smells like teen spirit ♔ OLIVANDER

Faut que t'arrête de m'appeler Strudwick t'sais, ça risque de me faire de l'effet. Ha ouais ? Voilà qui te poussait à continuer plutôt qu’à arrêter. Toi non plus ça ne te faisait pas rien de l’appeler comme ça.. Tu arques un sourcil amusé avant de tomber dans le panneau de sa plaisanterie là. Un gamin c’type, vraiment. Et toi t’étais assez naïve pour y avoir cru, alors que tu avais trouvé ta tarte délicieuse. Toi aussi tu fais chi- Ouais, ta gueule et bouffe d’la pomme. Le visage qu’il arbore te fait glousser de rire et tu te mords la lèvres quand il lance sa menace. Tu vas l'regretter Shark. Autant t’avais vraiment eu peur dans la chambre, autant là t’avais envie d’éclater de rire et te foutre de lui. Faut qu’t’arrête de m’appeler Shark.. ça m’fait de l’effet. répètes-tu en utilisant les mêmes mots qu’il avait utilisé un peu plus tôt. Il se lève et va vers le frigo pour prendre.. une bombe de chantilly ? Tu bondis sur le sol à ton tour et reste immobiles, plongeant ton regard dans le sien. Tu ferais pas ça… Strudwick ? Evidemment, tu avais murmuré le dernier mot et t’étais mordillé la lèvre juste après l’avoir prononcé. Sexy badass.

Non mais en vrai, y'avait un truc dans sa voix quand elle disait "Strudwick" qui faisait que j'étais pas insensible quoi. Et forcément, j'avais eu la mauvaise idée de lui dire. Parce que bon, il était évident que, quand on dit "fais pas ci", tu le fais obligatoirement. Et puis en plus, quand elle me lançait le bout de pomme à la gueule, j'l'avais aussi appelée par son nom de famille. Une incitation j'vous dis. Mais là, elle me prenait déjà à mon jeu en disant que je lui faisais de l'effet. Sérieux ? Putain j'vais pas tenir en vrai si elle me taquine comme je pouvais la taquiner. Chantilly en main, elle me défiait presque du regard en me disant que j'allais pas faire ça. Bien sûr que si j'allais le faire. Putain mais en vrai, le Strudwick dans sa bouche prenait tout un autre sens. Une incitation au sexe. Je levais la bombe et mettait un peu de ce produit sur son nez, parce que ouais, j'suis un ouf. « J'ai osé. Shark. » Sourire en coin, je décidais même d'en rajouter un peu sur le coin de sa bouche. Bon, fallait qu'elle se dépêche pour pas que ça tombe sur elle. Au pire moi je me ferai bien un plaisir de le lui retirer.

Non, il oserait pas. Il avait dit qu’il mangeait la nourriture, pas qu’il la gâchait. Il gâcherait pas cette bombe de chantilly, n’est-ce pas ? Il s’approche de toi mais tu ne bouges pas, ne quittant pas son regard. Et là, il te fou de la chantilly sur le nez. L’enfoiré. J'ai osé. Shark. Tu louches pour apercevoir la crème blanche sur le bout de ton nez et rigole doucement tandis qu’il t’en rajoute sur le coin des lèvres. Strudwick, vous êtes un gaspilleur de nourriture. dis-tu en plantant ton index sur sa poitrine, l’air faussement menaçant. Puis d’un coup de langue, tu attrapes la chantilly qui prenait tranquillement l’air sur le coin de tes lèvres. Et tu bout du doigt, c’est la crème sur ton nez que tu vas chercher avant de lécher ton doigt, non pas sans un haussement de sourcils entendu. C’que tu pouvais être une allumeuse, c’est pas possible. T’sais que la chantilly c’est un des trucs que j’préfère au monde ? dis-tu en lui attrapant la bombe des mains avant de lui en mettre une petite pointe sur le coin des lèvres et de venir la chercher d’un petit coup de langue. Et c’est encore meilleur comme ça. murmures-tu avant de hausser les épaules et tourner des talons comme si de rien était pour ranger un peu la cuisine. Bon sang, c’qu’il te fait de l’effet ce type, c’est pas humain.

J'étais pas un gaspilleur, j'avais même une part de Quincy en moi m'voyez. Mais rien ne m'empêchait de jouer avec. J'avais alors foutu de la chantilly sur son nez et sur le coin de sa bouche. Bah ouais, j'étais loin d'être idiot, j'allais pas en mettre là où elle ne pouvait pas le récupérer. Au pire, j'aurais fait en sorte de la manger. Ouais, dans tous les cas cette crème fouettée aurait été mangée. « Faux. » N'empêche que la voir manger comme ça, c'était trèèèès satisfaisant. Putain elle avait un côté sexy en toute circonstance en fait. Rien que ce doigt dans sa bouche. Mh. Je la regardais, inerte, choper la bombe de chantilly pour en mettre sur le coin de mes lèvres et elle venait la récupérer d'un coup de langue. Autant dire que là, je pouvais pas la laisser s'en aller sans la déshabiller. Non ouais là j'avais pas le choix que d'assouvir mes envies. Me mordant la lèvre inférieure, je la regardais repartir, comme si de rien était. Je ne pouvais pas la laisser faire. Je suivais ses pas et je venais me positionner derrière elle, la bloquant alors entre moi et le plan de travail. Lui prenant la bombe des mains, je dégageais son cou de l'autre et j'appliquais de la crème sur sa peau dénudée, aspirant le tout avec ma bouche. Ouais, j'allais la rendre folle. « Désolé, faut pas gaspiller. » disais-je comme pour m'excuser d'avoir mes lèvres sur la peau de son cou.

Faux. Norman, sors de ce corps. Maintenant. Te mettre de la chantilly sur le visage n’était pas gaspillé ? Bon, pas totalement parce que tu l’avais mangé d’une manière peut-être un peu trop suggestive. Mais rien n’était trop suggestif pour toi. Tout en subtilité. Après avoir mis un peu de chantilly sur le coin de ses lèvres, à ton tour, et l’avoir mangé d’un sexy coup de langue, tu t’en étais aller à ranger la cuisine. Ce gars avait le don de te rendre toute chose en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Occupée à ranger quelques verres qui trainent ici et là, tu essayes de faire redescendre un peu l’envie que t’avais pour ce garçon-là, maintenant. Mais c’est peine perdue lorsque tu le sens se coller contre toi, te bloquant ainsi au plan de travail. Sa main dans ta nuque te fait tressaillir, le froid de la chantilly sur ta peau te donne un frisson. Quant à ses lèvres qui ne laissent pas une miette de chantilly, elles te font frémir de la tête aux pieds. Désolé, faut pas gaspiller. dit-il tout contre ton coup. Tu lâches les verres que tu as entre les mains et te retourne vivement, attrapant à nouveau la bombe de chantilly. Tu dessines un trait allant du col de son tee-shirt jusque ses lèvres et lèches le tout très sensuellement, t’attardant légèrement sur ses lèvres. Délicieux. Et merde, ça t’donne des putains d’idées tout ça. Mais vous êtes dans la cuisine quoi. Mais tu t’en fou. Tu tournes la bombe contre ta poitrine et laisse la chantilly se déposer sur le décolleté qu’offrait ton haut. Strudwick… J’vous en pris, ne gaspillez pas. murmures-tu en attrapant un tout petit peu de crème sur le bout des doigts, le glissant entre tes lèvres. Coquine, va.

Non mais l'idée de la bombe de chantilly, c'était la meilleure qui soit. De cette façon, j'allais la faire craquer, j'en étais certain. En fait, depuis le road trip, je prenais un malin plaisir à faire en sorte qu'elle cède à toutes mes avances. Quand elle s'éloignait de moi, feignant de ranger la cuisine, je m'étais positionné derrière elle, éloignant tout élément capillaire de sa nuque pour y déposer de la crème fouettée et le lui retirer grâce à mes lèvres expertes. Et forcément, elle reprit l'avantage en chopant la bombe et s'amusant sur mon corps, venant jusqu'à en mettre vers mes lèvres, où elle s'attardait bien plus qu'ailleurs. Me mordant la lèvre inférieure, je la regardais alors en appliquer sur elle, m'invitant alors à tout manger, lécher ou même sucer s'il le fallait. Déglutissant, je ne pouvais pas m'empêcher d'esquisser un sourire en coin. Posant mes mains de part et d'autre de son corps contre le plan de travail, je laissais mon regard dans le sien alors que je me baissais pour que mes lèvres touchent sa peau. Et avec application, je m'occupais de retirer toute trace de cette substance légère et blanche. Attrapant le dernier morceau avec mon doigt, je venais l'appliquer sur ses lèvres afin d'y déposer presque aussitôt mes lèvres. Je suis un faible là, clairement, mais je savais très bien qu'elle ne pourrait pas résister à l'envie de glisser sans langue dans ma bouche.

Tout ça allait mal finir. Enfin, d’un certain point de vue. Du tiens, tu commençais tout juste à t’amuser. Il est loin le moment où il te faisait à moitié la gueule pour les textos que tu avais envoyé lors de ta soirée solo trop arrosée. Il est loin. Il ne se fait pas prier pour déguster la chantilly qui attends sagement son heure en haut de ton buste. Son regard n’avait pas quitté le tien et ça rendait ce moment encore plus.. wow. Tu soupires de satisfaction tandis qu’il te dévore presque, littéralement. Tes yeux rieurs le dévorent aussi, comme si tu te régalais de le mettre dans un tel état.. Mais tu étais loin d’être mieux. Ta respiration se saccade, ton cœur accélère, tes pupilles se dilatent. Les symptômes du plaisir, du désir. Et tu le veux. Et c’est lorsqu’il pose ses lèvres sur les tiennes, après y avoir mis un peu de chantilly du bout des doigts, que tu rends les armes. Tu laisses tomber la bombe de chantilly et agrippe son tee-shirt pour ne pas que lui vienne l’idée de quitter tes lèvres un seul instant. Ta langue s’immisce entre ses lèvres et tu laisses échapper un grognement, soulagée de rencontrer la sienne. Tu pourrais te perdre des heures entières dans les bras de ce type et ne plus penser à rien d’autre, t’adore ça. J’crois que l’endroit dans lequel nous nous trouvons devient quelque peu inapproprié, Alexander. souffles-tu en te passant la langue sur les lèvres. Hm, elles avaient encore le goût de la chantilly. Juste un peu.

Le désir me consumait, comme à chaque fois que je venais à me retrouver très proche d'Olive. Si avant on était juste des potos qui s'éclataient ensemble de façon uniquement amicale, maintenant c'était beaucoup plus. Les parties de jambes en l'air s'ajoutaient à l'équation et la tension sexuelle était belle et bien présente. C'était pour cette raison qu'une fois la chantilly engloutie, je n'ai pas pu m'empêcher de mettre le reste sur ses lèvres et coller mes lèvres aux siennes. Je sentais bien que mon rythme cardiaque avait augmenté et que je me sentais tout bizarre en sa présence, mais c'était bien, j'aimais cette sensation et je ne l'échangerai pas, vraiment pas. Parce que j'avais quand même ma langue qui jouait avec la sienne quoi. Attrapant ses cuisses d'un mouvement assuré, je la relevais pour l'assoir sur le plan de travail, m'immisçant entre ses jambes. « Ah ouais..? Je trouve que l'endroit est parfait moi » disais-je entre deux baisers alors que mes mains se voulaient baladeuses. Ouais bon, quelqu'un pouvait rentrer et nous surprendre, mais personnellement j'en avais rien à foutre. J'étais pas du genre à chipoter pour si peu. Mais je savais bien que ça devait la déranger puisqu'elle avait fait la remarque. « La réserve t'irait ? » Moins de passage, proche d'ici. J'avais surtout pas la patience de remonter jusqu'à une chambre.

Entre Alexander et toi, tout était devenu sensiblement différent. Si vous aviez été de simple amis depuis ton arrivés, il était certain que vous aviez passé ce stade là pour une amitié plus.. physique. Et tu ne t’en plaignais pas le moins du monde. Tu te retrouves assise sur le plan de travail au milieu des assiettes, des verres et des couverts, le magnifique Alexander Strudwick entre tes jambes. Sérieux, combien de nanas t’envieraient là ? Un sacré paquet t’imagines. Ah ouais..? Je trouve que l'endroit est parfait moi. Tu vas finir par croire que les cuisines c’est son truc. Le bal, là.. Ses lèvres se pressent de nouveau contre les tiennes tandis que ses mains glissent un peu partout sur ton corps, et t’adores ça. Un jour j’viendrais te réveiller en pleine nuit pour que tu m’fasses l’amour sur cette table. Ou sur ce plan d’travail, ou même les deux. Mais pas aujourd’hui. murmures-tu contre son oreille, un sourire coquin sur le bord des lèvres. Tes mains plongent dans ses cheveux et s’y perdent. La réserve t'irait ? N’importe où t’irais tant qu’il n’y avait pas autant de monde qui pourrait vous voir. Surtout à cette heure-là, ça allait commencer à être le défilé. Tu hoches la tête, te mordant la lèvre, avant de faire glisser tes mains de ses cheveux jusqu’à la base de son tee-shirt pour lui retirer. Impatiente. Mais miam, ce gars a le contrôle de tes hormones, c’est dingue. Ce sera parfait. Oublies pas la chantilly. ris-tu doucement en montrant la bombe que t’avais fait tomber un peu plus tôt. Et tu entoures tes jambes autour de sa taille, lui dévorant le cou de baisers.

Comment réprimer mon envie d'elle sérieux ? Elle était canon et puis totalement libérée. Bon, pas tant que ça puisqu'on est obligés de se cacher, mais quand même. On l'avait fait deux fois de suite sur une plage avec la possibilité de nous faire attraper. Là, c'est un peu pareil. La réserve n'était pas fermée et donc on pourrait nous faire surprendre. C'était un poil excitant cette histoire tout de même. « Deal » Bien sûr que j'étais d'accord avec son plan, comme si moi, j'allais refuser une partie de jambes en l'air sous prétexte que je dors. N'importe quoi. Très vite je me retrouvais sans t-shirt, et ça donnait une nouvelle vitesse à nos ébats. J'attrapais la bombe en question et puis je faisais en sorte de la tenir de l'autre main tout en me dirigeant vers la réserve parce qu'il était temps pour nous de montrer à quel point nos corps se désiraient l'un l'autre. Je refermais la porte de mon pied et puis je lui trouvais un endroit sur lequel s'assoir. Le congélo semblait faire l'affaire. Une fois posée, je me mis à attraper ses lèvres alors que la bombe de chantilly prenait place à côté d'elle.