Why you always use your hands and not your head? x Thélia

thélia ღ

Il m'avait énervé à supposer que cette photo soit vraie et qu'elle pouvait dater d'avant. Il savait bien que j'étais pas amoureuse de Priape, ni lui de moi. Il savait qu'on avait juste couché ensemble une fois mais qu'il n'y avait rien eut d'autre. Mais non il osait mettre tout ça en doute. Il osait limite me dire qu'il allait rompre. Si bien que je m'emportais en levant les bras et cassa la bouteille sans m'en rendre compte. & lui tout ce qui l'intéressait c'était cette bouteille bien que je faisais pas attention qu'il disait ça car je l'avais brisé. « Tais-toi femme ! » J'ouvrais à nouveau la bouche en grand. Tu me parles autrement Théo ! dis je un peu furax en expliquant qu'il était trop bête pour n'avoir pas remarqué que c'était un montage cette photo. Trop bête pour demander des explications au lieu de s'emporter. « Comment ne pas tomber le nez en plein dedans lorsqu'on sait comment tu te comporte avec et viceversa ! » Il restait borné encore ? Je rêve. & je me comporte comment avec ? Vas y dit moi. Je voulais bien entendre parce que mon comportement n'avait rien de bizarre ou malsain avec le dunster et il était très rarement là quand je voyais Priape, alors comment pouvait-il en juger ? Je m'étais éloignée de lui, lachant la bouteille alors qu'il s''approcha à nouveau pour prendre ma main et y déposer le mouchoir qu'il avait dans la veste de son costume. J'étais blessée mais rien de très grave si on compare avec combien j'étais blessée à l'intérieur. « Qui a pu faire ça si tu affirmes que c'est faux ? » J'enlevais ma main de la sienne dès qu'il avait posé son mouchoir et je le tenais moi même de mon autre main. Si je le sais, tu crois que je gâcherais ma soirée de bal à me disputer avec toi ? Je serais devant cette personne à lui faire manger le sol ou le buffet du bal. Oh que oui, si je connaissais le nom de ce fouteur ou cette fouteuse de merde, elle aurait droit à la méchante version de ma personne. Tu me crois ou non, cette photo est bidon. C'était mon dernier mot, j'avais pas envie que ce bal soit encore plus une catastrophe. & je crois que c'est à mon tour d'aller descendre des bouteilles. C'était pas ce que j'allais faire mais si je retournais à la table tout de suite maintenant j'allais me faire incendier par Aby et compagnie.

« Tu me parles autrement Théo ! » Mais non, je lui parlais comme je voulais. « Non ! » Très mature, je sais. « & je me comporte comment avec ? Vas y dit moi. » Comme une...comme une... ! Argh ! Le mot ne voulait pas sortir de ma bouche. Je commençais limite à détester Elia pour me faire ressentir ce qu'elle me faisait ressentir. Enfin, j'allais lui montrer une photo de moi en train d'embrasser une autre, on finirait bien par voir si jamais elle ne comprenait toujours rien. « Tu te comporte de façon trop intime ! Même ton frère j'suis sûr qu'il reçoit pas autant de tendresse que tu files à l'autre là ! » Je n'étais pas aveugle. J'étais con, bourré, maladroit et j'en passe mais certainement pas aveugle. Mais la jeune femme avait fracassé ma bouteille contre un muret et à cause de ceci, elle s'était blessée à la main. Me rapprochant alors d'elle, j'avais cherché à la ''soigner'' et posant un mouchoir sur sa blessure, Elia retira sa main de la mienne, m'arrachant une mimique. C'était elle qui me repoussait à présent, c'était elle ? J'avais l'impression que mon monde avait fait un tour de 180 degrés. «  Si je le sais, tu crois que je gâcherais ma soirée de bal à me disputer avec toi ? Je serais devant cette personne à lui faire manger le sol ou le buffet du bal. » Ouh, violente Elia en perspective. C'était puissant ces choses-là. « Tu me crois ou non, cette photo est bidon & je crois que c'est à mon tour d'aller descendre des bouteilles. » Pardon ? « Il en est hors de question. » disais-je avec voix dure en attrapant son poignet comme pour l'empêcher de réaliser tout mouvement. « J'ai pas l'impression que tu comprennes ce que je ressens dans le fond. » Mon ton était dur, impassible. Je ne savais comment mais j'avais acquis un calme olympien en l'espace de quelques minutes après avoir pourtant subit une agitation débordante. « Même si cette photo est un montage, elle m'a foutu au sol et ma piétiné mon corps. » Je marquais une pause, l'attirant vers moi d'un geste brusque. « Même si elle est fausse elle m'a faite très mal. » Putain quoi ! « Alors tu restes avec moi ! » Je me montrais violent, chose que je n'avais encore jamais fait avec la jeune femme.


 

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Je lui demandais de me parler autrement et tout ce qu'il répondait c'était que non. Eh bien il allait bien vite le faire sinon ça allait mal se passer pour lui s'il continue. « Tu te comporte de façon trop intime ! Même ton frère j'suis sûr qu'il reçoit pas autant de tendresse que tu files à l'autre là ! » Non mais l'alcool lui faisait vraiment dire n'importe quoi à celui ci. Intime ? Tendresse ? D'où je suis intime et tendre avec Priape ? On se faisait une accolade lorsqu'on se voit mais voilà tout. On passait pas notre temps à se faire des câlins et des bisous remplis d'affection. Ses suppositions m'énervaient tant que quand il voulut me soigner, je le repoussais tut comme il l'avait fait avec son épaule quand je m'inquiétais sur son état. Il me croyait ou non, je pouvais rien faire de plus pour lui prouver, alors moi aussi j'allais me consoler avec une bouteille. « Il en est hors de question. » Il m'attrapa le poignet et je me tournais vers lui. « J'ai pas l'impression que tu comprennes ce que je ressens dans le fond. » « Même si cette photo est un montage, elle m'a foutu au sol et ma piétiné mon corps. » Il m'attira à lui d'un geste qui me fit presque perdre l'équilibre. « Même si elle est fausse elle m'a faite très mal. » « Alors tu restes avec moi ! » Est ce que l'alcool le rendait soudainement méchant et violent ? J'espérais pas. Lâche moi stp demandais je assez sèchement. Elle t'a fait mal je peux comprendre, mais tu devrais savoir que c'est faux. Tu crois je te demande ta main et que j'accepte de vivre avec toi et que je veux un enfant de toi alors que toi non pour aller embrasser un autre ? Mais qu'il est con. Qu'est ce qu'il va falloir que je fasse pour que tu arrête de croire de la merde et que tu vois que je t'aime comme une malade et que je ne veux un présent et avenir avec toi uniquement ? Je m'éloignais un peu.

Les choses s'encrassaient et je me demandais si nous allons survivre à cette soirée. Après tout, les choses étaient très récentes entre nous et nous étions encore si fragiles...Ouais, fragile était le mot qui convenait car, même pas mariés, que je savais pertinemment que tout pouvait être annulé en un claquement de doigts. De toute façon, les choses ne restaient jamais bien longtemps sans nuages entre nous. «  Intime ? Tendresse ? D'où je suis intime et tendre avec Priape ? » Ma phrase avait voulu dire ce qu'elle avait voulu dire. « Intime signifie qu'intime merde ALORS ! » Bon moi fallait que je me calme et illico presto sinon les choses allaient encore plus mal tourné. Si le ou la voir les propriétaires de la photographie voulait notre perte, il était en train de l'obtenir. Puis étant revenu vers elle, j'avais attrapé son poignet d'une façon bien trop violente à mon goût avant de l'attirer vers moi de la même façon. Je dépassais progressivement les bornes et l'alcool ne me permettait pas de m'en rendre compte tout de suite. « Lâche moi stp » Je secouais frénétiquement et négativement la tête en signe de réponse. « Elle t'a fait mal je peux comprendre, mais tu devrais savoir que c'est faux. Tu crois je te demande ta main et que j'accepte de vivre avec toi et que je veux un enfant de toi alors que toi non pour aller embrasser un autre ? » C'était tout faux ça. « Qu'est ce qu'il va falloir que je fasse pour que tu arrête de croire de la merde et que tu vois que je t'aime comme une malade et que je ne veux un présent et avenir avec toi uniquement ? » Oh non pitié pas ça. Pas le speech qui faisait en sorte que je me rende encore plus coupable que je ne possédais déjà le sentiment. « Déjà ça, ce n'est qu'une simple entrevue sur papier de ce qu'il s'est passé entre lui et toi ! Tu crois que j'ai besoin d’être spectateur de ça ? Même si c'est faux Elia, ça ne me rappelle qu'un peu plus ce qu'il s'est passé entre vous et bon sang ! Je serais capable de faire un meurtre ! » Je la lâchais brutalement, la repoussant brusquement. « Puis ''alors que moi non'' ? Je t'ai juste dit d'être patiente pas que je refusais de t'engrosser bordel ! » Théophyl...Calme toi MAINTENANT. Je n'y comprenais rien. Après la bêtise me venait la colère et probablement que la prochaine étape serait les pleurs. « J'ai rien fait pour voir ce genre d'horreur, ok ? Rien du tout ! Je t'ai pas rendu jalouse avec d'autres filles moi, je t'ai rien FAIT ! » Que j'arrête de gueuler par pitié. Je me pris alors la tête entre les mains en soupirant et en reculant.
 

thélia ღ

« Intime signifie qu'intime merde ALORS ! » Ceci n'expliquait pas pour autant ce qu'il entendait par que je suis trop intime ou tendre avec le dunster. Ce n'était en rien des arguments. Quant au reste ça partait en cacahuètes. Je ne savais presque plus la raison pour laquelle on se disputait. Si cette photo avec Priape qui l'avait fait cogner le jeune homme. Cette photo truqué qu'il avat cru réelle. Mais le pire dans tout ça c'est qu'il commençait à être un peu agressif et violent, ce qui ne lui ressemblait pas. Vraiment pas. Lui qui avait toujours été si doux et tendre avec moi, c'était l'opposé dont j'avais droit. « Déjà ça, ce n'est qu'une simple entrevue sur papier de ce qu'il s'est passé entre lui et toi ! Tu crois que j'ai besoin d’être spectateur de ça ? Même si c'est faux Elia, ça ne me rappelle qu'un peu plus ce qu'il s'est passé entre vous et bon sang ! Je serais capable de faire un meurtre ! » Il s'exécuta en me lâchant mais il le fit d'une façon qui ne me plaisait pas du tout. Comme si j'étais rien pour lui. Il me malmenait sans réagir. « Puis ''alors que moi non'' ? Je t'ai juste dit d'être patiente pas que je refusais de t'engrosser bordel ! » M'engrosser ? C'était comme ça qu'il voyait la chose ? C'était donc comme ça qu'il voyait le fait d'avoir un enfant avec moi ? Il me donnait l'impression que c'était une corvée dont il en parlait et ça me brisa un peu plus le coeur, car moi je désirais de tout coeur un enfant avec lui. Je désirais qu'il soit le père de mon enfant, de plusieurs enfants. Je mourais d'envie de porter le fruit de notre amour pendant 9 mois et devoir faire sa chambre et tout le tralala en se chamaillant sur les couleurs, sur la disposition des meubles dans la pièce. Sur tout ce que des futurs parents font pour accueillir un petit être. C'est comme ça que tu veux me faire croire que tu veux d'un enfant ? Avec ton m'engrosser ? Une chance que je ne savais pas que j'étais enceinte, je me serais effondrée sur le sol à cet instant même. « J'ai rien fait pour voir ce genre d'horreur, ok ? Rien du tout ! Je t'ai pas rendu jalouse avec d'autres filles moi, je t'ai rien FAIT ! » Il m'avait rien fait ? C'est qu'il avait bien vite oublié la période Leyna et les autres nanas de l'été dernier. Ou là il était conscient de ses sentiments, de notre passé mais qu'il avait préféré continuer avec les autres filles au lieu d'avec moi. Je me retenais donc de rien dire. J'allais juste aggraver la situation et je craignais qu'il devienne encore plus violent. Je préférais ne pas voir un geste trop déplacé à mon égard car ce genre de chose je ne lui pardonnerais pas. Alors autant ne pas le pousser à bout. J'ai pas non plus demandé à ce qu'on fasse un montage de merde et qu'on te le mette sous le nez. J'ai pas demandé à ce qu'on me gâche ma soirée de bal avec une putain de photo et ton attitude. J'ai rien demandé criais je un peu plus sur la dernière phrase. J'avais eu d'autres projets pour cette soirée au lieu de ça. Je vais te laisser te calmer et quand tu seras plus zen tu viendras me retrouver, t'as qu'à envoyé un message. Ca servait à rien de rester ici. J'avais pas demandé à ce qu'on lui donne cette photo, tout comme il avait pas demandé à la voir, pourtant je m'en prenais plein la tête. Sur ces mots je m'éloignais. Je ne retournais pas dans la salle mais je m'écartais un peu plus sur la terrasse, j'avais besoin de prendre l'air, au calme et pas retourner dans la foule. Je me sentais comme étouffée et prête à fondre en larmes à tout moment. Pourquoi fallait-il que la soirée tourne ainsi ?

Je devenais violent mais je pouvais jurer sur ma tête que ce n'était absolument pas ce que je voulais. Surtout pas avec celle que j'aimais. Il y avait déjà trop de gens qui me détestait, je ne voulais pas encore leur donner plus de raisons de venir m’assassiner durant mon sommeil. Puis violenter une femme n'avait jamais était dans mon caractère ni encore moins dans mes principes, au contraire. Surtout quand cette femme devait prochainement être la mienne. «  C'est comme ça que tu veux me faire croire que tu veux d'un enfant ? Avec ton m'engrosser ? » Je n'étais apparemment plus le seul à tout prendre de travers mais je n'avais pas mâché mes mots non plus. Enfin, là, tout de suite, lui expliquer les joies que je pouvais ressentir en m'imaginant père était le cadet de mes soucis. « Mais non, mais... » Les mots se groupèrent dans ma gorge, formant comme un barrage qui les empêchaient eux-même de se porter jusqu'aux oreilles de la jeune femme. Je ne savais pas quoi lui dire. D'autant plus que je ne savais pas vraiment moi-même ce que je disais. « J'ai pas non plus demandé à ce qu'on fasse un montage de merde et qu'on te le mette sous le nez. J'ai pas demandé à ce qu'on me gâche ma soirée de bal avec une putain de photo et ton attitude. J'ai rien demandé » Elle avait crié si fort, qu'instinctivement j'avais fait un pas en arrière après l'avoir rejeté comme une malpropre. Elle partait vraiment en couille cette relation. Puis moi non plus je n'avais rien demandé. «  Je vais te laisser te calmer et quand tu seras plus zen tu viendras me retrouver, t'as qu'à envoyé un message. » Ben non ! J'avais envie d'un fight moi. J'avais envie d'exprimer ma colère. Pas de spécialement prendre ma future femme comme arbre à abattre mais au moins de pouvoir m'exprimer comme je le souhaitais. La jeune femme s'étant éloignée, je me retrouvais à nouveau seul, la tête entre les mains, étouffant des cris de rage. Puis faisant plusieurs fois le tour sur moi-même, je prenais enfin une bonne décision. Ainsi, je réussissais à rattraper la jeune femme qui me tournait le dos grâce à plusieurs enjambées énergiques, avant de lui attraper ensuite la main sans pour autant l'aider à se retourner. « Attends ! » Si je prononçais ce mot d'une façon colérique, j'adoucissais ma voix lorsque je me mis presque à la supplier. « Je t'en prie reste avec moi...Me laisse pas seul. »
 

thélia ღ

Il décrivait le fait d'avoir un enfant avec moi comme m'engrosser. Je trouvais ça péjoratif et surement pas convaincant sur sa réelle envie d'avoir un enfant avec moi même si c'est pas tout de suite. Peut être que son comportement depuis que je l'avais trouvé me faisait penser ceci. J'hésitais donc pas à lui dire que c'est pas du tout ce qu'il m'inspirait avec son mot. « Mais non, mais... » Il n'avait rien a dire. J'en concluais que j'avais raison. Il ne souhaitait pas d'enfant et l'alcool avait dit la vérité à sa place. C'est bien connu que sous l'effet de l'alcool on s'ouvre plus facilement et qu'on dit des choses qu'on oserait pas dire à jeun. Y n'y avait plus rien à répondre, juste que je m'en prenais plein la tête alors que tout comme lui j'avais rien souhaité. J'avais pas voulu que cette photo truquée tombe entre ses mains pour foutre la merde. Priape non plus avait rien demandé. On était tous victimes d'un jeu malsain que quelqu'un faisait et dont la personne devait prendre grandement son pieds. Je ne voulais pas plus en rajouter et je le laissais se calmer, lui laissant le choix de me retrouver ou non par la suite. Je lui tournais le dos pour m'éloigner de lui et partir un peu plus au loin de la terrasse afin d'être seule, de prendre l'air et de ne pas tomber sur des personnes qui sortent de la salle principale du bal. Je me retenais de tourner la tête pour voir mon fiancé. J'en avais envie mais je ne le faisais pas ne préférant pas voir ce qu'il faisait. « Attends ! » Théo me tenait la main et sa voix ne me donnait pas envie de me retourner. S'il revenait pour renouveler la dispute ça n'allait pas le faire. « Je t'en prie reste avec moi...Me laisse pas seul. » Mes yeux plantaient dans les siens, un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je n'avais pas pensé qu'il reviendrait aussi vite mais je ne pouvais pas m'en plaindre. Ne disant aucun mots, je sautais à son cou. Mes bras autour de son cou, j'enfouissais mon nez contre sa peau. Me fait plus ça. Je parlais à propos de l'alcool, de s'être absenté sans m'en informer et juste à me faire m'inquiéter. Ou bien de la façon dont il m'avait parlé et qu'il avait agit violemment même s'il n'avait eut aucun geste déplacé. Je suis désolée que tu aies eu cette photo, je ne sais pas qui pourrait t'envoyer une telle chose pour te faire du mal ou pour m'en faire. Je restais collée contre son cou, respirant son parfum tout en fermant les yeux. Je ne voulais presque plus me décoller de son corps. Qui avait cherché à nous faire ça ? Un ennemi de lui ou de moi probablement. Comment tu vas me donner ma danse ? dis je pour détendre l'atmosphère. Je me détachais enfin de lui, faisant glisser mes bras jusqu'à sa taille alors que nos visages se faisaient face.

« Me fait plus ça. » Sa main dans la mienne, mon regard vert rencontra le sien parmi l'obscurité. Elle était très belle, très belle et les effets de l'alcool ne changeait absolument pas ma vision des choses. Je l'observais silencieusement, guettant sa réaction avec intérêt et celle-ci ne mit pas longtemps avant d'arriver. Elle se jeta à mon cou afin d'aspirer mon odeur. « Je suis désolée que tu aies eu cette photo, je ne sais pas qui pourrait t'envoyer une telle chose pour te faire du mal ou pour m'en faire. » Je ne savais pas non plus et la était l'impasse. Mes bras autour de sa taille, j'avais envie de la serrer fort contre moi. Qui pouvait à ce point avoir aussi peu de vie pour pouvoir avoir l'idée de faire une chose pareille ? « Et si c'était ton meilleur ami ? » demandais-je alors de but en blanc sans vraiment réfléchir à ce que je disais. Il pouvait être une possibilité non ? « Ben quoi ? » rajoutais-je ensuite plus pour moi que pour elle. « Il a cherché à te faire rompre avec moi et tu sais très bien tout comme moi qu'il préférait voir ma tête sur un poteau électrique plutôt qu'à côté de la tienne....Je sais, tu vas me dire que c'est pas son genre mais si...Attends moi j'suis sur qu'il peut être si vicelard pour faire un truc pareil. » Exactement Théo savait encore raisonner. Comme ça, je voyais la photo, m'emportais en pensant que j'avais de grosses cornes qui ne me permettaient plus de passer les portes et j'annulais les choses avec la jeune femme. Mais pas sûr qu'Elia pense comme moi... Se détachant enfin de moi, elle glissa ses mains autour de ma taille et je ne pus que l'observer avec tendresse mais aussi avec méfiance. «  Comment tu vas me donner ma danse ? » Plaît-il ? Je fronçais un sourcil ne comprenant pas tout de suite. « Ben comme ça... » dis-je avec une voix gentillette tandis que je bougeais le bassin grossièrement juste pour la faire rire. « Ou...Comme ça. » L'attirant, je tournais les talons l’entraînant avec moi jusqu'à quitter la terrasse et arriver derrière un gros chêne de 6 mètres limite qui nous cachait bien mais qui permettait quelques lueurs de lumières grâce aux éclairages. Je me plaquais alors contre le tronc, attirant la jeune femme dans mes bras avant de déposer mes lèvres contre les siennes.

thélia ღ

Si ça c'était mal passé quand j'étais venue le retrouver, ça avait fini par s'arranger après que je le laisse se calmer. J'avais pas beaucoup attendu et il était vite revenu vers moi ce qui m'avait fait plaisir. J'avais pas pu résister à lui sauter au cou, lui faisant un câlin comme lot de consolation. Je ne savais vraiment pas d'où cette photo sortait mais j'en étais désolée qu'on lui ai servi ça pour l'atteindre. Ou bien m'atteindre mais dans tous les cas l'un comme l'autre on avait été visé. « Et si c'était ton meilleur ami ? » Je regardais Théo avec un air qui voulait dire "t'es sérieux la ?" « Ben quoi ? » Ben il disait n'importe quoi encore. « Il a cherché à te faire rompre avec moi et tu sais très bien tout comme moi qu'il préférait voir ma tête sur un poteau électrique plutôt qu'à côté de la tienne....Je sais, tu vas me dire que c'est pas son genre mais si...Attends moi j'suis sur qu'il peut être si vicelard pour faire un truc pareil. » Je secouais la tête négativement. Il avait une si mauvaise opinion de mon meilleur ami. Certes c'était réciproque pour Priape envers Théo mais quand même. Le Dunster agissait pour mon bien, dans mon intérêt et non le contraire. Il a pas cherché à me faire rompre. Il veut juste s'assurer que tu fasses pas de connerie et que je ne souffre pas à nouveau mais il n'est pas prêt a tout pour que je te quitte. Il veut pas mon malheur et il sait que me séparer de toi entraîne mon malheur. J'avais l'impression de parler pour rien dire car je sentais que mes paroles allaient rentrer par une oreille puis sortir de l'autre. Si seulement ils pouvaient faire la paix et devenir amis ces deux la. Fin bon ce jour la arrivera quand les poules auront des dents. On avait assez parlé de mon meilleur ami pour le moment, je voulais pas que ça reparte pour un tour alors pour changer de sujet je lui demandais comment il allait me donner ma danse. Il était un peu, beaucoup, sous les effets de l'alcool alors forcement il risquait d'avoir du mal à tenir pour une danse en amoureux. « Ben comme ça... » Je le regardais bouger son bassin et je me mis à rire devant ce qu'il faisait. Cet homme était un vrai clown. « Ou...Comme ça. » Je me demandais ce qu'il allait encore faire quand il m'entraîna avec lui hors la terrasse pour nous guider vers un grand arbre. Qu'est-ce qu'il avait donc en tête ? Je ne tardais pas à le découvrir quand il se mit dos contre l'arbre et qu'il m'attira vers lui. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et j'en oublias qu'on était au bal. J'en oubliais qu'on venait de se disputer. Je pensais seulement à nous et à ce moment. A ses lèvres si douces et ma langue dont je lui créais un passage pour qu'elle aille rejoindre la sienne. Emportée par le moment, dont j'avais l'impression que ça faisait des jours que je n'avais pas embrassé mon fiancé, je glissais mes mains sur sa chemise afin de caresser son torse. Encore plus emportée, je sortais sa chemise de son pantalon pour mettre mes mains en contact direct avec sa chair. Ses abdos me faisaient encore plus fondre. On devrait peut être y retourner, sinon.. Je ne terminais pas ma phrase, il se doutait surement de la fin : sinon il pourrait plus m'arrêter par la suite.. Je prolongeais à nouveau notre baiser, nos langues se touchant l'une et l'autre de temps en temps alors que je déposais quelques baisers dans son cou, une main dans ses cheveux.

« Il a pas cherché à me faire rompre. Il veut juste s'assurer que tu fasses pas de connerie et que je ne souffre pas à nouveau mais il n'est pas prêt a tout pour que je te quitte. Il veut pas mon malheur et il sait que me séparer de toi entraîne mon malheur. » Pas chercher à la faire rompre ? C'était la meilleure et j'hallucinais. « Bien sûr que si ! Pourquoi crois-tu qu'il se soit ramener chez moi avec ta cousine ? Il était prêt à te raconter la première connerie qu'il croyait vraie juste pour que tu t'éloigne de moi. Ouvres les yeux, Elia. Pitié. » Moi j'y croyais. Vraiment. Mes propos n'étaient pas stupides tout comme ma façon de raisonner. Mais elle et moi étions si différents...que parfois je me demandais comment nous faisions pour nous comprendre et être ensemble. Enfin, j'avais osé la réconciliation parfaite. L'entraînant derrière un grand arbre, j'avais commencé à l'embrasser. Au diable pendant les secondes qui suivraient, la photo et celui qui avait osé me la filer. J'oubliais même que nous venions de nous disputer et pour moi seul ne comptait qu'elle, Elia, celle qui allait bientôt m'épouser. Je me plaquais alors contre l'immense tronc à l’abri des regards avant de plaquer la jeune brunette contre moi pour ma bouche puisse goûter la sienne d'une façon intense et presque vitale. Elle me plaisait et je l'aimais avec une intensité à couper le souffle. Si je cru que, trop fâchée, elle allait me repousser, je fondais littéralement lorsque sa langue rencontra la mienne. Ses mains passèrent sous ma chemise, me faisant frissonner alors que mes mains caressaient doucement ses épaules. « On devrait peut être y retourner, sinon.. » Quoi ? Rien du tout, qu'elle se taise. Emporté par le moment, je redoublais l'intensité de mes baiser. J'échangeais alors nos positions, relevant les pans de robe afin de caresser ses cuisses, de les attraper et d'enfin la soulever afin qu'elle n'enroule ses jambes autour de mes hanches. « Sinon quoi ? » Son intimité devait clairement sentir la pression qu'excerçait mon pantalon qui devenait étroit pour mon membre douloureux. « Sinon...Je peux tout aussi bien te faire le mioche que tu désires tant tout de suite... » Un sourire berçait mes lèvres tandis que je venais à embrasser la peau de son cou tandis qu'une de mes mains voyageait vers son sous-vêtement du bas afin de se faufiler en-dessous...