only mama knows ✗ zoiel

Tandis que la panique montait, Gabriel déposa ses mains sur les joues de Zoya et la rassura comme il savait si bien le faire. Puis il lui déposa un baiser sur le front et l'attira à lui, ce qui lui permit dans se peloter dans ses bras un moment pour refaire le plein de courage. Quand il s'écarta à nouveau d'elle, elle se sentit assez forte pour rentrer dans cette pièce, peu importe ce qui l'y attendait. Gabriel posa sa main sur la poignée de la porte, et au même moment, Zoya serra ses poings. Elle n'avait plus peur.
En entrant dans l'appartement de Gabriel, le coeur de la jeune russe se serra dans sa poitrine : elle se trouvait en face de la version plus âgée d'elle-même. Enfin plus âgée, il fallait le dire vite, mais elle était beaucoup plus jeune que ce à quoi elle s'attendait. Puis sa mère lui parla, l'air émue. Demeurant interdite, Zoya se tourna vers Gabriel, cherchant son regard, avant de se tourner à nouveau vers sa mère et de lui répondre en russe : " Comment tu t'appelles? " Elle avait trop l'impression de se trouver face à une inconnue, elle avait besoin de lui parler, de s'assurer qu'elle pouvait bien être sa mère. L'air toujours aussi mal à l'aise, celle-ci répondit : " Agata. " Ok, ça lui donnait au moins un moyen de l'appeler : " C'est très joli. Je passe vous.. enfin te chercher ce soir à 19h, on ira dîner ensemble. Gabriel t'as acheté de quoi boire, manger et te laver? " Son ton restait très neutre, sûrement parce qu'elle ne réalisait pas encore l'ampleur de la situation. Agata lui répondit, toujours en russe : " Oui, j'ai tout ce qu'il faut ici. C'est un très gentil garçon. " Puis elle adressa un sourire malicieux à Zoya dont le coeur s'arrêta dans sa poitrine. Elle avait exactement le même sourire qu'elle, c'était vraiment déroutant. La jeune russe se tourna vers Gabriel, puis elle sourit à sa mère et répondit : " Oui ça l'est. " Puis elle ajouta en anglais : " Bon, on va te laisser. Mais on se voit ce soir, sans faute! " Elle fit mine de partir, puis elle se tourna au dernier moment vers sa mère et ajouta : " Au fait.. je ne t'en veux pas. Même si c'est dur. " Elle lui sourit une dernière fois, puis elle quitta l'appartement en compagnie de Gabriel qui semblait étonné de partir aussi vite. Elle ne dit pas un mot avant d'arriver au sous-terrain, puis elle réalisa que le beau brésilien devait être perdu, elle lui dit donc : " Je l'ai invitée à dîner ce soir. J'ai besoin d'une petite pause, ça fait déjà beaucoup d'émotions d'un coup. " Elle lui sourit, puis elle lui demanda : " Tu veux bien rester avec moi en attendant? On pourrait peut être faire un truc ensemble.. "

Appuyait contre la chambranle de la porte, un peu plus loin, je demeurais interdit, regardant mes pieds. Je voulais que Zoya puisse me voir, qu'elle ne pense pas que je sois parti, mais je ne voulais pas non plus paraître trop intrusif. Ce genre de rencontre, ce n'est pas banal et souvent chargé d'émotion. Mon regard se posait sur Zoya par intermittence. Je la trouvais assez neutre, presque froide, à moins que se soit le langage russe. D'ailleurs, c'est assez perturbant et déroutant. Je ne comprenais rien, ce qui me valut quelques froncement de sourcils. Perdu, seul et chez moi, je relevait le regard vers Zoya lorsqu'enfin, elle se mit à parler Anglais. Elles devaient se voir ce soir, Zoya ne lui en voulait pas, donc elle ne m'en voulait pas. Tant mieux, disons que sa réaction m'avait tout de même inquiété. Je ne l'avais pas prévenu plus tôt, parce que je devais la laisser réfléchir, puis je ne voulais pas modifier quoique se soit. Je voulais qu'elle puisse faire ses propres choix sans aucune influence. Nous descendions dans le silence jusqu'au garage. Ca ne me dérangeait absolument pas, car un moment de silence n'était pas dérangeant pour moi, par moment, c'était bien plus fort que des mots et parler pour ne rien dire, très peu pour moi. Encore une fois, je prenais le côté conducteur et c'est à ce moment là qu'elle se mit à me parler, en me racontant un peu ce qu'il s'était passé lorsqu'elles avaient dialogué en Russe. Je comprend, c'est tout à fait normal, puis je trouve que .. enfin je sais pas, je t'imaginais pas réagir comme ça. Je pensais que t'aller t'énerver, lui demander des comptes ou bien t'effondrer pourtant t'es toujours calme, neutre... tu sais que ça peut en dérouter pas mal dont moi, parce que c'était assez difficile de savoir ce qu'elle pensait, quand bien même on me faisait le même reproche. Je peux pas Zoya, je dois aller me changer les idées avec une femme qui compte pour moi dis-je en haussant une épaule, bien entendu, je parlais d'elle. Je te mène à la fête foraine, y'en a une dans la ville voisine

Zoya sourit à la remarque de Gabriel, elle prenait ça comme un compliment, d'être déroutante. Il était vrai qu'elle ne réagissait jamais deux fois de la même manière car elle trouvait chaque situation unique ; dans un autre contexte, elle se serait sûrement mise à demander des comptes à sa mère, mais d'après ce que Gabriel avait apprit sur elle, elle trouvait que cela aurait été déplacé : " Je sais l'influence que peut avoir mon père sur les gens, croit moi, il est assez doué pour réussir à éloigner une mère de son enfant. Je pense qu'elle a tout autant souffert que moi ces 23 dernières années et qu'on mérite toutes les deux d'être heureuses pour une fois. " Elle s'installa sur le siège passager de sa propre voiture et écouta Gabriel lui faire une demi-déclaration. Elle lui sourit et se pencha vers lui pour lui déposer un baiser sur la joue : " Merci.. " Pas seulement pour l'emmener à la fête foraine, mais pour avoir retrouvé la femme qu'elle devrait aujourd'hui considérer comme la femme de sa vie si elles n'avaient pas été séparées tout ce temps. Quand il démarra, Zoya jeta un coup d'oeil à ses mails et vit que son père avait répondu. Evidemment, il était furax, mais il était trop tard pour lui pour agir et elle savait qu'il n'oserait pas faire du mal à sa petite princesse maintenant qu'elle avait retrouvé sa mère. Elle avait juste peur qu'il y ait des représailles pour Gabriel. Elle se tourna vers lui, l'observa un moment, dévorant son visage des yeux et se dit qu'elle trouverait une solution. Elle ferait tout pour ne pas qu'on lui fasse de mal : " Au départ, je voulais venir te voir au sujet d'autre chose.. " Elle profita qu'il soit trop occupé à regarder la route pour ajouter : " Je pense qu'on devrait se donner une chance.. Peut être que ça marchera, peut être que ça marchera pas, qu'on est pas prêt, mais si on n'essaie pas, on va le regretter pour le restant de nos vies.. Tu crois pas? "

Séparer une mère de son enfant. Je trouve ça triste, je trouve ça abjecte mais quand bien même son père avait des tords, elle aurait dû se battre, ne pas accepter l'argent et trouver une solution. Il y en a toujours une non ? A la place de Zoya, j'en voudrais à cette femme d'avoir pris la solution de facilité, même si dans le cas présent, c'était surement la meilleure chose à faire. Bien entendu, je ne lui faisais part de rien, ce n'était pas mon histoire mais la sienne, deux personnalités différentes et deux éducations contraires. Oui tu mérites d'être heureuse répondis-je, les yeux sur la route. Après tout sa mère, je la connais depuis quoi, 48heures, même pas. Le plus important c'était Zoya, pas elle. Le trafic était plutôt dense aujourd'hui, surement que tout ces monospace étaient remplis d'enfant pressé et enjoué d'aller à la fête foraine. Je tapotais sur le volant, le bras gauche posé sur la vitre tout en conduisant. Je t'écoute .. sauf qu'en fait, une voiture devant moi, venait à nous doubler, en nous faisant une queue de poisson. Quel con ! Automatiquement je me redressais sur mon siège en m'énervant, baissant même la vitre pour lui dire ma façon de penser tout en klaxonnant. Quel con ! dis-je en frappant contre le volant. Zoya était en train de me parler, je jetais quelques fois mon regard sur elle pour revenir sur la route. Désolé tu peux reprendre , je t'ai pas écouté enfin, si j'avais entendu, du moins perçu quelque petite chose. Elle me parlait de chance, d'essaie, mais j'avais besoin qu'elle pose les mots dessus. C'est nouveau pour moi aussi ce genre de chose.

Il y avait pas mal de bouchons sur la route qui menait à la fête foraine et les gens avaient tendance à rouler n'importe comment pour gratter des places. Alors que Zoya se confiait au sujet de la décision qu'elle avait prise quant à leur relation, une voiture leur fit une queue de poisson, ce qui mit Gabriel dans tous ses états. Zoya elle même ne put retenir un juron devant sa conduite de barbare. Le problème, c'était que le brésilien n'avait par conséquent rien entendu à ce qu'elle venait de lui confier alors que de dire ces mots à voix haute avait été super difficile. C'EST UNE BLAGUE pensa-t-elle tout en regardant Gabriel attendre sa réponse. Elle se racla la gorge et dit avec plus de difficulté encore : " Bah.. Je pense que si tu te sens assez prêt pour tenter de te lancer dans une relation avec moi, on devrait tenter le coup. " Zoya n'en pouvait plus de ce suspens, d'attendre la réponse de Gabriel dans l'angoisse que lui ait changé d'avis. Et s'il avait dit ça sous le coup de la peur de la perdre la dernière fois mais qu'il ne le pensait pas du tout : " Ok on a un peu peur tous les deux de ce que ça va donner mais tant qu'on aura pas essayer on pourra pas savoir. " Si cette fois il n'avait pas entendu ce qu'elle lui avait dit, elle l'enverrait au diable. Hors de question de se répéter une troisième fois.

J'avais entendu ce qu'elle m'avait dit, du moins, j'avais compris certain mots clés, mais j'avais envie de l'entendre me le dire à nouveau. Laissez moi au moins jouir de cet instant. Je tentais de cacher mon amusement, mon demi sourire en me mordant l'intérieur de la joue quand je la voyais tourner autour du pot. Ce n'était pas son genre de faire ça d'ailleurs, elle qui est du genre " droit au but " Je ne répondais donc pas tout de suite. Je regardais la route, je tapotais toujours mes doigts contre le volant A demi mot t'es en train de me dire que t'as fais ton choix, que tu veux tenter de vivre quelque chose avec moi. Bon dieu Zoya, je t'ai connu plus direct que ça je m'engouffrais dans un parking, trouvant rapidement une place. Une fois le moteur éteint, je regardais Zoya en baissant un peu les yeux, toujours ce maudit sourire aux lèvres. En fait j'avais entendu la première fois, j'avais juste envie que tu le répètes. et comme un dératé, je sortais de la voiture, sachant très bien que j'allais m'en prendre une pour ce que je venais de faire, je l'avais enfoncé pour mon simple petit plaisir personnel et lorsque je la voyais arrivé vers moi, j'enroulais automatiquement mes bras autour de son corps tout frêle pour la ramener contre mon torse, histoire qu'il n'y est pas d'incident et qu'elle ne m'abîme pas. Alors tentons le coup mon menton contre sa tête, mes lèvres avaient souffler ces mots dans son oreille pour qu'ensuite, mes mains viennent défaire son visage de mon torse. Par contre va falloir que t'arrête de me frapper maintenait, ça serait mal vu tu ne crois pas ? je riais, caressant sa joue mais sur l'instant d'après ma main ramena son visage près du mien afin que nos lèvres se posent l'une contre l'autre. Tendre et délicat, mon sourire se faisait sentir à travers ce baiser qui ne ressemblait en rien à ce que nous avions vécu tous les deux. Haletant, je déposais un dernier petit baiser contre sa bouche avant de tirer sur sa lèvre inférieur et de passer mon bras sur son épaule. Allez viens que je te démonte Thomspers dis-je en l'entrainant vers un stand de tir ... pour finalement la diriger au dernier moment vers celui de la pêche au canard Au moins je suis sûre que t'as pas passé tes après midi à pêcher des canards non, elle, elle les passait à tirer sur des cibles.

La première phrase de Gabriel ne rassura pas vraiment Zoya ; nerveuse, elle regarda par la fenêtre et bougonna : " C'est toi qui me met mal à l'aise. " Puis il lui avoua qu'il avait déjà entendu ce qu'elle lui avait dit la première fois et qu'il l'avait juste fait répéter pour son plaisir. Elle ne put s'empêcher de sourire, prenant un air offusqué et s'exclama : " Enf.. " Mais celui-ci avait déjà quitté la voiture de peur des représailles. Elle le poursuivit et alors qu'elle s'apprêtait à lui sauter dessus, il la prit sous son bras, la ramenant contre elle, puis il lui souffla qu'il était toujours prêt à tenter le coup. Un grand sourire sur les lèvres, elle le dévisagea tandis qu'il disait qu'il fallait qu'elle arrête de le frapper maintenant " J'vois pas l'intérêt d'être en couple si on peut même pas se battre. " râla-t-elle. Mais elle savait qu'elle arriverait à lui faire prendre goût aux coups de coussins dans la tronche. Puis il déposa un tendre baiser sur ses lèvres, chargé de bonnes intentions qui la firent sourire. Il avait envie de former un couple avec elle, elle qui débarquait de sa Russie profonde, elle qui avait un passé plus que douteux et des loisirs un peu spéciaux. Il appréciait ce qu'elle était et il voulait davantage d'elle dans sa vie. Une fois leurs baisers échangés, Zoya présenta son plus beau sourire dont elle connaissait l'origine maintenant et le suivit tandis qu'elle le défiait. Voyant le stand de tir, elle faillit lâcher une pique lui disant qu'il n'avait aucune chance, mais quand il lui fit prendre la direction de la pêche aux canards. Joueuse, elle s'exclama : " Et pourtant j'vais quand même te foutre la pâtée. " Elle paya, prit deux cannes à pêches pour lui montrer qu'il fallait pas plaisanter avec elle quand il s'agissait de lui donner des filles, puis elle se plaça à côté d'un petit garçon et tenta d'attraper des canards. Elle échoua à plusieurs reprises de choper des canards, mais quand elle en vit un bleu arriver, elle se dit que c'était le canard ultime : il était fait pour elle. Elle se mit en position, disant à Gabriel de bien regarder le maître en rigolant, puis elle se prépara à choper ce foutu canard en plastoc. Au moment où elle s'apprêtait à glisser son hameçon dans l'anneau, elle le vit se soulever dans les airs et se tourna vers sa gauche en s'exclamant : " Eh mais c'était le mien ! " Elle vit alors un petit garçon tenir le canard bleu dans les mains qui lui répondit : " Tu l'aurais pas eu, t'es trop nulle. " avant de lui tourner le dos pour rejoindre sa mère. Zoya se tourna vers Gabriel et dit : " Sale gosse. " un peu mauvaise joueuse.

Je riais en repensant à notre première rencontre, à la manière dont elle m'avait forcé à la frapper. T'es sans pitié avec moi dis-je en levant les yeux au ciel ainsi que mes bras, l'air résigné. Je suis surement sado pour accepter tout ça je secouais la tête, me parlant à moi même avant de la ramener contre moi. Elle était à moi, vraiment. C'était assez jouissif de ce dire ça, que cette fille si indépendante, si libre était mienne maintenant. Du moins "mienne" est un bien grand mot, ça va de soit, mais on avait décidé de faire quelque chose à deux. C'est pas rien, surtout pour moi. Alors, certes, il allait me falloir un laps d'adaptation pour perdre mes manies de grand célibataire endurci, quoiqu'il en soit, je suis persuadé que connaissant Zoya, elle allait pas m'prendre la tête avec mon linge sale qui traine. Tandis que je la défiais sur l'un des stand de la fête, je lui faisais croire que c'était au tir, mais au dernier moment je la menais à la pêche au canard. J'suis persuadé, qu'à ce jeu là, elle n'a pas d'avance contrairement moi. Cependant, comme à sa plus grande habitude, elle fanfaronne , prend les cannes en main et se met à tenter sa chance. Je la regardais faire, les bras croisés sur le torse, m'empêchant de rire, mais je ne pu faire autrement que de tchéquer avec le petit qui venait d'attraper le canard bleu. La vérité sort de la bouche des enfants, t'es vraiment pourris à la pêche au canard, le maître va te montrer je la poussais, amusé, pour à mon tour jouer. En un rien de temps, j'attrapais les canards. L'habitude. J'ai passé mon enfance à pêcher avec mon grand père et encore, il n'y a pas si longtemps j'étais pêcheur pour un vendeur du dimanche, sur le marché au port. Y'a pas de secret, t'es doué ou tu ne l'es pas fier, le forain me faisais choisir une peluche. Dilemme. J'optais pour un kangourou muni de ses gants. Ce n'étais pas sans signification, puisque c'était ainsi qu'on s'était connu. J'ai la dalle dis-je en regardant un stand de churros. Au fait, ton père le sait que tu l'as vu ? demandais-je alors que nous attendions nos commandes.

Zoya leva les yeux au ciel, un sourire amusé sur les lèvres en le voyant taper dans la main du petit. Elle était persuadée qu'il ferai un super père pour la petite fille qu'il avait mit en route avec Teddy, d'autant plus que c'était bien connu que les papa étaient davantage protecteurs avec leurs petites princesses. A son tour, il partit à la pêche au canard et attrapa avec une facilité déconcertante ses proies. Exaspérant. Puis il la taquina, ce à quoi elle lui répondit, les bras croisés sur la poitrine : " Savoure ta victoire, t'en auras peu des comme ça. " Castratrice? Noooon, juste très joueuse. Ayant de quoi recevoir un lot, Gabriel choisit une peluche en forme de kangourou qui portait des gants de boxe. Elle sourit face à ce petit clin d'oeil du brésilien et lui prit rapidement des mains quand il se planta devant le stand de churros, affamé : " J'veux pas que tu lui mettes du Nutella partout, pour une fois qu'un doudou de foire a pas les yeux qui louchent.. " Elle paya un grand cornet de churros à partager, puis elle lui répondit : " Je lui ai tout de suite envoyé un mail pour lui dire de la laisser tranquille et que j'étais assez grande pour prendre mes propres décisions à son sujet. " En admiration totale devant la beauté du brésilien à laquelle elle ne pouvait résister, elle s'approcha de lui pour lui déposer un baiser sur les lèvres puis s'exclama : " J'aurais bien fait un truc à sensations fortes mais vu qu'on est en train de s'envoyer des churros j'pense qu'il vaut mieux éviter dans l'immédiat.. Tu veux faire quoi toi? " Tout en le regardant, elle se dit qu'elle aurait envie de faire des tas de choses à ce garçon qui était maintenant sien, mais elle chassa rapidement cette idée de sa tête.

Sache que je suis un très , très, très mauvais perdant mon doigt contre ses lèvres, j'avais tapoté dessus à chacun de mes très, pour qu'elle comprenne l'ampleur de ma mauvaise fois lorsqu'il s'agit des jeux. Elle avait pu s'en douter, un brin macho, c'était pire si je devais perdre contre une femme. Quand bien même se soit la mienne. Peluche en main, je fus bien heureux qu'elle le prenne, je n'avais pas envie de me le trimballer sous le bras toute l'après-midi. Je regardais mes doigts pleins de nutella, en me disant que je me venais de perdre ma serviette géante et à la place je posais mon index sur le nez de Zoya  C'est génial, on a pas eu la peluche pourris mais moi j'ai gagné la nana qui louche dis-je en la voyant regarder le nutella sur le bout de son nez que je m'empressais de lui retirer par un coup de langue. Attrapant le sachet, je l'écoutais me parler de son père, elle l'avait donc prévenu, ce qui voudrait dire qu'encore une fois il allait se passer quelque chose . Tu crois pas qu'il risque de péter un plomb ? est-ce que je vais m'faire séquestrer pour avoir fait tout ça ? Après ceci, elle déposait ses lèvres sur les miennes, je souriais puis regardais les manège à sensation forte. Quoi t'es sérieusement en train de me dire que t'es pas résistante ?   je penchais la tête en arrière, regardant les looping, espérant qu'elle entende raison et qu'elle ne se laisse pas entrainer dans ce défis; Je t'aurais bien mené au train fantôme, pour te cajoler quand tu viendrais te blottir dans mes bras, mais j'ai comme la vague impression que t'es pas de ce genre là dis-je en faisant la moue. Après tu peut très bien faire semblant d'avoir peur pour que je te pelote , c'est à toi de voir ça