HARSKA ✰ fire meet gasoline

❝ we're bristling with
desire the pleasure's pain and fire, burn me ❞
HARDIN & ALASKA.

J'étais matinal ce matin et j'avais envie de me bouger, me défouler. Ca n'allait pas me faire de mal, avec tout ce qui se passait en ce moment j'en avais besoin. Avec la fin de l'année, l'été qui approchait, les répercussions du fameux ba.. beaucoup de choses s'entremêlaient et j'avais besoin de faire de décharger un peu. Je décidais d'aller courir un peu au complexe, ce que j'avais l'habitude de faire quand je voulais me bouger un peu. Ca avait un effet plutôt positif sur mon morale donc je n'hésitais pas. Une fois là bas, je courrais une bonne heure et demi, le stade commençait à se remplir et en plus l'heure tournait, il devait être aux alentours de onze heure et demi je crois. Je décidais donc de m'arrêter, et rejoignais les vestiaires qui étaient visiblement vide. Une bonne douche n'allait pas être de refus, après l'effort le réconfort. Je retirais alors mon t-shirt, afin de me préparer pour aller dans les douches quand quelqu'un entrait dans les vestiaires. Je me retournais, surpris, et encore en plus quand je vis la personne qui venait de s'introduire. Alaska ? Oh merde, pas ça.
© LOYALS.

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Ça faisait un moment que je parlais de faire de la boxe. Ouais, j'avais besoin de me défouler et quoi de mieux qu'un sport "violent" pour ça ? J'avais pris des cours pour savoir comment bien faire, j'en avais besoin. Mais il m'arrivait aussi de venir au gymnase de moi-même pour m’entraîner quand j'avais besoin d'évacuer. Par exemple, ce matin là, j'étais venue assez tôt pour me défouler. Ça me ressemblait pas vraiment en réalité. J'étais pas vraiment à faire du sport, mais depuis que je m'y étais mise, j'me sentais vraiment mieux dans mon corps et dans ma tête. J'en aurais presque oublié le désastre du bal. Enfin, je faisais de mon mieux pour ne pas y penser surtout. Hardin avait certainement eu raison... STOP. Je ne devais pas y penser. Quand je me sentais à bout, vraiment fatiguée physiquement. Je retournais vers le vestiaire. C'était vraiment agréable, il n'y avait personne, j'étais tranquille. Du coup, j'en avais profité pour déposer mon sac de sport dans le vestiaire des hommes. (L'eau y était plus chaude). Je marchais pieds nus dans les couloirs, juste vêtu d'un short et d'une brassière de sport. J'avais les yeux rivés sur mes mains et j'enlevais les bandages de protection qui se trouvaient sur celles-ci. J'ouvris la porte du vestiaire avec le pied et je la laissais claquer derrière moi. Quand je relevais enfin la tête, mon regard fut happé par celui d'Hardin. Qu'est ce qu'il foutait là lui ? Aussitôt, je me tournais vers la porte, non pas parce qu'il était torse nu et affreusement beau, mais parce que j'étais prête à abandonner mes affaires pour fuir. J'attrapais la poignée, mais impossible d'ouvrir la porte, c'est quoi se délire ? Putain. Je m'énervais comme une tarée en poussant des jurons, j'allais finir par me faire mal. Je pose une main sur mon front et l'autre sur ma hanche. « La porte est bloquée. » affirmais-je à voix haute pour informer Hardin. Je ne le regardais toujours pas.

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HARDIN & ALASKA.

Mais qu'est-ce qu'elle foutait là ? De une c'est le vestiaire des hommes, et de deux, depuis quand elle faisait du sport ? J'en savais rien et je comptais pas lui demander. Merde, je voulais pas tomber sur elle et faut dire que depuis le bal, j'avais eu de la chance de pas la croiser. Mais franchement j'aurai préféré la croiser dans la rue, là ou j'aurais pas été obligé de la confronter que ici, où il n'y avait que nous deux. Une fois que son regard croisa le mien, elle fit directement volte face pour ressortir. Sauf que la poignet de ne se tournai pas. Non ? Dites moi que c'est une blague ? « La porte est bloquée. » Impossible. Depuis quand une porte de vestiaire se bloque hein ? Dieu m'en voulait,, c'est obligé. Alaska me tournait le dos et c'était aussi bien. Depuis le bal, c'était le grand n'importe quoi vis à vis d'elle. Elle avait foutu un bordel pas possible dans ma tête avec toutes ses questions. Et je sais bien que je lui ai dis que je ne voulais plus la voir, que c'était mieux qu'on arrête tout maintenant avec qu'elle s'attache d’avantage et moi aussi mais à cet instant j'étais quelque peu soulagé de la revoir. Je savais pas ce qui se passait pour elle ces derniers jours depuis le bal, puis faut dire qu'on s'était très mal quitté après notre discussion l'autre soir. M'enfin j'imagine que là on allait être obligé de se parler. Tu t'es trompé de vestiaire déjà je crois c'est tout ce que je réussissais à sortir, je voyais pas ce que je pouvais lui dire de plus.
© LOYALS.

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Je suis maudite ? Non ? Ou alors, qu'on m'explique... pourquoi fallait-il que je sois bloquée dans ce putain de vestiaire avec le seul homme de la planète que je n'avais pas envie de voir ? Il ne voulait plus me voir parce que je m'étais attachée (quelle conne), je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Mais du coup, pour la première fois, je faisais ce qu'il me disait. Silence radio, je faisais de mon mieux pour ne pas penser à lui, ne pas le voir, faire en sorte qu'il ne me voit pas. Mais là, il a dû passer à autre chose à la seconde où j'avais tourné définitivement les talons au bal. Maintenant je lui tournais le dos pour le pas le regarder, comme une grosse débile et je m'excitais comme une nulle sur une putain de porte qui ne voulait pas s'ouvrir. D'un coup, je me sentais tellement conne que j'avais envie d'en rire. Rire nerveusement pour laisser évacuer la tension. Mais Hardin me fit redescendre sur terre. Qu'est ce que je faisais chez les hommes ? Sérieux ? Je le fusille du regard. « Oh ça va, j't'emmerde connard ! » dis-je en fronçant les sourcils. J'allais certainement pas m'arrêter de vivre non plus. Je laisse échapper un soupire. « Le vestiaire est assez grand pour deux, fais ta vie et oublie moi ! La porte va finir par s'ouvrir ! » dis-je en haussant les épaules et en m'éloignant ensuite vers mon sac pour prendre un gel douche et une serviette de bain. Bah quoi ? Les bouches étaient assez grandes pour ne pas se croiser.

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HARDIN & ALASKA.

Qu'est-ce que je pouvais dire d'autre de tout façon ? Je l'avais envoyé chier au bal, c'est moi qui lui avait demander de se tenir loin de moi alors comment je pourrais savoir quoi lui dire maintenant ? Je pense que je devais pas rendre les choses plus difficiles en lui demandant comment elle allait ou ce genre de choses. Puis de toute manière je ne l'avais jamais fait, puisque jusqu'au bal, je pensais qu'on se détestait elle et moi. Enfin faut croire que je me voilais la face. « Oh ça va, j't'emmerde connard ! » Du Alaska tout craché. Ca changeait de l'autre soir. Elle redevenait aussi agressif que je la connaissais. « Le vestiaire est assez grand pour deux, fais ta vie et oublie moi ! La porte va finir par s'ouvrir ! » Je soupirais, posant mon t-shirt que j'avais dans les mains jusqu'à présent dans mon sac. Ouais c'est ça Je supportais pas qu'on me parle comme ça, comme de la merde. Autant avant je savais que c'était des pics qu'on s'envoyaient maintenant je sais que c'est plus que ça, je sais qu'elle me déteste pour ce que j'ai décidé et ce que je lui ai imposé. Je la voyais prendre du savon et une serviette dans son sac. Quoi ? Elle comptait se doucher ici ? Alors que j'étais là moi aussi ? Quel joli façon de pas se calculer. T'es sérieuse ? demandai-je en la fixant.
© LOYALS.

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Le vestiaire pouvait contenir au moins une trentaine d'hommes, alors c'était certainement pas nous deux qui allons nous marcher dessus. J'étais tout de même gênée de me retrouver enfermé dans une pièce avec Hardin alors que je faisais de mon mieux pour ne pas le voir. La déchirure en moi allait se faire plus vive si je devais le supporter. Je préférais qu'il fasse comme si je n'étais pas là. C'est vrai, il prend sa douche, je prends la mienne. D'ailleurs, elles était un minimum séparé non ? En fait, c'était la première fois que je prenais une douche dans un vestiaire... Mais j'avais transpirais pendant un peu plus d'une heure, alors il était pas question que je ne me lave pas avant de partir pour mes cours. Je ne rentrais pas chez moi avant ce soir. J'avais donc attrapé mon gel douche et une serviette de bain dans mon sac comme si de rien était. Mais Hardin n'avait pas l'air d'être d'accord. Je me retourne pour lui faire face et enfin le regarder. « Tu croyais pas que j'allais rester assise dans un coin pendant que tu fais ta vie ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils. J'étais un peu plus calme, mais fallait pas qu'il croit que c'était gagné d'avance. J'allais pas m'effacer. « Puis, tu vas pas me violer nan ? » lui demandais-je en haussant les épaules. J’avançais vers les douches et je remarquais que c'étais juste une grande pièce ouverte. Sérieusement ? Je laisse échapper un soupir. « Tu fermes les yeux pendant que je prends ma douche ! »

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J'aimais pas ce genre de situation, j'y étais pas habitué. Non ça m'arrivait pas à moi de devoir tenir mes distances avec une fille parce que je voulais pas m'attacher. Ca ne me ressemblait pas mais de toute façon il faut croire que je fais beaucoup de choses qui ne me ressemble pas ces temps ci. Finalement elle se retournait enfin vers moi. « Tu croyais pas que j'allais rester assise dans un coin pendant que tu fais ta vie ? » Je soupirais pour la dixième fois depuis son arrivée ici. C'est pas ce que je lui ai demandé, mais franchement j'voulais pas la voir prendre tranquillement sa douche pendant que je suis ici. J'ai peut être dit que je voulais plus la voir, mais je reste un homme et Alaska une femme qui me plaît, et qui m'attire alors non c'était pas envisageable. « Puis, tu vas pas me violer nan ? » dit-elle en haussant les épaules. Quelle question. Sûrement pas non dis-je toujours en la regardant se diriger vers les douches. Elle s'était jamais douché dans des vestiaires ou quoi ? Non parce que croire qu'on a tous nos douches individuels, c'est ridicule. Voilà pourquoi j'ai pas envie de me doucher là, avec elle dans les parages. C'est trop dangereux, trop tentant. « Tu fermes les yeux pendant que je prends ma douche ! » Je lui fis les gros yeux. On aurait dit une ado de 15 ans. Et puis merde c'était le vestiaire des gars, j'voulais me doucher alors j'allais me doucher. Je retirais alors mon jogging, puis mon boxer avant de me diriger vers les douches passant à coté d'Alaska, sans lui lancer un regard. Fais comme chez toi dis-je avant de me placer sous un jet pour me doucher. Ouais j'voulais me doucher mais j'voulais aussi la titiller. C'était plus fort que moi pour le coup.
© LOYALS.

(Invité)

J'l'agaçais, mais c'était pas nouveau non ? Ce qui me déranger, c'était de le voir si calme. Il était pas censé me détester et tout mettre en oeuvre pour me détruire. Ce mec en fait, c'était de l'arnaque. Il se proclamait connard d'Harvard, mais en fait il était juste joueur. En ce moment, c'était une guimauve. Mais bon, il était bien aussi comme ça, il avait un coté apaisant parfois. Je me dirigeais alors vers les douches avec ce qu'il me fallait. Il n'allait pas me violer, c'était bon signe non ? Parce que de toute façon, il était clair qu'il n'allait rien de passer entre nous, plus jamais même. Il voulait pas de moi, j'avais compris, c'est bon. Et fallait pas compter sur moi pour retourner vers lui. Je lui dis alors de fermer les yeux quand je vois les douches. Hors de question qu'il profite du spectacle le vicelard. Mais je suis extrêmement surprise quand il passe à côté de moi, nu comme un vers. Il sérieux là ? Bon okay, c'est un petit connard. Il me dit de faire comme chez moi et je vois ça comme un jeu. « Pas de problème ! » Je retourne vers mes affaires pour me déshabiller complètement à mon tour. Je reviens ensuite comme si j'étais seule. J'appuie sur un bouton pour faire couler l'eau chaude et je me mets dessous. Ça fait un bien fou. Je jette un léger coup d’œil en direction d'Hardin. Il est tellement beau, il donne l'impression d'être photoshopé h24. Je laisse échapper un soupir, « J'croyais qu'tu faisais la gueule Hardin... » dis-je d'un ton détaché, « En fait, t'es pas capable de ne pas m'emmerder ! »

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HARDIN & ALASKA.

Je pouvais pas mettre de côté mon côté joueur, emmerdeur juste parce que j'avais décidé de m'éloigner d'elle. C'est comme ça que je suis et je ne peux pas le changer. Je me gênais donc pas pour aller jusqu'au douche, nu. De toute façon elle m'avait déjà vu et je ne suis pas quelqu'un de pudique alors autant la chercher un peu. J'étais complètement en contradiction avec moi même, avec ma décision de l'autre soir mais j'y faisais pas gaffe. « Pas de problème ! » Je la laissais faire sa vie, ouvrant le jet. L'eau me coulait dessus, et ça me faisait le plus grand bien. Une bonne douche après avoir couru pendant presque deux heures, ça n'a pas de prix. Je passais la main dans mes cheveux trempés pour éviter qu'ils ne tombent sur le visage. J'entendais un autre jet couler de l'autre côté, et je ne doutais pas une seule seconde qu'l s'agissait d'Alaska. « J'croyais qu'tu faisais la gueule Hardin... » J'avais l'impression d'entendre une petite fille qui se serait disputé avec son copain. Je ne me retournai pas vers elle pour autant. « En fait, t'es pas capable de ne pas m'emmerder ! » Oui elle avait raison, j'en étais incapable. Je pensais l'être jusqu'à ce qu'elle ne débarque dans ces putains de vestiaires. Je pouvais pas m'en empêcher, de la provoquer. C'était comme ça, ça avait toujours été comme ça aussi. En quoi je t'emmerde là ? Je prends juste une douche et je me montre aimable en te disant de faire comme chez toi dis-je simplement, rien que pour la provoquer encore.
© LOYALS.

(Invité)

Je sentais mes muscles se détendre un à un. Plutôt étonnant quand on savait que la source des mes tracas était juste à quelques mètres de moi. Je faisais de mon mieux pour me concentrer sur ma douche, je devais être efficace et rapide. Pas la peine de se faire du mal pendant trois plombs. D'ailleurs, je sais même pas pourquoi j'me mets à lui parler au fond... pour attirer son attention peut-être ? Je suis pathétique. Non, il faut que je lui montre que j'm'en fou de lui. Okay, j'en pince peut-être pour ce mec, mais c'est fini maintenant, je me suis faite une raison. Mais rien a faire, je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir ma gueule parce que son comportement me gave. Il ne joue pas à arme égale. Il sait que j'en pince pour lui, que je me suis attachais à lui. Et lui, il en joue. Je laisse échapper quelques rires quand il me réponds. C'est ça Hardin, on t'crois tous. Je passe une main dans mes cheveux pour mettre mon carré court en arrière. « Non. c'est pas vrai. La dernière fois qu'on s'est parlé, tu m'as clairement rembarré... là tu fais le mec qui en a rien à foutre, alors que la dernière fois c'était pas le cas. » dis-je simplement avec un demi sourire aux lèvres. « Tu passes ton temps à me défier et t'arrives pas à décrocher quand je suis dans la même pièce que toi ! Tu veux plus qu'on s'voit mais t'as aucune volonté... »

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