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la situation est tellement meilleure quand tu fais pas ta glaciale, quand tu te laisses rire, quand tu affiches ce petit sourire adorable sur tes jolies lèvres. ta presque oublié sa cavalière, mais c’est parce que là c’est toi qu’il serre contre lui, c’est avec toi qu’il danse en sifflotant un petit air de musique. t’as l’impression d’être comme dans les films à l’eau de rose que tu regardes avec skye, ta meilleure amie. et même si dans ce genre de film les garçons ne sont pas couverts de sang. mais c’est pas si grave. tu ris un peu en l’entendant « enchantée jay warren cooper, mais je continue de penser que modeste est un prénom qui te sied à merveilles » tu ris doucement, pas trop fort. pour pas gâcher la tendresse du moment. parce que même si c’est à sens unique tu le trouves tendre et vraiment appréciable cet instant. tu fais pendre ton bras, pour qu’il puisse voir ton cou, c’est vraiment pas si grave le sang, un coup d’eau et ce sera fini, plus rien, de toute façon t’as pas mis de maquillage, à part un peu de mascara sur les yeux et du rose sur tes lèvres t’es pas trop maquillage. il te notifie qu’il reste une petite trace, alors il s’approche, pour l’enlever, avec ses doigts. du moins c’est ce que toi tu penses. puis il s’approche vraiment. beaucoup. beaucoup. contact. ses lèvres sur ton cou et là t’as l’impression de ne plus tenir debout, t’as le cœur qui se décroche de ta poitrine, dans des frissons dans les joues, le ventre, les bras, même sur ton crâne. tu rêves c’est pas possible autrement. tu vas te réveiller dans ton lit. toute seule, à la quincy. tu le sais. t’as pas tellement envie de te réveiller de ce rêve qui prend des allures de réel. alors tu te pinces, discrètement, histoire de savoir si c’est la vraie vie ou pas. il semble bien que ça le soit. tu bouges pas, tu restes immobile, stoïque, totalement sonnée. tu te retiens de passer ta main dans ses cheveux. t’oses pas montrer que t’apprécie. même si c’est carrément le cas. et puis il continue il s’arrête pas. mais là tu peux plus faut que tu mettes un terme à tout ça. toi qui t’étais mis dans la tête de ne pas craquer, voilà qu’il te pousse à le faire. t’essayes de t’éloigner un peu mais t’y arrives pas, t’es comme ensorcelée. « warren … » dis-tu dans un murmure. faut qu’il s’arrête, avant que tu crèves. avant que ton cœur lâche. heureusement que t’es pas cardiaque.
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