only mama knows ✗ zoiel

S'ils étaient tous deux mauvais perdants, cela risquait de mettre du piment à leur couple, et pourtant Zoya s'en réjouissait : au moins, elle aurait un adversaire de taille. Après s'être enfilé quelques churros, Gabriel constata qu'il avait du Nutella plein les doigts et décida de s'essuyer sur le nez de Zoya. Elle essaya de voir la tâche qu'il lui avait faite en louchant, ce qui lui valut une plaisanterie du grand brun. Elle lui tira la langue, ce qui lui donna l'idée d'essayer de récupérer le Nutella qu'elle avait sur le nez en se léchant le nez, mais comme elle n'y arrivait pas, Gabriel se chargea de son cas personnellement : " T'y arrives toi, à toucher ton nez avec ta langue? Faut être super mal foutu pour y arriver. " Excuse la belle gosse. Puis le brésilien lui demanda si c'était pas un peu chaud pour lui avec son père. Elle haussa les épaules et répondit : " Si.. Il va falloir que je trouve une bonne raison pour éviter qu'il se venge sur toi. J'suis pas sûr que le statut de petit copain jouera en ta faveur alors faut qu'on trouve quelque chose de plus costaud.. " Le pauvre, il devait être en train de sérieusement flipper. Il y avait de quoi, c'est vrai, mais Zoya avait la fâcheuse habitude de voir son père comme celui qui s'est occupée d'elle comme un roi avant de le voir comme un fou furieux : " C'est plutôt pour toi que j'ai peur, tu viens de t'enfiler les 3/4 du cornet et j'ai vraiment pas envie que notre histoire se termine aussi tôt après avoir commencé parce que tu m'as gerbé dessus. " Elle lui fit un clin d'oeil et ajouta à voix basse : " Hm je dois avouer que la proposition de se faire peloter dans le train fantôme est plutôt alléchante.. Les manèges à sensation peuvent attendre. " Ils prirent donc la direction du manoir hanté et s'installèrent dans le premier wagon qui se présenta à eux. Zoya se colla le plus possible à Gabriel avant de s'écarter rapidement en s'exclamant : " Ah mais non, j'suis bête, c'est quand c'est supposé faire peur que je suis sensée me coller à toi c'est ça? Et je dois crier aussi? " Elle rit puis elle déposa un baiser sur sa joue avant que le wagon ne démarre..

Les doigts pleins de pâte à tartiner, je décidais de les essuyer sur son nez fin après sa remarque, par vengeance, mais la voir tenter d'essuyer son nez avec sa propre langue tout en louchant ne pu que me faire rire. Mais regardez-moi la faire. Tellement attendrissante. Pourriez-vous penser que cette femme, plus mignonne qu'elle ne voudrait l'être, a été élevée par un mafieux ? Les deux mains sur ses joues je lui essuyais moi-même pour finalement tenter de toucher mon nez avec ma langue tout comme Zoya. L'expérience fut un échec, je me tournais donc vers l'un des forains qui nous regardait intrigué pour le coup, lui demandait de faire de même et lorsque lui pu toucher son nez avec sa langue je prenais Zoya contre moi, le menton sur le sommet de sa tête pour lui parler discrètement. ok ... Retournes toi discrètement comme ci de rien était et on y va aller ... Ce mec a tellement une longue langue qu'il pourrait nous claquer avec. pour appuyer mes propos je sortais de nouveau ma langue en désignant la longueur de l'autre. Impressionnant. tu vois outre le risque de te faire gerber dessus a cause d'un excès de chourros avant une attraction t'aurais pu tomber sur ce gars qui t'aurais sûrement étouffer avec son énorme langue c'est ouf, la surprise que ça doit être au moment de sortir l'engin. Au sujet de son père je n'avais pas répondu. Il est vrai que je n'avais pas pris ce facteur en compte mais le plus important est que Zoya avait pu revoir sa mère et qu'elle aille dîner avec elle ce soir pour rattraper le temps perdu non ? J'étais sincèrement heureux pour elle. Puis nous pourrions trouver une solution. Dire que Zoya avait passer des tests médicaux et qu'ils s'avéraient importait de savoir si sa mère biologique n'avait pas un lourd dossier médical ou une pathologie qui aurait pu affecter Zoya, génétiquement parlant. Ouai c'est pas mal ça. et après elles nous jette toutes la pierre dessus, en disant que nous les hommes, nous faisons les choses qu'avec des arrières pensées. En fait vous attendez que ça Une fois aux abords du train fantôme et une fois que nous ayons pris place. Je levais le bras en voyant Zoya se blottir contre moi. Un sourire a mon actif, je déposais mon bras sur ses épaules jusqu'à ce qu'elle ne s'écarte en me parlant de stéréotypes féminins et de ce qu'elle était censé faire. c'est encore plus subtile. Quand tu auras peur, je poserais mon bras qui est déjà stratégiquement placé ,ici dis je en lui montrant le bras posé sur le rebords du fauteuil derrière elle autour de tes épaules puis je pourrais le faire glisser doucement contre toi jusqu'à ce que tu ne viennes te coller contre moi. Accessoirement tu peux crier mais évites tu vas me tuer les tympans donc on peut directement passer à l'étape supérieure je suppose dis-je en riant a mon tour. Je resserrais l'étreinte autour de Zoya pour la coller davantage à moi, l'une de mes mains posée sur son épaules caressait la fine bretelle de sa robe pour profiter de la douceur de sa peau, quant à l'autre elle se posait sur sa cuisse au niveau du tissus. Le wagon démarrait et la seule idée que j'avais en tête c'était elle et sa robe. Cette robe légèrement transparente lorsqu'elle était face au soleil. Cette robe qui épousait ses formes avec volupté. Merde. Cette fille me rend fou et ceci depuis le début. tu peux commencer a crier et à te blottir contre moi j'ai pas envie d'attendre la main posait sur ses jambes passait en dessus pour soulever ces dernières et les poser sur les miennes me laissant l'accès pour les toucher à ma guise. Ses longues et fines jambes qui on sûrement fait tourner la tête de plus d'un. Mes lèvres, quant à elle se déposait à la base de sa mâchoire et non sur ses lèvres. Elles descendaient le long de son cou, s'amusant au passage à laisser une marque sur le côté mais aussi un sillon chaud et mouillé à leur passage. si je suis courageux, j'ai le droit de gagner le gros lot ? Pitié dis moi qu'il a mît ses sous-vêtements en dentelles lui demandais-je avec un petit sourire contre sa peau puisque mes lèvres jouaient avec la bretelle de sa robe la faisant glisser sur sa fine épaule. J'allais le découvrir par moi-même. Merde c'est que j'avais carrément envie d'elle maintenant mais se fut sans compter cette main qui venait de se poser sur l'épaule de Zoya. Une main glacée différente des miennes qui étaient chaudes contre sa peau et qui étaient d'ailleurs déjà " sagement " placé contre elle.

Alors que Zoya mettait Gabriel au défi, un forrain vint montrer ses capacités impressionnantes de tirage de langue. Complètement à côté de la plaque celui là. La russe regarda le grand brun en fronçant les sourcils, puis elle pivota en douceur avec lui pour fuir ce mec trop bizarre : " Mouais t'as raison, j'préfère me faire gerber dessus et avoir une mort digne de ce nom. " répondit elle en haussant les épaules. Puis ils entrèrent dans les manoir hanté et Gabriel la taquina sur le fait qu'elle veuille bien se laisser peloter. En même temps, cela faisait un bail maintenant qu'ils n'avaient pas couché ensemble, et c'était une femme qui avait besoin. D'autant plus que c'était difficile de calmer ses ardeurs vis à vis d'un homme qui vous retrouve votre mère biologique soi disant évanouit dans la nature et qui décide de s'engager avec vous alors qu'il a une peur bleu de l'engagement : " Si tu savais tout ce que les femmes attendent en réalité.. " Elle eut un sourire malicieux, puis elle s'installa dans le wagon à ses côtés. Il lui donna ensuite les règles de bonne conduite dans un train fantôme, ce à quoi elle répondit en soupirant : " C'est super complexe. " Et relativement chiant de devoir attendre pour se jeter dans les bras d'un homme séduisant. Heureusement, il la ramena rapidement à lui, posant ses fines jambes sur les siennes. Zoya sentit son estomac se tordre et le contact de ses lèvres sur sa mâchoire, puis dans son cou lui firent pousser un long soupir. Lorsqu'il lui demanda si elle portait ses sous vêtements en dentelle, elle se contenta de faire glisser sa robe sur son épaule avec un regard provocateur. Mais le contact d'une main glacée sur son épaule la fit sursauter et pousser un petit cri de surprise. Elle se tourna alors pour se trouver face à un mec déguisé en mort vivant et s'exclama : " Putain mais c'est fou ça, ils vous font mettre vos mains dans un bac de glaçons avant que les wagons passent?? " Le train continua d'avancer et Zoya se tourna à nouveau vers Gabriel, hilare, avant de continuer là où ils en étaient : " On peut pas être tranquilles j'te jure ! " Elle glissa alors ses lèvres dans son cou à son tour puis remonta jusqu') son oreille pour lui en mordiller le lobe : " Où on en était déjà? " Elle lui fit un clin d'oeil et posa ses lèvres sur les siennes pour lui déposer un baiser plus fougueux que les précédents.

Je sais bien, ça serait tellement plus simple si vous nous disiez tout ... mais non c'est plus drôle de nous faire mariner proche d'elle, je lui mordillais la joue après mes mots, dans un petit rire, heureux. Oui, je crois que je le suis. Elle me rend heureux, elle me fait voir la vie d'un autre angle sans toute ces conneries de couple. Zoya, c'est un vent de fraicheur et de liberté, tout ce qu'il me faut. Complexe, complexe, imagines la pression qu'on a sur nos épaules. C'est tout un art, sinon tu passes pour un con je passais d'ailleurs mon bras autour de ses épaules, sauf que personnellement, j'ai pas forcément envie qu'elle se mette à crier pour la prendre contre moi. J'ai envie de pouvoir sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, ses doigts fins se promener sur mon épiderme et pouvoir laisser mes lèvres voguer à leur guise sur sa peau sucrée. Ses jambes passèrent bien rapidement sur les miennes, me laissant le loisir de les découvrir encore et encore. Ca ne devrait pas être permis d'avoir des jambes comme les siennes. Elle me donne envie de faire des choses peu orthodoxe. Mes lèvres se posent sur sa mâchoire son cou pour finalement faire glisser un peu plus la fine bretelle de sa robe Soit tu savais que ça allait se terminer comme ça, soit t'es le genre de nana prête dans toute les circonstances répliquais-je, taquin. Ma main vint se poser sur ce soutient gorge en dentelle dont elle m'a vanté les louanges il y a peu. Cependant, il faut toujours qu'il se passe quelque chose. Sinon, ça ne serait pas drôle n'est ce pas ? Une main glacée vint se poser sur Zoya, ce qui lui arracha un cri de surprise. Je fronçais un peu les sourcils en regardant ce crétin qui venait de nous couper dans notre élan, mais Zoya se chargeait de l'envoyer bouler, à sa sauce. C'est pour faire monter la tension. Vont-ils pouvoir y arriver ou seront-ils constamment déranger avant que le désir ardent ne s'éteigne ... je fis un bruit de suspense, du genre qu'on peu entendre dans les bandes annonces des films catastrophes mais Zoya, prit le taureau par les cornes, appremment, elle ne voulait pas que la flamme sacrée ne s'éteigne. Chose qui m'va parfaitement. Ses lèvres, légèrement froides se posèrent dans mon cou, remontant sur mes lèvres avec un peu plus de chaleur et de fougue que précédemment. Mes mains la ramenaient contre moi, posant ses jambes de par et d'autre de ma taille pour me laisser un libre accès à son corps parfaitement dessiné. Mes deux grosses mains se posèrent sur ses cuisses, remontant sur son fessier pour passer sous sa robe, profitant de cette dentelle. Nos langues étaient scellés, bougeaient à l'unisson lors que ma main descendais sur ce carrés de dentelle à la jointure de ses cuisses afin de lui faire plaisir. Il est pas question d'faire ça ici, mais lui faire plaisir, c'est une tout autre histoire.

Après avoir dévoilé sa bretelle en dentelle, Zoya fit un signe militaire et s'exclama : " Prête en toutes circonstances chef ! " Puis elle se laissa dévorer de baisers, un immense sourire sur les lèvres. Ce mec était un cadeau du ciel ! Drôle, sportif et incroyablement sexy, que demande le peuple? Mais ce moment d'interrogations fut rapidement brisé par la main glacé d'un des employés de la maison hanté. Quand il comprit ce qu'il avait interrompu, il fit rapidement volte face et Gabriel installa un petit effet de suspens qui plaisait bien à Zoya : " Tu sais que c'est super excitant ce que tu dis là? C'est un peu comme le fantasme de faire l'amour dans un ascenseur " Puis ni une ni deux, elle dévora son amant de baiser et le laissa l'attirer à califourchon sur ses jambes. La jeune femme se délectait d'être en position de force tandis que Gabriel laissait glisser ses mains sous sa robe, allant jusqu'à son intimité pour la stimuler. Le contact de ses doigts sur cette partie sensible lui fit pousser un soupir chargé de désir. Elle avait envie de lui rendre la pareil mais le tour en wagon n'allait pas durer éternellement et ils allaient être trop rapidement interrompus. Alors elle le laissa faire et sentit l'excitation monter en elle tandis qu'il la caressait habilement. Quand il eut assez stimulé son intimité elle sentit une vague de satisfaction monter en elle et poussa un soupir de plaisir intense. Ereintée comme si elle venait de courir un footing, elle planta son regard un moment dans celui de Gabriel, puis elle lui mordilla la lèvre avant de souffler : " C'est marrant mais j'ai cette impression que depuis qu'on est en couple, t'es encore plus doué. " Elle rit puis elle vit de la lumière et se laissa basculer sur le côté pour ne pas être vue à cheval sur Gabriel. Sauf qu'elle tomba de la banquette et se trouva assise par terre devant la file de gens qui attendait. Elle explosa de rire et tira sur la main de Gabriel pour se relever et quitter la maison hanté. Une fois dehors, elle l'attira à elle en s'accrochant à sa chemise et lui souffla : " Je te revaudrai ça " avec un sourire coquin sur les lèvres. Puis elle lui montra un boule qui propulsait les gens dans les airs et s'exclama : " Oh! Il faut qu'on fasse ça ! " Elle tira Gabriel par la bras tout en continuant de sourire, ne pouvant plus s'arrêter tant elle se sentait heureuse d'être là avec lui à ce moment précis.

Aoutch tu viens de toucher mon égo en plein dans le mile dis-je en laissant mes lèvres contre son oreille tout en m'activant J'ai toujours été doué c'est peut être toi qui te laissais pas aller correctement et en cet instant c'est ce qu'elle faisait. Heureux, je la regardais ou du moins, je tentais d'apercevoir les traits fins de son visage se décomposer à la triste lueur des quelques décorations lugubre de l'endroit, mais ce n'était pas chose à facile. Peu à peu, la lumière basculait pour être un peu plus agressive jusqu'à ce qu'on ne se retrouve à l'entrée. Finalement, nous n'avions pas vu le temps passer. Zoya se dépêchait de se mettre à sa place, tellement qu'elle en tomba du siège. Je ne pu m'empêcher de rire et lorsqu'elle me tendit la main je passais à côté d'elle en secouant la tête Je ne la connais pas ! dis-je en la pointant du pouce à l'employer avant de revenir vers elle, sautillant et en pleine forme pour lui attraper la main et la relever. J'y compte bien, mais pas maintenant aussi incroyable que cela-puisse être, pour le moment j'avais envie de profiter du peu de temps qu'il me restait avec Zoya. Ce soir, elle devrait manger avec sa mère et j'espère que durant ce temps là, elle n'a pas songé une seule seconde à ce diner. Je veux juste qu'elle puisse profiter avant de découvrir certaine chose vraies qui pourtant, pourrait bien bouleverser le schéma de sa vie. Tu veux qu'on fasse cette chose ? lui demandais-je en voyant la boule valser dans les airs. Tu vis dangereusement as-tu oublier que je me suis avaler les 3/4 du paquet de churros ? Vaillant je me dirige vers l'entrée une fois l'attraction à terre pour prendre deux billet. Chacun installés sur nos sièges, ceinture bouclées, je me tournais vers Zoya , un sourcil arqué Repenses à la langue du type de tout à l'heure et tout ira pour le mieux oui parce que je sens que mon estomac ne va pas faire long feu. D'ailleurs lorsque la boule se mitt à valser dans les airs au grès de la force centrifuge, je sentis mon estomac se contracter. Nota bene, ne pas manger avant de faire ce genre de chose. Zoya à côté, les cheveux dans le vent, la bouche ouverte criant autant que le déploiement de ses poumons le lui permette. Mon teint pourtant halé virait au blanc. Aoutch mauvais signe. C'est ça le deal ? Notre "premier rencard " Zoya tombe les 4 fers en l'air et je suis censé lui rendre devant elle ? L'attraction se calme, Zoya rit et bien rapidement je pose un doigt sur ses lèvres Non , j'suis pas une mauviette, j'suis un dur un vrai mais même les plus grands peuvent tomber sous l'effet d'un mauvais calcul.

Il manquait pas de culot celui là à nier de la connaitre alors qu'elle avait fait ce sacrifice pour leur sauver la mise à tous les deux. Mais il était déjà tout pardonné quand il revint vers Zoya en sautant comme un cabri et sortir de cette attraction dont ils n'avaient pas beaucoup vu la couleur. Puis elle s'apprêta à râler quand il lui dit qu'il n'avait pas envie qu'elle lui renvoie l'ascenseur de suite avant de se rappeler que c'était plutôt flatteur de la part d'un mec de dire ce genre de choses. Puis ils se dirigèrent tous deux vers la boule et Zoya s'exclama en haussant les épaules : " Oh tu sais, une fois que tu t'es battu à main nu contre un ours, plus rien ne semble dangereux à côté. " Elle échangea ensuite un regard avec Gabriel et explosa de rire. Evidemment que ce n'était pas vrai, elle n'était pas Sylvester Stalone non plus.
Quelques minutes plus tard, ils se trouvaient assis côte à côte dans la boule et Zoya ne put s'empêcher de dire d'une voix grave : " Prêts au décollaaaaaaaaage! " Elle adorait les manèges à sensation forte, et bien qu'elle ait toujours peur que son copain tout beau tout frais lui gerbe dessus, elle était surexcitée : " Beeeeeh mais pourquoi tu me dis ça? Tu veux que ce soit moi qui gerbe c'est ça?? " D'un coup, l'appareil décolla et Zoya se mit à hurler de toutes ses forces pour évacuer les sensations qui se bousculaient dans son corps. Quand la boule ralentit, elle se tourna vers Gabriel et en le voyant blanc comme un linge, elle explosa de rire : " Et toi t'es pas très fort en maths c'est ça? " Elle lui tira la langue et l'attira en dehors de la boule en s'exclamant : " Ah j'ai la dalle moi, j'me ferais bien un truc bien gras. " Elle provoquait volontairement Gabriel en lui parlant de bouffe pour lui donner la nausée, ce qu'elle trouvait assez amusant. Ils s'installèrent à une table et, à défaut d'un truc bien gras, elle prit une énorme glace avec trois boules et du nappage chocolat. Puis elle demanda à Gabriel : " T'en veux? " Le pauvre devait avoir l'estomac encore tout barbouillé ! Elle reprit ensuite son sérieux et dit : " Bon, faut qu'on trouve une excuse pour justifier que t'ait fouiné dans les affaires de mon père, c'est assez urgent. "

WTF, pourquoi me parlait-elle de se battre à main nu avec un ours. D'ordinaire pour quelqu'un de lambda, forcément je me dirais que cette même personne se fou de moi, mais là, on parle de Zoya et au fond, c'est pas quelque chose qui viendrait me surprendre grandement. Alors que j'allais lui demander clairement, si elle n'était pas en train de se foutre de moi, son rire vint me confirmer que c'était bien le cas dis la pêche au phoque en Sibérie, c'était une connerie aussi ? autant remettre les pendules à l'heure (aa) Durant l'attraction Zoya était pleine d'entrain, elle criait, heureuse devant ces sensations forte et je dois avouer que pour ma part, les churros passaient mal, pour ne pas dire pas du tout. Je me sentais blanc comme un linge, j'estomac au bord des lèvres. Si tu gerbes, ça me donnerait une excuse pour le faire c'est bien connu, cette odeur si particulière soit-elle vous donne tout à coup un élan de compassion pour la personne et c'est partis les amis, tous en coeur. La boule ralentissait, je m'étais fait petit pendant tout le temps du manège, une main sur le ventre. C'est ça, j'ai jamais vraiment aimé ça elle me tirait en dehors de la boule géante, avec toute la délicatesse qu'on connait à Zoya. Waouh doucement lâchais-je en fronçant légèrement les sourcils, mais la seconde suivante, se fut encore pire lorsqu'elle me parla de bouffe bien grasse pour finalement se rabattre sur une glace à trois boule pleine de chocolat. Cette femme veut clairement ma mort. Putain, t'abuses Zoya dis-je en posant ma main sur la sienne pour qu'elle m'enlève cette cuillère de devant les yeux. Je prenais un peau d'eau pétillante, histoire de faire descendre la pression, mais lorsqu'elle me parla de son père, des images de torture me vint à l'esprit et ni une ni deux, je me penchais sur le côté pour laisser le mal être sortir. Une main appuyait contre le bois de la table, je prenais une serviette pour m'essuyer la bouche, un peu d'eau pour me gargariser et m'enlever cette odeur répugnante de la bouche Ca c'est l'effet que ton père m'fait tu vois dis-je en tentant une petite plaisanterie pour me sortir de cette impasse. T'as un chewing-gum ? demandais-je en faisant surface à nouveau, le visage beaucoup moins palot. C'est avec une haleine mentholé que nous partions de l'endroit, faisant mine d'être dégoutés par ce qu'il se trouvait sous la table, qui soit disant passant était signé Batista. D'ailleurs, n'est-ce pas aussi sexy que mes ronflements ? (aa) J'ai peut être la solution pour ton père dis-je en allant vers la voiture. Prenant la peluche de Zoya sous le bras pour qu'elle puisse s'acquitter de sa glace en toute quiétude, nous nous posions contre la carrosserie de sa voiture. On a qu'à dire que c'était pour une raison médical, tu sais, avec toute cette connerie de génique, savoir si tes parents biologique sont porteur d'un certain gêne pour écarter ou non un risque sinon j'aime bien regarder Grey's Anatomy le mercredi soir (aa)

Quand Gabriel lui demanda si la chasse aux phoques était une plaisanterie ou non, Zoya fut sidérée qu'il puisse l'avoir crut. Mais elle n'en montre rien et déposa son doigt sur ses lèvres, l'air de dire mystère mystère. Elle aimait bien le faire mariner.
Hyperactive, Zoya tira Gabriel hors de l'attraction à peine en avaient ils terminé avec elle pour passer à la prochaine étape. Le jeune homme, encore tout barbouillé, râla un peu mais elle ne s'en rendit même pas compte. Il râla encore davantage quand Zoya lui mit une cuillère de glace sous le nez ce qui lui donna envie de rire de manière diabolique comme elle avait l'habitude de le faire avec Mango mais elle se retint pour ne pas le faire fuir. Ils venaient à peine de se mettre ensemble, ce serait dommage. Puis quand elle évoqua son père, Gabriel vomit enfin ce qu'il avait sur l'estomac, ce qui fit s'esclaffer Zoya : " Il serait trop flatté ! " Il aimait bien inspirer le respect et la peur, c'est sûrement de lui que la russe tenait cela. N'ayant pas de chewing gum sur elle, Zoya se tourna vers la personne à la table derrière eux et lui dit : " Excusez moi, je suis en rendez vous et mon partenaire à une haleine de cheval. Vous auriez un chewing gum? Parce que ce serait vraiment un crime de ne pas embrasser un homme aussi sexy à cause d'un problème auquel on pourrait remédier. " Compatissant, le jeune homme lui tendit un chewing gum que Zoya donna au beau brun, hilare. Il allait la tuer. Elle se leva ensuite pour lui déposer un baiser sur les lèvres histoire de se faire pardonner, mais elle ne put se retenir de lever le pouce à destination de leur sauveur.
Après avoir fait semblant d'être horrifié de découvrir qu'il y avait du vomi près de leur table, les deux partenaires de crime prirent la direction du parking. Gabriel lui confia alors son plan qui était plutôt réaliste et pourrait se montrer assez digeste pour son père. Elle approuva d'un hochement de tête et s'exclama : " Malin Batista, on va jouer la carte de la maladie héréditaire alors ! " Puis une fois à la voiture, Zoya s'installa au volant et se tourna vers Gabriel, un large sourire sur les lèvres. C'qu'elle devait avoir l'air débile. " Mais du coup je vais vraiment devoir le faire ce test, parce que si mon père veut vérifier que ce soit vrai, il en a les moyens. " Elle prit la peluche des mains de Gabriel pour la mettre sur la banquette arrière et ajouta : " Reste plus qu'à prier que je me découvre pas une hérédité à Alzheimer ou une autre de ces conneries, sinon bonjour l'ambiance. " Puis elle démarra le moteur et prit la sortie du parking, direction l'autoroute et ajouta : " Au fait, on a pas trop eu l'occasion de parler de ton bébé la dernière fois vu qu'on s'est disputé. C'est une petite fille alors? Et vous avez fait de nouveaux tests récemment, elle va bien? " Elle croisait les doigts pour ne pas qu'il évite le sujet car elle avait vraiment très envie de lui montrer qu'elle était avec lui dans cette histoire et qu'elle lui apporterait toujours son soutien à son sujet.

Zoya n'avait de cesse de me tirer, à droite, à gauche, ce qui n'arrange pas les choses. Merde, cette boule m'a complètement retourner l'estomac, j'ai l'impression qu'il est remonté pour se mettre au bord de mes lèvres. J'essaye autant que je peux de faire abstraction aux odeurs, à toute cette bouffe qu'il y 'a autour de moi.... mais se fut Zoya qui me donna le coup de grâce. Le combo gagnant, glace et nappage au chocolat plus son père. Tu m'en vois ravi ma voix résonnait sous la table, je levais juste un bras, du genre, hey je suis toujours en vie pour finalement me redresser rapidement. Après avoir pris de l'eau, je demandais un chewing-gum à Zoya, les femmes sont censées avoir tout dans leur sac non ? Sinon pourquoi serait-il aussi gros, pourquoi mettraient-elles toujours autant de temps pour vous donner quelque chose. Sauf qu'encore une fois, je suis tombé sur une femme qui n'en ai pas réellement une. Je la regardais expliquer au voisin que j'avais une haleine de cheval, je lui faisais un signe de main, du genre " Ouai c'est moi t'as un soucis " puis lorsqu'elle se retourna pour me passer le chewing-gum, je la foudroyai presque du regard et lorsqu'elle se leva pour déposer un baiser sur mes lèvres, je déposais mon index sur ses lèvres tout en secouant la tête Je voudrais pas que t'es a affronter cette haleine de cheval amusé, je la regardais en mâchouillant mon chewing-gum pour finalement me lever en entrainant Zoya. On est pas mal ici, certes, mais l'odeur c'est pas terrible.

C'est une fois à la voiture que nous parlions de son père, du bobard qu'il faudrait inventer pour ne pas qu'il me tombe dessus. Au moins si c'est le cas tu pourras te réjouir à chaque minute la chance que tu as d'avoir un petit copain aussi sexy je passais une main dans mes cheveux, avec un petit sourire enjôleur sur les lèvres. Cette fois-ci, se fut Zoya qui prit le volant, elle en profita même pour me parler du bébé. Le regard tournait vers le paysage, je mis du temps à répondre, pour la simple et bonne raison que je trouvais ça bizarre maintenant, sauf que finalement, nous en avions toujours parlé elle et moi alors pourquoi pas. Oui c'est une petite fille, elle m'a montré l'échographie, j'ai l'impression qu'elle est normale, en tout cas, j'ai pas vu de troisième jambe ou de doigt en plus en fait, j'étais heureux d'avoir une petite fille, quand bien même, ce n'était pas dans l'ordre des choses, pour rien au monde je ne voudrais la renier Je sais pas trop si elle a fait de nouveau test, j'essaye de m'impliquer mais par moment, j'ai l'impression qu'elle m'évince un peu. Elle me parle pas trop de ces rendez vous, j'ai su que c'était une fille parce qu'elle m'a demandé de passer à l'hôpital pour s'excuser j'haussais une épaule, comme ci de rien était mais au fond cette histoire était assez pesante Je sais pas trop ce que ça va donner, le soir du bal, elle a bu plus de raison et elle a eu un accident, maintenant, elle veut s'entrainer sur un robot, tsais les poupons qui pleurent, qui pissent et qui mangent ... m'enfin je posais ma main sur la cuisse de Zoya, instinctivement, je voulais lui montrer que je tenais à elle, que cette histoire ne viendrait pas mettre des zones d'ombres dans notre tableau, du mois, je l'espère. ça te dérange pas tout ça ? Enfin je veux dire, je vais avoir un enfant, je vais surement le garder, il va pleurer, tous le temps je crois ...