG. T'as trop de contacts.. " Elle lui sourit puis il mit la radio et lui demanda comment elle se sentait à l'idée de voir sa mère. Zoya posa sa tête sur sa main gauche et répondit : " J'dirais pas que j'angoisse mais je suis un peu nerveuse. Je me dis que si on s'entend bien c'est cool mais que si on s'entend pas tant pis, j'ai fais 23 ans de ma vie sans elle, c'est une inconnue pour moi. Je pourrai me débrouiller sans elle. " Elle réussit enfin à prendre la sortie d'autoroute menant à Cambridge et ajouta : " C'était surtout de la voir pour la première fois qui me faisait peur. J'avais peur de découvrir une femme qui vivait dans la misère et qui avait une mauvaise hygiène de vie. J'avais aussi peur de la tête qu'elle ferait en me voyant, de lire de la déception dans son regard. " Elle se mordilla la lèvre et se tourna vers Gabriel pour lui dire : " Je suis surtout curieuse de savoir si on a des points communs. Autres que physique parce que là j'crois que c'est assez largement démontré. " Elle rit puis elle demanda au brésilien : " Tu connais son âge toi? Elle a l'air jeune non? "

Je n'en savais rien pour Teddy mais j'espérais en effet, qu'elle puisse développer cet instinct, puis au pire, je serais là, s'il faut porter des soutiens gorge/biberon, je le ferais, je veux bien ressembler à une vache, les pies à l'air. Ou pas. Je censé garder une certaine crédibilité non ? " D'être la copine d'un fils de PDG " ces mots là me firent grimacer sur l'instant. C'est pas facile pour moi aussi Zoya si tu savais. J'aimerais être quelqu'un de banal, ne pas qu'on me foute la pression pour que je reprenne à mon tour l'entreprise. Bordel, c'est pas une vie pour moi ça. J'ai besoin d'espace, j'ai besoin d'air et d'océan. Ouai, ça c'est ma passion. L'océan. Alors, bien rapidement, je m'éloignais de cette conversation moi aussi, pour lui parler de sa mère. Que de sujet tabou entre nous (aa) Je posais mon coude contre la fenêtre, le visage dans la main pour tourner mon regard vers cette beauté de l'est. Bordel ce qu'elle est belle. Je l'écoute me parler de sa mère, attentif mais à demi. Comment voulez-vous que je puisse me concentrer devant-elle. Mes yeux sont irrémédiablement attirés vers ses lèvres qui bougent à chacune de ses paroles, a ses yeux qui montrent un panel d'émotion sans vraiment qu'elle ne le sache quand elle parle de sa mère, de ses cheveux qui bougent avec une sensualité effarante lorsqu'une brise d'air frais parvient jusqu'à l'habitacle. Concentres-toi Gab, merde ! Je secouais la tête, comme pour lui faire comprendre que j'avais écouté avant de reprendre le fil de la conversation. J'ai pas lu de déception dans ses yeux, mais surtout de la fierté de voir que sa fille est devenue une magnifique jeune femme, pleine de vie, forte et intelligent. Imagines, ce qu'elle a dû se dire en sachant que sa fille est à Harvard aujourd'hui lui dis-je en passant ma main sur son coude lorsqu'elle la déposait sur le volant pour le lui caresser En tout cas, j'ai eu un bel aperçu de ce que tu vas devenir ... ça va, ça me déplait pas j'haussais les épaules, avant de rire, pas que je m'attendais à être avec Zoya jusqu'à cet âge là, mais voilà ... sa mère était belle pour son âge, mais surtout vis à vis de ce qu'elle avait traversé. Drogue, racolage ... Je crois qu'elle m'a dit qu'elle avait 39 ans peut-être 40, elle t'as eu jeune ah ouai sur le moment, je n'avais pas pris la peine d'y réfléchir. Je voyais les rues avoisinantes de mon appartement se dessiner autour de nous. Nous arrivions. Passant une main sur mon visage, je regardais la lumière de l'appartement, elle était là, elle n'était pas parti et c'est un grand soulagement. Tout va bien se passer je déposais un baiser contre le coin de ses lèvres, pour finalement poser la main sur la poignée de la porte près à sortir. Ah au fait ... tiens dis-je en sortant le trousseau de clé de l'appartement. Gardes-les, elle peut rester le temps qu'elle veut, l'été arrive, je retourne sur mon bateau cette fois-ci je sortais réellement de la voiture, claquant la porte derrière moi. Appuyant mes fesses sur le capo de la voiture, j'attendais qu'elle sorte pour l'attirer contre moi, un bras sur sa fine taille. Je passais mes mains dans ses cheveux, pour les ramener derrière ses oreilles, le regard plongeait sur mes gestes mais vite attiré par ses lèvres. Je posais les miennes sur son cou, remontant vers sa mâchoire, tandis que mes mains maintenaient sa tête, posés sur ses joues avant que je n'arrive contre ses lèvres. Un baiser lent et langoureux, une main qui descendait dans le creux de ses reins, des langues qui se rencontraient et une danse qui s'épuisait peu à peu. Allez files ! Elle doit surement t'attendre. les mains posaient sur les épaules menues de Zoya, je la retournait, lui claquer les fesses pour qu'elle avance et finalement, je partais vers ma voiture pour rentrer chez moi Tu me raconteras ! criais-je, les deux mains autour de mes lèvres pour que ma voix puisse porter jusqu'à ses oreilles.