Oksanna&Misha - In the night

• On a tous cherché à atteindre le bonheur, et certain y travaille encore, vous pourrez trouver plusieurs définitions en posant la question à différente personnes, que ça soit la définition classique, celle qui dit que ce sentiment est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents, ensuite vous aurez la définition d’une personne ne voyant que par l’argent, cette personne aura surement une belle vie, un père avocat et une mère médecin, ne manquant jamais de rien, voulant être le meilleur, le plus fort dans tous ce qu’il entreprend, la plus grosse voiture, la plus belle villa, la plus grande piscine, les vêtements les plus cher, il sera surement marié pour la quatrième fois à une bimbo blonde refaite de partout avec des lèvres énormes et tout ça à seulement trente-deux ans, et pour cette homme aux cheveux plaqués en arrière, il vous dira que le bonheur est d’avoir plusieurs comptes en banque comptant plusieurs millions de dollars et de pouvoir se moucher dans un billet tellement il en a, définition qui, notons-le, est complètement débile et déplacé devant une personne dans le besoin. Le bonheur pour moi, c’est être avec les personnes que j’aime, c’est les voir sourires, les entendre rire, s’amuser, profiter pleinement de leurs vies sans se prendre la tête et sans se demander si demain ils seront encore en vie. Le bonheur, c’était d’avoir retrouvé Oksanna, c’était de savoir qu’après ces cinq années d’absences, mes sentiments pour elle n’avait pas changé, et surtout, que les siens étaient identiques au miens. Le bonheur, c’était de passer du temps avec elle. Le bonheur, c’était aussi de sentir ces lèvres contre les miennes, d’avoir franchis ce cap, ensemble. Le bonheur, c’était ce doux parfum, cette fraicheur qui m’envahissais quand elle était à mes côtés, et surtout, quand je sentais ces lèvres contre ma peau. Fraicheur ou chaleur, je ne savais plus vraiment, à ce moment précis, j’peux vous assurez que tout ce que je savais, la seule chose dont j’étais sûr, c’est que c’était elle que je voulais et pas une autre. C’est qu’Oksanna était la seule qui pourrait réussir à vraiment me combler, et que plus jamais je ne la laisserais, plus jamais je ne l’abandonnerais. Ces lèvres s’agitaient dans mon cou, tandis que ces cuisses s’enroulèrent autour de ma taille, et puis, ces mains… Ces belles et douces mains qui étaient en train de chercher mon t-shirt, pour finir par s’y glisser. Un frisson s’empare une nouvelle fois de moi, et, j’me pose plus aucune question, c’est trop tard pour ça, surtout que j’ai aucune envie de me poser de questions… Tout ce que je veux, c’est elle, et profiter de ce moment de bonheur, alors, doucement, j’me redresse et je retire mon t-shirt, doucement, j’viens coller mes lèvres contre les siennes pour descendre doucement dans sa nuque, puis lentement, mes lèvres mais aussi ma langue s’aventure sur le haut de sa poitrine, sur ce décolleté léger qu’elle porte, laissant ma main venir remonter sa belle robe noir, pour que cette fois ci, le contact entre ma main et sa cuisse soit entier. Sensuellement, c’était le mot qui pouvait décrire cette passion mais aussi cette scène. Oksanna, elle était belle vous savez, un visage angélique et un corps digne d’une déesse, j’étais le seul chanceux à pouvoir faire ce que j’étais en train de faire, elle était venue pour moi, cette parfaite jeune femme que j’avais toujours attendu, alors, pourquoi je lui demanderais de partir ? Je l’aime, Oksanna, je l’aime à en crever… •

• Aujourd’hui serait le plus beau jour de ma vie, car aujourd’hui, tout changerait. J’avais pris mon destin en main et j’avais décidé que ma vie allait prendre ce tournant que j’avais toujours attendu. Je n’avais pas besoin d’attendre des années de plus, j’avais nullement besoin de me demander si c’était vraiment elle qu’il me fallait, si j’allais le regretter ou non, car je connaissais déjà la réponse, je savais très bien que la femme qui me rendrait heureux tout au long de ma vie serait elle, pas besoin de se poser plus de question. Je ne pense pas qu’attendre servirait à grand-chose, j’avais besoin d’elle, j’avais envie de m’engager, pour la première fois dans ma vie, j’avais enfin atteint un but, j’avais réellement envie de tout ça, de cette vie de rêve dont j’avais tant rêvé, la vie que tout homme aimerait avoir tout compte fait. Une femme qui a vos yeux, est la plus belle au monde, une femme qui vous aime, qui vous rend le plus heureux au monde, une femme qui est toujours là pour vous et qui n’a pas peur de vous dire quand quelque chose ne va pas, une femme qui ne va pas dire oui à tout, une femme avec du caractère, une femme parfait tout simplement, et, je l’avais trouvé, j’avais trouvé la demoiselle qui jouerait ce rôle-là, la seule qui à mes yeux en était capable. Pourquoi vouloir toujours aller voir ailleurs ? Pourquoi toujours voir si votre voisin a mieux que vous ? Très bonne question, car à mes yeux, aucune autre personne comptait, seul elle et elle seule pouvait me combler de bonheur. Un bonheur que je n’avais jamais eu la chance de vraiment connaitre, que par petit bout, par tranche de quelques secondes en réalité. Jamais je n’avais réussi à retrouver ce bonheur, cette complicité, cette alchimie que j’avais avec la belle, et, pour ne pas vous mentir, jamais je n’avais cherché à vraiment le retrouver. Au fond de moi, c’était la seule à pouvoir me combler, la seule à vraiment me comprendre, nous avions traversé tellement d’épreuves ensemble qu’ont étaient liés, qu’ont le veuillent ou non. Ce soir, c’était un peu comme une concrétisation de tout ça, de toute cette attente, de toutes ces années passés loin l’un de l’autre. Ce soir, tout avait changé, j’avais su dès la première seconde où j’avais eu la chance de gouter à ces lèvres que plus jamais je n’en voudrais d’autres, que c’était les siennes que je désirais, que c’était la seule que je désirais. C’était comme une évidence, quelque chose de logique, j’avais certes, mis du temps à le comprendre, mais, au final, je n’étais pas déçu, l’attente en avait valu la peine si on peut dire. Sur ce toit, la chaleur montait d’un cran à chaque fois que ces douces mains effleurais ma peau, que ces lèvres m’embrassait. Et, lorsque je laissais à mon tour mes lèvres s’autoriser un détour par son décolleter, en quelques secondes, elle me poussa pour venir me monter dessus sans quitter une seconde mes lèvres, laissant nos mains se mêler pour que je l’aide à retirer sa robe. Une fois fait, j’avais l’impression de rêver, ce corps qui s’offrait à moi était magnifique, jamais je n’aurais pensé que la petite fille avec qui j’explorais le monde, à notre façon, était devenue une femme si parfaite. Regardant ce corps qui s’offrait à moi, je plaqua mes lèvres contre les siennes, l’embrassant cette fois ci plus sauvagement, et, laissant mes mains se glisser dans son dos, j’alla les poser sur ces fesses que je serra entre mes doigts. J’avais envie d’elle, j’avais envie que nos corps nues soient collés l’un à l’autre, j’avais envie que ce moment reste à jamais gravé dans nos mémoires, j’avais envie de lui donner du plaisir comme jamais elle n’avait pu le ressentir. •