Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBut he said leave me alone, I'm a family man [PV] - Page 2
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


But he said leave me alone, I'm a family man [PV]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Une petite grimace fit tiquer Callums Junior au moment de passer le seuil, les blagues sur le viol ne l'avaient jamais fait rire et puis c'était une chambre de bohémien du dix-neuvième siècle ici... bon, sa robe de chambre datait de la même époque, OK. Mais plutôt du côté aristo de la chose, style Don Diego de la Vega, pas ce genre de tas créatif et baroque ... qui lui rappelait plutôt l'atelier de peinture de son père. Il entra tout de même. C'était quoi cette soirée dans l'ombre de ses vieux, il avait la nostalgie ou quoi ? Le premier mètre fut le plus difficile, puis il alla s'effondrer sur une surface dégagée et se sédimenta sur place, c'était plus prudent.

"Oh mais je t'en prie, fais comme chez toi. D'ailleurs..."

Oui, ça faisait des années maintenant qu'il portait des tenues de compression plus ou moins barbares, mais on ne s'y fait jamais vraiment. Il commençait depuis quelques temps à en éprouver les habituels effets secondaires : difficulté à remplir son estomac d'un coup, à reprendre son souffle après un effort, et les douleurs dorsales de plus en plus insistantes qui pouvaient présager à terme d'une ou deux côtes cassées. Donc, d'ailleurs : tous à poil. Son fourreau de velours s'ouvrit autour de lui comme une fleur et suivit la loi de la gravité, bientôt imité en cela par le marcel en spandex incriminé qui lui modelait un torse de super-héros, un peu ridicule entre ses bras de crevettes et son cou de poulet.

Il s'étira en plissant les yeux comme un chat au soleil, parfaitement indifférent à la forme soudain équivoque reprise par ses propres attributs - qu'il pouvait difficilement qualifier de féminins, étant donnée sa nature profonde, mais qui n'étaient clairement pas masculins non plus... Puis il ramassa les pans de sa robe de chambre, la replaça confortablement sur ses épaules, et reprit la conversation comme si de rien n'était. Il aurait volontiers pris des poses de mannequins en demandant s'il n'avait pas de bleus, mais il ne voulait pas pousser le bouchon trop loin pour une prise de contacts.

"Alors comme ça c'est toi qui joues de la guitare ? Il me semble bien l'avoir déjà entendue. Je suis pas un grand fan d'art, à vrai dire je manque de culture à ce niveau, mais c'est bien d'avoir des hobbies pour se sortir la tête des études de temps en temps."

Ouais ouais, UN grand fan, c'est bien de se mettre à nu mais si c'est pour créer des malentendus ça perd toute sa classe. C'est pour ça qu'il valait mieux annoncer la couleur direct, avant que la fumée leur ait embrumé l'esprit et ne rende les explications d'autant plus laborieuses.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
But He Said...
Cam et Savannah



Je roulais mon joint tranquillement, sur le coin du lit, alors qu'il s'était assis comme une petite princesse bourgeoise coincée du cul sur le rebord de mon lit. je souris, c'est pas grave, mon bordel a tendance à soit bluffer, c'est rare, ou carrément faire flipper. Oui je suis une oursonne mal léchée et c'est pas peu dire! Quand je relevais la tête, il... d'accord... Je le regardais un peu interdite sur le coup. Et la vérité était sous mes yeux, c'est ce que l'on appelle une révélation. Je sais que yeuter comme ça les gens, peut être sacrément mal interprété, mais d'un coup sa beauté me sidère. Il y avait quelque chose de féminin depuis le début et maintenant je mettais le regard et non le doigt, dessus, je réalisais, sa beauté. Ce n'était pas le regard d'une femme obsédée du cul sur lui, mais le regard artistique qui se dessinait là. J'aurais voulu lui demander le silence et un instant pour le dessiner, cette complexité folle, cette majestueuse dualité... ses traits si masculins, découvrant les sillons présentement féminins... Ce n'est pas de la curiosité malsaine, j'ai juste l'impression d'avoir rencontré un ange, c'est idiot, peut être! Je secouais la tête pour stopper de le regarder comme une conne. "Désolée... euh..." J'allumais le joint et tirais dessus. "tu fais partie de ces... hommes, qui me donnent envie de prendre le crayon..." dis-je avec sincérité. "Ce n'est pas un passe temps, je suis en arts visuels, je suis peintre, dessinatrice, photographe, réalisatrice de courts métrage et chanteuse... c'est mon univers de tous les jours, le seul espace où je suis complètement moi." Je me rapprochais de lui en silence, le regardant avec intensité.
Je déposais le joint sur ses lèvres, alors que je me sentais partir dans une bulle soyeuse et voluptueuse, les volutes de joint floutant ma vue. Et naturellement, je nous mis à égalité, retirant ma chemise, et mon haut.

Code by Anarchy
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A vrai dire, Cam aimait coller les inconnus face au fait accompli dans toute sa splendeur à peu près autant que cette bordélique bohème devait aimer faire entrer quelqu'un dans sa piaule. Voilà, c'est moi, aime-moi comme je suis ou tire-toi ! C'était à peu près ce genre de provocation, à la fois malice et défi, invitation et menace. Malo mori quam servire : la seule phrase qu'il ait retenue de son année de latin au collège. Je mourrai plutôt que de m'incliner. Visiblement elle était surprise, mais pas tant que ça ; Cam ne cultivait pas un style très Rambo, il faut bien le dire, et s'il avait fait quelques gros efforts de bonne volonté, il aurait pu incarner un rôle féminin à peu près convaincant pour quelques minutes, une publicité par exemple. Il n'avait jamais été assez affamé pour se lancer dans ce genre de jeu, et il n'avait aucune idée de l'effet que ça aurait pu avoir sur son moral, alors il préférait s'abstenir. Toujours est-il que finalement, ces trucs au milieu de sa poitrine ne rendaient pas si moches, une fois qu'on s'y était habitué ; comme disait Javier, acteur porno de Frisco à peu près dans le même cas que lui, la carrure et la barbiche en plus : je vois pas ce qu'il y a d'embêtant au fait qu'un mec ait des seins, un truc de plus avec lequel s'amuser !

Il étudiait la réaction de la dame de son regard soutenu, étincelant, voilé de quelques mèches sauvages, aussi immobile qu'un prédateur à l'affût. Il avait déjà vu pas mal de réactions différentes, même parmi les étudiants qui sont censés être jeunes, branchés et modernes, donc relativement tolérants et je-m'en-foutiste face au mode de vie de leurs camarades. Que nenni, certains ne valaient pas mieux que de vieille nonnes confites dans leur formol bénit. Mais là, quand même... avec une chambre pareille... bon, c'était un coup à devenir allergique à pas mal de substances, mais ça prédisposait à la bienveillance, pas vrai ? Et ça ne rata pas. Malgré le petit choc infligé, elle arrivait à raisonner en tant qu'artiste. Pour la première fois de la soirée, Cam lui décocha un sourire radieux, tout en acceptant le joint avec un petit signe de tête. Il prit le temps de le caler comme il faut - la cigarette, il connaissait, mais généralement il vivait sur celles de ses amis, hors de question qu'il se ruine avec ça - et savoura le goût étrange avant de prendre une inspiration.

"Je voyais pas ça comme ça. Ouais, euh... c'est normal que tu me trouves canon. Je pose nu, c'est mon job..." Il essaya de faire un geste Loréal avec ses cheveux, se loupa et eut un petit rire, en lui rendant la fumette avant de faire une catastrophe. Il avait l'impression d'avoir ingéré un bon petit verre de liqueur, la chaleur interne en moins. "En fait, c'est un truc d'activiste. Je me montre beaucoup pour que les gens s'habituent, tu vois. Si tu veux me tirer le portrait et le placarder dans la fac, c'est pas un souci."

Son attitude avait changé. Il était plus détendu, il la regardait davantage dans les yeux, et le rempart de mauvaise humeur qui l'empêchait d'ordinaire d'apprécier la bonne nature de ses contemporains était tombé. Elle avait passé l'épreuve. Il commença même à détailler les oeuvres visibles tout autour d'eux, à essayer d'imaginer sa propre physionomie restituée dans ce style particulier. La jeune fille lui faisait l'effet d'une sorte d'Eve délurée dans une forêt paradisiaque d'un genre tout nouveau, une sorte de scène de science-fiction. Et lui, Adam ? ou Gabriel ? est-ce que les questions de look avaient leur place au paradis perdu ? Allons bon, ses pensées commençaient déjà à se brouiller. C'était ça le problème avec les premières fois : il se laissait aller trop aveuglément aux effets euphorisants, et il passait pour une grande chochotte.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
But He Said...
Cam et Savannah



Mon visage du faire passer tout un tas de choses, d'abord le rire, ensuite l'attention, pour terminer par une légère grimace. Je pris son menton entre mon pouce et mon index, pour regarder son visage de plus près... "non pas de photo, c'est à la sanguine que tu serais le mieux représenté. Je suis contre la brutale image, ou alors je peins par dessus la pellicule, ou je crayonne aussi." Je lâchais son menton, en me mordant la lèvre, comme si j'avais juste en face de moi, le mec le plus appétissant de la terre, ce qui en soit n'était pas tout à fait faux, mais l'esprit embrumé par le joint... "Tu te laisserais faire?" Lui demandais-je faisant référence à poser pour moi, pas au fait que je l'embrasserais bien là tout de suite, dans l'instant. C'est étrange, comme certaines personnes que tu croises arrives à te faire perdre l'esprit, ça m'était déjà arrivé avec une nana, en un croisement de regard, elle avait fait rayer mon disque et mon coeur eut plus d'un manqué. Je n'aime pas vraiment les mots, qui nous place dans des petites cases, ce n'est pas être lesbiennes que de se faire happer par certaines femmes... selon moi c'est juste être humains. Avec ma sensibilité, et mon oeil artistique, il m'arrive souvent de déshabiller telles ou telles personnes, rien de lubrique à proprement parlé, juste l'envie de découvrir la beauté. Ma main alla caresser sa joue. "Tu me fais penser aux musiques de M83..." Dis-je en me relevant, alors pour remettre les choses dans leur contexte, je suis déchirée, et donc emprunte à pas mal de sentiments qui m'envahissent, et je commence à faire fuser tout un tas de pensées saugrenues ou non dans ma tête, comme à chaque fois que je fume un joint en somme. Je ramassais les toiles au milieu de mon chemin pour les "ranger", avant d'étendre dynamiquement, une très grande feuille de papier canson sur le sol sol. Appuyée sur mes bras, je le regardais d'en bas, détaillant son visage, les traits angulaires de sa mâchoire, l'arrondi de son nez, l'effet amande de son regard, le marquage épais de ses sourcils, ses lèvres rondes et pulpeuses formant un petit coeur sur ce visage énigmatique. Je ne remarquais plus la différence, je ne voyais alors que la dévorante beauté, et tout ce qu'il était en cet instant, me happait. Mes gestes furent sûrs, bien plus que les relans de mon esprit imbibé de drogue. Je crayonnais rapidement, ça glissait sur le papier, et même si je lui jetais des coups d'oeil de temps à autres, tout ce qu'il était, était gravé dans ma tête. Une fois les traits de sanguines appliqués, mes doigts glissèrent sur l'aile de son nez, dans les méandres de ses cheveux, le long de la courbures de ses seins. J'attrapais une clope, sans lever le nez de mon dessin, tirant dessus. La scène a ce quelque chose emprunt d'histoire, Andy warhol dans sa fabrique à fantasmes artistiques, stone, dessine la nouvelle muse...

Code by Anarchy
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C'était sympa comme boulot, modèle. C'était la vraie bonne pause méditative pendant laquelle tu te concentres sur ton corps, sur sa position exacte, sur le mécanisme de tes tendons et l'apaisement de tes nerfs, et tu peux laisser vagabonder la couche flottante de tes pensées. Cam savait apprécier ces moments passifs où la pointe invisible caressait et griffait son corps imaginaire, où les flashes le nimbaient brutalement, éphémères. L'idée de peindre sur une photo ne le heurtait pas en soi ; il avait souvent considéré que certains tableaux eux-mêmes seraient plus intéressants enveloppés de flammes.

La création ne s'arrêtait pas au moment où le créateur disait : pouce, ça sera très bien comme ça. C'est à ce moment-là qu'elle commençait. Le genre de principe avec lequel ses parents ne pouvaient pas être d'accord : son père mettait très exactement une semaine sur chaque peinture, réglé comme du papier à musique, et sa mère... eh bien, son unique création, Cam, était fixée depuis le jour de sa naissance, et n'était pas censée dévier de cette voie fixe. Tss, les ravages d'une éducation rétrograde... Il en avait marre de penser toujours à eux. Il aurait voulu se détacher de ses racines, et n'être plus que lui-même, auto-créé, self-made man, indépendant. Peut-être que la douce fumée au parfum étrange allait pouvoir faire ça pour lui.

"Tout ce que tu veux mais pas Midnight City."

La culture du type qui ne suit aucun mouvement, mais qui a entendu les échos de toutes les polémiques un tantinet sérieuses qui circulent sur le web. C'était à peu près tout ce qu'il connaissait du groupe mentionné. C'était le genre de culture de surface, mais éclectique, qui fait de toi un bon escort, parce que tu as quelque chose d'intelligent à dire sur presque tous les sujets. Une seule chose parfois, mais au moins elle donne l'impression que tu t'y connais. Créature d'illusion. Il laissa passer la brève vague de spleen, puis s'abîma dans un courant chaud qui venait la chasser inexorablement. Aucune curiosité dévorante pour le pousser à jeter un coup d'oeil sur la feuille ; il savait attendre. Si c'était pour faire un faux mouvement et se retrouver avec la tronche d'un Picasso, non merci.

"Qu'est-ce que tu vas en faire ? L'afficher ici ? Tu sais à quoi tu me fais penser, toi : à ces psychopathes qui ont des photos de leurs victimes placardées partout dans leur chambre. J'ai rien contre le cannibalisme en lui-même, mais à condition que la victime soit consentante... Et là, j'ai pas encore assez fumé pour l'être."

Et puis, hé ho ! C'était lui le grand méchant loup. Elle, c'était une princesse de contes, blonde et fluette avec un visage d'enfant animé d'expressions de femme. Si quelqu'un devait manger l'autre, ce n'était certainement pas ce petit brin de fille. Voyons, par quoi commencerait-il ? Cette jolie petite main dont la danse sur le papier commençait à l'hypnotiser. Même les gentlemen commencent par la main, c'est là qu'ils posent leurs lèvres d'hypocrites avant de s'attaquer à ce qui les intéresse vraiment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
But He Said...
Cam et Savannah



"midnight city est une belle chanson, que dis-je un hymne! Mais je préfère Wait... plus emprunte d'une absolue sensualité, et tendresse, avec ce petit mélange doucéreux à la temper trap..." Lui dis-je bercée dans mon monde à moi, dépeint en orange sanguine, accrochée à un étoile scintillante de merveilles... oui je suis loin, mais en le dessinant tel, je me sens complètement connectée à sa mémoire, peut être même à ses songes. C'est alors, que je dirige ma plume poétique vers un angle de feuille vierge et je le redessine, sans ses deux attributs de femme, pas pour le confronté à ce qu'il aimerait être, non, juste parce que je le visualise maintenant en ange, et je dessine avec passion de grandes ailes accrochées à son dos. "... je ne suis pas une psychopathe, ni une sociopathe, ton aura céleste est en train de dévorer mon esprit Cam... et cette esquisse là, ira où bon te semblera..." Une envolée de mon crayon, faisant virevolter sa mèche, et je finis par lever le nez de mon oeuvre nocturne. "Il y a en ce monde, de ces personnes, qui juste créent en moi une sorte de... d'obsession et certaines nuits dénuées d'envie de sommeil, me font dessiner encore et encore des traits marquants de ces êtres là..." Je levais le nez vers lui, avec un sourire radieux. "Appelles ça muse, que tu serais encore loin du compte... c'est bien plus spirituel que cela." je rampais à quatre pattes vers mon ipod et ses baffles. branchant la musique, we own the sky de M83 libéra sa puissance douce. "As tu vraiment besoin de fumer pour te laisser tomber dans ... un bien être dépassant l'entendement?" J'esquissais un sourire léger, m'approchant tel un félin de lui. A genoux devant lui, je lui tendis le joint. "Si tel est le cas, nourris ton esprit de cela, et advienne que pourra."

Code by Anarchy
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
C'était marrant, elle parlait, mais elle avait l'air de penser ; quand de telles guirlandes de rêveries passaient dans l'esprit de Cameron, c'est qu'il était plongé au plus profond de lui-même ; jamais il n'aurait laissé ces bribes de nuages se balader sur ses lèvres et surtout atteindre les oreilles de quelqu'un d'autre. Lui, c'était par le silence qu'il communiquait ainsi. Craignant de devenir de plus en plus laconique au fur et à mesure qu'il perdrait contact avec la réalité, il refusa de prendre une nouvelle bouffée, du moins pour l'instant. Il se sentait bien dans cet entre-deux, enveloppé de brumes aqueuses et tièdes mais suffisamment proche de la surface pour reprendre son souffle le cas échéant.

"J'ai pas besoin de substances pour délirer : je suis en paléo," sourit-il comme si c'était l'explication à toute la misère du monde. "Tu veux une preuve ? Laisse-moi méditer une seconde."

Repoussant la robe de chambre dont il n'éprouvait plus le besoin, il s'assit en tailleur, sa position préférée, pour réfléchir tout du moins, et adopta une imitation de la position du Bouddha, luttant contre l'envie de rire. Très grave au contraire, il demeura dans cette quête de sagesse environ trois secondes, avant de rouvrir les yeux sur un regard à la fois machiavélique et fier.

"J'ai trouvé. Dessine-moi une bite. Il a changé le petit prince, hein ? Non, je suis sérieux, dessine. C'est pour voir quel look tu lui donnes. Quelles dimensions, quelles couleurs, quelle... attitude... J'ai une petite collection de prothèses dans ma chambre, je porterai celle qui ressemblera à ton dessin ce soir. En hommage à votre talent, maître."


Quelle classe. Quelle distinction. Bon sang, il se sentait mieux que tout à l'heure avec son poupon et son biberon, cent fois mieux ! Il reprenait goût à la vie. Cela dit, quelqu'un qui avait passé sa jeunesse à se planquer dans les bois ne pouvait qu'être sensible à un mélange de plantes. Il aurait dû essayer plus tôt. A moins que ça n'ait rien à voir avec les plantes... Comme cette fois il n'y avait guère à prendre la pose, Cam se permit la posture dite du perroquet de pirate, à moitié vautré sur l'épaule de la personne qui dessine ou qui écrit, au choix, et que vous avez décidé de faire chier afin d'obtenir son attention, parce que, nom d'une pipe, vous êtes quand même plus intéressant que le bout de papier sur lequel elle étale de l'encre, pas vrai ? Là n'était pas son intention, cela dit ; il manifestait seulement sa curiosité, et le fait qu'il s'habituait aux manières tactiles et familières de sa nouvelle connaissance.

De toute façon, il pouvait rester sans "packer", comme on disait dans le milieu, tant qu'il était seul ; mais dès qu'il commençait à fréquenter ne serait-ce qu'un de ses semblables, il éprouvait le besoin de s'équiper un minimum. Quelle que soit la décision de St Exupéry - à moins que ce ne soit le renard - il s'éclipserait pour ne revenir que bien sanglé et bien pourvu.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
But He Said...
Cam et Savannah



Sur le cul, c'est le cas de le dire. Il avait refusé mon joint tendu vers lui, préférant prendre la posture d'un moine bouddhsite en pleine élévation spirituelle, je l'avais laissé dans sa bulle métaphysique, avant qu'il ne me sorte une connerie. Connerie qui sur le coup, masquait sa proposition indécente. J'ouvris grand les yeux. "Tu veux que je dessines une queue?" Dis-je en articulant chaque mot, l'air dubitatif. "Ah donc c'est un ordre du petit prince en plus..." J'hochais la tête en faisant la moue, me remettant sur mon assise, dos à lui, attrapant un cahier de croquis. "Une queue avec un look... ça c'est profond... chou." Je poussais un soupir en réfléchissant, quand la suite de son discours me faucha sans crier GARE! Je me retournais vers lui, alors qu'il s'était rapproché de mon épaule, pour regarder le préposé croquis. Nos visages plus que proches, je sentais son souffle sur mes lèvres. "qui te dis que je veux être payé, ou du moins remerciée en nature?" Je passais la main dans mes cheveux longs, qui couvraient délicatement mon buste nu. S'il avait pu, ne serait ce qu'apercevoir mes seins, il aurait sûrement sourit... Il ne faisait pas froid, c'était donc son presque contact qui faisait que mon corps réagissait. "Cette... attention, manque d'un petit quelque chose Cam..." Murmurais-je avant de me mordre la lèvre.

Code by Anarchy
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Bien installé, profitant de la chaleur corporelle qui émanait du corps voisin, Cam pour sa part n'éprouvait pas le moindre trouble, ou du moins, il ne l'aurait pas appelé comme ça. Il se sentait bien. C'était le genre de soirée libre de droits et surtout de devoirs qu'il appelait une soirée sympathique. Il eut un petit rire à la remarque pseudo-offensée qui accueillit sa proposition, et se tordit un peu le cou pour déposer une bise chaste sur la joue de pêche de la blondinette.

"T'inquiète : je suis un gentleman. J'ai pas l'habitude de rester longtemps avec quelqu'un sans m'équiper, c'est tout. Au bout d'un moment, ça me démange," essaya-t-il d'expliquer avant de s'éteindre dans un petit rire, étouffé contre l'épaule de la dessinatrice. Plus il racontait sa vie et plus il avait l'air du pervers de service. Pervers, certainement pas ! Nature, pour être plus exact. Lâchez deux chiens cinq seconde et leurs pensées risquent de suivre certaines voies, ça n'a rien de condamnable... mais là, il se sentait comme un chien à trois pattes. Il imagina soudain se venger mesquinement du choc que lui avait valu l'entrée dans le sanctuaire de Sav. "J'étais curieux de voir ton imagination à l'oeuvre ; mais si tu veux, je te montre ma collec et tu choisis sur pièce. Entre ça et le poupon, je vais passer pour Frankenstein..."

Perspective qui ne semblait pas l'inquiéter outre mesure, tant il l'évoquait d'une manière désinvolte. Mieux vaut jouer Frankenstein que le monstre, pas vrai ? Etant petit, il avait fondu en larmes devant la Belle et la Bête, sans comprendre qu'il était terrifié de subir le même sort. "Plus les années passaient, et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer une bête ?" Il chassa ces pensées de son cerveau et commença à jouer avec les cheveux blonds qui frémissaient au souffle de sa respiration. Il ne comprenait pas pourquoi les gens avaient cessé de dormir les uns contre les autres, dans les grandes huttes garnies de fourrures et réchauffées par les chiens. Cette intimité était ce qu'il y avait de plus rassurant au monde, avec le spectacle de l'océan.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
But He Said...
Cam et Savannah



Je souris à sa phrase, un gentleman, pour ainsi dire de plus en plus rare ici bas, et depuis que je suis à Harvard, je n'en ai pas vraiment rencontré, pas que se soit tous des salopards notoires, non. Mais un homme est un homme, et son sceptre d'amour lui fait souvent perdre les pédales... C'est peut être pour ça, que je me sens si à l'aise avec Cam, pas que je n'ai pas à craindre quoique se soit, puisque selon moi au jeu emprunt de désir et de découverte, on finit souvent brûlé au final. Mais parce que c'est homme qui a vécu une partie de sa vie, dans le corps d'une femme, il a donc plus de sensibilité, peut être plus de maturité aussi. "Si ça te démange alors..." Dis-je en hochant la tête, chaque souffle, chaque effleurement me faisaient légèrement et lentement perdre pied. Étrange comme certaines personnes peuvent vous faire perdre la tête en un claquement de doigt. C'est un mélange savant d'envie bien sur, mais aussi d'odeur. Une attirance qui ne peut pas se quantifier, ni vraiment s'expliquer. Je prends le crayon et commence à dessiner des cuisses. "Disons que l'imagination n'est pas un problème... je ne peux juste pas dessiner juste une queue comme ça, j'ai besoin de dessiner l'emballage corporel pour ainsi dire, qui va avec celle ci..." Je secouais la tête en reposant mon crayon, pour poser ma main sur le visage de Cam, tournant la tête je déposais un baiser sur sa joue à mon tour. "Pas de Frankenstein... Si toi tu l'es, moi je suis le stéréotype notoire de l'artiste, droguée, dévergondée, autiste... je suis Andy Warhol en somme, sauf que je ne vis pas avec ma mère." Main main glissa dans ses cheveux. L'un contre l'autre, silencieux, contemplatifs d'une proximité plaisante et partagée. "Avec ou sans équipement, tu veux bien dormir avec moi cette nuit?" Lui demandais-je presque timidement.
Code by Anarchy
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)