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Oksanna&Misha - In the night

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• Arrête de te regarder tous les matins dans un ton putain de miroir dégueulasse et de te demander si le monde tourne encore autour de toi. Mais qu’est-ce que le monde en a à foutre de ta gueule ? Nous sommes tous que des petits déchets dans ce monde, des pions utilisés par je ne sais qui, faisant de nous ce qu’ils veulent, ce qu’ils désirent. Réveil toi, sort de ton rêve, sors tes putains de doigts gonflé par la pourriture de ton cul et vois le monde comme il l’est vraiment, une terre en ruine, courant vers l’autodestruction, cherchant à faire comme si de rien était, comme si tout était beau, tout était rose, comme si le malheur n’existe pas, mais, regarde juste par ta fenêtre, regarde cette inconnu qui s’abrite dans le hall devant chez toi, son sac sur le dos, sa longue barbe, cet aspect qui est tout le contraire de toi, et dit toi, dit toi qu’un jour, toi aussi tu pourras lui ressembler, dit toi qu’un jour, c’est ce reflet que tu verras face à un miroir, et que tout ce que tu pensais posséder avant a disparu, que les beaux bijoux, l’argent, la gloire, la richesse, que tout ça n’est qu’éphémère, que tout ça peut disparaitre en un claquement de doigts. RIen ne reste, sur cette terre, rien ne restera éternelle, tout finira par disparaitre un jour où l'autre, et ça, qu'on soit d'accord ou non. Tout ce qu'on possède finit par être repris, que ça soit par la nature ou par le temps, nous naissons sans rien, nous mourrons sans rien. A part peut-être une chose, une chose qui est en nous et qui ne peu disparaitre, à part peut-être à certains moments, mais, si tu meurs avec, tu passeras l'étérnité avec. Rien ne pourra le faire partir, rien ne viendra te l'enlever, c'est encore mieux qu'un bien, mieux que tout ce que tu as pu connaitre une fois que tu le possède. L'amour. Rien ni personne ne pourra enlever ce putain de sentiment que tu ressents en vers une personne, rien ni personne ne pourra venir te le retirer une fois mort, tu aimais de ton vivant, tu aimeras pour le reste de ta putain de vie. Et c'était ça qui était en train de se passer, c'était tout à fait ça. J'avais jamais réellement eu la chance de connaitre l'amour, le vrai. Je m'étais enfui quand je pensais l'avoir rencontré, et, aujourd'hui, il était de retour, à mes côtés, mais cette fois ci, je ne la laisserais pas partir, elle avait toujours été bien trop importante pour moi, elle avait toujours été cette fille dont je rêve chaque nuit, celle qui me hantera jusqu'à ma mort de bon souvenirs, celle qui peut m'aider à aller de l'avant. N'est-ce pas ça l'amour ? Vouloir se surpasser et devenir quelqu'un de meilleur pour une personne ? Etre prêt à tout pour elle ? Car si c'était ça, et bien, j'pense qu'il ne me restait plus qu'à lui montrer... C'était Oksanna et pas une autre, et ça, depuis toujours, depuis la première fois ou j'ai posé les yeux sur elle, lorsque nous étions que de simple gamins. "Partons à l'aventure alors, comme quand ont étaient petits." J'avais tout de suite accepté sa proposition de partir visiter la ville, j'savais qu'il y avait de beaux endroits à voir. Alors, j'avança avec la belle jeune femme dans les rues, je regardais autour de nous comme lorsque nous étions de simple enfants, comme lorsque nous pensions être des aventuriers, et, j'apperçu un batiment que je connaissais. "Viens avec moi, j'ai une surprise pour toi !" C'était pas prévu à la base, mais, je savais que dans ce batiment, on pouvait monter sur le toit, toit qui nous donnerais une vue magnifique sur la ville et surtout, sur les étoiles. Alors, j'attrapa sa main et je l'emmena avec moi, ne montant pas les escaliers mais prenant l'ascenseur, on arriva à l'avant dernière étage, et aussi le dernier étage desservi par l'ascenseur. "On y est presque." Lui avais-je dis, déposant un baisé sur son front. J'avais envie de plus, j'avais envie que mes lèvres touchent les siennes, mais, j'voulais pas précipiter les choses, j'voulais pas faire le gars super pressé, alors qu'au fond, c'est la seule chose que je voulais. Donc, j'attrapa une fois de plus sa main et je la guida avec moi devant les dernieres marches, marches que nous montons avant de pousser la porte et d'attérir sur le toit. "Et voilà ! Si là c'est pas l'aventure, je rends ma casquette d'Indiana Jones !" Peut-être était-ce un peu trop romantique ? Peut-être que j'en faisais trop ? Aucune idée, mais, elle avec elle était la seule chose que je désirais, je n'avais aucune envie de rentrer, j'voulais juste profiter de ces instants magiques en sa compagnie, comme si il n'y avait jamais eu d'absence... •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

La nuit fraîche, le ciel étoilé, le bruit de nos pas sur les pavés. Nos voix qui résonnent dans les ruelles tandis que nous partons à l'aventure, que nous partons explorer de nouveaux horizons. Rien d'extraordinaire et pourtant cela dépasse mes espérances, comme si j'étais dans l'un de mes rêves. Comme le souvenir d'un beau moment qu'on aurait aimé vivre à nouveau. Vous savez, quand vous passez les minutes les plus agréables de votre vie et que vous espérez au fond de vous que vous pourrez les revivre d'ici quelques semaines, mois ou années. Vous y pensez plus forcément, mais ça reste dans un coin de votre tête et vous vous surprenez à essayer de ressentir à nouveau ce que vous ressentiez à ce moment, à cette époque. Vous vivez dans l'attente que ce souvenir refasse surface, qu'il soit à nouveau réel. C'est d'ailleurs l'espoir que cela arrive à nouveau qui vous garde debout, éveillé, sur vos deux pieds. L'espoir fait vivre oui. Il vous transporte, il vous soulève, vous électrise. C'est lui qui vous aide à vous lever le matin, à vous coucher le soir. C'est lui qui vous donne votre raison de vivre, d'être patient, d'attendre un jour meilleur. Vous vous accrocher à cette sensation de bonheur que vous auriez aimé plus apprécier à l'époque. Je me souviens de moi, de Misha quand nous étions petits. C'était simple, c'était beau et c'est ce à quoi je me suis agrippée lorsqu'il m'a laissée. Je n'ai jamais voulu oublier cette image que j'avais de nous car pour rien au monde je n'aurais souhaité retenir que le mauvais dans notre relation. En fin de compte, je l'aimais trop que pour passer le reste de mon existence à le détester. La preuve, j'ai finit par aller vers lui, moi qui ai pour devise de ne jamais courir après quelqu'un. J'aime pas me rabaisser à cela, si on ne me veut pas, j'en fais pas tout un drame. Mais c'était pas pareil avec Misha. C'était une tragédie. Il était bien la seule personne qui devait vouloir de moi. Le monde pouvait me détester je n'en aurais rien à faire tant que lui m'aime. Alors oui, j'ai couru, j'ai volé jusqu'à lui. J'ai mit ma fierté de côté car je savais que je m'en sortirais pas sans lui. J'aurais eu une existence morne et triste, plongée dans mes regrets, hantée par mes erreurs. C'est une leçon que je compte bien retenir.
Ainsi, lorsqu'il me demande de le suivre, c'est avec une confiance aveugle que je lui obéis. En temps normal, j'aurais été très méfiante, n'aimant pas les surprises. Mais là c'est pas pareil. Encore une fois, c'est Misha, et pour lui j'irais jusqu'au bout du monde. Je traverserais les flammes, je nagerais à contre courant, j'irais même dans l'espace s'il le fallait. Je serais capable de toutes les folies pour lui. « Quel genre de surprise ? » je demande curieuse, même si en réalité je ne m'attend pas à ce qu'il me réponde. Après tout, l'intérêt d'une surprise c'est de ne pas la dévoiler. Je le laisse prendre ma main et m’emmener avec lui, nous engouffrer dans un immeuble, embarquer dans l’ascenseur. Je ne connais pas du tout ce bâtiment mais je me doute que Misha oui. Je me pose donc pas plus de questions. Cela aurait été l'hôpital qui se fout de la charité. J'ai passé toute mon enfance à le pousser à me suivre dans divers endroit, je lui dois bien cela. Quand il me dit qu'on arrive presque, j'ai envie de sautiller d'impatience et d'enthousiasme. L'attente est insoutenable. Je ferme les yeux tandis qu'il dépose un baiser sur mon front. J'aimerais relever la tête, le guider jusqu'à mes lèvres. Sauf que je ne le fais pas. J'ai pas envie de nous détourner de ce qu'il a prévu. Je veux pas aller trop vite. On a toute la vie devant nous après tout. Mes paupières restent donc clauses jusqu'à ce que ascenseur s'arrête et qu'il me guide à nouveau vers les dernières marches à gravir. Il pousse alors la porte face à nous et dévoile le toit du bâtiment sous un ciel étoilé. Je restée muette bouche bée tandis que je m'avance afin de découvrir le spectacle qui s'offre à moi. Au bord du toit, nous pouvons voir les lumières de la ville et au dessus de nos tête les étoiles, comme si leur éclat était le reflet de Cambridge dans une mer infinie. « C'est génial Misha. » je murmure encore impressionnée par la vue. Je ne m'attendais pas à un si beau spectable. Puis je finis par enfin décrocher mon regard de toutes ses lumières pour me tourner vers Misha. Lui aussi m'éblouit, plus que les milliers d'étoiles qui nous surplombent. « J'avoue que tu as fait fort ce coup-ci, t'es sacrément doué ! » je lui dis d'un ton plus léger. Soudain une idée me traverse l'esprit. Je jette des regards furtifs autour de nous, ne voulant pas lui dévoiler mon plan tout de suite. Je vois à quelques mètres le genre de petit entrepôt qu'il y a souvent sur les toits et m'y rends dans l'espoir de trouver ce que je cherche. Quelques secondes plus tard, je reviens, armée de deux matelas pour les transats. Cela arrive souvent que les gens viennent bronzer au sommet des buildings. Je les pose côte à côte par terre, j'y installe et fais signe à Misha de m'y rejoindre. « Viens, ce sera plus confortable pour regarder. » je dis en faisant référence au ciel étoilé. Il n'y a pas de raison apparente pour qu'il refuse. Nous avons tout notre temps et personne ne viendra nous demander de partir à cette heure-ci.

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• Et si tout ça n’était qu’un rêve ? Et si l’étudiant était en train de dormir à ce moment précis et que cette journée était simplement le fruit de son imagination ? Ça aurait très bien pu être possible, après tout, tout avait été très vite, ce qui n’avait pas déplu au jeune homme comme vous pouvez vous en douter. Imaginez que vous laissiez passer cette fille stupidement, car vous êtes trop bête et orgueilleux pour lui dire ce que vous ressentez pour elle, alors que vos amis vous disent que lorsque votre regard croise le sien les étoiles s’illuminent à l’intérieur. La vie est sacrément courte et l’on ne peut pas se permettre d’en gaspiller une minute. Et puis, plusieurs années plus tard, marié, trois enfants, une belle maison, un chien, un chat et des poissons rouges , vous vous rendez compte que vous avez laissé partir cette femme des années auparavant, et que quand vous vous couchez le soir, c’est à elle que vous pensez et non à la personne qui partage votre lit. Voulez-vous vraiment avoir envie de faire face à cette situation plus tard ? Non, je ne pense pas, alors maintenant arrêtez vos conneries de gamins à qui l’on cède tout et prenez les devants, avoué vos sentiments, arrêter de jouer au con, il n’y a que comme ça que votre vie sera meilleur et que le vide que vous ressentez en vous s’agrandira. Si tout ça n’était qu’un rêve, le jeune homme serait déçu, déçu que la réalité ne se soit pas passé comme ça, déçu de ne pas avoir pu revoir cette jeune femme, déçu de se rendre compte qu’il doit retourner à la vrai vie, une vie sans Oksanna, une vie dans la continuité de celle que je vie depuis que j'ai mis les pieds dans ce pays, à Harvard. Une vie sans aucun but précis, une vie qui n'est faites que de malheurs et d'échec. J'étais ce jeune homme, ce gars complètement con qui avait laissé passer cette fille il y a plusieurs années auparavant, et, je ne sais pas si un jour j'aurais eu la chance de la recroiser si elle ne serait pas venue ici. Je pensais à elle, bien sûr, et ça, très souvent, mais, j'me disais que j'avais merdé, et que je ne pouvais pas rattraper le mal que j'ai fait. Que je devais payer pour tout ça. Dans l'histoire, il fallait bien un coupable, et, même si elle m'avait plusieurs fois dit qu'ont étaient autant coupable l'un que l'autre, pour moi, dans l'histoire, c'était moi le con qui l'avait laissé fillé. Alors, cette fois ci, je ne referais pas la même erreur, et, c'est pour celà que depuis le premier jour où je l'avais revu, je faisais tout pour mettre cette chance de mon côté, pour pouvoir la conquérir, lui montrer qu'elle est la seule que je désire, et ça, depuis notre enfance. A quoi ça sert d'aller voir ailleurs quand au final tu sais très bien que celle qui pourrait te combler est là, et qu'elle désire la même chose que toi ? A rien. La prochaine fois que mes lèvres se poseront sur celle d'une fille, ça sera celle d'Oksanna, et pas une autre. J'en avais décidé ainsi, et plus jamais je ne changerais d'avis, je ne referais pas la même erreur deux fois. Alors, ont c'étaient lancé dans une nouvelle aventure que seul nous deux pouvait comprendre, comme à l'époque de l'enfance, sauf que cette fois ci, le guide, c'était moi, les rôles avaient été inversé. Ont étaient là, sur ce toit, je souriais à ces phrases. "C'est pas la jungle, mais, c'est encore plus beau..." Avais-je répondu, certes, ont est pas entre des centaines d'arbres avec nos machettes, à se frailler un chemin, mais, vu d'ici, on pourrait croire que le monde nous appartiens. Sauf que madame a décidé de faire quelque chose, et, je ne sais pas quoi encore, j'la regarde juste faire, sans me poser de question, et puis, je la vois revenir avec deux matelats qu'elle pose par terre, et sans attendre, elle s'y installe, me demandant de la rejoindre. "Quand on fait marcher nos cerveaux ensemble, ça donne des trucs de fou !" J'venais de lâcher ça accompagné d'un petit rire, j'ai trouvé la vue, et elle, le confort, que demander de plus. Alors, je m'installa à ces côtés, m'allongeant sur le dos, plongeant mon regard dans le ciel, regardant les étoiles, et, j'alla attraper sa main, je m'approcha un peu plus d'elle, histoire d'être vraiment à ces côtés. "J'pense pas qu'on puisse faire mieux..." C'était parfait, tout était parfait, ces étoiles, cette vue, et Oksanna, cette petite blonde si parfaite. A ce moment précis, plus rien ne comptais pour moi, j'étais dans une bulle ou seul elle et moi y avions accès. •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

Je pense que j'arrive à un tournant dans ma vie. Le moment inévitable ou on doit faire des choix, pas toujours les plus faciles, mais nécessaires pour sa propre survie. On passe tous par un stade durant lequel on sait qu'on doit se foutre un gros coup de pied au cul, parce que sinon on s'en sortira pas. Faut se bouger, se débattre, se faire la malle avant que tout dégénère car la situation dans laquelle on se trouvait n'a fait qu'empirer au fil des mois et des années. Notre existence n'est pas celle qu'on aurait aimé qu'elle soit et pour changer, pour se donner une chance d'émerger, on doit choisir quel chemin prendre. On doit tirer des croix sur des personnes, sur des endroits, sur des habitudes. On doit regarder de l'avant en gardant à l'esprit que ce ne sera pas forcément simple, mais que c'est pour le mieux. C'est ce qu'il passe quand on brûle un champs. Un brûle le sol, les plantations, tout ce qui s'y trouvait pour repartir sur de meilleures bases. C'est pas facile, pas agréable même, mais il faut le faire, on a pas le choix. Certaines personnes tirent un trait sur des amis car ils leur sont nocifs, certains gamins tirent un trait sur leur famille car elle les entraîne vers le fond, certains drogués tirent un trait sur leur drogue car elle les tue. Ceux qui ne procèdent pas à cela finissent pas le regretter, ils terminent leur vie en n'ayant rien fait pour s'en sortir. C'est de la survie, rien d'autre. Il n'y a rien d'égoïste à faire cela. D'accord, on fait ça pour soi, mais au final on se sauve, et tant pis pour ceux qui ne suivent pas le mouvement. L'espèce humaine n'est pas faite pour se faire bouffer, mais pour s'élever, pour dominer, c'est comme ça. Ceux qui le comprennent pas en paient les frais tôt ou tard. Il y en a qui misent tout sur l'école, d'autres sur le fait de trouver une terre promise, d'autres sur le fait de repartir à zéro, d'autres sur quelqu'un qui pourra les sauver.
Dans mon cas, c'est un mélange des trois. Je me suis toujours reposée sur mes études en me disant qu'elles me permettraient de faire ce que je veux plus tard, de mener la vie que j'aurais choisie et non celle qu'on m'aura imposée. Je pensais aussi qu'un jour, je trouverais un coin de Terre qui me plairait bien, où j'aurais les opportunités que je mérite, loin des tracas que j'ai connu par le passé. Repartir à zéro était aussi une option pour moi car en venant à Harvard je me donnais la chance de connaître autre chose que la Russie, la chance de vivre une expérience enrichissante. Et la chance de retrouver cette personne qui avait toujours compté plus que les autres à mes yeux. Cette personne qui arrive aujourd'hui à me redonner le sourire rien qu'en plongeant son regard dans le mien, rien qu'en serrant ma main dans la sienne. Misha est tout ce dont j'ai besoin. Il est ce qui me donne envie de croire en mon avenir. Tout s'éclaire depuis que je l'ai retrouvé. Et à présent que tous les ingrédients sont réunis pour que je puisse vivre une vie heureuse, je me dis que rien ne pourra se mettre dans mon chemin à nouveau. Je me dis que je peux enfin respirer, me détendre, ne plus me tracasser. Je me dis que la roue a tourné et que j'ai enfin trouvé ma place dans ce monde. Bien entendu, il me reste du chemin à faire, mais la route est à présent ensoleillée. Ce sera plus simple pour moi, pour nous. « On a toujours fait un duo de choc. » je réponds à Misha lorsqu'il s'exclame de notre ingéniosité. C'est vrai, c'est toujours comme si on ne fait qu'un depuis notre rencontre. Quand on est ensemble, on se complète afin de devenir meilleurs. Nous sommes bénéfiques l'un pour l'autre, je le sens, je le sais. Il me rejoint alors sur les matelas et se couche à côté de moi. J'ai pas besoin de réfléchir pour que ma main aille directement à la rencontre de la sienne. Cela me paraît évident. « Oui, tu as raison. C'est parfait. » je confirme en murmurant, comme si j'avais peur d'effrayer les étoiles, de gâcher l'instant. Je voudrais que rien ne change, que nous soyons restions figés dans le temps afin de passer l'éternité à contempler le ciel. Quoi qu'en fin de compte, il y a bien une chose que je voudrais faire. J'ai le coeur qui s'emballe aussitôt que cela me traverse car j'ai peur de tout foutre en l'air. Je ne sais pas vraiment si ce que Misha attend lui aussi, je ne sais pas si c'est la chose la plus sage, mais je me dis qu'il n'y aura pas forcément d'autre moment plus approprié que celui-ci. Je me redresse alors un peu afin d'avoir son visage à hauteur du mien. Mon regard s'attarde sur chacun de ses traits, allant de son front à son menton, comme fascinée. Je me penche contre lui, jusqu'à pouvoir entendre son souffle et dépose enfin mes lèvres contre les siennes. Doucement, simplement. Je sais qu'en général on doit attendre un certain nombre de rendez-vous, mais je suppose que j'en avais eu marre d'attendre.

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• Aucune lumière n’éclairait l’endroit, marchant dans la pénombre, l’homme ne savait où il allait, il n’avait aucune idée d’où il allait atterrir, mais c’était sa vie, il était comme ça, avançant les yeux fermés sans se demander dans quel endroit il aurait pu finir. Pourquoi ne faisait-il pas comme tout le monde ? Il aurait très bien pu sortir son portable et lancer l’application lampe torche ou quelques choses du genre, histoire de voir on son chemin aurait pu l’emmener, mais non, lui, il s’en moquait totalement, c’était son mode de vie… Et puis BAM, voilà la lumière, un tout petit rayon de lumière, alors il la suivit, il marcha, il courra, non, il ne courra pas en fait, ça lui demanderait trop d’effort à vrai dire, alors il marcha tranquillement, les mains dans les poches. Plus il avançait en direction de cette petite lumière, plus se rayon s’élargissait lui laissant voir une porte. Une porte ? Bah allons-y, autant l’ouvrir, toute façon, le jeune homme complètement inconscient n’avait rien à perdre... Posant sa main sur cette fameuse poignet il ouvra cette porte et atterrit dans un salle au mur blanc comme ceux d’un hôpital, plusieurs personnes étaient assises là, sur une chaise, en rond. Une place était libre, alors pourquoi ne pas s’assoir, après tout, il avait bien marché, au moins cinq minutes, alors il avait bien droit à un peu de repos, non ? Prenant place sur cette chaise, tous les regards se posèrent sur lui, et c’est à ce moment-là qu’il comprit qu’il devait se présenter à son tour… J’pensais être juste là pour m’asseoir, souffler un coup et reprendre mon chemin, mais non, ce n’était pas le cas, c’était à mon tour de la parole, et, même si je ne l’avais pas demandé, je devais le faire, c’était comme une obligation qui m’habitait et qui devait être exaucé. Alors je pris mon courage à deux mains et je me lança, je commença à parler de notre rencontre, à expliquer pourquoi j’avais accroché avec elle et pas une autre, pourquoi c’est elle que je désirais, qu’est-ce qui faisait qu’elle me comble tant, je parlerais longtemps, peut-être même trop longtemps, peut-être que je soulerais des gens, j’en sais rien, mais honnêtement, j’en avais rien à faire, je racontais mon histoire, intéressante ou non, j’en faisais part à mon public, et, il comprenait vraiment ce que j’aimais chez elle, et surtout, il verrait que mes paroles, mes gestes et ma façon d'en parler, ces étoiles dans mes yeux, ils comprendraient tous que je dis la vérité et que mes sentiments sont bien là, pas prêt à partir. Alors, allongé sur ces matelats, sur ce toit avec cette vue magnifique, tout était propice au rapprochement, tout était parfait, il n'y avait rien à rajouter, rien à enlever. Ce moment tant attendu était en train d'arriver, quand je vis son beau visage au dessus du mien, quand je vis son visage se rapprocher, et surtout, putain surtout, quand ces lèvres se posèrent contre les miennes, j'étais comme transporter ailleurs, dans un monde où tout était parfait. Sur le coup, je ne réalise pas, sur le coup, j'me demande si je rêve ou non, et puis, j'finis par comprendre que tout ça c'est la réalité, que c'est le moment que j'ai toujours attendu, que ce moment, c'est maintenant. Alors, je prolonge ce baisé, j'me redresse à mon tour et j'viens me placer sur elle, je viens prendre mon visage entre ces deux mains et je l'embrasse avec passion. Putain, cette fois ci, je vivais vraiment, j'étais ailleurs, j'pourrais pas vous dire où exactement, mais, j'étais dans l'endroit le plus beau que j'ai eu la chance de connaître. Je n'avais pas besoin de parler, je n'avais rien envie de dire, juste me taire, l'embrasser, et en profiter. •
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OKSANNA & MISHA

Y a des instants comme ceux là, ou on se retrouve complètement déconnecté de la réalité. On est comme dans une bulle, ou plutôt comme dans un torrent dont le courant nous emporte on ne sait où. C'est soudain, c'est violent, on a la tête qui tourne et des étoiles pleins les yeux. Ça nous dépasse et on cherche même pas à en comprendre le sens. On suit le mouvement, on se laisse aller on réfléchit plus. On se dit que de toute façon, ce qui est fait est fait et qu'on a pas envie de revenir en arrière. On s'en fout de tout ce qui nous entoure, la Terre pourrait bien exploser qu'on en aurait plus rien à faire. Tout ce qui importe c'est le moment présent, l'urgence de vouloir le vivre à fond sans en perdre une miette. Faut en profiter parce qu'on ne sait pas ce que demain nous réserve. On sait pas si on va pas se faire écraser par une voiture, si notre coeur va pas arrêter de palpiter, si notre immeuble ne va pas partir en fumée. On est en vie, on est heureux alors pourquoi attendre, pourquoi se poser tant de questions ? Est-ce bien ? Est-ce mal ? Est-ce trop tôt ou trop tard ? Que va-t-il se passer après ? Quelles en seront les conséquences ? Franchement tout ça on s'en fiche car tout ce qu'on sait, c'est qu'on le veut vraiment, qu'en fin de compte on aurait pas fait les choses autrement. Parce que Misha et moi, ça nous est tombé dessus comme ça, du jour au lendemain. Un jeudi on ne s'était plus vus depuis cinq ans, on s'en voulait mutuellement pour nos erreurs passées et un vendredi on s'était tout pardonné, on avait tout oublié. On a peut-être pas tout de suite compris ce qui se tramait, on arrivait pas à en croire nos yeux, on se disait que c'était qu'un rêve, que ça ne pouvait pas en être autrement. Puis ça nous est paru tellement évident. Comme s'il n'y avait pas eu d'autre option possible au final. Nous en vouloir toute notre vie ? Impossible. Une seule route s'offrait à nous et on devait la suivre ensemble. Alors quand je finis par poser mes lèvres sur les siennes, j'oublie tous mes questionnements, tous mes doutes. Je sais que c'était le bon choix, la bonne chose à faire. Et j'ai pas le temps de craindre qu'il ne me repousse, qu'il ne veuille pas de moi, qu'il change d'avis car il ne me laisse pas l'occasion de m'éloigner de lui, de voir sa réaction. D'attendre qu'il me dise quelque chose. Il prolonge notre baiser en m'installant sous lui. La passion nous consume, comme si elle avait déjà bien assez perdu son temps à nous attendre, comme si il était temps pour elle de prendre les devant, d'avoir enfin son heure de gloire. Mes bras s'enroulent dans son dos car je ne veux plus le laisser filer, car il est à moi et que je compte bien le garder tout contre moi. Et je sais alors que nous deux, c'est pas juste une histoire comme ça. Nos retrouvailles ne sont pas un pur hasard, nos sentiments ne sont pas confus ou égarés. Ils sont bien vrais, ils sont ce qu'il y a de plus réel, de plus fort. Cet instant avec Misha est le plus sincère qu'il m'ait été donné de vivre. Pour une fois, je n'ai pas à me cacher derrière un sourire ou à faire semblant que tout va bien. Tout est parfait et pourrait durer encore des années si cela ne tenait qu'à moi. Je sais qu'à présent je ne pourrais me lasser de sa peau contre la mienne, de ses mains sur mes joues, ses lèvres sur les miennes. Misha représente tout mon monde, mon univers, ce qui me fait vivre et respirer, sans qui je cesserais d'exister. Dans ses bras, je sais que je ne risque rien, que je suis à ma place, là où j'aurais toujours être et où je serais toujours à présent.

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• Je suis loin d’être le gars parfait, que ça soit physiquement ou mentalement. J’vais vous faire une petite liste en fait, histoire que vous voyez de quoi je parle. Déjà de un, vous n’avez qu’à me regarder, je suis loin d’avoir le physique d’un espèce de mannequin qui ferait la couverture d’un paquet de magazine de mode. Déjà la mode et moi, c’est pas une histoire d’amour, je suis ma propre mode, je mets ce que j’aime et pas ce que les gens pourraient aimer. Bon d’accord, j’avoue que si Oksanna me dit qu’elle préfère ce t-shirt à celui-là ou cet ensemble à un autre, je l’écouterais, car l’avis féminin est important, et encore plus celui de la femme qui a toujours autant compté pour vous. Ensuite, j’ai pas non plus la coupe de cheveux la plus belle du monde, vous avez vu cette touffe qui se balade sur mon crane ? Après, j’ai de tout petits yeux, ont pourraient croire que j’suis tout le temps défoncé en fait, alors que je ne fume pas, du moins, des cigarettes, mais ça, c’est un autre de mes défauts, et, j’suis sérieusement en train de diminuer, j'ai pas envie de crever d'un putain de cancer des poumons alors que j'suis passé tant de fois à côté de la mort et que j'en suis sorti en vie. Alors putain, je compte pas crever maintenant, j'ai encore tellement de chose à vivre, tellement de chose à faire, et putain, j'ai retrouvé Oksanna, pour une fois dans ma vie, le chemin que j'empruntais était sans embuche, tout était parfait, et, cette soirée était la description parfaite de la perfection. J'me disais que cette fois ci, c'était bon, que cette fois ci, la phrase que je lui avais dite la dernière fois à la piscine prenait tout son sens, elle était à moi et à personne d'autre, Oksanna était à moi, c'est tout, jamais je ne pourrais la partager. Alors, quand ces lèvres c'étaient posé sur les miennes, j'avais l'impression de revivre, comme si ma vie prenait enfin un sens, comme si tout ce que j'avais toujours attendu était en train de se réaliser, j'oubliais tout, et elle était la seule à hanter mes pensés. Ces lèvres si douces étaient en train de me rendre encore plus accro à elle, j'voulais arrêter le temps, qu'on reste comme ça à jamais, moi sur elle, son visage entre mes mains, mes lèvres contre les siennes, je pouvais enfin dire que j'étais heureux, que depuis longtemps, j'étais vraiment heureux. Alors, quand je sentis ces bras m'entourer, je ne pu que sourire et prolonger ce baisé. J'voulais pas m'arrêter, j'avais attendu ce moment depuis si longtemps que j'voulais pas l'arrêter maintenant, et je savais qu'ici, personne ne viendrait nous faire chier, que je pourrais l'embrasser autant que j'en avais envie, que ces lèvres seraient pour moi un repas, donc, continuant dans ma lancé, j'alla chercher sa langue avec la mienne pour les laisser sensuellement danser entre elles, et, mes mains glissèrent doucement le long de ces hanches. Ma vie avait désormais un sens, et ça, c'était grâce à elle, et à personne d'autre. •
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IN THE NIGHT
OKSANNA & MISHA

C'est beau comme un lever de soleil, comme une promesse tenue, comme l'arrivée d'une nouvelle ère. Cela te réveille, te secoue, te ravive. Tu pensais pas que ça puisse arriver un jour, t'avais baissé les bras, t'avais abandonné tout espoir. Parce que t'es comme ça, à la moindre épreuve tu te dis que c'est finit, que t'as fait de ton mieux alors que c'est tout le contraire. T'as l'impression d'avoir déjà fait du chemin, mais en fait t'avais à peine pris la route à cette époque. T'en étais qu'à la partie émergée de l'iceberg parce que c'était que le début, parce que le plus dur restait à suivre. Tu crois toujours que la fin de ton monde arrive, que c'est la fin pour toi, qu'il est temps de passer à autre chose. Mais c'est parce que tu n'as pas le courage ou la force de te battre et d'avancer. La vie est une continuité d'épreuves à surmonter, de mauvais moments à passer. Des orages avant le ciel bleu. Voilà ce qu'il faut se dire. Faut se mettre en tête qu'un jour, t'y auras droit à ton bonheur, que la roue va tourner. Puis aussi que c'est à toi de te bouger et de faire le premier pas. Tout n'arrive pas toujours tout cuit, faut savoir y mettre du sien aussi. Faut savoir saisir les opportunités, prendre les bons billets, rejoindre les bonnes personnes. Ça demande un peu de réflexion c'est sûr et c'est aussi ça qui décourage. Tu te dis que t'es pas à la hauteur, que t'es rien dans ce monde, juste une petite personne qui essaye de survivre parmi tant d'autres. Tu sais pas qu'il y a un héro qui sommeille au fond de toi, un battant, quelqu'un qui est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut, ce dont il a besoin. Car c'est de cela qu'on parle. Un besoin vital, une nécessité. C'est même plus juste un désir comme t'en a tous les jours, non. C'est quelque chose dont tu sais que tu ne pourras pas te passer, quelque chose sans laquelle t'es plus rien, plus qu'une personne perdue comme on en croise à tous les coins de rue. Je sais que c'est pas très joyeux, que c'est pas simple. T'aurais préféré ne rien avoir à faire, rester les mains dans les poches et attendre que ça te tombe dessus. Y en a pour qui ça marche et tant mieux pour eux. Faut pas jalouser le bonheur des autres car il est accessible à tous en fin de compte. Faut juste se bouger pour l'avoir, pour pouvoir le toucher du bout de ses doigts. Et quand t'arrive enfin à voir cette lumière au bout du tunnel, tu peux enfin te dire que t'es fier de toi, car tu as accompli quelque chose de grand, de puissant, qui te dépasse en fait. C'est là, c'est bien là, tu hallucine pas. Pour le coup, t'y es pas pour rien, t'as eu un rôle à jouer dans tout ça, un sacré rôle. C'est ta réussite, ta victoire. Et du dois la savourer jusqu'au bout car elle te revient, car elle t'est destinée. Tu l'attendais depuis si longtemps que t'as envie de t'arrêter deux minutes et te demander si c'est bien vrai. C'est plus fort que toi de te poser ce genre de questions, de mettre en doute ta capacité à être heureux. T'as traversé tellement de choses qu'à la fin, tu te demande si c'est pas un piège. C'est légitime de penser comme cela, mais c'est aussi une sacré perte de temps. Du perds des secondes, des heures, des jours parfois des années à faire ça. Y en a qui savent pas profiter, chérir l'instant qu'ils ont, qui leur est donné.
Dans mon cas j'ai décidé que cela n'arriverait pas. Que j'allais pas continuer à m'empoisonner la vie avec mes doutes, mes questionnements, mes craintes. Je me suis dit "au diable mon cerveau", j'ai laissé carte blanche à mon coeur. Car ce dernier me disait de foncer, de ne pas m'arrêter, et ce depuis que j'ai retrouvé Misha. Il est positif, optimiste et c'est ce genre de message dont j'ai besoin en ce moment. J'ai pas besoin de me prendre la tête, d'avancer à reculons alors que j'ai fait tant de trajet pour en arriver là. Aux Etats-Unis, à Cambridge, sur ce toit, dans les bras de Misha. J'ai traversé la Terre entière pour cet instant, j'ai attendu des années. Alors non, je ne compte pas tout gâcher, tout envoyer sur les roses. Je serais capable de pousser dans le vide la moindre personne qui viendrait nous demander de partir, pour tout dire. Je serais prête à tout pour que ces étreintes ne prennent jamais fin, pour que ces baisers soient synonyme d'éternité. Il n'y a plus que Misha et moi, nos lèvres liées, nos langues entrelacées, ses mains sur mon corps. J'ai des papillons dans le ventre, le palpitant qui s'emballe. Mes mains ont besoin de s'agripper à lui, d'être sûres qu'il est bien là contre moi. Je mets fin à nos baisers et laisse mes lèvres dévier vers son menton, ses mâchoires et son cou. Je le serre d'avantage contre moi profitant de chaque contact que j'ai avec sa peau, comme si j'étais devenue complètement accro à Misha. Bien qu'en fin de compte il n'y ait pas de "comme si". Je sais que c'est déjà le cas. Dès que je l'ai rencontré j'ai eu du mal à m'en passer, jusqu'à devenir folle de lui. Je me dis qu'à présent, ma vie c'est avec lui, c'est tout ou rien.

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• Perdre tout espoir, se demander ce qu’on peut bien faire sur cette terre, quel putain de rôle on est censé jouer, à quoi l’on sert, pourquoi on est là et pas à un autre endroit, pourquoi notre parcours est semé d’embuche, pourquoi la chance n’est pas constamment derrière ma porte, pourquoi ma vie n’avait pas toujours suivi le chemin que je désirais, et surtout, pourquoi j’étais encore ici, à ne rien faire et à rester dans ce monde sans but précis, sans cible à atteindre… Je me suis souvent posé ces questions, que ça soit petit ou bien plus grand, j’ai toujours cherché un but, quelque chose qui m’accrocherait encore plus à cette vie, qui me permettrait d’avancer, de devenir quelqu’un et de ne pas rester un simple étudiant. J’ai toujours voulu plus que j’avais, et ça, vous pouvez très bien le voir avec tous ces défis stupides que j’ai pu accepter… Mais tout ça, c’est derrière moi désormais, perdre espoir n’était plus d’actualité et ne le serait surement plus jamais. Au jour d’aujourd’hui, j’avais un but bien précis, une envie bien dessinée… Elle portait le doux prénom d'Oksanna, toujours souriante, toujours à l’écoute, un beau visage angélique, de long cheveux un peu sauvage et un corps parfait, elle était tout ce que je désirais, tout ce que j’avais toujours rêvé avoir, cette femme avec qui hantait mon esprit depuis notre adolescence, cette femme que j'avais laissé en Russie pour venir ici, essayant de l'oublier sans y arriver. Cette femme qui m'avait fait découvrir l'aventure à sa façon, qui m'avait aidé à repousser mes limites, et puis, cette femme que j'avais retrouvé, ou plutôt, qui m'avait retrouvé, qui m'avait accordé une chance de plus, la plus belle chance que j'ai eu le droit d'avoir dans toute ma vie jusqu'à maintenant. Alors, j'avais aucune envie de gâcher tout ça, j'avais aucune envie que toutes ces années de galères reprennent si je faisais un mauvais pas, un mauvais geste, alors, je prenais tout simplement mon temps, mais, ce soir, elle avait décidé que le temps avait été assez long, qu'ont avaient le droit de vivre vraiment, sur ce toit. Alors, elle m'avait embrassé, et, comme j'avais, j'avais senti une flamme parcourir tout mon corps, comme si je revenais à la vie, une bouchée d'oxygène, une dose de vitalité, bref, elle me faisait me sentir en vie. J'avais pas besoin de me poser de questions, à partir de ce soir, je savais qu'Oksanna était réellement à moi, je savais qu'elle ne partirait pas, que je ne partirais pas, et qu'à partir de maintenant, mon but est de la rendre heureuse. Donc je l'embrasse, encore et encore, je laisse nos langues jouer ensemble, se découvrir pour la première fois, puis, je la laisse interrompre ce baisé, je la laisse parcourir mon menton, puis mon cou de ces lèvres. Continue, je ne peux qu'apprécier. Je ferme les yeux, profitant de ce moment de bonheur, de chaleur, et, tandis qu'une de mes mains remonte doucement contre sa joue, l'autre descend le long de ces hanches pour venir contre sa cuisse que je caresse doucement. C'était la première fois de ma vie que j'embrassais Oksanna et que j'avais ce que j'avais toujours désiré, cette petite enfant d'une dizaine d'année avait bien grandit, je vous assure... Et si elle continuait à m'embrasser comme ça, j'allais pas mettre longtemps avant d'en vouloir plus, beaucoup plus... •
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VIVRE. Officiellement, c'est le fait d'exister, d'être en vie. Le fait d'inspirer, d'expirer, de manger, boire, dormir. Le fait d'avoir des organes qui fonctionnent plus ou moins bien, un cerveau qui fonctionne assez pour permettre à notre coeur de continuer de battre. Officiellement, c'est juste le fait d'être un être vivant, quelle que soit la condition dans laquelle nous nous trouvons. Y en a qui disent qu'un type handicapé cérébral vit toujours. Y en a qui disent que quand on a une vie de merde, on vit quand même. Pour beaucoup, la notion de vivre s'arrête au simple fait qu'on ne soit pas en train de pourrir dans un trou six pieds sous terre. Il s'en tiennent aux faits scientifiques, à la définition du dictionnaire. On aurait beau ne plus être conscient de ce qui se passe autour de nous, on aurait beau avoir notre cerveau complètement grillé, notre âme partie, on serait toujours vivant. C'est une question d'éthique je suppose, de religions, de valeurs ou je sais pas trop quoi d'autre. Pour moi vivre c'est pas vraiment ça. C'est plus grand, plus fort, ça se limite pas aux battements de mon coeur et à ma respiration. Si on se concentre quelques minutes, on peu dire que j'ai toujours été scientifiquement vivante. C'est vrai quoi, j'étais en bonne santé, sur mes deux jambes, j'avais des relations sociales avec d'autres personnes, je parlais, respirais bref tout ce qui fait partie des actions basiques du quotidien de quelqu'un de vivant. Sauf que dans ma tête, c'était pas du tout ça. Dans ma tête, j'étais comme un corps vide manipulé par une force extérieure. Un peu comme un Sims à qui on disait d'aller en cours, de voir des amis, d'avoir même des petits-amis. Tout ce que je faisais état comme mécanique, comme un automatisme. Je le faisais sans vraiment m'en rendre compte, sans vraiment y réfléchir ou le vouloir. Je m'en fichais, je me laissais aller, je cherchais pas à comprendre car au fond, je m'en fichais complètement. Tout ce que je voulais c'était qu'on me fiche la paix. Le reste n'avait pas d'importance. Si faire semblant d'avoir une vie était ce qu'il fallait pour qu'on ne vienne pas me gonfler, soit. J'avais pas vraiment de raison de vivre à proprement dit car rien ne me passionnait, rien ne me donnait réellement envie de me lever le matin. J'étais là, comme une plante qui se balance au gré du vent. Qui attend patiemment que son tour vienne. C'est pas très joyeux dit comme ça, j'en conviens, mais c'est la vérité. La vérité n'est pas toujours belle à entendre, elle ne plaît pas forcément à tout le monde. Je ne cache donc pas que les dernières années de ma vies ont été d'un ennui mortel. Je les subissais plus que je ne les vivais, c'était vraiment une catastrophe.
Puis je suis venue à Harvard. Puis j'ai retrouvé Misha. Et là tout à changé. Soudainement, je me levais le matin avec un but plus ou moins précis, mais en tout cas une envie. J'avais envie de reprendre goût à la vie, j'avais trouvé une nouvelle raison de me battre, de faire de mon mieux, de ne pas me laisser faire. C'était une véritable délivrance, comme si je vivais à nouveau mes premiers jours sur Terre. Je redécouvrais les petits plaisirs quotidiens, je m'émerveillais de choses qui ne m'auraient fait ni chaud ni froid quelques semaines plus tôt. Je suis devenue peut-être plus niaise, plus fleur bleue, je sais pas trop. Soudain, j'étais pleine d'espoirs, de projets, d'attentes. Mais ce n'était même pas encore assez pour moi. J'étais heureuse, oui, mais il me manquait quelque chose, il me manquait cette flamme, cette passion qui t'habite. Or c'est dans les bras de Misha que je suis en train de les retrouver. J'ai l'impression que chacun de ses baisers, chacune de ses caresses pourraient me donner la force de déplacer des montagnes, de dévier des cours d'eau. Des frissons me parcourent tout le corps tandis que je sens la main de Misha me caresser la cuisse. Je réagis à chacun de ses gestes, comme si j'étais dans l'attente de ces derniers car c'est tout ce que mon corps souhaite actuellement. Il en veut toujours plus, comme s'il ne pourrait plus jamais se passer de Misha, comme si tout cela lui était vital. C'est un peu comme si je ressentais une soif intarissable, un désir qui ne peut s'atténuer. Et bien que je sois une personne à ne jamais rien faire sans y avoir bien réfléchis, sans avoir pesé les pours et les contres, je décide de n'écouter que mon coeur cette fois. Mon coeur qui me hurle de m'abandonner, de ne pas résister, de ne pas prendre la fuite. Je remonte alors mes cuisses le long de ses jambes puis de sa taille et mes mains cherchent le bas de son t-shirt pour pouvoir s'y glisser et ainsi toucher sa peau chaude. Je voudrais tellement qu'il sache à quel point sa présence et son contact me font de l'effet. Mais je sais qu'il n'y a pas de mots pour décrire ça. Tout ce que je peux faire c'est l'embrasser toujours plus, toujours plus fort, comme si chacun des baisers que je dépose dans son cou était le dernier. Agir comme si c'était le dernier jour de nos vies.

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