Tu n’aurais pas rêvé mieux qu’être dans ses bras quelques minutes plus tôt. Mais maintenant que tu y étais, t’aurais préféré que ça n’arrive pas car l’idée de les quitter t’était épouvantable ! Tu l’aimais à en crever, c’était indéniable. Shhhhh.. Shhh.. Je sais, Olive, je sais.. Ses doigts glissent sur ta chevelure, juste avant que tes cheveux ne soient tressés. Ce geste.. il t’électrise. Chaque poil sur ta peau se hérisse, te fait devenir un peu plus fol que tu ne l’es déjà. Avant, ce geste te rassurait, te donnait confiance en toi, confiance en vous. Là, il te fait peur. Peur, parce que c’est la fin, la fin de quelque chose, la fin de nous. On va... on va passer au travers. Est-ce que tu y arriveras de passer à travers ça ? Probablement jamais. Mais le temps guérit les blessures alors tu finiras par trouver une échappatoire, mais tu seras toujours rattachée à cette douleur. J’espère que tu trouveras une nana capable de t’aimer comme tu m’as aimé. Et pas une nana comme moi, capable de tout foutre en l’air comme j’l’ai fait. Une fille qui soit digne de son amour, digne de son cœur qui a tant a donné. Tu pensais l’être, cette fille. Mais la vie en a décidé autrement. Parler de cette prochaine fille qui partagera la vie de Warren, c’est la goutte d’eau de trop. Tu n’arrives pas à l’imaginer. Cette fille là, tu la détestes déjà. Tu hais les sourires qu’elle affichera grâce à Warren, tu hais les soupires qu’elle poussera quand il la touchera comme il te touchait, tu hais ses yeux qui pétilleront à la simple vue de Warren.. et tu hais bien d’autre chose encore. Tu la déteste, cette fille-là. Y penser, c’est comme un coup de masse reçu sur la tête qui t’assomme. Tu fais glisser tes ongles sur la nuque de Warren, te mordant les lèvres pour ne pas pleurer de plus belle, ne pas verser une larme de plus. Promets moi d’être heureux toute ta vie ? De plus jamais laisser personne te détruire comme… comme j’l’ai fait. Tu recules légèrement, secouant la tête, anéantie. Je.. Excuse moi. Tes yeux deviennent de plus en plus floue, encore. Et tu tournes les talons, et grimpe les escaliers quatre à quatre. Tu n’y arrives plus. Tu as tellement envie de.. de le toucher, de l’embrasser, de l’aimer. Mais ça, tu le fais déjà, l’aimer. Tu l’aimes comme tu respires. Tu rentres dans ton ancien bureau, à l’étage, et allume la lumière. Le mur est rempli des photos que vous aviez pris ensemble, lors de tout plein d’évènements, comme lors de moments plus cosy. Tu pousses un crie de rage, éteint la lumière et t’accroupies dans un coin de la salle. Et tu comptes les secondes qui s’égrainent, lentement.
J’espère que tu trouveras une nana capable de t’aimer comme tu m’as aimé. Et pas une nana comme moi, capable de tout foutre en l’air comme j’l’ai fait. Ces mots te blessent. Mais à vrai dire, t'y avais déjà pensé. Enfin, pas à te trouver une autre nana, comme elle dit, si vite. Mais.. t'avais pensé à ce que ça ressemblait d'être en couple avec une fille qui n'avait pas envie de te tromper dès que le premier mec avait une grosse queue se présentait à elle. C'était méchant de penser ainsi, vraiment. Mais dans ta colère et ton incompréhension, ce sont des pensées qui t'ont maintes fois traversé l'esprit, c'est vrai.. Tu n'aurais jamais envisagé cette option si vous aviez pu vivre heureux ensemble, sans tous ces problèmes. Mais l'étiez-vous, heureux? Le seriez-vous jamais, un jour? Ou ce manège, cette scène serait-elle la même, répétitivement, chaque fois, tout le temps, encore et encore? Tu ne sais que répondre, bloqué par l'émotion, bloqué par le contact de votre corps, bien que ce ne soit qu'un câlin, un espèce de câlin pour la réconforter, pour sécher ses lèvres. Ça te met dans un état épouvantable. Un état dévastateur. Dieu du ciel.. Tu te sens électrifié par ses doigts sur ta nuque, mais tu ne réagis pas. Tu restes de marbre, bien que ce soit la chose la plus dure qu'il ne t'ait jamais été donnée de faire. Tu la laisses enchaîner, ma encore une fois, ça te serre un peu plus le coeur, ce qu'elle te dit. Tu te sens si impuissant, si fragile, d'un coup. Promets moi d’être heureux toute ta vie ? De plus jamais laisser personne te détruire comme… comme j’l’ai fait. Détruit, tu l'étais. Tu avais essayé de t'ôter la vie inconsciemment, en tentant de retrouver un peu ce goût à la vie, cette adrénaline qui te tenait vivant, bien vivant. Mais ça, elle ne le savais pas. T'avais forcé Salomée de ne rien dire à personne, de n'avertir personne, sauf peut-être ta cousine. Elle t'échappe. D'un coup, comme ça. Je.. Excuse moi. Ton coeur se serre encore une fois en la voyant s'éloigner. "Olive..." Elle t'échappe toujours. Elle t'échappera toujours, elle te fuira toujours. Et ça te fait encore plus mal de le réaliser dans ta propre maison, de cette façon là. Après une minute qui t'as parue être une éternité, après que tu l'aies vue disparaître de ta vue dans les escaliers, à l'étage, tu les montes lentement, tout aussi lourd que tout à l'heure. Qu'est-ce que tu souffres.. Tu l'entends crier de rage. Tu regardes d'abord dans votre chambre. Elle n'est pas là. Tu regardes la salle de bain de l'étage. Non plus. Puis l'autre salle, c'est le bureau. La lumière est éteinte, mais tu l'entends sangloter. Tu toques timidement à la porte, nerveux. "Ne dis plus jamais de bêtises comme tu m'as dit..." Tu fais un pas pour entrer dans la chambre, mais tu restes là. "Tu devrais dormir. Vraiment. Il.. il est presque trois heures, avec tout ça.. Viens, je vais aller te coucher.." Ça fait con, dit comme ça, mais.. Tu devais la voir dormir. Ça t'apaiserait. Fallait pas qu'elle reste là. Fallait que ça aille, merde. Fallait pas vous détruite, et pourtant.. Mon dieu, elle te manque.
T’enfuir, courir te réfugier quelque part, arrêter d’être face à la source de toute cette douleur, de toute cette destruction de toi-même. Autant fuir contre toi-même.. mais c’était impossible. Olive... Tu fermes les yeux plus fort et secoues la tête. Courir. Dans le bureau, la lumière éteinte et recroquevillée dans ton coin, tu pleures. Tu pleures et tu envies tout ce monde autour de toi. Tu envies Troy, ton petit frère, de ne pas avoir connu l’amour encore. Tu envies Mango, ta sœur jumelle, pour réussir à être détaché de tout. Et tu envies pleins d’autres gens encore. Alaska, qui s’est mariée à Vegas avec un « inconnu » mais semble rayonner de bonheur et amusée. Skyler, qui file le parfait amour avec Casey. Et toi, t’es juste en train de te détruire, petit à petit. Ne dis plus jamais de bêtises comme tu m'as dit... Tu n’as fait que dire cette putain de vérité, celle qui te blesse plus que tout au monde. Tout foutre en l’air, c’est tout ce que tu as fini par faire dans votre relation. Tu devrais dormir. Vraiment. Il.. il est presque trois heures, avec tout ça.. Viens, je vais aller te coucher.. Tu entends ses pas se rapprocher de toi. T’as presque envie de courir sous le bureau et de lui crier de ne plus t’approcher, de t’oublier et de vivre heureux. Et toi, tu resterais là, annéantie à tout jamais. Les méchants n’ont jamais leur happy endding.. et tu n’as rien d’une gentille. Rien ! Non, non, non.. répètes-tu inlassablement, te laissant tout de même aider par Warren pour te relever. Dors avec moi. J’t’en supplie. Et j’te promets qu’après, t’entendras plus jamais parler de moi. sanglotes-tu, te laissant tomber dans ses bras, posant ta tête contre son torse. Il n’entendra plus jamais parler de toi.
Tu ne voulais pas la voir. Enfin, c'est ce dont tu te convainquais depuis de bonnes semaines. Mais en fait, c'est surtout de ne pas la voir comme ça, dans un état pareil. Lorsqu'elle était en larmes, tu voulais les sécher. Lorsqu'elle se blessait, tu voulais guérir. Lorsqu'elle souffrait de tout son être, tu voulais prendre son mal sur toi. Si elle était dans de beaux draps, alors tu voulais la sortir de là. C'était tout naturel pour toi. C'est parce que tu es amoureux, que tu l'aimes, que tu agis de la sorte. Mais là, c'était trop te demander que de l'entendre te dire que tu devrais te retrouver une femme, une femme qui t'aimera sans te trahir comme elle l'a fait. Non, non, non.. Tu fronces les sourcils, étonné qu'elle refuse. Tu ne pouvais tout de même pas la laisser là, elle ne dormirais pas, et elle avait réellement besoin de sommeil. Vraiment. Mais ce qui t'étonne le plus, c'est ce qu'elle te dit à la suite : Dors avec moi. J’t’en supplie. Et j’te promets qu’après, t’entendras plus jamais parler de moi. Ça aussi, c'est trop te demander. Et elle plonge dans tes bras. Tu respires encore une fois sa délicieuse odeur, mélangée à celle de l'alcool, que tes narines n'ont pas besoin de sentir pour savoir que son parfum est toujours le même. Ce que tu lui réponds t'étonne encore plus. Mais si vous saviez comment le dilemme est grand, comme tu réfléchis à toute vitesse dans ta tête, afin de paraître en contrôle de toi-même, en contrôle de tes émotions, en contrôle de tout.. Cette fois, ta main ne passe pas au travers de ses cheveux. Tu ne bouges pas, mais tu l'entoures de tes bras réconfortants. Même si toi aussi, t'as besoin d'être réconforté. "Seulement ce soir.. Une dernière fois.." Ça te fait peur. "Une dernière fois." Toi aussi, tu en as besoin. Mais tu n'aurais jamais cru qu'il y ait de dernière fois à cela, avec elle. Tu avales difficilement ta salive tout en l'entraînant avec toi, hors de la chambre. Tu ne pouvais pas dormir avec elle dans votre lit. Non. Sur le canapé, ça irait. Une fois arrivés dans le salon, tu la lâches un instant, t'installant sur le canapé, sous les couvertures. Tu lui prends le poignet doucement pour l'inciter à s'y installer, elle aussi, même si ça te rappelle de trop agréables souvenir. Ça t'es difficile... Vraiment. Mais tu gères. Tu gères... Et une fois qu'elle est installée, tu rabats les couvertures sur vous, et tu la prends dans tes bras, comme ça. "Tu vas réussir à dormir comme ça, Olive..?"
Tu te demandais s’il était vraiment possible de disparaître de la vie de quelqu’un en restant dans la même ville ? Peut-être que tu finiras par retourner dans l’Ohio, sans rien dire à personne.. ainsi, Warren ne croisera plus ton chemin. Et toi non plus. Mais tu ne veux pas retourner là bas. Tout là bas te rappelle.. lui. Et puis t’as retrouvé Mango ici. Et Troy. Oh oui, Troy. Il a l’air de tellement se plaire ici, et il intégrera Harvard l’an prochain. Seulement ce soir.. Une dernière fois.. Tu t’étais attendue à tout sauf à ce qu’il accepte. Et tu le remerciait silencieusement pour ça. Sans dire un mot, tu te laisses guider vers le salon où il s’installe dans le canapé. Tu te glisses timidement à côté de lui, collant ton dos contre sa poitrine. La couverture rabattue sur vous, tu le laisses t’entourer de ses bras musclés. Ce qui est le plus dur, là ? Sentir son souffle chaud et sucré dans son cou, sentir ses yeux posés sur toi. Le plus rassurant ? Tout ça aussi. Tu vas réussir à dormir comme ça, Olive..? Tu déglutis, te reculant légèrement pour t’éloigner du bord du canapé mais surtout te rapprocher de lui plus encore. Un frisson froid te parcourt tout le corps et te fait frissonner. Bon sang. Je.. peut-être. Mais tu sais que tu n’aurais pas à lutter bien longtemps. Tes paupières se faisaient lourdes, ta tête aussi. Tu te surpris même à bailler. « Je t’aime » as-tu envie de lui dire. Mais tu n’as plus la force, tu t’endors déjà.
En réalité, si t'étais dans cette position, allongé confortablement sur le canapé, avec dans tes bras ton ex-femme, c'est que tu en avais envie. Au moins une dernière fois. Juste pour ne pas l'oublier, ne pas oublier ces souvenirs passés qui vont s'estomper petit à petit, avec ce divorce. Tu la serres contre toi, contre ton coeur, tu la sens même se rapprocher un peu de toi. Ton coeur bat vite, vraiment vite. Je.. peut-être. Tu ne réponds rien. Tu respires, et faut croire que ça finit par l'apaiser, car Olive s'endort bien vite. En même pas deux minutes, ce qui t'étonne. Toutefois, ça te soulage. Tu écoutes sa respiration dans son sommeil : calme, paisible. Il n'y a plus de larmes. Tu es bien, pour une fois. Et tu n'es pas bien à la fois. C'est horrible et agréable, comme sentiment. Au bout d'une demi-heure à écouter ce demi-silence paisible, et à calmer ton coeur qui bat la chamade, tu finis par plonger dans le sommeil, rejoignant Olive et Morphée dans un reste de nuit. Finalement.. t'as bien fait d'aller la chercher au parc.
LE LENDEMAIN MATIN. Lorsque tu ouvres les yeux, la petite horloge numérique sous la télévision affiche 7h21. Il est si tôt, tu as si peu dormi. Warren t’entoures toujours de ces grands bras musclés. Il ne t’as pas lâché de la nuit, tu ne l’as pas fait non plus. Tu enfouis ta tête contre son torse, t’imbibant de son odeur une dernière fois. Cette nuit t’as fait déssaouler mais t’as aussi fait comprendre un milliard de choses. Dont celle-ci : Warren et toi, ça ne pourra pas fonctionner. Ca ne pourra plus fonctionner. Pas de cette manière. Et aujourd’hui, tu n’avais rien d’autres à lui offrir, à lui apporter. Tu te dois de lui laisser le temps de se reconstruire, tout comme tu dois le faire de ton côté. Ton cœur est fragile, lézardé de milliers de petites fissures. Du temps, il t’en faudra. Ca ne sera pas toujours facile, t’en es consciente, mais tu y arriveras. Pour Warren. Pour toi. Pour.. vous ? Tu profites qu’il dorme encore pour lui voler un doux baiser, savourant la douceur de ses lèvres, et quitte non sans mal ses bras. Dans la cuisine, sur la pointe des pieds, tu attrapes une pomme que tu croques à pleine dents. C’que tu peux avoir faim, nom de dieu ! Puis tu cherches une feuille et un stylo que tu trouves assez rapidement dans un des tiroirs. « Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu m’as apporté depuis toutes ces années. Plus particulièrement depuis que nous formions un nous, décembre 2014. Tu as fait de moi une autre femme, tu m’as ouvert les yeux sur le monde, tu as ouvert mon cœur au tient. Je t’en serais éternellement reconnaissante. Mais mon cœur n’a pas réussi à se montrer digne du tiens, à mon plus grand regret. Warren, n’oublies jamais que tu es un homme bon, un homme avec un cœur en or, un homme qui a tant à donner et qui mérite de recevoir tout autant. Tu es tellement patient, tellement attentif. Et je t’aime pour ça. Je t’aime pour chaque petite chose qui fait que tu es toi : ton sourire, tes tatouages, tes petits gestes qui te viennent naturellement, tes paroles réconfortantes, tes yeux, la douleur de tes mains. Un jour, une femme se rendra compte de tout ça et te verra comme je te vois. Et ce sera elle, la femme de ta vie. Je t’aimerais toujours. Tout le monde dit qu’on n’oublie jamais son premier amour.. je veux bien le croire. Aujourd’hui, une page se tourne pour nous deux. Merci, merci pour tout. – Olive. » Tu ne sais plus à quel moment les larmes ont commencé à couler, tâchant le papier. Ta main tremble, mais tu y parviens enfin. Tu laisses la lettre en évidence et file à travers la journée naissante. Une nouvelle journée, un nouveau départ.. du temps pour te reconstruire.
Tu n'as jamais si bien dormi.. Depuis le divorce, à vrai dire. Il est tout près de dix heures, lorsque tu te réveilles. Au moment où tu sors des vapes et des bras de Morphée, tu le réalises un peu plus : ça ne t'arrive jamais, de faire la grasse matinée. Mais il n'y a pas que l'heure, que tu remarques. Il y a aussi l'absence du corps d'Olive contre le tien. Au début, tu croyais avoir rêvé, imaginé cette folle soirée, tout ça. Mais non, ce fut bien réel. Son odeur, son parfum, tout ça c'était ancré au canapé. Alors, tu te lèves. Elle est peut-être retournée dormir dans votre lit, qui sait? Mais lorsque tu montes deux à deux les escaliers pour voir si elle est là, tu t'étonnes devant le lit vide, identique à la veille. Tu vas voir dans la salle de bain de l'étage. Elle n'y est pas. Tu vas à celle de l'étage du dessous, celle ou elle a pris sa douche, la veille. Absente. Tu t'inquiètes un peu. Beaucoup, même. Ça te serre le coeur. Il n'y a pas quarante-six mille coins secrets, dans la maison. Ni deux cent pièces.. Ta gorge devient sèche, lorsque tu te diriges dans la cuisine, dernier endroit où elle pourrait bien se trouver. Tu serres les dents en voyant qu'elle n'y est pas. Et tu vois le mot, sur le bout du comptoir. Tu le lis. Et si les larmes ne viennent pas, c'est plutôt la colère, une nouvelle fois, que tu ressens de tout ton être. Tu la relis même une deuxième fois, pour être certain de n'avoir manqué aucun détail. De ne rien avoir zappé. Et pris dans un élan de folie, de rage, tu t'en prends au mur derrière toi. Tu donnes des coups de pieds, et deux coups de poing, ce qui t'arrache une pointe de douleur au niveau des jointures. Tu te laisses retomber contre le mur, en tenant dans ta main, ton poing opposé qui souffre atrocement. Et tu laisses aller ces larmes que tu retiens depuis vraiment, vraiment longtemps. Tous les coups que t'avais pu donner, les quelques filles avec qui t'a pu coucher pour l'oublier, ça n'enlève pas la douleur de sa perte. Mais il va falloir tourner la page. Comme elle l'a dit, dans son petit mot. Que tu vas garder précieusement. Et c'est ça.. C'est ça qui te fait atrocement mal.