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Oksanna&Misha - In the night

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• Vous connaissez ça vous la gueule de bois ? Vous savez, quand vous allez vous réveillez votre crane entendra chaque son en mode multiplication des bruits, tous ces sons, ces bruits, ces paroles vous feront mal à la tête et vous allez vouloir vous isolez sous votre couverture, dans votre lit. La fatigue gagnera votre corps, mais impossible de dormir, vous n’y arrivez pas. Vous avez aussi la pâteuse suivi d’un mal de ventre, des douleurs d’estomacs, et puis le pire, c’est votre halène… Au mon Dieu qu’est-ce que vous avez une halène étrange, aucun mot ne pourrait l’à décrire. Bref, t’es mal hein ? Tu te sens pas bien et tu regrettes presque d’avoir bu autant hier soir hein ? Tu te demandes comment tu as fait pour encore être en vie non ? Et puis, tu te rends compte que t’as de la chance de ne pas avoir vomis, du moins, c’est ce que vous pensez, car après tout, cette soirée reste encore très confuse pour vous, seulement des brides de souvenirs, des bruits et des paroles de cette soirée vous reviennent, tout n’est pas encore tout à fait clair, alors vous ne savez pas vraiment ce que vous avez pu faire ou pu dire pendant toute cette soirée, ce qui au fond de vous, vous fait rire, car vous savez que vous avez endossé une dose d’alcool supérieur à la moyenne mais que vous êtes encore là, encore en vie. Bon, d’accord, vous avez un mal de crane énorme et vous vous demandez quand votre tête explosera, vous avez l’impression d’être déconnecter de la réalité et vous avez du mal à manger, votre estomac est noué, bref, t’es complètement mal mais qu’est-ce que t’aimes ça ! J'étais pas le genre de gars à me retourner la tête à coup d'alcool, à coup de verres qui s'enchainent sans que je ne puisse les compter, sans que je ne puisse les sentir passer dans ma gorge tellement j'en aurais ingurgité. Donc non, si vous vous demandez si ce soir, j'suis dans ce bar pour me retourner la tête, c'est un non, un vrai, sans possibilité de détournement, de changement. J'suis pas là pour boire à n'en plus pouvoir, si j'suis là, c'est pour profiter de ce moment en compagnie d'Oksanna, si j'suis là, c'est pour rattraper tout ce qu'on a pas pu faire par le passé, par ma faute. La seule chose étrange, c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a jamais eu de coupure, j'ai l'impression de retrouver l'Oksanna que j'avais laissé cinq ans auparavant, mais, en mieux, encore plus belle qu'avant, et Dieu sait que c'est dur. J'avais l'impression que pour une fois dans ma vie, tout allait bien, tout était parfait, et putain, c'était grace à elle tout ça. Alors, mes doigts dans les siens, je n'avais aucune envie de rompre ce contact, et, lorsqu'elle commença à me complimenter, je baissa le regard pour le reporter sur mon verre, puis sur sa main, sur nos mains. "C'est que tu vas presque réussir à me faire rougir !" J'étais pas le genre de gars à être habitué à recevoir des compliments, et, ceux d'Oksanna était ceux qui me plaisait le plus, car ça venait d'elle, et, c'était à elle que je voulais plaire, à personne d'autre. Et puis, je tourna rapidement la tête pour regarder les gars présent dans le bar, et, un sourire sur les lèvres, je posa mon regard sur la belle blonde. "T'es sûre de ce que t'avances ? Genre regarde, le mec là bas, avec sa chemise rose et sa coupe de cheveux bizarres, il est plutôt beau gosse lui non?" J'venais de lui montrer un mec vraiment dégueulasse avec limite une coupe mulet... Je sais, se moquer c'est mal blablabla, mais, qui ne l'a jamais fait ? •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

C'est drôle de voir à quel point Misha peut être touché par ce que je dis. C'est à cela que je reconnais le Misha que j'ai toujours connu. Celui de quand nous étions plus jeunes. Les quelques histoires que j'ai entendues à son sujet depuis que je suis à Havard le décrivent d'une toute autre façon. Il m'a lui-même dit qu'il ne se considérait pas comme quelqu'un de bien, en me racontant les choses qu'il avait put faire ces derniers temps. J'ai eu aussi d'autres échos, comme par exemple de Jacey qui a lui aussi été mêlé à l'une de ces histoires. Si j'en croyais les rumeurs, les "on dit", je serais étonnée d'entendre Misha avouer que je suis sur le point de le faire rougir. Je penserais que c'est le genre de type pas sensible pour un sous, qui se comporte comme un con limite pour faire passer le temps. J'aurais peut-être même pas envie d'apprendre à le connaître, ni envie de passer une minute en sa compagnie dans ce bar. J'aurais des à priori à son propos, comme bien d'autres personnes doivent aussi en avoir. Ce n'est pas une rare chose. Après tout, il y a certainement des personnes qui ne m'apprécient pas seulement parce qu'elles ont entendu telle ou telle chose à mon propos.
Sauf que voilà, Misha je le connais. Et je sais que c'est quelqu'un de bien. Je sais que s'il est sur le point de rougir, c'est parce que cela lui va droit au coeur. Misha il a un coeur, gros comme le monde. Il ne veut juste pas trop que cela se sache sûrement. Ce que je peux d'ailleurs comprendre puisque je n'accorde pas non plus ma confiance aussi facilement. C'est dur de s'attacher trop fort à quelqu'un pour découvrir qu'on a été trahi ou je ne sais quoi. Parfois, il faut apprendre à se protéger pour ne pas souffrir, il faut apprendre à se construire une barrière, une carapace derrière laquelle se cacher. Alors quand Misha me dit que je vais presque le faire rougir, je comprends que ce que je pense de lui compte pour lui et rien n'aurais pu me faire plus plaisir que cela. Savoir qu'il veille à ce que j'apprécie son apparence, le savoir touché par mes compliments, c'est tout ce que j'ai toujours voulu. C'est ce genre de choses que je cherchais entrevoir lorsque je tentais de le rendre jaloux avec son frère. Comme quoi, il aurait suffit que je sois sincère avec lui dès le départ. C'est une leçon que je compte bien retenir. « Presque ? Es-tu en train de me défier ? Car je suis sûre que je peux y arriver. » je lui lance taquine. Sa réaction m'a tellement attendrie que j'ai envie de continuer sur ma lancée. Après tout, j'ai bien le droit d'en profiter. C'est tellement adorable de le voir comme cela, éviter mon regard pour fixer nos deux mains sur la table. Puis je le vois tourner la tête, et essayer de détourner le sujet sur quelqu'un d'autre. Je regarde dans la direction qu'il m'indique et finis par voir la personne dont il me parle. Je ne peux m'empêcher de rire, malgré mes efforts. Je n'aime pas me moquer des autres, mais il faut avouer que Misha n'a pas vraiment tord de me l'avoir enseigné. « Si tu as peur de lui Misha, c'est que tu ne te rends vraiment pas compte de ton potentiel. » je lui lance, tout de même un peu effrayée que la personne concernée ne m'entende. C'est impossible bien entendu, mais sait-on jamais, j'aime rester discrète. « Et moi, est-ce que je dois être jalouse de quelqu'un ? » je demande en plongeant mon regard dans le sien, après avoir repris mon souffle. Je me rends compte que cette question peut paraître stupide seulement une fois que je l'ai posée. Mais peut-on vraiment me blâmer pour vouloir entendre la réponse de la bouche de Misha ? Après tout, s'il y a bien une personne à qui je souhaite plaire, c'est lui, alors autant avoir tout de suite son avis.

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• J’suis loin d’être le gars le plus brillant de la terre, j’suis pas non plus le genre de gars à être une encyclopédie sur pattes, j’suis pas con non plus, du moins, d’apparence comme ça, j’ai l’air d’un vrai pingouin, d’un chacal de base qui à part faire la fête ne pense à rien d’autre, un étudiant comme tous les autres quoi, un pion, un sims contrôlé avec une télécommande attendant de recevoir sa bénédiction divine pour pouvoir évoluer de lui-même et ne plus être un mouton parmi tant d’autres. Perso moi j’suis plus un phacochère, genre le truc bien gros qui va venir te chier sur la gueule et t'éclater le bide avec ces défenses quand ça va pas, le gars qui va balancer tous ces moutons dans une machine magique, dans une espèce de boite qui va les remuer, pour les faire devenir des sortes de vrai personnes, prêtes à réfléchir d’eux même., sans avoir besoin de l'avis d'un tel ou d'un tel. Derrière cette apparence de je m’en foutisme, j’suis un jeune homme qui a la tête sur les épaules, même si je le montre très rarement, même si comme ça, j'au l'air d'être un gros connard, et, bordel, j'le comprends, vous savez, il suffit de regarder mon comportement de ce soir, ou plutôt, du début de soirée pour me voir comme ça, avec cette image de gros con, de gars impulsif qui s'emporte d'un trait, qui ne se pose pas de questions et qui fonce dans le tat. Sauf que j'avais mes raisons d'avoir fait ça, et, j'savais qu'Oksanna comprenait, elle m'avait toujours compris je crois d'ailleurs. J'étais conscient de la chance que j'avais qu'elle soit revenue, et ça, pour moi. Personne ne l'avait jamais fait, personne au monde ne comptait plus qu'elle pour moi vous savez. J'me devais de la protéger. Mais passons là-dessus, il faut que j'arrête de penser à tout ça, il faut que je profite tout simplement de cet instant que l'on a ensemble, ce pure moment, qui est à la fois simple, mais si parfait. A première vue, j'suis pas romantique comme mec, mais, malgré le fait que ce soir, je ne suis pas venue avec un bouquet de fleur ou un truc du genre, j'pense que j'serais capable de lui déballer le grand jeu, de mettre toutes les chances de mon côté, pour pouvoir lui plaire autant qu'elle me plaît. Sauf que j'me disais que je ne devais pas en faire trop, j'devais simplement rester moi même, être ce Misha qu'elle a autrefois connu pour peut-être avoir une chance de lui plaire. Pour peut-être, qu'on puisse crée quelque chose ensemble. C'est ce que je voulais, passer encore plus de temps avec elle, car, j'me rendais compte qu'elle était la seule personne dont j'avais vraiment besoin, la seule personne de qui l'avis comptait. C'était elle, et pas une autre. De toute façon, ça avait toujours été elle, j'étais juste trop con pour m'en apperçevoir et me l'admettre. "Même pas, car j'sais que j'suis déjà perdant à ce jeu !" Ouais, j'le savais, j'étais conscient de ce pouvoir qu'elle avait sur moi, de cette force qu'elle détenait entre ces mains pour qu'elle puisse teindre mes joues en rose. Peu de monde pouvait s'en vanter. Et, elle continua, me parlant de ce potentiel que j'avais. La seule chose que je réussis à retenir, c'était son rire, ce petit rire qu'elle eu, ce rire qui m'avait tant manqué, putain. Ma main toujours dans la sienne, je l'écoute me demander si elle doit être jalouse de quelqu'un dans le bar, et, sans même regarder, sans même me demander à moi même si elle doit être jalouse, j'approche nos main de mes lèvres pour déposer un léger baisé sur la sienne, et, j'me décide à lui répondre. "Jamais... T'as aucun soucis à te faire là-dessus, t'es surement la plus belle personne que j'ai eu la chance de rencontrer." Habituellement, une soirée dans un bar, tu bois quelques verres, tu rigoles, tu t'amuses, tu discutes, mais, chez nous, ça avait une toute autre signification, nous étions là, comme deux adolescents à s'envoyer des compliments, comme si nous n'attendions qu'une chose, le moment où j'allais la raccompagner devant chez elle et que je l'embrasserais pour lui dire au revoir, parceque j'en aurais envie. •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

Cela vous est déjà arrivé d'avoir l'impression de ne pas vraiment vivre votre vie ? Ou plutôt que votre vie était le centre d'une série, d'un film ou encore d'un clip ? Par exemple lorsque vous marchez dans la rue, ou que vous pensez dans votre lit, tout en écoutant une musique spéciale, qui vous parle. Vous avez l'impression d'être dans la vidéo de cette musique, comme si elle avait été écrite pour vous, pour ce moment très spécial (ou pas d'ailleurs) que vous êtes en train de vivre. C'est comme si ce que vous viviez prenait soudainement un sens particulier. Ce genre de sentiment arrive aussi quand de nombreuses choses déboulent dans votre quotidien pour le bousculer. Comme si votre vie devenait enfin intéressante, presque incroyable tellement elle est excitante. Un accident de voiture, une soirée à la plage, un baiser sur la main. Vous avez l'impression d'être le héro d'un film ou d'une série, que tout ce qui vous arrive est trop gros pour que cela soit une simple coïncidence. Et vous vous surprenez à vous imaginer que quelqu'un pourrait être intéressé par ce que vous êtes en train de vivre. Qu'il pourrait vous regarder, assis dans son canapé, face à sa télé, et monter le son lorsque vous chuchotez un secret à un ami. A pleurer discrètement lorsqu'il vous arrive une catastrophe. A rire lorsque vous vous ridiculisez. Certains diront que c'est égocentrique de se faire ce genre d'idées, mais moi je pense qu'au contraire, c'est tout naturel. En fin de compte, ne sommes-nous pas les héros de nos propres vies ? Nous avons des spectateurs, et ce sont nos proches, qui nous voient grandir, évoluer tout au long de nos vies. Nos existences sont toutes exceptionnelles à leur façon car nous avons tous une histoire qui nous est particulière, nous avons tous quelque chose à raconter au final. Alors forcément, nous ne nous battons pas avec des épées, nous ne combattons pas les zombies, nous n'avons pas de super-pouvoirs mais nous n'en sommes pas moins spéciaux.
Dans mon cas, j'ai l'impression que cette soirée dans ce bar est signe d'un de ces films romantiques qu'il m'arrive de regarder. Nous sommes tous les deux là, à nous regarder dans les yeux, les mains dans les mains. Misha vient de me sauver d'une brute, nous nous complimentons mutuellement comme si nous attentions une sorte de bénédiction, une preuve ou un signe. Nous nous testons, voir si nous attendons les mêmes choses l'un de l'autre, voir si nous sommes bien sur la même longueur d'ondes. Pourtant, qu'est-ce qui nous retiens exactement ? Nous nous connaissons depuis si longtemps, nous devrions nous connaître au point de savoir ce que l'autre veut. Mais je suppose que nous préférons prendre notre temps. Vu notre passé, il est compréhensible que nous prenons nos marques doucement. Pourtant, lorsque Misha pose ses lèvres sur nos mains entrelacées, je ne devrais pas avoir à me poser de question. Tout mon corps réagit à se contact et je suis prise d'un frisson qui va de ma tête à mes pieds. Puis il me dit que je suis la plus belle personne qu'il ait jamais rencontré et c'est à cet instant que je me dis que ce que nous vivons mériterait bien d'être un jour interprété au cinéma. « Je pense que tu exagère. » je lui réponds, modeste et à la fois embarrassée. Je ne suis pas habituée à ce genre de déclaration. Misha est tellement parfait face à moi, tellement attentionné quand il s'agit de moi. J'ai été tellement stupide de l'avoir laissé filé il y a cinq ans. Je m'en rends compte à chaque seconde passée auprès de lui. Plus jamais je ne compte tirer un trait sur lui. Mes proches pourront dire ce qu'il veut, être d'accord ou non avec ma décision, je m'en fiche. J'ai traversé la planète pour le retrouver, inconsciemment ou non alors je pense que plus rien ne pourra se mettre entre nous deux. « Tu as toujours pensé cela ? » je demande alors plus sérieusement. J'ai vraiment envie de savoir si ce que je ressentais pour lui à l'époque, et encore aujourd'hui d'ailleurs, était réciproque. J'essayais de le rendre jaloux car je ne savais pas s'il me voyait comme j'aurais aimé le voir, et cette question m'aura hantée pendant un bon moment. « Je veux dire ... En Russie, j'ai essayé de te faire réagir en sortant avec ton frère parce que c'était avec toi que je voulais être. » j'essaye de m'expliquer. Je ne sais pas s'il se rend compte d'à quel point c'est dur pour moi de dire cela. Je n'ai jamais été du genre à faire de grandes déclarations ou même à exprimer mes sentiments alors j'avoue que j'ai l'impression d'être toujours plus à la ramasse au fur et à mesure que je parle. « Et j'aimerais savoir si j'aurais pas mieux fait de venir te le dire directement. » je termine. On dirait que je parle par énigmes, comme si c'est trop compliqué de lui dire que je l'aimais.

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• Lors d'une soirée, on a le droit à plusieurs cas de figure. Le premier c’est le stéréotype parfait du jeune homme qui a décidé de se mettre la tête et de ne pas rentrer chez lui, pour fuir la réalité selon lui, se retrouver dans un monde merveilleux très opposé au notre, un monde où tout est beau, tout est orné de couleur, et bien sûr, tout est au ralentis, plus rien n'est réelle, et c'est ce que recherche une multitude de personnes de nos jours, malheureusement même, l’alcool est devenue un espèce de pilier pour les jeunes de nos jours, comme s’ils avaient besoin de ça pour s’en sortir, comme si sans l’alcool, ils ne pouvaient rien faire, ils ne pouvaient pas rigoler, pas s’amuser, pas profiter de la vie, tout simplement. Premièrement, vous allez commencer à boire, à vouloir vous faire bien voir en enchaînant plusieurs verre tout en étant toujours aussi bien, sans vraiment d'effet secondaire lié à l'alcool, mais trente minutes plus tard et cinq verre de whisky après, vous avez complètement changé, et ouais mon pote, là, c’est la fin… Vous êtes mal à l'intérieur, mais à l'extérieur, vous parler et vous ne vous arrêtez pas, vous faites des blagues, vous vous croyez drôle, mais ce n'est pas le cas, vous êtes lourd, ennuyant, tu fais chier tout le monde, et en plus, tu es alcoolisé à un point que tu n’imagines même pas. Et puis, trente minutes plus tard, on ne vous retrouvera pas coucher dans un lit en train de rêver de petit poney bleu qui gambade dans une prairie ou sur des arcs en ciel, non non, mais la tête dans une bassine. Deuxièmement, vous aller boire beaucoup et rapidement tout ça pour vous échapper, comme le premier cas, mais contrairement à lui, vous allez être tout d'abord dans votre coin, isolé du monde à votre manière, regardant la soirée se dérouler, ne participant pas vraiment à part pour vous changer de place. Par la suite, on va vous retrouvez dans un groupe de personnes à vous entendre dire que vous fêtez votre nouvelle amitié ou quelques chose du genre. Quelques temps après, vous serez redevenu comme au point de départ, seul, la tête dans une cuvette, une bassine ou derrière un buisson à vomir vos tripes, à vous dire que vous n’auriez pas du boire autant, que une fois de plus, vous avez fait une connerie, qu’une fois de plus, vous auriez dû rester chez vous devant un putain de film barbant ou une merde du genre, histoire d’éviter ce mal de crane que vous allez avoir au réveil, d’éviter cette journée pourrie que vous allez passer. J’peux vous dire que j’en ai vu de ces énergumènes hier soir, ces gars qui savent pas boire, ces gars qui pensent assurer tout le long de la soirée, ces gars de passage que l’on retrouvera dans les toilettes à lâcher tout ce qu’ils peuvent dans la cuvette, ces paumés qui rentreront chez eux dans un état pas possible et qui se feront chopper sur la route par je ne sais qui qui va profiter de cet état second pour faire je ne sais quoi avec. Bon, d’accord, je pars peut-être un peu loin, mais en gros, c’est ça, et ne me dîtes pas le contraire. Bref, j'pense que vous avez compris mon point de vue, et que surtout, cette soirée est loin de tous ces cas-là. Cette soirée, je ne saurais pas comment l'expliquer, tout est beau, vraiment, j'ai oublié le petit "accident" du début de soirée, et, je profite pleinement de ce beau moment avec Oksanna. Beau moment qui, devient encore plus parfait quand elle me fait cette petite déclaration, en quelque sorte. Je ne sais pas quoi dire, honnêtement, je la regarde, les yeux plein d'étoiles, et, je ne dis rien, que voulez vous répondre à ça ? Tout ça, c'est ce que j'avais toujours voulu entendre vous savez. Alors, j'suis pas choqué, mais, j'suis juste heureux, et, j'pense qu'elle peu voir mon sourire niai sur le visage. Mais, je finis par répondre. "Bien sûr que je l'ai toujours pensé... Oui." Pour moi, elle avait toujours été la plus belle, celle que je voulais conquérir mais que je n'avais jamais osé, que je ne pouvais pas. Je n'avais pas le droit, elle était avec mon frère, et, le fait qu'elle me dise qu'elle était sortie avec lui pour me rendre jaloux, j'me dis qu'au final, elle a bien réussit. "J'peux pas te dire que si, t'aurais mieux fait, car, est-ce qu'aujourd'hui ont seraient ici ? [...] Est-ce qu'ont auraient cette chance de s'être retrouvés ? J'sais pas, ça s'trouve, on se parlerait plus, ont sait pas de quoi l'avenir aurait été fait, et, aujourd'hui, c'est une nouvelle chance qu'on a..." Et qu'ont devaient saisir, qu'ont avaient saisi... C'était elle que je voulais, pas une autre. "Mais, ce que je ressentais y'a cinq ans, ça a pas changé, ça a encore plus évolué même... P'tête que ça va te parraitre rapide ou j'sais pas... Mais, c'est avec toi que j'veux être, et ça, depuis toujours en fait... C'est surement pour ça que ma vie a été aussi merdique depuis cinq ans, car tu n'étais présente dans ma vie, et ça... J'sais que c'est de ma faute." J'pouvais pas la laisser culpabiliser, il fallait que moi aussi, je lui dise la vérité, la vérité que c'est elle que je veux, pas une autre, juste elle. •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

J'crois qu'au fond de moi, j'ai toujours su. Vous savez, il y a parfois des vérités que l'on ignore, qui nous entourent tandis que nous grandissons par exemple, mais qui ne nous étonnent même pas lorsqu'elles finissent par éclater. Des enfants adoptés ont parfois toujours su au fond d'eux-mêmes que leurs parents n'étaient pas leurs parents biologiques. Des personnes apprennent qu'ils ont une maladie depuis toujours et s'en étaient doutés dès le départ. Parfois, on a comme un sixième sens, quelque chose en nous qui nous dit qu'il y a anguille sous roche. On se pose des questions, on fait des avances, mais au final on ne va pas au bon de notre questionnement car on décide de laisser tomber, que c'est notre esprit qui doit nous jouer des tours. Jusqu'au jour où la vérité montre le bout de son nez. Jusqu'au jour où on se rend compte qu'on avait finalement raison, qu'on était pas loin du compte. Et là on se dit "pourquoi n'ais-je pas suivi mon instinct ?". On regrette parfois, on se demande ce qu'il se serait passé si on avait fait un pas en avant plus tôt. On ne peut s'empêcher de se demander comment serait le monde si l'Histoire n'avait pas suivit le cours que l'on connait aujourd'hui.
Dans mon cas, je pense que j'ai toujours senti qu'il y avait quelque chose de plus profond que l'amitié entre moi et Misha. Bien entendu, je ne m'en suis pas vraiment rendu compte, mais je me dis que si j'ai tellement essayé d'attirer son attention et de le rendre jaloux, c'est pour une bonne raison. Je me dis que je n'aurais pas fait autant d'efforts si j'avais su qu'il ne ressentait absolument rien pour moi. Peut-être essayais-je de me prouver quelque chose ? De réveiller en nous les sentiments que nous avions l'un pour l'autre ? N'empêche que je me dis que mon cerveau aurait put être plus perspicace. Il aurait pas dut me laisser faire la con comme cela. Il aurait dut m'ouvrir les yeux sur ce que je devais probablement déjà savoir et me montrer le droit chemin. Si je lui avais immédiatement parlé de ce que je ressentais, nous ne nous serions pas fait souffrir de la sorte. Je me dis même que peut-être que nous aurions pu éviter pas mal de choses. Mais bon, on ne fait pas le monde avec des si. Ce qui est fait est fait, on ne peut plus revenir en arrière. Puis Misha a raison. Peut-être que nous n'en serions pas où nous en sommes aujourd'hui. On n'aurait pas put se retrouver et vivre ces instants que nous vivons en ce moment même. Rien ne nous dit qu'on serait toujours en contact car peut-être que nous arions évoluer d'une façon différente l'un de l'autre. On peut pas prévoir notre futur, c'est vrai. Tout ce qu'on a à faire c'est évoluer maintenant. Saisir cette seconde chance qui nous a été offerte comme il le dit. Je lui adresse alors un sourire, soulagée de voir qu'il ne m'en veut pas pour ne pas avoir fait ce premier pas cinq ans plus tôt. Puis mon sourire s'efface quand il continue sur sa lancée. Il ne s’efface pas parce que ce qu'il me dit ne me plait pas, bien au contraire. C'est juste que j'ai l'impression que tout mon corps est paralysé tandis qu'il me parle. Seul mon coeur semble être capable de réagir, puisque son rythme ne cesse de s’accélérer. J'ai l'impression d'avoir attendu une vie entière pour entendre ce que Misha me dit. Je garde le silence quelques secondes cherchant mes mots. Je finis pas soupirer, comme si je me sentait libérée d'un poids qui avait pesé trop longtemps sur moi. « C'est pas de ta faute Misha. C'est nous deux. » je lui dis d'abord, pour qu'il ne prenne pas tout sur ses épaules. Car j'ai une grande part de culpabilité dans tout ce qu'il s'est passé, je ne peux pas l'ignorer. « C'est fou, j'ai l'impression qu'on s'est attendus toute notre vie en fait. Comme si on ne pouvait pas vraiment vivre nos vies tant qu'on était pas ensemble. Je peux pas m'imaginer sans toi aujourd'hui, tu es tout ce dont je souhaite aussi. » je termine. Cette conversation pourtant anodine au début, a pris un tournant tellement sérieux. Car je sais qu'une fois cette soirée terminée, plus rien ne sera comme avant quand bien même nous déciderions de prendre notre temps. Je suis maintenant convaincue que nous sommes fait l'un pour l'autre et que nous finirons ensemble, quoi qu'il arrive.

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• Imagine un instant qu’il ne te reste plus qu’une journée à vivre avant de devoir tout quitter et partir à l’inconnu. Imagine que tu n’es pas le choix, que demain à neuf heure du matin, tu devras prendre le volant et partir en direction de cet endroit dont tu ne connais rien, de ce lieu loin de tout, ou tu ne pourras pas avoir de nouvelles de tes amis avant sept, voir huit ans quand tu pourras enfin sortir de là-bas. Comment procéderais-tu ? Partirais-tu sans prévenir quitte à passer pour mort ? Organiserais-tu toute ta journée en plaçant chaque personne à une place, un ordre que tu suivrais à la lettre pour dire adieu à tout le monde, ou alors tu ferais comme si de rien était et tu ferais en sorte de ne pas y aller ? Dans la vie, plusieurs choix s’offres à nous, qu’ils soient bon ou mauvais, c’est à nous de savoir analyser la chose pour savoir comment s’en sortir, comment avancer dans tout ça. S’il ne me restait qu’une journée à vivre avec mes proches, j’en profiterais au maximum, mais, je les préviendrais, je leur ferait savoir qu’à partir de demain, je ne serais plus-là pour rigoler avec eux, qu’à partir de demain, ils devront faire en sorte de m’oublier pour ne pas avoir mal, pour ne pas avoir tous ces foutus souvenir de moi qui les boufferaient de l’intérieur du fait que je ne sois plus là pour rigoler, pour sourire, pour parler tout simplement. Profiter serait mon mot, dire aux personnes que je les aime, leurs dire que j’aurais passé de bons moments avec eux mais que désormais, pendant plusieurs années, il allait fallait m’oublier jusqu’au jour où je puisse revenir, et que, si ce jour, je me retrouve seul, je ne leur en voudrais pas, car après tout, c’est logique, c’est normal. Ça se trouve, j’aurais changé, je serais une autre personne, un autre homme totalement différent de celui que j’ai été, de celui qu’ils ont connu. Endurci par le temps, ravagé par les épreuves. Plus du tout le même gars qu’avant, loin de là même, l’opposé total… J’ai jamais vraiment imaginé ma vie autrement que celle que j’ai en ce moment, j’ai jamais réfléchi à ce que je deviendrais si du jour au lendemain tout ce que j’avais, tout ce que je possédais s’écroulait sous mes pieds tel un vieux jeu de carte envolé par le courant d’air d’une fenêtre ouverte. J’ai pas vraiment réfléchi à cette journée, journée forte en émotion surement. J’irais prendre un verre avec mes amis, je rigolerais avec eux, ensuite, j’irais voir Nevada, et je lui dirais à quel point je l’aime, à quel point ma vie était si parfaite à ces côtés. Le soir, on sortirait tous faire la fête dans un bar, comme si on fêtait mon départ, et puis, je disparaitrais, une fois de plus... Mais cette fois ci, à jamais. J'avais pas envie que ce jour arrive, j'voulais pas, tout ce que je voulais, c'était continuer dans cette lancée, j'étais bien, pour une fois dans ma vie, j'étais vraiment heureux, il se passait quelque chose que j'avais toujours attendu, comme si j'avais le droit au bonheur. Mais, quand son sourire s'effaca de ces lèvres, pendant un instant, j'me suis demandé si je n'avais pas été trop vite, si je ne l'avais pas ouvert trop rapidement, mais, à sa réponse, je lâcha un léger soupire de soulagement. Elle pensait pareil que moi, alors, c'était ça ? Ont allaient y avoir droit à notre histoire, nous aussi ? Alors, sa main de la mienne, je caresse doucement sa peau, toujours le même sourire sur le visage, je profite de cet instant, je profite de ce moment si particulier. "On va l'avoir notre histoire alors..." Avais-je simplement laché. Y'avait pas grand chose à dire, ont allaient l'avoir notre histoire, et, ont allaient pouvoir enfin vivre comme ont le voulaient. Je l'aimais, Oksanna, et ça, depuis toujours. La seule chose que je désirais, c'était sortir de ce bar, marcher dehors avec elle, partir vivre notre vie tout simplement... •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

Qu'est-ce que la perfection ? Comment peut-on savoir où elle commence et où elle s'arrête ? C'est quelque chose de très subjectif je suppose. Quelque chose de merveilleux pour quelqu'un pourra parraître horrible pour une autre personne et vice versa. C'est comme les goûts et les couleur, la notion de perfection varie en fonction des gens, même si de nos jours on essaye de nous faire croire que c'est quelque chose d'universel. On essaye de nous bourrer le crâne en nous disant qu'une fille n'est belle que si elle pèse 40 kilos et mesure 1 mètre 80. On veut nous faire croire que les vacances idéales sont dans le sud ou au soleil. Qu'une belle vie est une vie longue, dans une grande maison avec plein d'enfants. Mais nous n'attendons pas tous les mêmes choses n'est-ce pas ? Nous n'avons pas les mêmes désirs, les mêmes attentes, les mêmes façons de penser. Nous sommes tous tellement différents et nous nous laissons dicter ce qui doit être bien ou mal. Pourquoi quelqu'un ne pourrait pas partir en Suède pour l'été ? Pourquoi une femme ronde est-elle forcément considérée comme moche ? Pourquoi quelqu'un qui vit sa vie au jour le jour doit être qualifié d'instable ? Pour ma part, la perfection se résume à ce que je suis en train de vivre avec Misha. Installés à une table d'un bar, à se regarder, se parler, se toucher. Certains pourraient dire que c'est pas très romantique, qu'il y a mieux à faire à deux, qu'on a de drôles de goûts. Mais à mes yeux, rien ne pourrait remplacer cet instant. Je n'échangerais ma vie pour rien au monde à ce jour, car les dernières paroles que nous avons prononcés avec Misha m'assurent que j'ai enfin trouvé ma place. Je suis là où j'aurais toujours du être. Et je ne parle pas du bar, mais du fait d'être en présence de Misha. Et je le sais car pour une fois, je me sens vraiment bien, en paix.
Or, si je sais que cet instant est parfait, c'est justement car j'en ai vécu de moins beaux. On ne peut jamais toucher la perfection tant que l'on a pas fait face à des choses désagréables. C'est comme ça. Sans les défauts des gens, on ne pourrait pas percevoir leurs qualités. Si le monde était parfait, merveilleux, sans le moindre soucis, comment pourrions-nous vraiment en profiter ? Ne jamais souffrir empêche aussi d'être heureux selon moi. Car c'est en souffrant qu'on se rend compte que l'on a été heureux et qu'on va éventuellement pouvoir l'être à nouveau un jour, même si c'est un concept qui paraît assez lointain. Si aujourd'hui je profite autant du simple fait de pouvoir être face à Misha, c'est parce que j'ai souffert d'avoir été éloignée de lui pendant cinq ans. Et c'est en raisonnant comme cela que j'arrive à relativiser, voire même à voir le bon côté d'avoir été séparés. Je me dis qu'en fait, c'est mieux comme ça. « Oui, j'y compte bien. » je réponds à Misha avec un sourire et un regard chargé de tendresse. En effet, je peux enfin voir mon futur se dérouler devant moi. Je peux enfin imaginer les prochaines années de ma vie, car je sais que je veux que Misha en fasse partie. C'est comme si le blizzard s'était enfin évanoui pour laisser place à un beau ciel bleu. Tout me semble plus clair à présent. Je resserre mes doigts autour des siens en me relevant d'un bond. « Et si on sortait ? » je lui propose, prête à le guider à travers la foule jusqu'à la sortie. J'ai envie de prendre l'air, puis l'ambiance du bar commence à être étouffante. Ou trop bruyante, je ne sais pas. En tout cas j'ai envie de me retrouver au calme avec Misha et ne plus entendre que sa voix, sa respiration ou les battements de son coeur.

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• C'est quand on se rend compte de ce qu'on a perdu qu'on réalise enfin dans quelle merde on est, et surtout, à quel point toutes ces choses du passé peuvent nous manqué. C'est à ce moment-là qu'on se remet en question, qu'on se demande si nos choix ont été les bons, comment notre vie aurait pu être si l'on avait fait d'autres choix, de meilleurs choix qui aurait pu nous mener au bonheur, ou plutôt sur un autre chemin, totalement différent du notre, complètement à l'opposé de celui qu'on a pu suivre jusqu'à maintenant. C'est à ce moment précis qu'on regrette, qu'on voit tous ces regrets faire surface, nous plomber le moral, nous détruire de l'intérieur jusqu'au moment ou tout va péter, ou tout va se mettre à partir en couille à un point que seul les personnes qui ont vécu ce mal être peuvent comprendre. J'le comprenais, putain, j'le comprenais vraiment, et, toutes ces phrases, tous ces mots, mais aussi ces maux, me parlaient. J'étais dans ce cas là, j'étais ce genre de gars qui autrefois faisait tout pour être le petit garçon modèle, le petit fils à papa parfait qui allait suivre son chemin et devenir sa copie conforme, quitte à rater de belles choses. Et putain, j'en avais raté des belles choses, des moches aussi, évidemment, ça va ensemble et ça, personne pourra aller contre. J'avais suivi ce putain de chemin qui m'avait dévié du mien, et, j'avais laissé Oksanna derrière moi, chose que je n'aurais jamais du faire. Quel abruti quitte la personne qu'il aime vraiment ? Quel con laisse tout derrière lui, avec pour seul excuse, une vieille lettre manuscrite qui mériterait d'être brûler tellement le nombre de conneries inscrit est grand. Sauf qu'à un moment donné, dans notre chienne de vie, il y a toujours un moment ou tu vas pouvoir te rattraper, ou plutôt, une chance que tu pourras saisir pour rattraper tes erreurs passés. Et, je l'avais eu cette chance, putain, j'avais pu l'avoir, comme si le destin avait décidé de me sourire, il avait crée une espèce de déviation en mettant Oksanna sur ma route, et, je l'avais suivi, sans me poser aucune questions, comme si c'était quelque chose d'évident, comme si c'était celui-là le chemin que je devais suivre. J'en étais certain en réalité, certain que c'était elle et pas une autre, certain que c'est avec elle que j'allais passer les plus beaux moments de ma vie, et surtout, certain que c'était avec elle que je voulais être, c'était pas une autre, c'était elle que j'aimais et que j'avais toujours aimé. Elle était ce rayon de soleil qui illuminait ma putain de vie merdique, elle était cette putain de lumière blanche que les morts voyaient avant de rejoindre le Paradis, et, mon Paradis à moi, c'était elle. Donc, ce soir, et comme à chaque rendez vous que j'avais eu la chance d'avoir avec elle depuis qu'elle était venue à Harvard, je restais moi même, je lui disais la vérité, et, je me noyais une fois de plus dans son regard. Pas besoin d'alcool, pas besoin de drogue quand tu as à face à toi quelqu'un qui te comble, et ça, sans rien faire. Ont voulaient la même chose, elle venait de le confirmer qu'elle aussi, elle voulait qu'on la vivent notre histoire, et, sans plus attendre, comme si elle venait de lire dans mes pensées, elle me demandé si je voulais pas quitter ce bar. Sans me poser de question, je me leva rapidement de ma chaise, posant un billet sur la table pour payer les verres qu'ont avaient pris ce soir, et, j'me dirigea en sa compagnie en dehors du bar. Plus de bruit, une fois sortie, mes oreilles avaient l'impression de revivre, j'pouvais l'entendre sans que j'ai besoin de me concentrer, de faire abstraction des bruits, des rires, mais aussi de la musique que renfermait se bar. "J'te propose qu'on aille se poser là-bas, y'a un parc et à cette heure si, y'a personne." Avais-je lâché en désignant ce fameux parc qui se trouvait à quelques mètres de nous. Normalement, elle devrait accepter si elle voulait passer un peu plus de temps avec moi. A moins qu'elle est prévu autre chose, que dans sa petite tête, une idée a germée et qu'elle désire me surprendre. De toute façon, j'suis prêt à aller n'importe ou tant que je suis avec elle. •
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OKSANNA & MISHA

La ville la nuit et la ville la journée, ce n'est jamais la même chose. C'est comme deux monde, deux univers bien distinct. Quelqu'un qui se balade dans sa ville ou son village la journée ne pourrait pas le reconnaître la nuit, et inversement. Selon l'instant, on croise des personnes différentes. Les gens qui vont bosser sous le soleil ne sont pas les mêmes que ceux qui vont bosser sous la lune. Ils n'ont pas le même genre de vie, ni les mêmes caractères d'ailleurs. Ceux qui traînent à midi ne sont pas ceux qui traînent à minuit. Les murs, les façades, les parcs, tout prend un autre sens une fois le soleil couché. Les lumières des lampadaires nous font voir des ombres, des recoins, des détails que l'on ne remarquerait certainement pas en plein jour. Déjà en Russie c'était quelque chose que j'avais aimé remarqué. Il m'était arrivé quelques fois de quitter ma maison en plein milieu de la nuit pour cause d'insomnie et de redécouvrir Moscou, comme pour une première fois. Comme si je n'y étais jamais venue alors que j'y avais grandi. Il y a tant de mystères et de choses à découvrir autour de nous et personne ne s'en rend compte. On se suffit de vivre notre vie, d'avoir notre petit train train quotidien sans vraiment se poser de questions, sans chercher à voir plus loin. C'est triste de rester enchaîné à ce qui est monotone, à se dont on a l'habitude, tout cela parce qu'on a peur de ce que l'on pourrait découvrir si l'on s'aventure à peine plus loin. Je ne dis pas de prendre l'avion et de traverser la planète, mais tout simplement de prendre une rue que vous n'avez jamais prise, de sortir à une heure où vous n'êtes jamais sortis, de vous adresser à des personnes auxquelles vous n'avez jamais parlé. Bien sûr, on n'est jamais à l'abris du danger, mais on n'est pas non plus à l'abris du bonheur. Parfois, il est juste à côté, sans même qu'on ne s'en rendent compte. Parfois il est juste sous nos yeux et on n'y a jamais prêté la moindre attention, car on ne veut pas s'éloigner de notre sentier battu.
D'autant plus que je me refuse à croire que le monde extérieur soit plus dangereux que notre chez nous. En effet, entourés de nos quatre murs, qu'est-ce qui nous empêche de mettre le feu à la maison, de nous couper en cuisinant, ou de tomber dans les escaliers ? On dit que les accidents arrivent souvent sur la route pour rentre chez soi car on a trop confiance et qu'on ne fait pas assez attention. Alors pourquoi ne pas vouloir prendre la route vers une nouvelle destination ? Après, je suppose que cela doit dépendre des gens. Certains se complaisent dans leur ennui, ils pensent qu'ainsi le temps paraîtra moins vite et que leur vie semblera plus longue. C'est triste d'entendre ce genre de choses, mais chacun ses goûts. Pour ma part, j'ai toujours été attirée par le changement et l'aventure depuis mon plus jeune âge. Je n'ai jamais aimé m'en tenir à ce que je sais, toujours vouloir découvrir et apprendre plus. J'ai une soif de savoir et d'expérience intarissable et même la peur ne peut me retenir. Au contraire même, elle a tendance à m’insuffler la force dont je peux manquer. Misha s'en souviendra d'ailleurs car j'avais tendance à l’emmener avec moi dès que j'avais eu une idée un peu farfelue. Ainsi, quand il me demande si je veux bien aller m’asseoir dans un parc, je pense à autre chose. « Fais moi plutôt visiter la ville. » je lui demande, un air enfantin dans le regard. « Je suis encore nouvelle à Cambridge après tout, et j'aimerais voir à quoi elle ressemble la nuit. » je termine, me rendant alors compte que cette proposition peut sembler stupide. Après tout, nombreuses sont les personnes qui n'y verraient aucun intérêt. Mais je connais Misha et je me dis qu'il ne peut pas avoir un point de vue complètement opposé au mien. Au pire, il me prendra pour une folle, mais ça lui rappellera des souvenirs de notre enfance. Partir à l'aventure dans les rues, la nuit, c'est quelque chose qu'on aurait adoré faire à dix ans.

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