cole&alexys ✱ c'est la fin des cowboy

Parlerde karma, c'était une mauvaise idée parce qu'avec l'alcool que je venais de boire jusqu'à maintenant, j'avais peur de partir en vrille, de raconter ma vie, me mettre à déprimer, me plaindre et finalement, partir dans une crise de sanglots comme ça m'est déjà arrivé. Après tout, j'étais là pour m'amuser, passer un bon moment, apprendre à connaître les gens comme Cole. Je devrais être contente de retrouver les Mathers et pourtant, au lieu d'être à l'intérieur avec la plupart d'entre eux, je me retrouvais ici, au milieu d'un rond point désertique après avoir essayé la route, à parler de destin, de sims et maintenant de karma. Mais bon tant pis, maintenant que j'y suis, je continue. J'ai repris la bouteille qu'il me tendait, bu une seule et unique gorgée avant de l'écouter. Ah ouais donc tu ne voulais pas venir à Harvard ? Et qu'est-ce que tu voulais faire ? Moi, j'étais venue à Harvard parce que mon frère y était. Je ne pouvais pas vivre loin de lui et pourtant aujourd'hui, il était parti. J'avais tenté Brown mais, ma place était bel et bien ici, à Cambridge. Il m'a retourné la question en me demandant pourquoi j'avais un mauvais karma. A vrai dire, je ne savais plus trop par quoi commencer. Ma demi-soeur est partie, mon frère et ensuite deux de mes meilleurs amis. Après côté coeur, je fais vraiment n'importe quoi et le gars que j'aime me déteste. Pour finir, mon meilleur ami a décidé de me faire la gueule pour x raisons. Ma vie craint, j'enchaine les conneries, je me fourre dans des situations inimaginable et je finis toujours par couler ! Ouais, même si je relève la tête après ça, je trouve ça agaçant.

Alexys me demanda ce que je voulais faire, à la base, au lieu de venir à Harvard. Pour être honnête, mon avenir se résumait normalement à faire cuire des frites dans les cuisines dégueulasses d'un fast food. Je n'avais pas vraiment pris de décision quant à mon avenir, et c'est maintenant que je suis à Harvard, que je me rends compte à quel point j'étais peu ambitieux. Finalement, mes parents avaient plus ou moins raison de me pousser, puisque je suis ici depuis plusieurs années et que je n'ai toujours pas abandonné. Quelle tristesse. J'avais envie de rien, en fait, c'était une période de ma vie assez pourrie quoi. Heureusement, ça a pas duré très longtemps. Mais en gros j'avais juste l'impression que j'avais aucun avenir et que j'avais même pas envie d'en avoir. Je fis une courte pause et ris discrètement. C'était vraiment pitoyable de penser comme ça. Et ce qui l'était tout autant, c'était de le raconter à une personne que je venais à peine de rencontrer. Mais bon. Ouais bon bref, c'était juste une petite période post-rébellion adolescente, on va dire ! J'affichai un large sourire, histoire de montrer que je prenais désormais tout ceci très à la légère.
A son tour, la vice-présidente répondit à ma question, faisant une liste exhaustive de toutes ses préoccupations. Et visiblement, elle n'avait pas l'air d'avoir une vie très facile. Je ne savais même pas quoi répondre à tout ça. A mesure qu'elle énonçait les conséquences de son karma de chiotte, je sentis mes yeux s'écarquiller. Wow.. Ça fait beaucoup ouais. J'te félicite en tout cas, c'est pas tout le monde qui supporterait autant de galères. C'était sûrement la réaction la plus inutile qui soit, mais c'était sincère. Je ne savais vraiment pas comment elle faisait pour tenir avec autant de merdes. Elle devait avoir un mental de battante, c'était pas possible autrement.

Apparemment Harvard, c'était pas pour lui du moins, c'était pas son premier choix pourtant, y a un tas de personnes qui rêvent d'y étudier et puis, la plupart d'entre nous tenons énormément à notre place au sein de l'établissement. Certes, moi aussi je m'étais perdue en cours de route parce que j'étais venue puis repartie et enfin, seulement après une année loin de Cambridge, j'ai compris que c'était vraiment Harvard que je voulais. A moins que se soit juste mes amis ou encore mon frère. J'en sais trop rien. Mais tout ça pour dire que c'est normal d'hésiter, de se chercher. Sauf qu'apparemment, Cole, c'était pire que ça parce qu'il ne se voyait nul part. Je restais assez étonnée et puis, je cherchais à comprendre sauf que j'étais pas vraiment en état de comprendre quoique ce soit. Oh tu sais, on a tous un avenir c'est juste qu'on met plus ou moins de temps à le découvrir ! Phrase philosophique du soir, bonsoir ! J'ai réenchainais avec une question, à croire que j'étais super méga curieuse ce soir. Et cette période post-rébellion, elle est finie aujourd'hui ? Bah ouais aprce qu'on est mather donc ou est plus ou moins en pleine crise quoi ! Je me demande d'ailleurs si un jour on arrivera à grandir. En parlant de grandir, j'avais l'impression que c'était mon cas avec toutes les merdes qui me tombaient dessus. Comme quoi j'avais vraiment un karma pourri, ce n'était pas une blague. Je les supporte parce que je suis une mather ! Ais-je fait remarqué en souriant légèrement consciente que c'était le cas parce que sans la mather, je serais sans doute plus là !

Alex me sortit une phrase philosophique qui m'aurait sans doute bien fait rire si je n'avais pas été complètement fait. Sauf que là, contre toute attente, je la pris très au sérieux. Oh tu sais, on a tous un avenir c'est juste qu'on met plus ou moins de temps à le découvrir ! Je hochai la tête frénétiquement, le plus sérieusement du monde, complètement d'accord avec elle. Il m'avait peut-être fallu un peu plus de temps que la moyenne pour trouver mon avenir, mais à présent il me convenait parfaitement. C'était à voir s'il me conviendrait toujours avec le temps, mais je n'en doutais pas trop. Et cette période post-rébellion, elle est finie aujourd'hui ? A cette question, je haussai les épaules, pas trop sûr de moi. Dans un sens, oui, sûrement, puisque j'avais arrêté de faire les conneries immatures que j'avais pris pour habitude de faire quelques années auparavant - du genre, me faire tatouer cette tâche aussi immonde qu'indélébile sur mon épaule, par exemple. Mais d'un autre côté, j'étais toujours un peu l'éternel adolescent un peu rebelle, toujours motivé à se prendre une bonne murge. Je n'étais pas un Mather pour rien, en même temps. On va dire qu'elle est finie, ouais, je finis par répondre après réflexion. Disons que je sais concilier vie d' "adulte" et vie d'ado, maintenant. J'ai un peu plus d'espoir en l'avenir, et je fais moins le con qu'avant, tout en vivant au jour le jour sans me prendre la tête. J'ai trouvé le bon compromis en gros !
Enfin, Alexys m'affirma qu'elle tenait le coup puisqu'elle était une mather. A ces mots, elle se remit à sourire, sourire que je lui rendis aussitôt. Je n'en étais pas encore réellement conscient puisque je n'y étais que depuis peu, mais c'est vrai que les maisons d'Harvard et, à mon sens, particulièrement la Mather House, avaient l'air de vraies familles aux membres inexorablement soudés les uns aux autres. Et c'était vraiment cool, ça. C'est vrai que les mathers sont les plus forts, ils endurent tout sans fléchir ! Tu t'es déjà imaginée te retrouver membre d'une autre maison que la verte d'ailleurs ?

On va dire qu'elle est finie, ouais. J'en étais pas si certaine, même dans mon état actuel. Après tout, on était des mathers, on était en constante crise d'adolescence j'ai envie de dire. C'était comme une période prolongée, on était de vrais petits rebelles de la société. Disons que je sais concilier vie d' "adulte" et vie d'ado, maintenant. J'ai un peu plus d'espoir en l'avenir, et je fais moins le con qu'avant, tout en vivant au jour le jour sans me prendre la tête. J'ai trouvé le bon compromis en gros ! Ah bah voilà. Là, je voulais bien le croire. Je l'ai regardé en souriant, fièrement parce qu'après tout, il avait tout pour être un vrai mather digne de ce nom. Alors, t'as ta place chez les mathers ! Je suis certaine qu'il sera digne de ce nom et puis, je l'aime bien alors, je l'acceptais volontiers au sein de la famille. Après tout, ce n'était pas bien compliqué. Tant qu'on s'en prenait pas à mes amis ou qu'on venait me faire chier, j'étais à vrai bisounours qui aimait tout le monde... la plupart du temps parce que quand je décidais d'embêter le monde, c'était une autre histoire. C'est vrai que les mathers sont les plus forts, ils endurent tout sans fléchir ! Tu t'es déjà imaginée te retrouver membre d'une autre maison que la verte d'ailleurs ? Sans même avoir pris le temps de réfléchir, j'ai hoché la tête négativement parce que la question ne se posait pas vraiment. Absolument pas. Je crois qu'on est mather de génération en génération dans ma vie. J'étais mather bien avant d'arriver à Harvard, je t'assure. Déjà à l'époque, je traînais dans les rues et je dealais avec mon frère. Quand il est arrivé à Harvard, son choix était déjà tout fait et quand je suis arrivée à mon tour, je n'ai pas hésité une seule seconde ! Et toi ? T'as pris les mathers parce que tu le voulais vraiment ou plus par dépit ? Bah ouais pour certaines personnes, c'était leur second choix alors, sait-on jamais !

Alors, t'as ta place chez les mathers ! Ces mots me firent chaud au cœur. Je n'aurais pas pu rêver mieux comme intégration, au final. Tout le monde était sympa avec tout le monde, je m'entendais comme cul et chemise avec certaines personnes que je venais à peine de rencontrer, et en plus de ça, j'avais l'approbation de la vice-présidente, que demander de plus ? J'étirai un large sourire, et levai mon poing serré en guise de satisfaction. T'aurais pas pu me rendre plus heureux !, je répondis alors.
Puis, Alexys répondit à ma question. Visiblement, c'était clair pour elle, aucune autre maison ne lui aurait mieux correspondu que la mather. Elle avoua qu'elle l'avait toujours été au fond d'elle. Comme son frère, si j'ai bien compris. Ton frère était mather aussi ? Elle me retourna ensuite la question, me demandant si j'avais directement choisi la mather house ou si mon choix était par dépit. A vrai dire, de base, j'avais plusieurs choix. Je savais pas trop si j'avais le courage d'aller chez les mathers. Comme j'ai dit, je sortais tout juste d'une période de rébellion, et il fallait que je tienne ma parole et que je me calme sur les soirées et tout ce qui tourne autour. Du coup j'avais pensé à la quincy et la winthrop, parce que c'étaient des maisons plus calmes, moins tentantes et moins "dangereuses" pour moi. Mais au final, j'ai pas pu résister, la mather m'a attiré comme un aimant, comme si j'étais fait pour y être ! Les deux autres me convenaient pas plus que ça en fin de compte, je pense. J'ai pas assez le cœur sur la main pour être quincy, et je suis pas suffisamment viril pour être winthrop ! Je me mis à rire, une fois de plus. Je prenais peut être le risque de redevenir le petit con immature et débauché 7j/7 en étant mather, mais c'était un risque à prendre, que j'acceptais très volontiers.

T'aurais pas pu me rendre plus heureux ! Je riais face à la situation. Il avait l'air vraiment heureux d'être bizut mather et futur mather à tous les coups parce qu'il avait tout pour rentrer dans la famille. Je suis ravie de pouvoir faire un heureux ! C'est vrai, j'avais l'impression de tout faire de travers alors, pour une fois que je pouvais aider, j'en étais on ne peut plus contente. Je répondais ensuite à sa question de façon assez maladroite avec l'alcool qui coulait dans mes veines. Oui, j'étais une Mather née en quelque sorte et, je ne me voyais nulle part ailleurs si ce n'est chez les Student ! Mon frère était Mather oui. Il a quitté Harvard y a pas si longtemps que ça... Je t'aurais connu au mois de Mars, j'aurais pu te le présenter. Malheureusement, il était parti et je dois dire que j'étais un petit peu déçue bien qu'il semblait très heureux à Toronto. Je savais que si vraiment je n'arrivais pas à remonter la pente, je pourrais toujours retourner dans mon pays natal moi aussi. Il m'expliqua ensuite pourquoi Mather et pas une autre maison. Du coup, je suppose que tu n'es ni un artiste, ni un fils à papa. T'as fait le bon choix en venant chez nous tu verras, on est les meilleurs ! Et puis, je tente de ne plus toucher à la drogue et malgré tout, on m'accepte.C'est comme chez McDo ! Je ne sais pas comment je faisais pour débiter autant de conneries à la minute mais je dois dire que je m'en sortais plutôt bien jusqu'à maintenant !

Je suis ravie de pouvoir faire un heureux ! Heureux ? Le mot était faible. Je ne sais pas si c'étaient les effets de l'alcool qui décuplaient mes émotions, mais en toute sincérité, j'étais aux anges. J'avais un peu craint de ne pas m'intégrer dans cette maison qui, de prime abord, paraissait très soudée et, à mes yeux, difficile à pénétrer. Et je peinais à réaliser que j'y étais enfin. Alexys me répondit ensuite qu'en effet, son frère était bien un Mather. C'était de famille alors, effectivement ! Rien que pour ça, j'aurais bien voulu avoir un frère ou une sœur. Pour voir les choix qu'il ou elle aurait faits, ou même pour savoir ce qu'est une vraie relation fraternelle. Il m'arrivait d'en vouloir à ma mère d'avoir fait une fausse couche, enfin. Là n'était pas le sujet. Vu le ton quelque peu déçu qu'elle avait à parler de son frère et du fait qu'il ait quitté Harvard, je supposais qu'elle était très proche de lui. Je t'aurais connu au mois de Mars, j'aurais pu te le présenter. J'aurais pas dit non, à t'entendre parler il a l'air d'un gars cool ! Il est parti à la fin de ses études ? J'avais hésité une seconde ou deux avant de lui poser cette dernière question, m'imaginant qu'il avait peut être une raison plus importante de quitter Harvard. Mais ma curiosité avait pris le dessus, et j'espérai simplement que je n'aurais pas à m'en mordre les doigts.
Du coup, je suppose que tu n'es ni un artiste, ni un fils à papa. T'as fait le bon choix en venant chez nous tu verras, on est les meilleurs ! Et puis, je tente de ne plus toucher à la drogue et malgré tout, on m'accepte.C'est comme chez McDo ! Je ne sais absolument rien faire de mes dix doigts et mon père est simplement déménageur, alors effectivement je suis fait ni pour les Lowells ni pour les Eliots non plus ! Et je te félicite de ne plus toucher à la drogue, c'est vachement respectable mine de rien. Elle avait raison, comme quoi, c'était bien comme chez McDo ! C'était cool de savoir que, même si un jour je cherchais à m'éloigner de l'herbe par exemple, je n'aurais pas une dizaine de cons sur le dos pour me dire que ça sert à rien de vouloir arrêter, et qu'au contraire, je pourrais presque avoir du soutien. Ceci dit, c'était pas demain la veille que je comptais arrêter. Mais ça, c'est un détail.

J'avais un peu trop bu du coup, je ne m'énervais pas en parlant de Jeno comme j'aurais pu m'énerver quelques jours auparavant. Faut dire que je l'avais vu y a pas longtemps et c'était peut-être pour ça. J'en sais trop rien mais le truc c'est qu'il me manque quand même et que j'aurais préféré qu'il reste ici, avec moi et qu'il me soutienne comme il l'avait toujours fait, qu'il m'engueule quand je partais en couilles bref, je voulais mon frère malgré tout. J'aurais pas dit non, à t'entendre parler il a l'air d'un gars cool ! Il est parti à la fin de ses études ? J'hochais la tête positivement. Evidemment que mon frère était quelqu'un de cool, sans doute la personne la plus cool que je connaissais et oui, j'aurais aimé qu'il le rencontre parce que je suis certaine qu'ils se seraient très bien entendu tous les deux. Non, il est parti en plein milieu de l'année avec sa copine en prétendant qu'Harvard l'étouffait. Il ne supportait plus la plupart des gens et il préférait retourner à Toronto. J'ai haussé les épaules avant de rouler des yeux. Je pense qu'il fallait vraiment faire avec. Moi, je faisais bien avec après tout. Et toi ? T'a un frère ? Une soeur ? On parlait ensuite de la Mather House et j'étais super contente qu'il ait fait ce choix parce que c'était le meilleur de tous les temps évidemment. Merci beaucoup ! Moi, je te félicite d'avoir choisi la meilleure des confréries ! Je lui ai adressé un large sourire et j'espérais que les Mathers m'accepteraient toujours l'année prochaine, malgré les changements que j'avais fait dans ma vie. Pour le moment, on m'acceptait parce que j'étais vice présidente et parce qu'Alex était le meilleur ami de mon frère, il faisait comme partie de la famille. Je croisais les doigts parce que c'est vraiment ici que je voulais être et pas ailleurs.

A ma question concernant son frère, Alexys me répondit qu'il avait quitté Harvard pour Toronto au beau milieu de l'année, car Harvard l'étouffait trop. C'est dommage. J'espérais pour lui que c'était une décision mûrement réfléchie et non un coup de tête, il aurait de quoi regretter sinon. Je hochai la tête pour toute réponse, affichant une légère moue pour compatir à son mécontentement. Et toi ? T'a un frère ? Une sœur ? Le sourire aux lèvres afin de dédramatiser ma future réponse, je secouai la tête négativement et me mordillai la lèvre inférieure. J'aurais dû, mais ma mère a fait une fausse couche en tombant dans les escaliers. Et vu qu'elle a été traumatisée par l'accident, elle a pas voulu réessayer. Du coup j'ai été gâté pour deux quoi, c'est un mal pour un bien si on peut dire. Je haussai les épaules. Cette anecdote me passait un peu au-dessus, à vrai dire. J'étais jeune quand c'est arrivé, c'est à peine si je m'en rappelle, donc bon. Même si, parfois, je ressens comme une sorte d'absence, m'imaginant que je devrais avoir un frère ou une sœur à mes côtés, ça m'étonnerait que la fausse couche de ma mère soit le plus grand traumatisme de ma vie.
Merci beaucoup ! Moi, je te félicite d'avoir choisi la meilleure des confréries ! Je lui rendis le large sourire qu'elle m'envoyait, et levai un pouce, ravi. Merci ! Je ne choisis que le meilleur pour moi de toute manière, ahah ! Ce qui était totalement contraire au sujet de conversation précédent, pendant lequel je disais que je n'avais presque aucune ambition dans la vie, mais qu'importe. Je doutais fort qu'elle fasse une quelconque remarque là-dessus. De toute manière, j'étais trop cuit pour réaliser mon manque de crédibilité à cet instant.