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HARSKA ✰ fire meet gasoline

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HARDIN & ALASKA.

Je me retrouvais alors totalement nu face à elle pour la deuxième fois depuis que nous étions là. La première fois volontairement alors que cette fois ci, c'était Alaska qui l'avait décidé. J'étais pas gêné, car je n'étais pas pudique puis de toute façon, elle m'avait déjà vu à poil un tas de fois et inversement alors, c'est comme si elle connaissait la maison hein. Je ne suis pas sûre que tu sois du genre à faire ce que je te demande ! » Je haussais les épaules, me faisant la réflexion. Non ça c'est sur que je ne le ferais pas, disons que j'avais la fâcheuse habitude de faire l'inverse et de ne pas faire ce qu'on me dit de faire. Sûrement car quand j'étais plus jeune, on m'avait beaucoup trop dicté mes actes et agissements. Non c'est clair, mais si c'est dans mon intérêt c'est discutable ajoutai-je accompagné d'un clin d'oeil. J'enfilais alors mon caleçon histoire de pas rester à poil, et enfermait son sac avec toutes ses affaires dans mon casier, là où elle n'y aurait pas accès. « Hannnnnnnnn connard ! Hardin rend moi mes affaires ! » Je rigolais en la voyant faire une tentative de blocage en voulant garder le casier ouvert mais hop, trop tard. Force de mouche aussi. Pour toute vengeance -à laquelle je ne m'attendais pas vraiment-, elle s'emparait de mon sac à son tour avant de s'éloigner. « Si tu veux revoir tes affaires, j'te conseille de me rendre les miennes ! » Je haussais les sourcils, en l'observant de bas en haut alors qu'elle tenait mon sac comme s'il faisait quinze kilos et faut dire que c'était plutôt drôle à voir. Ca marche pas avec moi le chantage, puis de toute façon j'ai un caleçon et toi t'es à poil sous ta serviette, donc t'es pas en position de négocier Hamilton ! dis-je, m'adossant au casier.
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Dans son intérêt ? Ce mec va me rendre folle. Ou peut-être qu'il me rend déjà folle en réalité. Ouais, avec sa gueule d'ange et son caractère de merde, il avait la fâcheuse tendance à me faire fondre et j'étais la fille la plus pathétique de la planète. Je secouais légèrement la tête, exaspérée par ses propos. D'un geste vif, Hardin attrapa mon sac de sport pour l'enfermer dans son casier. Je me jetais sur lui pour essayer de garder la porte ouverte, mais rien à faire. Ouais, j'ai pas énormément de force, mais je pourrais quand même faire mal. Faut pas qu'il me cherche le coco, j'le met KO quand j'veux. En tout cas, il a l'air de bien rire, de s'foutre de ma gueule. Du coup, j'le fusille du regard et j'attrape son sac avant de m'éloigner. Je lui dis que ce sont ses affaires contre les miennes. Mais ça fait un flop. Pas de chantage. Bon, une arme en moins. Mais j'étais sûre que j'allais réussir à le faire plier. Il s'adosse contre les casiers en me regardant. Je laisse tomber son sac par terre et je m'accroupie pour l'ouvrir. Il y avait au moins trois mètres entre nous et se périmètre de sécurité m'amusait beaucoup. « voyons voiiiiiir ! » m'exclamais-je avec un sourire en coin. J’attrape un t-shirt et je le tends à bout de bras devant moi et je finis par me relever pour retirer la serviette de bain et enfiler le t-shirt d'Hardin. Il m'arrivait à mi-cuisse. Je continuais ma recherche et je tombais ensuite sur un short et je l'enfilais aussi. « T'as un gros cul en fait... » m'exclamais-je en tirant sur les ficelles pour les resserrer au maximum. Je finis par afficher un immense sourire en écartant mes bras et mes jambes en le regardant. « Appelle-moi Hardin Allister bébé !! » Je m'approchais de lui toute souriante et fière de moi. « C'est qui qui est à poil maintenant ? » lui demandais-je en me mettant devant lui.
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Bien sûr que je savais qu'elle ne se laisserait pas faire et c'ets ce que j'adorais. Si elle ripostait pas c'était pas drôle. Cependant je ne la trouvais pas en mesure de négocier quoi que ce soit étant donné que techniquement, j'étais le plus habillé de nous deux. Légèrement mais c'étai toujours ça. Finalement, elle posait mon sac au sol avant de s'accroupir. « voyons voiiiiiir ! » Je la regardais faire son numéro d'un oeil amusé puis d'un oeil plutôt intéressé quand elle laissait tomber la serviette de bain pour y enfiler mon t-shirt. Je devais le reconnaître, elle était vraiment bien foutue, elle était toute mince mais au moins, je pouvais pas lui reprocher d'être superficielle. C'était même tout le contraire et c'est sûrement ce qui faisait son charme. Elle continuait son show, en enfilant un short à moi. « T'as un gros cul en fait... » Je levais les yeux au ciel. A côté du sien, oui je veux bien le croire. « Appelle-moi Hardin Allister bébé !! » dit-elle fière de sa bêtise et en souriant comme une idiote. Et pourtant, je me surprenais à la trouver jolie, même comme ça. « C'est qui qui est à poil maintenant ? » Je me décollais du casier pour à mon tour faire quelque pas pour me rapprocher d'elle. J'arborais un sourire en coin en la regardant de bas en haut. Je dois avouer que ça te donne un côté sexy tout ça dis-je en haussant les épaules. Mais pourtant, ça me donne encore plus envie de te les enlever ces fringues chuchotai-je à son oreille. Baah quoi ? J'ai envie de m'amuser un peu !
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J'étais fière de ma connerie. J'avais enfilé les fringues d'Hardin et il me regardait comme si j'étais une gosse. Toute façon, il me regardait toujours comme ça. Avec lui, j'avais l'impression d'être une petite fille que l'on grondait ou bien que l'on regardait avec admiration. J'étais sa petite chose en réalité et ça résumait très bien la situation puisqu'il pouvait faire de moi tout ce qu'il voulait. Et maintenant que je m'étais attachée à lui, je me sentais devenir peu à peu dépendante. Déjà, c'était à moi de faire en sorte de ne pas le croiser, mais maintenant que tout était mis au clair -enfin presque-, qu'allons nous faire ? J'allais continuer de m'attacher pendant que lui profiterait de la situation. Dans un coin de ma tête, j'essayais de me dire qu'Hardin n'était pas ce genre d'homme... mais au fond, j'en savais rien. J'le connaissais pas vraiment. Est-ce qu'il avait une seule seconde, idée de la petite fille que j'avais pu être ? Il me regarderait certainement d'une autre façon. Je fis quelques pas dans sa direction avec un sourire triomphant et il fit de même, me gratifiant d'un compliment au passage. « C'est un faux compliment ça... sexy parce que je porte tes vêtements alors que j'étais dans le plus simple appareil il y a quelques minutes ? » Je penche ma tête sur mon épaule avec un sourire aux lèvres. Je pense que je pourrais m'y habituer à porter ses t-shirt... avoir son odeur sur moi... Oh mon dieu. Alaska, tu es pathétique. Si j'avais pu, je me serais claquée la tête contre le casier. Je le vois se pencher délicatement vers moi pour me chuchoter quelques mots à l'oreille. Mon visage s'illumine d'un sourire alors qu'à mon tour je vins lui chuchoter quelques mots. « Alors déshabille moi ! » Je m'approche un peu plus pour venir lui mordiller délicatement le lobe de son oreille et y déposer un baiser juste en dessous.
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HARDIN & ALASKA.

C'est dingue comment soudainement la pression dans cette pièce est redescendue. Il y a quelques minutes de cela on aurait pu s'étriper mais finalement notre discussion avait pris un tout autre tournant et je dois avouer que s'engueuler aurait été plus normal. O avait rapidement dégagé la phase on parle de nous, pour juste se chercher. Comme d'habitude, sauf que là, on est complètement sobre. Ca apporte une dimension nouvelle à ce qu'on peut appeler notre relation et aussi étonnant que cela puisse paraître, ça me plait. J'aime bien. Alors, no questions. « C'est un faux compliment ça... sexy parce que je porte tes vêtements alors que j'étais dans le plus simple appareil il y a quelques minutes ? » Je souriais ses mots, enjoués par le ton qu'elle prenait. Je suis loin d'être le genre de mec qui fait des compliments, non loin de là. Mais je savais reconnaître que si j'en faisais plus, Alaska en serait bénéficiaire c'est certain. Et franchement, je la préférais sans. Non pas mes fringues ne lui allaient pas à merveille, mais... avec le t-shirt et le short en moins ce serait nettement plus cool. « Alors déshabille moi ! » Elle va définitivement me rendre dingue. Je sens son souffle dans mon cou quand elle y dépose un baiser et c'est comme si son contact me donnait des frissons. Je l'attirais derrière moi pour la coincer entre moi et les casiers. J'avançais vers de façon à ce qu'elle se retrouve collé à ces derniers avant de passer mes mains sous le t-shirt à moi qu'elle portait, pour finalement le retirer. Elle était tellement près de moi. Et à cet instant je n'avais qu'une envie, c'était de l'embrasser. Ouais. Une fois le tshirt retiré, j'attrapais sa tête entre mes mains pour y déposer mes lèvres contre les siennes. Enfin.
© LOYALS.
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