Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBut he said leave me alone, I'm a family man [PV] - Page 3
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But he said leave me alone, I'm a family man [PV]

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Andy Warhol, Andy Warhol... ça lui disait quelque chose. Cam cligna des yeux. Une image se dessina brièvement, Miss Monroe en voyait de toutes les couleurs... Oui, il voyait le style. Les artistes sont des gens étranges, et il les aimait pour cette étrangeté plutôt que pour les formes spécifiques qu'elle pouvait revêtir. Jamais un artiste n'avait essayé de lui faire la leçon, de lui apprendre à parler, comme il disait, suprême vexation qu'il ne pouvait oublier ni pardonner.

"Dormir, je peux. Quand je dors, ya plus rien qui me dérange."

Allusion au fait qu'il avait le sommeil résistant, surtout après une phase d'état second comme celle qu'ils partageaient ; allusion au fait que dans ses rêves, il n'avait jamais eu le moindre conflit d'identité. Il n'y était pas différent ; mais l'entourage l'était, il ne lui infligeait pas de blessures, et Cam n'y traînait pas les mêmes casseroles de sentiments perpétuellement contrariés. Un coup d'oeil aux images qui recouvraient les murs de la pièce...

"Si aucune de tes Jocondes ne nous attaque en pleine nuit, ça va. Allez Andy, au lit ! Tu peux dessiner directement sur moi, si ça te chante."


Partie remise. Il lui collerait ses jambes de bois sous le nez, comme il les appelait, un jour ou l'autre. De toute façon, elle serait curieuse. Il y avait quelque chose d'artistique également dans ces effets spéciaux, ce théâtre d'ombres. Ouaip, je suis une oeuvre d'art, moi, monsieur, songeait Cam arborant un sourire satisfait tandis qu'il se glissait sans se faire prier sous les draps accueillants. L'oeuvre d'art, et aussi l'artiste ! Je suis l'auteur de mes jours. Dans un coin de sa tête, il nota cette petite formule au cas où il ait un jour à rédiger son autobiographie. La grosse tête, pas du tout ; si on ne se perd pas dans ce genre de rêves quand on a la vingtaine, on ne le fera peut-être jamais. La mine câline plutôt qu'ensommeillée, à cheval entre la lucidité et le rêve éveillé, il tendit les bras. Chaleur, bienheureuse chaleur ! Home, sweet and only home.

Ainsi, plus de barrières, de tissu, de lutte contre la gravité pour maintenir telle ou telle posture, et plus de papier pour détourner l'attention de Sav. Lui-même se sentait invisible, et le sens du toucher, ce n'était pas pareil.

"Quand tu auras fini tes études, qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ?"
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But He Said...
Cam et Savannah



Je me relevais, allant éteindre la musique, éteindre les lampes tamisées ici et là, de ma chambre. Retirais naturellement mon jean, devant lui, et me glissais en culotte dans le lit. Il ouvrit ses bras et je m'y engouffrais avec délectation, son corps émanant une telle chaleur! Peau contre peau, ma tête posée contre son épaule, ma main posée à plat sur son ventre. Je soupirais bruyamment d'aise, juste parfaitement bien, nul besoin d'autre chose en cet instant, c'était juste parfait. J'avais déjà les premières notes d'une chanson de Bon Iver, sur le rebord des lèvres, petite musique douce à la guitare qui rappelle les voyages en solitaire avant de finalement se lover dans les bras d'un tendre ou d'une tendre amante. Cette sensation là, d'une autre peau contre la mienne, n'a pas de prix. J'attrape sa jambe avec la mienne, et l'enlace, comme une pieuvre l'aurait fait... L'image n'est pas poétique à souhait, mais plus vrai que nature. "c'est une bonne question... je pense en toute sincérité que parcourir le monde pendant un an, sera nécessaire. J'ai ce besoin sans cesse de partir découvrir un ailleurs...Je rêve de voir une aurore boréale par exemple, ou de me laisser surprendre par le rayon vert..." Mon index se mit à dessiner des cercles sur son ventre. "Et toi, tu es un futur paléontologue... Qu'est ce qui t'intéresse tant dans les ossements?"

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Elle avait des gestes naturels, c'était appréciable. Cam avait quelques difficultés avec les femmes superficielles, environnées de tics qu'elles supposaient charmants comme un buffle est environné de mouches. Cela lui retirait toute sa concentration. Lorsqu'il pouvait suivre une ligne directrice dans les allées et venues de son interlocuteur, il se sentait beaucoup plus à l'aise.

Puis ce furent l'ombre et l'étreinte, les grandes certitudes de l'existence. Cam se pressa contre sa bouillotte vivante et ferma les yeux comme font les chats, pour surveiller certaines choses qui n'appartiennent pas au monde du visible. Ils partageaient un rêve, après tout. Le monde se déroula sous ses yeux lorsque les quelques mots de la jeune fille l'évoquèrent en un instant. Il rapprocha son visage presque à frôler sa peau douce, afin qu'elle le sente sourire contre elle.

"Oh, moi, le tour du monde, non merci... Tu vises l'espace, je vise le temps, disons. Mais joli projet, je respecte. Ma mère dirait que ça coûte cher, que c'est dangereux et que ça ne laisse pas de traces. Ah, et que c'est pas comme ça que tu trouveras chaussure à ton pied. Je parie que la mère de Jésus lui a dit la même chose quand il a quitté la maison ! Et celle de Saint-Exupéry aussi."

Envahi d'un élan de tendresse, il ponctuait ses phrases de baisers contre les délicats creux de peau qui se dessinaient sous ses lèvres. Les volutes qui parcouraient son propre corps sous l'impulsion de la caresse qui lui était prodiguée avaient leurs agréments, et méritaient récompense. Tandis qu'ils poursuivaient leur conversation, leurs corps avaient engagé la leur ; se confirmant leurs accords, s'indiquant des directions. Jambes contre jambes, entrecroisées pour la seule danse que Cam Callums ait jamais su danser ; il ne s'agissait pas de prendre, mais de recevoir et de donner.

"Ah, et j'ai un faible pour les dinosaures. Parce que les bigots croient qu'ils n'ont jamais existé ; et quand on leur montre les fossiles, ils disent que c'était autre chose. C'est ce qui m'arrivera quand il ne restera plus de moi que des os..."
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But He Said...
Cam et Savannah



Perte de notion du temps justement, et mon envie d'espace se limite pour l'heure, à l'encadrement de ses bras. Frôlements, entrelacement, nos corps n'ont pas saisit que nous tentions juste de parler pour nous endormir, à quoi bon empêcher deux aimants de s'attirer. Ma main remonte le long de son buste, traçant une ligne sinueuse entre les dunes d'un désert sauvage et Ô combien chaud. Même si perdue dans les méandres d'une sensualité folle, attisant la flamme du désir en moi, je ne pus retenir un grand éclat de rire. "Que tu es bête..." dis-je en me mordant la lèvre, dur de tenir une discussion, quand la vague d'envie nous envahit sans, elle non plus, prévenir. Ma main passa le long de son cou, et dans cette obscurité quasi totale, mes lèvres cherchaient les siennes. Autre éclat de rire, quelle andouille, mais j'aime ce qu'il est. "Donc plus... scientifique que créationniste..." Soufflais-je, retenant les effluves de jouissances que son toucher me procurait. Mon visage se rapprocha du sien, guider par mes mains, et j'attrapais sa lèvre inférieure entre les miennes, collant mon buste contre le sien. C'est un appel, une réponse, une simple symbiose naturelle, qui ne laisse aucune place à la gêne, ni aux questions. Juste une question de feeling, et de part les frissons qui me parcourent l'échine en cet instant, la cible est touchée.

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"Créationniste ?" Cam ne rit pas cette fois, car le sujet était sérieux même si la phrase l'amusait, et salua cette bonne blague d'un baiser sur le bout du nez. "Quand on a été créé comme moi, on est forcément fan de la théorie de l'évolution."

Certes, il se pouvait toujours que sa nouvelle amie soit profondément chrétienne, ou qu'elle ait une vieille grand-mère de ce type qu'elle adore ; il ne voulait donc pas se montrer trop méchant. Mais du peu qu'il en voyait, elle s'était suffisamment détachée des racines fondamentalistes de leur belle nation pour adopter un comportement relativement libéré. Ils avaient maintenant l'air de deux gémeaux emmêlés dans leur oeuf primordial, et elle n'y voyait rien de choquant, d'indésirable ou de déstabilisant, ce qui la rendait à la fois rare et précieuse. Cam la repoussa doucement afin de l'incliner dos au matelas, délicieusement prisonnière. Inutile de préciser qu'il ne se détacha pas d'elle pour si peu... Ses baisers se mêlaient de mordillements affectueux, quelque peu affamés également. Rampant au-dessus des chairs frissonnantes et mouvantes qui semblaient l'appeler, il dispensa quelques attaques de ce type aux points où il sentait la peau la plus fine, en véritable prédateur.

"J'ai hâte d'évoluer... Pour que tu puisses me dessiner entier."

Un souffle à peine audible, presque un soupir, du fond du lit où il se lovait comme un serpent, juste avant de glisser la pointe de sa langue contre le creux du nombril, le pli de l'aine. Une main courant au long d'une jambe aux mouvements hypnotiques, l'autre remontant à la découverte d'une gorge où semblaient battre plusieurs coeurs. Cam aurait voulu se multiplier, devenir drap de soie enchanté pour envelopper la jeune fille d'une marée de caresses. Ils ne se connaissaient pas, et il lui fallait faire appel à toutes les ressources de son instinct, se libérer de toute appréhension, de toute inhibition sociale, afin de pouvoir suivre les désirs silencieux dont elle lui parlait sans le savoir. Remontant une rivière invisible au creux de chaque cuisse tour à tour, il se rapprocha rapidement d'une source de chaleur voisine, où se répercutait la pulsation de tous ces coeurs qui battaient alentour, galvanisants comme autant de tambours guerriers. Le baiser qu'il y appliqua n'était pas tout à fait celui d'un gentleman.
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But He Said...
Cam et Savannah



Parler de créationnisme à un scientifique relève pour le coup de la provocation. C'est plus ma démarche, que celle qui vise à préférer croire que l'être humain est arrivé par l'imagination céleste d'un quelconque dieu. Pas croyante, plutôt joueuse dans l'âme... et puis j'envisage la vie avec la sensibilité d'une artiste, tout est possible, il n'y a aucune barrière, aucun code, aucune théorie. Ce qui m'aspire et m'inspire est ma religion, ma doctrine si on veut. Qu'il fut été piqué au vif, me plu. ça ne va pas plus loin, mon esprit se retrouve dans du coton duveteux, je le veux lui, en entier, je ne vois que ça. Il me rendit mon baiser, avec plus de ferveur, m'allongeant sur le dos, je le laissais me parcourir, tandis que mes mains courraient le long de son dos, remontant dans ses cheveux. Abstraction de tout, sauf de la communion presque religieuse de nos corps. Mes hanches ondulent sous ce lui, que je visualise dans mon esprit, je me moque éperdument qu'il soit femme de corps, je le vois homme, je le sens comme tel."Tu l'es déjà..." Lui répondis-je avant de me perdre dans les limbes. Étreinte caressante, affolante, je me cambre sous ses lèvres, ma tête chauffe furieusement et mon palpitant s'envole crescendo. Une expiration, un gémissement, l'onde de choc se propage, entre mes jambes ouvertes, je sens absolument tout, je me délecte, léchant mes lèvres, poussant encore maintes et maintes soupirs de jouissance purs. Mon corps ondule, mes doigts glissent sur mon ventre brûlant, je caresse sa tête. Une vague sauvage me possède, je me relève en position assise, silencieuse, je lui intime de revenir contre moi. En un revirement, je me retrouve à califourchon sur lui, étincelle brillante dans le regard... "Que disais tu, plus avant..." Je me penchais au dessus de son visage, attrapant sa lèvre entre mes dents. "Pas encore consentant..." Murmure de taquinerie, enfantine. Je collais mon buste contre le sien, posant mes coudes de chaque côté de sa tête, ne discernant de lui, que le reflet luisant de ses orbes sombres. "As tu... besoin de t'équiper... oui puis-je descendre?" Lui demandais-je doucement en jouant avec ses lèvres.

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La douleur n'a rien d'agréable, la contrainte est une chaîne aux pieds de l'âme ; mais avec les amants sauvages, une feinte opposition devient le support d'un jeu des plus gratifiants, lorsque vaincre cesse d'être un péché et s'incliner cesse d'être une honte. Cam roula sur le dos de très bonne grâce à la première impulsion qui lui en indiqua le chemin. Ce qui le guidait, c'était la curiosité. Quel était le plan de l'adversaire ? Pour le savoir, il fallait lui laisser les coudées franches. C'était d'ailleurs sa conception de l'amitié comme de l'inimitié, les deux n'étant pas si éloignées. Un duel comme en menaient les vikings : j'attaque trois fois, tu pares, puis je pare et tu attaques. Voilà comment agissent les guerriers ; le reste n'est que basse ruse et mesquinerie.

"Je pense à un modèle en particulier... Mais ma chambre est trop loin. Une autre fois," murmura-t-il avant de se laisser défaillir, noyé dans la tiédeur de leurs nudités entrelacées, qui l'assaillait sans relâche de sensations à la fois satisfaisantes et frustrantes, vague sur vague, entre cocon de bien-être et brûlure du désir. Et entre ces deux pôles voyageait un océan de tendresse, où brillaient des éclats de sourire. "Oui, je viens de te fixer un rendez-vous."

Comme aurait dit Lucifer : jeux de mains, jeux de vilains. Celles de Cam glissèrent au long de la souple colonne vertébrale qui ondulait au-dessus de lui comme un cobra. Elles passèrent comme des ombres d'oiseaux sur les fesses de la jeune fille, où elles s'accrochèrent soudain, comme des serres, plaquant leurs corps l'un contre l'autre en un désir de fusion toujours plus pressant. Elles cherchèrent le creux délicat auquel sa langue avait déjà offert tant de caresses, le taquinèrent du bout des ongles, se firent insinuantes, impatientes. Tout cela dans un baiser au creux de l'épaule, passionné, qui laisserait sans doute ses traces, la glorieuse marque du feu ; jambes entrecroisées comme un seul homme. Les moindres réactions de cette soudaine amante, ses moindres soupirs, la tension qu'il sentait courir sous sa peau fine, l'électrisaient presque au point de non-retour. Comme dans ces rêves que l'on fait lorsqu'on est enfant, et que ces étreintes n'ont pas encore de nom, seulement un ballet de sensations confuses.
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Cam et Savannah



Je suis envahie de bien plus de grâce céleste, mon esprit ouvert à des contrées que jamais je n'aurais pensé pouvoir ne serait-ce que toucher du doigt. " J'accepte." Lui chuchotais-je au creux de l'oreille. Enveloppée de lui, contre lui, alimentée d'une chaleur dévorante... réminiscence d'un amour interdit. J'accepte d'être Juliette, s'il souhaite revêtir l'habit de Roméo. Qu'importe sa forme première... L'amour est une fumée formée de vapeurs de soupirs. Comme ces mots qui restent à jamais gravé dans nos mémoires, je veux graver ses charmes dans la mienne. Je me laisse posséder, avant de prendre ses poignets entre mes mains, les posant au dessus de sa tête, à ma merci. Dégagé, c'est une flamme qui étincelle aux yeux des amants Je les lâche lentement, lorsque je me suis assurée, qu'il a bien comprit que ce n'est pas à lui de mener cette danse là. De ses lèvres, à son cou, descendant le long de sa poitrine, mordillant les deux petites tours dressées vers le ciel. Caressant de mes lèvres, la peau de son ventre. Comprimé, c'est une mer qu'alimentent leurs larmes. Je ne connais, en matière de corps de femmes, que celui de mes modèles, celui que je parcours du regard, mais jamais du bout des doigts, ni du bout des lèvres. C'est bien délectable, d'une douceur qui n'a pas d'égal. Envolée de tissus, j'écarte doucement ses jambes et parcours les derniers centimètres qui me sépare de ce qu'il aimerait bannir à jamais. Qu'est-ce encore? la folle la plus raisonnable, une suffocante amertume, une vivifiante douceur! Première fois, premier baiser, je m'applique à mon tour, à le faire décoller ailleurs... c'est un échange tendre, une reconnaissance passionnée. Mes mains remontent le long de ses fesses, agrippant avec douceur ses hanches. Je cherche la connexion, je cherche le point sensible, celui qui fait perdre la raison, la langue remontant contre ses autres lèvres. Un baiser humide et savoureux, je joue avec...

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Toute volonté enfuie, Cam n'est plus qu'un pauvre prisonnier, humble créature à la merci de sa Dame. Les liens d'or enserrant ses poignets sont si réels à ses yeux que ses bras n'ont pas un mouvement pour s'en défaire. Un autre corps s'anime à l'intérieur de son corps, l'esprit du désir emprisonné dans cette enveloppe de porcelaine comme une flamme au coeur d'une lampe. Mais il est des portes pour l'atteindre, tisser un lien de feu entre cet esprit volatile, secret, et les feux d'artifice du monde extérieur ; Savannah vient d'ouvrir l'une de ces portes, et les reins du jeune homme se creusent, ses moindres muscles se tendent, pour accueillir cette armée d'invasion, porter au contact le peu de lui-même qui se devine sous la peau mensongère, ce peu d'érection palpitante mais enfouie par un caprice de la nature. Les mots se sont envolés à jamais, perdus aux coins de la chambre, yeux écarquillés dans l'ombre. Il ne reste plus que la chair et ses élans.

Dans un ressac brutal d'émotions contenues, ses deux poings se crispent soudain sur l'oreiller, s'agrippent pour retenir le vertige de la chute, interminable, aveuglante de lumière. Sa tête se renverse en arrière, s'abîme dans les méandres du tissu bouleversé, ses lèvres s'entrouvrent et une plainte s'en échappe : toute résistance est abolie. Il est étrangement rare de sentir ces tendres attentions, cette autre personne toute entière, à cet endroit à la fois si avide et si vide, une si délicieuse pression contre un emplacement si proche du néant. Pourtant, sous la peau, l'organe qu'il s'imagine est bel et bien présent ; il se love bel et bien dans cet instant de total abandon, cette explosion au ralenti pour laquelle il a été créé. Alors que ses forces le quittent, aspirées par cet aimable vampire, Cam se sent plus complet que jamais, tendu vers le ciel comme tout autre le serait à sa place, et sait qu'il connaît précisément la même extase.

Le souffle court, il reprend soudain le cours de ses pensées, ébloui par l'intensité de cette bienheureuse absence. Ses membres sont écartelés aux coins du lit, son ventre offert comme celui d'un chat en plein ravissement, une chaleur tropicale s'infuse aux quatre coins de son être. Il se passe la langue sur les lèvres, savoure rétrospectivement le festin qu'ils viennent de partager, comme deux fauves qu'ils sont. Puis, comme de coutume, ses cheveux retombent devant ses yeux, pour lui signifier que les efforts prennent fin...
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Cam et Savannah



Heureux accomplissement que voilà. Je soupire d'aise, tout en remontant, m'allonger sur le dos, en haut du lit. Le laissant reprendre pied, comme il avait pu me faire perdre le mien. Ma langue qui a son gout, parcourt mes lèvres, satisfaite d'avoir pu vivre un tel échange de bons sentiments. Je bascule sur le côté, contre le lui, en chien de fusil, tirant d'une main, le drap sur nos deux corps rassasiés. Je sais qu'il ne s'agit que d'une histoire de minutes, avant que Morphée ne m'étreigne dans le sommeil, mais j'ai soudain peur que Cam ne préfère partir de là, pour retrouver son intimité, son univers et son espace vital. C'est une peur bien humaine et bien féminine aussi et pourtant me voilà à prononcer des mots bien contradictoires. Dénotant d'une certaine fierté, parade de protection en cas de blessure psychologiques. "si tu veux partir, je comprendrais." Quel honteux mensonge, s'il part, je sais très bien que le sommeil ne me fauchera pas, et que je me dévorerais le cerveau toute seule comme une grande! Il est la première personne depuis longtemps, à m'avoir fait sentir juste en vie, juste intensément femme. Je me mords la lèvre, attendant sa réponse, espérant, qu'il saura déceler en moi, une envie réelle qu'il reste contre moi, cette nuit. Pourquoi cette foutue honte, est ressentie après un acte aussi merveilleux et une parfaite harmonie? Ce sentiment n'est pas ressentit qu'avec lui, il parcourt souvent nos esprits après avoir lâché prise. Et il ne touche pas que moi dans sa course.

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