Why you always use your hands and not your head? x Thélia

thélia ღ

C'était trop beau pour être vrai. Trop beau pour que ce bal se passe bien. On sait tous que à chaque bal de fin d'année y a des disputes voir des bagarres. Même si les autres années je ne suis pas concernée, je sentais que 2015 allait être le cas. Avoir Priape et Matthéo à ma table indiquait que ça allait partir en sucette. Ajouter Aby et Théo et Priape aussi. & jackpot. Théo n'avait pas pu se retenir de chercher ma cousine qui avait profité pour lui répondre au lieu de jouer l'indifférente. Mais non seulement il s'était jeté sur mon meilleur ami alors qu'il venait à peine de débarquer à notre table, tout ça pour se barrer de la sorte. Génial ! Je m'étais assurée que le dunster n'avait rien de grave, le laissant auprès de sa cavalière et des autres invités de notre table. Je tournais ainsi les talons pour courir après le winthrop et savoir ce qui lui avait prit par la tête. Je ne le trouvais plus dans mon champ de vision. Il avait disparu en un rien de temps. Je commençais donc à épier la salle du bal, regarder de table en table, puis la piste de danse s'il était pas allé chercher son meilleur ami ou je ne sais qui pour parler ou pour quitter le bal peut être.. J'avais continué avec le bar, c'était un lieu parfait pour se changer les idées et faire passer tout ça avec de l'alcool. & si j'avais vraiment cru le trouver ici, ce n'était pas le cas. Je m'étais renseignée à des serveurs qui l'ont bien vu mais incapable de savoir où il était passé. Il me restait alors à fouiller la terrasse. C'était le dernier recoin. S'il n'y était pas c'est qu'il avait quitté la soirée, car dans les toilettes ça m'étonnerait qu'il aurait passé autant de temps là bas. Y avait tellement de personnes en costard que ça me facilitait pas la tâche. Dieu merci, après 15 bonnes minutes à le chercher, voir 20, je le trouvais dehors et seul. Qu'est ce qui t'a prit ? demandais je en me posant devant lui, d'une voix seche mais pas agressive.

« Qu'est ce qui t'a prit ? » Humpf ? Qui me parle ? Dieu, est-ce toi ? Je relève mon visage et me retourne vers la provenance de la voix qui venait de...derrière ma petite personne en piteux état. L'obscurité plus l'alcool que j'avais ingurgité et qui à présent se baignait dans mes veines ne me permit pas de distinguer correctement et dès le départ ce qui se passait devant moi. Une photo, un baiser, des mensonges...Ma vie me faisait penser à l'enfer mais en moins pire mais plus douloureux. Les choses n'allaient jamais bien pour moi, et quand je songeais que si, tout pouvait s'arranger, en fait, ce n'était jamais le cas. Qui était assez cruel pour foutre la merde comme ça ? Puis pourquoi elle l'avait embrassé d'ailleurs ? « Une patate et une autre patate font la course sur l'herbe, à ton avis Elia, laquelle des deux patates gagnera la course ? » Comprendra qui pourra, moi je titubais sur place, la bouteille dans la main. J'avais passé un petit moment avec un vieux pote de quarantaine et maintenant, je me retrouvais face à ma fiancée. Ou peu importe ce qu'elle était. La colère me brouillait la vue. « Il m'a prit qu'il m'a prit de prit ce que je croyais ne pas avoir été prit. » J'avais levé l'index devant Elia, parlant avec la bouche en cul de poule, les yeux dans le vague, employant une voix de philosophe pas trop sûr de ce qu'il avançait. Puis, portant le goulot de la bouteille à ma bouche pour aspirer les dernières gouttes qu'il restait dans le fond de la bouteille, je me retournais. « Retourne...profiter du bal va... » Je ne voulais pas de dispute. Je voulais rien.

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J'avais passé un sacré moment à le chercher pour finalement le retrouver sur la terrasse. Que foutait-il ici ? Puis qu'est ce qui lui était passé par la tête pour cogner une fois de plus mon meilleur ami ? « Une patate et une autre patate font la course sur l'herbe, à ton avis Elia, laquelle des deux patates gagnera la course ? » Je haussais un sourcil ne comprenant rien à ce qu'il disait ni où il voulait en venir. Je remarquais cependant la bouteille dans sa main, le fait qu'elle était vide et qu'il était plus très frais. « Il m'a prit qu'il m'a prit de prit ce que je croyais ne pas avoir été prit. » Une nouvelle fois je ne compris rien à ce qu'il tentait de dire. Lui même il s'embrouillait. Il porta la bouteille à sa bouche pour boire les dernières gouttes telle une personne asséchée d'eau en plein milieu d'un désert. Hors lui il avait pas l'air déshydraté. « Retourne...profiter du bal va... » J'attrapais la bouteille, la lui arrachant des mains d'un coup sec. C'est comme ça que tu profites de ta soirée ? Avec une bouteille ? Je la lui montrais un peu fâchée. Pourquoi tu l'as frappé, pourquoi t'es parti comme ça et tu as disparu tout ce temps ? Tu sais que je me suis inquiétée ? Vu son état il devait s'en moquer royal et juste être dans son petit nuage. C'était notre premier bal, pourquoi il fallait qu'il fasse ça et ne se retienne pas ?

« C'est comme ça que tu profites de ta soirée ? Avec une bouteille ? » Je secouais la tête assez frénétiquement. Si j'en étais là c'était par sa faute, et lorsqu'elle m'arracha la bouteille que je venais de finir des mains, je ne fis rien pour l'en empêcher. Non, je n'avais plus envie de me battre, elle n'avait qu'à faire ce qu'elle voulait. Elle me poussait à faire les pires horreurs du monde et réveillait cette partie sombre qui sommeillait en moi. « Oh moins, elle, elle est fidèle. » dis-je avec une voix d'enfant tout en haussant les épaules. En effet, au moins à cause d'elle je n'allais pas recevoir des images d'elle embrassant une autre bouteille... M'avait-elle menti ? Mes pensées se bousculaient dans ma tête. Avait-elle demandé ma main parce que Priape ne voulait pas d'elle ? Ou comment les choses étaient censées se passer ? Dans tous les cas, je virais barge. « Pourquoi tu l'as frappé, pourquoi t'es parti comme ça et tu as disparu tout ce temps ? Tu sais que je me suis inquiétée ? » J'avais juste envie qu'elle parte. J'en avais marre de souffrir pour rien. Savait-elle combien la voir embrasser quelqu'un d'autre était comme me planter un couteau dans le cœur ? « Tiens...Démerde-toi avec ça. » Sans aucune autre explication, je sortis de la poche intérieur de ma veste la photo et le mot qu'un serveur était venu m'apporter pendant que j'étais assis à la table. Je l'avais conservé contre mon cœur juste pour probablement encore mieux ressentir la douleur. Lui tendant, elle pouvait se voir embrassant son charmant meilleur ami. Ensuite je me détournais et commençais quelques pas comme pour m'éloigner très lentement.

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« Oh moins, elle, elle est fidèle. » Mais qu'est ce qu'il racontait là encore ? La bouteille était fidèle ? Eh bien qu'il ne soit pas trop fidèle à elle lui, c'était pas un bon plan et j'avais pas besoin d'un fiancé alcoolique. Mais j'avais pas compris qu'il faisait surtout référence à que moi j'étais pas fidèle. Non car j'avais aucune raison de croire qu'il pense ça puisque je n'avais rien fait de mal et qu'on allait se marier. Pardon ? Peux tu m'expliquer c'est quoi le soucis ? Non il ne comptait pas le faire, malgré que je lui avais encore posé la question sur la raison de son coup au dunster. J'avais pas envie de jouer aux devinettes. C'était le bal de fin d'année, notre premier bal et je comprenais pas pourquoi il avait pété son slip de la sorte. « Tiens...Démerde-toi avec ça. » Il me tendit deux papiers dont je ne prêtais pas attention au premier abord, puisque je le regardais me tourner le dos. Mon regard se posa alors sur le mot qui disait que c'était une photo de Priape et moi datant du mois dernier et là le choc. Cette photo montrait qu'on s'embrassait l'un et l'autre. J'ouvrais les yeux en grands. C'était faux, complètement faux. Je rattrapais donc Théo venant me poster devant lui. C'est pour ça que tu l'as frappé et que tu me parles comme ça ? Tu crois vraiment que c'est réel ? Je lui pointais la photo sous les yeux pour qu'il l'analyse. C'était faux, complètement faux, je le savais et je ne comprenais pas pourquoi on lui avait donné ça, ni qui. T'as eu ça où ? & par qui ? Ca pouvait sonné comme j'essayais de savoir de qui ça venait pour mieux me défendre, mais je voulais juste comprendre quelle personne aurait pu faire ça pour foutre la merde. Car le but ne pouvait qu'être celui ci. Qui était cet enfoiré ?

«  Pardon ? » Non j'pardonne pas ! J'en avais marre de souffrir comme je le faisais. J'en avais marre de tomber sur le pire et d'en prendre pour mon grade. Je pouvais pas vivre une vie heureuse de jeune fiancé non ? Limite, j'aurai préféré savoir qu'elle était nonne. Enfin, je racontais toujours n'importe quoi. « T'as parfaitement bien compris ! Elle, elle est fidèle et ce soir je coucherais avec ! » Enfin, si elle voulait bien me rendre ma bouteille. Même si Elia ne semblait rien comprendre à ce qu'il se passait moi je faisais tout pour m'enfoncer dans la situation. Quand elle me demanda ce qui m'était passé par la tête de frapper son meilleur ami, je lui avais juste tendu la photo qu'on m'avait donné avant de tourner les talons. «  C'est pour ça que tu l'as frappé et que tu me parles comme ça ? Tu crois vraiment que c'est réel ? » La jeune femme m'avait rattrapée et collé la photo sous le nez. Je beuguais dessus un instant, louchant même. « Quooi ? » Que la photo ne soit pas réelle ? Mon cul ! Je paniquais un instant néanmoins. Et si elle avait raison ? Mais qui serait assez con pour me faire un coup pareil ? « T'as eu ça où ? & par qui ? » Le pape. Je secouais la tête, me passant une main devant les yeux, j'étais limite au bord de la nausée. « Un serveur me la filé quand j'étais assis à côté de toi. » Je ne rajoutais rien d'autre. « Recule... » Je la poussais même légèrement par l'épaule avant de me détourner de me pencher en avant sur l'herbe. Oh j'allais mal. Très mal.

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« T'as parfaitement bien compris ! Elle, elle est fidèle et ce soir je coucherais avec ! » Oula, c'est qu'il disait vraiment n'importe quoi. Il avait pas du boire qu'une seule bouteille à mon avis et il avait déjà jeté les autres ou les planquaient quelque part. Je cherchais pas plus a m'attarder sur sa bouteille et ce qu'il racontait la concernant. Ce qui m'importait c'était la raison de son coup de poing dans la tronche de Priape et de son absence suite à ça. Il m'avait donné des papiers et après les avoir regardé, je compris tout d'un coup. Ceci expliquait donc cela. Je courais vers lui, le stoppant, lui mettant la photo sous le nez pour le faire réagir. C'était du bidon et même si elle semblait très réelle cette photo, j'étais déçue qu'il ne sache pas que j'étais pas de ce genre. Qu'il n'y croit pas après tout ce que je lui avais dit, après ma demande en mariage. « Quooi ? » Il était sourd en plus d'être bourré ? « Un serveur me la filé quand j'étais assis à côté de toi. » & j'avais rien vu ? Maudit serveur si je le retrouvais je lui ferais la peau. « Recule... » Quoi ? Comme si c'était pas suffisant, il me poussait de lui même, ce qui me laissa sur les fesses. Mais le voyant se pencher sur l'herbe, je m'inquiétais un peu et m'approcha de lui. Je déposais une main sur son dos. Théo ça va ? T'en as bu combien ? De bouteilles pas de verres bien sur. Cette photo est fausse, je comprends pas que tu y aies cru dis je d'un ton un peu abattu et déçu. Qui pouvait être si dégueulasse pour jouer avec ses sentiments en faisant croire des choses fausses ? Qui pouvait faire du mal de la sorte à trois personnes ? Théo car il croyait que je le trompe. Priape avec ce poing dans le visage et moi car il venait de m'éviter, de se rendre malade et de gâcher un peu notre soirée, notre bal. Si je tombais sur ses personnes, ils allaient prendre cher.

« Théo ça va ? T'en as bu combien ? » Non ça n'allait pas. Sa main de posée sur mon dos me provoqua un grand frisson. J'étais censé lui en vouloir là, pas la désirer comme le feu ardent. Les mains posées sur mes genoux, la tête vers le bas, je fermais les yeux, luttant contre les nausées qui envahissaient mon corps. Je respirais une puis deux bouffées d'air frais avant de me redresser, rejetant sa main d'un coup d'épaule. « J'ai rien bu...D'ailleurs je savais même pas que ça allait me faire voir des hippopotames roses s'machin ! » De ce ''machin'', je désignais la bouteille vide qui traînait dans sa main. Non, me bourrer la gueule n'avait pas été mon but premier, juste de boire un truc normal pour réfléchir tranquille dans mon coin. « Cette photo est fausse, je comprends pas que tu y aies cru » Que elle ne comprenait pas ? Si moi je comprenais bien. Je plaçais alors chacune de mes mains sur ses bras pour lui faire face. « J'en ai marre Elia ! Je suis jamais en paix avec ses conneries et ton passé avec l'autre qui revient toujours en force ! J'ai fais quoi pour mériter ça ? Qu'on vienne m'espionner chez moi ? Qu'on m'envoie des photos de toi en train de visiter les amygdales d'un autre gars ? Ok, j'ai déconné et j'ai craqué mon slip plus d'une fois. Mais depuis que je suis venu te chercher à Hardforth, j'ai fais des efforts. » Je marquais une pause, levant les yeux au ciel, réfléchissant à toute vitesse en bougeant les lèvres. « Bon, presque tout le temps fait des efforts sauf quand je t'ai mal parlé à la plage ou quand j'ai fais ce commentaire en Égypte mais j'essaie de m'appliquer... » Je réalisais une mimique avec mon visage avant de la relâcher. « Mais ça... ! » Je lui arrachais la photo des mains pour la planter sous ses yeux. « Qui me dit que c'est vraiment faux et qu'elle date pas d'avant qu'on se remette ensemble au pire ? Qui se prendrait la tête à faire ce montage si elle était réellement fausse ? Et pourquoi?! » Je secouais la tête, estomaqué. « Non on cherche peut-être à me faire ouvrir les yeux...Et c'est peut-être même l’œuvre de Babar va savoir. » Je me détournais alors, respirant rapidement. Voilàa que j'avais l'envie de chouiner maintenant... « Va le retrouver va..Savoir comment il va...Même si j'espère lui avoir pété le nez ! » Je parlais trop mamma mia.

 

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Je m'inquiétais pour lui mais il en avait rien a faire. Il jeta ma main comme rien avec son épaule ce qui me fit mal au coeur. Il me rejetait pour une photo truqué. « J'ai rien bu...D'ailleurs je savais même pas que ça allait me faire voir des hippopotames roses s'machin ! » Si lui il avait rien bu alors moi j'avais pas de frère jumeau. L'alcool lui faisait vraiment dire des conneries, déjà qu'à jeun il en disait pas mal, là c'était juste pire. Il commença alors un speech et bien que je pouvais comprendre ce qu'il disait et j'avais jamais dit qu'il faisait pas des efforts. Au contraire je le défendais contre tout le monde, leur demandant de faire des efforts et être heureux pour moi. (...) « Bon, presque tout le temps fait des efforts sauf quand je t'ai mal parlé à la plage ou quand j'ai fais ce commentaire en Égypte mais j'essaie de m'appliquer... » « Mais ça... ! » Il m'arracha la photo des mains, ce qui me surprit à nouveau. « Qui me dit que c'est vraiment faux et qu'elle date pas d'avant qu'on se remette ensemble au pire ? Qui se prendrait la tête à faire ce montage si elle était réellement fausse ? Et pourquoi?! » « Non on cherche peut-être à me faire ouvrir les yeux...Et c'est peut-être même l’œuvre de Babar va savoir. » J'ouvrais les yeux en grands et la bouche. Il venait vraiment de dire ça ? Il pensait vraiment que c'était une vieille photo qu'on lui mettait sous le nez ? Je sentais la colère me gagner. Comme s'il allait limite me dire que c'était fini puisqu'il pensait qu'on lui ouvrait les yeux. « Va le retrouver va..Savoir comment il va...Même si j'espère lui avoir pété le nez ! » Tu te moques de moi ? lâchais je en ouvrant grand les bras, oubliant que j'avais la bouteille dans les mains et faisant ainsi cogner celle ci sur un petit muret qui était à côté de moi. La bouteille se brisa alors et il restait dans ma main plus que le haut de la bouteille, le bas s'étant éparpillé sur le sol. Il s'est jamais rien passé avec Priape hormis Vegas, RIEN lui criais je un peu dessus ne captant pas que j'avais explosé la bouteille, ni que je risquais à tout moment de me couper avec ou si des morceaux ce sont coincés dans ma peau ou la sienne. Cette photo a été truqué par des abrutis qui veulent juste mettre la merde et toi, toi.. tu y tombes à plein nez. Je m'éloignais alors en remarquant le bout de bouteille dans ma main que je lâchais au sol dans un grand désespoir.

Une chose était sûre. D'habitude, je n'étais pas aussi bavard que j'avais pu l'être juste en cet instant avec ma fiancée. L'alcool me faisait parler, et raconter des choses qui ne lui plaisaient absolument pas. Comment lui en vouloir ? Je ne savais moi-même pas très bien ce que je disais. « Tu te moques de moi ? » Ouvrant les bras sous le coup de la colère, Elia envoya valser la bouteille contre un muret ce qui l'explosa en mille morceaux. J'avais alors reculé d'un pas, choqué. « Ma maîtresse ! » Oui, avec qui j'allais coucher moi ce soir sinon ? La merde. Dans sa main, il ne restait que le haut de la bouteille et je ressentais un semblant de panique. Quand elle voulait, elle pouvait se montrer assez violente vis-à-vis de moi (a) comme lorsqu'elle m'avait giflé, m'ouvrant la lèvre. «  Il s'est jamais rien passé avec Priape hormis Vegas, RIEN » Eurk. Qu'elle se taise. Je ne voulais rien entendre. Je voulais même me mettre les mains sur les oreilles comme un autiste. « Tais-toi femme ! » hurlais-je alors encore plus dégoûté. Quand je disais que j'allais pleurer, ce n'était certainement pas des bêtises. « Cette photo a été truqué par des abrutis qui veulent juste mettre la merde et toi, toi.. tu y tombes à plein nez. » Je formais un O parfait avec ma bouche, tout en l'observant s'éloigner à grands pas de moi. « Comment ne pas tomber le nez en plein dedans lorsqu'on sait comment tu te comporte avec et viceversa ! » Si seulement je pouvais lui interdire de le voir...ce Babar. Je commençais alors à peine à régir en voyant sa main lâcher le haut de ma ''maîtresse'' et la rattrapant, je pris sa main sauvageonne dans la mienne, sortant le petit mouchoir blanc qui ornait la petite poche haute de ma veste de smoking bleue. Des petites gouttes de sang pouvait laisser voir qu'elle s'était blessée. Soit ça, soit mon imagination me jouait des tours. Je posais alors le mouchoir sur sa blessure tout en évitant de croiser son regard. Le médecin que j'étais et le fait qu'elle se soit fait mal à cause de moi avait chassé l'alcool. « Qui a pu faire ça si tu affirmes que c'est faux ? »