MY SALVATION ≠ OLIVANDER

Collé contre elle, je ne cherchais pas à faire plus. En fait, je devais retrouver mon souffle pour faire quoique ce soit. Alors ouais, je restais stoïque contre son corps et je me calmais, tout simplement. Sérieux, je crois qu'elle avait en tête de me rendre fou puisqu'elle venait faire des trucs dans mon cou, au niveau de mon oreille, ce qui me fit sourire. Doucement, je lâchais sa jambe que j'avais gardé contre moi, parce qu'elle devait quand même pas être très confortable. J'en profitais pour me reculer et puis enlever la capote, et me rhabiller. Non pas que j'aime me retrouver couilles à l'air mais bon, c'est un bal. Je reboutonnais mon pantalon et puis je trouvais une poubelle pour y déposer le préservatif usagé. La respiration à peu près calme, je lui souriais, lui répondant alors « C'était sympa de te revoir aussi. Et si l'envie te prend te me rejoindre dans ma chambre, un soir.. j'suis pas contre. Peut-être même que je te filerai cette cravate qu'à ce moment là » Ouais, c'était hors de question que je la lui file ce soir, j'aimais cette cravate et elle faisait ressortir mes yeux. Je vérifiais que j'étais de nouveau présentable pour qu'on puisse retourner à nos occupations, et ça avait l'air d'être le cas.

Un sourire satisfait ornait tes lèvres pulpeuses depuis la fin de votre petite affaire. C'était sympa de te revoir aussi. Et si l'envie te prend te me rejoindre dans ma chambre, un soir.. j'suis pas contre. Peut-être même que je te filerai cette cravate qu'à ce moment là. Wow, c’était quoi ça, une invitation ? Merde, c’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Et la cravate, mais la cravate.. Tes joues rougissent légèrement – oui oui, il t’arrive de rougir – en pensant à c’que tu ferais avec cette cravate. Pfiou, range tes ardeurs ma p’tite, tu viens juste de finir une partie de jambe en l’air là. Alors si j’ai la cravate, j’passerais, tu peux m’croire. dis-tu avec un sourire en tirant sur la cravate en question pour rapprocher son visage du tient et coller tes lèvres contre les siennes. Pourquoi y’avait pas un foutu miroir ? T’avais même pas pris ton portable, tu l’avais laissé à ta table. Repositionnant quelques pinces dans ta chevelure, tu fais face au Mather. Est-ce qu’on dirait qu’on vient de… ? lui demandes-tu en remontant légèrement ton bustier, amusée.

Bon. Elles étaient où ces putains de bougies là ? Maxine perdait patience, elle était surexcitée. Il lui fallait tout et tout de suite. Elle voulait aller faire la fête en plus. Mais non, il fallait trouver ces satanées bougies pour le gâteau de Calypso. La jeune fille était avec Elizabeth, à la recherche des bougies, vingt-trois pour être exacte au passage. La présidence traversait la salle pour entrer dans la cuisine et trouver ce qu'elle cherchait. Mais, évidemment, ça ne se passa pas comme prévu. Maxine porta son verre à sa bouche pour boire une gorgée et puis elle tomba sur deux personnes alors qu'elle était avec Elizabeth. Elle tomba encore sur le président Mather et une fille, différente du Spring Break. Le point positif c'était qu'il était habillé mais ça se voyait qu'il venait de se rhabiller. Maxine les regarda avant de pencher sa tête vers la droite, comme si elle était "absente". Un grand sourire affiché sur ses lèvres, elle regarda Alexander. Bonsoooir ! Maxine se dirigeait vers le placard pour trouver ses bougies, comme si elle se fichait totalement de la présence des deux jeunes gens. Elle en profita d'ailleurs pour parler. Jamais deux sans trois, à quand la prochaine ? Elle parlait à Alexander bien entendu, faisant référence au Spring Break. Maxine trouva rapidement les bougies, la jeune fille fit un énorme sourire comme une gamine. Lizzie, j'ai trouvé les bougieeees ! Elle leva les bougies comme si elle avait triomphé, bah oui, elle avait trouvé les bougies.

Catastrophe. Il vous manquait les bougies. Vous aviez quand même réussi à oublier l'essentiel pour l'anniversaire de Caly. Great. Vous partiez donc en mission bougies avec ta belle cousine et entrez dans les cuisines. Sauf que.. Surprise. D'autres personnes étaient déjà là et euh... Comment dire, avec les cheveux ébouriffés de cette jeune femme que tu ne connaissais pas et les mots plein de sous entendus au président Mather de Maxine. Tu comprends toute de suite la situation. Tu te sens obliger de dire bonsoir par politesse puisque Maxine le fait. T'aurais préféré passer inaperçue, c'était beaucoup trop gênante Saluuuut.. faite comme si j'étais pas là. La seconde qui suie tu t'éloignes, chercher les bougies sauf que Max les trouvent avant toi ce qui t'oblige à revenir à la situation initiale gênante. Le compte est bon ? tu dis en faisant allusion aux bougies et pas à autres choses hein. Que ça vous évite de revenir et surprendre des lapins en action.  On sait jamais.

L'appel de la cravate, voilà comment j'aurai un round... quatre, si mes souvenirs sont bons. Ouais, c'était déjà la troisième fois que j'arrivais à lui faire crier mon nom. Ouais bon, la faire jouir quoi, parce que je me souviens plus très bien si mon nom était sorti de ses lèvres à chaque fois. Mes lèvres collées aux siennes, je me délectais de ce contact enivrant, un peu comme pour me donner du courage pour reprendre le court de la soirée comme si de rien était. Oh et j'vous jure que si Warren venait à se la jouer bagarreur encore, j'allais pas hésiter à lui donner les détails de mes ébats avec son ex-femme. Je me reculais ensuite pour la regarder, histoire de vérifier que ça ne se voit pas qu'on vient de baiser comme deux animaux en rut. « Ça a l'air d'all- » Interrompu par quelqu'un, je découvrais alors Maxine, présidente Cabot. Et bien, réunion au sommet on dirait, puisque très vite c'est la présidente Lowell qui vient nous combler de sa présence. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire à la remarque de la Cabot pour lui dire « Oh, peut-être que la troisième sera toi, qui sait » Ouais bon, je ne me faisais pas d'illusion, je savais très bien qu'elle ne cèderait jamais, mais ça m'amuse d'aller la titiller dans ce sens-là. Je glissais mes mains dans mes poches, prêt à partir. « Vous avez ce que vous voulez, c'est bon ? » m'adressais-je aux nouvelles arrivantes avant de me tourner vers Olive « On y retourne ? » Pas forcément ensemble, mais genre faire acte de présence quoi.

T’étais loin d’être du genre à te soucier de ton apparence, mais c’était quand même le bal ce soir, hein. Ça a l'air d'all- comment ça Alexander avant d’être coupé par des voix qui s’approchaient. Tu reconnais rapidement les présidentes de la Cabot et de la Lowell House. Hmhm, même si t’es pas timide pour un sou, t’essayes de te faire toute petite, mais c’est loupé, vous êtes remarqués et la Cabot ne se retient pas d’une petite remarque qui t’fait sourire. Le serial baiseur qu’était Alexander avait sa petite renommée, ce n’était plus un secret pour personne. Alors qu’ils papotent gaiment ensemble afin de savoir si tout est bon – t’ignore de quoi il s’agit, en plus – tu te glisses derrière Alexander et lui colle une main aux fesses, tâtant bien comme il faut. Jusqu’à ce qu’il s’retourne vers toi. On y retourne ? Hm ? Tu hoches la tête, un sourire aux lèvres avant de porter ton attention sur les autres jeunes femmes. Bonne soirée les filles. dis-tu tout sourire, même si la soirée était biiiiien entamée. Et puis toi, à bientôt. dis-tu en te mordillant la lèvre avant de les poser sur la joue du Mather et quitter le couloir des cuisines. Quelle soirée.