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Je crois que je suis maudite sentimentalement et c’est aussi pour cette raison que je ne veux pas m’engager depuis un petit moment pourtant il n’y a rien de plus beau que l’amour d’un homme, se réveiller à côté de l’homme qui fait battre son cœur, voir chaque jour l’homme de sa vie à ses côtés, lui prouver son amour et lui donner des petites attentions, des petits cadeaux, je finis par comprendre que ce n’est pas le genre de relation que j’aurais. Je n’ai jamais connu ça, mes petits amis n’ont jamais été amoureux de moi à commencer par le premier garçon qui avait couché avec moi pour un simple pari avec ses amis, pas très romantique. Lorsque mon meilleur ami part je souhaite quand même le retenir, je ne veux pas qu’on se fâche, je ne veux pas qu’on soit en froid à cause de quoi que ce soit. Mais malheureusement je suis un peu bête et au lieu de le rejoindre doucement, je me mets à courir. Il se retourne alors pour me demander ce qu’il se passe mais je suis déjà affaler par terre, j’ai mal au genou et surtout à ma blessure qui se situe en haut de ma cuisse. « C’est rien… ». Oh ce n’était pas rien car la douleur était horrible mais je voulais juste le rassurer, mes yeux commençaient à se mouiller car c’était difficile, cela faisait très longtemps que je n’avais pas eu une telle douleur, j’avais du tomber du mauvais côté. « Passes-moi les antidouleur dans mon sac… ». Cela faisait quelques temps que j’en prenais plus mais j’en avais toujours de côté au cas où. Je savais que ce n’était pas la faute de Gaël, une fois les médicaments en main, je me blottis contre lui. J’en avais marre de cette putain de maladie, ce putain de cinglé qui avait pressé sur la détente. « Normalement ça va faire effet dans un quart d’heure, tu peux rester avec moi ? ». Je doute qu’il parte comme ça mais sait-on jamais après tout.
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