MY SALVATION ≠ OLIVANDER

En vrai, elle était mauvaise. Elle faisait en sorte que je réagisse à tout ce qu'elle me disait, m'avouant alors qu'elle était habillée sans le moindre sous-vêtement. Forcément que ça m'faisait de l'effet, que j'avais envie d'aller plus loin avec elle, encore. Parce que bon, j'avais beau être bourré lors de la soirée dans le Kansas, je me souvenais des deux fois que nous avions partagé ensemble et j'étais pas contre réitérer l'expérience. Surtout qu'elle est célibataire maintenant. « T'es jalouse en fait, parce que je choppe jamais des moches moi. » disais-je en rigolant, regrettant déjà ma main sur sa fesse qu'elle venait de retirer. Quoiqu'il en soit, elle avait arrêté de m'appliquer de la glace sur ma blessure et puis elle déposait même ses lèvres sur ma joue. Me mordant la lèvre, je me positionnais derrière elle quand elle se mit à remettre les glaçons à leur place. Sauf que là non, mes mains venaient se poser au niveau de ses hanches, mon bassin se collant à ses fesses. « Sérieux, tu veux vraiment me laisser me taper une moche ? » que je chuchotais dans son oreille, avant de la mordiller légèrement.

T'es jalouse en fait, parce que je choppe jamais des moches moi. Parce que toi tu choppais des moches ? T’étais pas apte à refaire le bilan de touuus les mecs avec qui t’avais couché mais les plus récents étaient Hardin, Warren et Alex. Et franchement, y’en a aucun qu’est moche quoi. Et même tes anciens coups, ils étaient carrément au top. Ils avaient d’la gueule quoi. Moi j’me fait des moches ? Tu t’considères comme un moche, Strudwick ? Avec ton éternel sourire en coin scotché à tes lèvres. Et puis évidemment que maintenant que tu lui avais montré et prouvé que tu n’avais pas de culotte, Alexander se sentait d’humeur. Quand ne se sentait-il pas d’humeur, seulement ? Certainement jamais. Remettant la glace dans le bac, tu sens les mains du Mather se poser sur tes hanches, tu sens son corps se coller contre le tient. Sérieux, tu veux vraiment me laisser me taper une moche ? Sa voix n’est que murmure contre ton oreille avant qu’il ne te la mordille du bout des dents. Un frisson traverse tout ton corps. C’est des papillons, des papillons. Tu les vois s’envoler au loin. Ils ont la même couleur et la même brillance que les licornes que t’as pu apercevoir. Classe. Ca dépend.. tu m’trouves comment ce soir ? Oh, t’as dit qu’j’étais belle. Dommage. souffles-tu en penchant la tête sur le côté, te perdant dans ce que t’étais en train de faire, ta main pleine de glace en suspens au-dessus du bac.

Je venais de me faire tabasser par son ex et pourtant, elle était avec moi. Et là, elle m'excitait à m'dire qu'elle ne portait pas de culotte. Ouais, elle voulait carrément remettre le couvert et elle jouait à la meuf qui voulait pas mais sinon, elle aurait pas placé mes mains sur elle juste pour prouver qu'elle n'avait pas de sous-vêtement. Bordel ouais, elle voulait carrément faire un nouveau round, j'en étais certain à présent. « J'ai jamais dit que toi, t'en baisais des moches. Mais moi j'sais qu'elles sont toutes canons. C'est tout » Hop, chope le compliment meuf. Et puis du coup, je m'étais positionné derrière elle, venant lui chatouiller l'oreille de quelques paroles qui devaient la faire réagir un peu quand même. Parce que merde, j'voulais pas me taper n'importe qui là, j'voulais elle. Genre elle, Olive. Point barre. Si à la base on était amis, là, ça avait pris une tournure bien plus sexuelle et j'arrivais juste pas à m'en détacher. « Ça doit être l'effet des licornes, en vrai t'es moche et j'veux t'prendre maintenant » Le fait que son ex m'ait frappé avait peut-être une incidence sur mon comportement, une façon de me venger. Ouais mec, moi j'peux me la taper et j'allais pas hésiter une seule seconde. Prends toi ça dans la gueule, enculé.

J'ai jamais dit que toi, t'en baisais des moches. Mais moi j'sais qu'elles sont toutes canons. C'est tout. Deux fois dans le même temps que tu te prenais des compliments, t’allais battre le livre des records. BON, okaaay, la deuxième fois c’était pas toi, toi. C’était toi parmi les autres. Mais même. Il te déstabilisait là, dans ton étape rangement de la glace avec ses lèvres contre ton oreille, ton cou. Comment résister à ça, hein ? Ça doit être l'effet des licornes, en vrai t'es moche et j'veux t'prendre maintenant. Tu claques de la langue avant de rire doucement, lâchant la poignée de glace que tu avais dans la main dans le bac. Au diable le reste, ça finira bien par fondre de toute façon. C’est pas comme ça qu’on parle aux femmes, on t’la jamais dit ? dis-tu en te retournant, avançant doucement ton visage du sien pour attraper sa lèvre inférieure entre tes dents, tirant doucement dessus. On dit « s’il te plait ». souffles-tu contre ses lèvres, te faisant violence pour ne pas y plaquer les tiennes, putain.

Elle se sentait coupable, c'était pour ça qu'elle se trouvait en ma présence, un torchon rempli de glace pour atténuer la douleur ressentie à mon visage et éviter que ça enfle de trop pour que je ne devienne pas Quasimodo du visage. Ouais, elle devait se sentir coupable. Mais je m'en fichais pas mal parce que là, elle était en train de me rendre fou, posant ma main sur son cul pour que je vois bien qu'elle ait aucun sous-vêtement. Ouais elle me rendait fou. « Quoi, t'aimes pas ma façon de t'parler ? Pas assez gentleman à ton goût ? » La voilà qui se retourne, me faisant alors face, son visage proche du mien. Ses dents ayant attrapé ma lèvre, forcément que ça commençait à bouillonner dans ma tête, laissant alors mon esprit divaguer sur les différentes façons dont on pourrait coucher ensemble ici même. Enfin un peu plus loin, dans le couloir qui donnait sur l'extérieur par exemple. En fait non je m'en fous, j'pouvais coucher avec elle ici et que tout le monde nous regarde, ça me serait égal. Secouant la tête négativement, je franchissais la distance qui séparait nos deux visages pour aller foutre ma langue dans sa bouche, parce que j'en avais envie. Ouais, yolo, j'en avais rien à foutre, je l'embrassais parce que j'en avais envie, collant mon corps au sien.

Quoi, t'aimes pas ma façon de t'parler ? Pas assez gentleman à ton goût ? Clairement, tu t’en foutais. T’aimais autant qu’on te dise des choses crues que des mots doux. T’avais appris à aimer ça, avec Warren. T’étais pas le genre de nana à être choquée devant un « j’veux te prendre maintenant. » Ca te faisait plus sourire qu’autre chose, et ça te rendait folle à l’intérieure. Si tu savais comme je m’en.. Mais il ne te laisse pas finir ta phrase que déjà tes lèvres sont siennes, que vos langues se lient. Ton cœur se dégonfle, léger d’avoir ce que tu t’étais retenu de prendre. Tu passes un bras derrière son cou tandis que l’autre attrape la cravate qu’il a autour du cou. Tu l’enroules autour de ton poignet, attirant le Mather plus contre toi. Ouais, c’était encore possible. T’sais que ça m’excite ça ? dis-tu en laissant tes yeux se promener sur la cravate rouge. Ouais, un gars en costume, c’était grave ton truc. Tu trouvais ça tellement.. sexy. Graouw. Ils nous regardent tous quand même.. murmures-tu en replongeant ta bouche sur celle d’Alexander. C’est pas que t’étais pudique, t’aimais le fait de pouvoir être prise.. mais quand même, quoi.

Elle m'avait chauffé et forcément, j'avais pas envie de la laisser partir sans avoir eu ce que je voulais. Du coup, quand elle s'était mise à jouer avec ma lèvre, j'ai pas pu résister. J'ai cédé et j'avais carrément foutu ma langue dans sa bouche sans lui demander son avis. Elle aurait pu me repousser mais non, rien de tout ça. Collés l'un contre l'autre, surtout qu'elle avait chopé ma cravate pour m'attirer encore plus contre elle, je me laissais aller dans un baiser loin d'être pur et chaste, oh non. Il voulait dire bien des choses et "en rester là" n'en faisait pas partie. Je voulais clairement passer par la case déshabillage. Du moins le haut de mon pantalon quoi, pour sortir ce dont j'avais besoin. Gah, forcément que si j'pense à ça, j'avais envie de le faire et mon corps et bien lui aussi voulait. « Quoi, t'es pudique ? » Bon après on est pas là pour faire un porno non plus, mais j'aurais pas cru que ça la dérangerait plus que ça. Bon, fallait aviser à présent. « Y'a un coin pas loin, un couloir avec genre un espèce de coin tranquille pour pas s'faire voir, ça t'irait ? » disais-je en laissant mes mains venir trouver place sur son fessier.

Quoi, t'es pudique ? Si vous deux vous étiez encore légèrement éméché par l’alcool et ta boisson magique, le personnel de la cuisine ne l’étais pas du tout. Et c’était quand même étonnant qu’aucun deux ne soit venu vous virer de là. Finalement, peut-être que ça ne les dérangeait pas si vous restiez là. Mais non. T’avais beau avoir fait des tas de trucs, le voyeurisme – c’est comme ça que ça s’appelle non ? erm – n’était pas ton truc, du tout. Non. Ouais. Enfin non. Enfin.. La ferme Shark, et embrasse le. Y'a un coin pas loin, un couloir avec genre un espèce de coin tranquille pour pas s'faire voir, ça t'irait ? Ouais, tu t’en foutais du moment que t’avais plus les cuisiniers dans ton champ de vision. Ses mains viennent palper tes fesses et un sourire malicieux déforme tes lèvres pulpeuses. Même derrière l’étagère là-bas ça ferait l’affaire. dis-tu en te mordillant la lèvre inférieure, désignant une immense étagère pleine de vaisselle juste devant la continuité du plant de travail. T’sais quoi ? Emmènes moi où tu veux, j’m’occuperais du reste. dis-tu en relevant le bas de ta robe pour facilement enrouler une jambe autour de la sienne, collant ta main sur la bosse formée dans son pantalon.

Être pudique c'est cool. Ou pas forcément. Moi je ne l'étais pas après tout, j'en avais rien à foutre qu'on me voit à poil ou pas. J'suis bien comme je suis et rien à foutre du reste, j'suis à l'aise dans ma peau et yolo. Mais visiblement, c'était pas le cas d'Olive. Bon, elle pouvait être contre qu'on l'observe se faire prendre par un mec, ça s'comprend. Mais bon. Du coup, fallait bouger et fallait trouver le bon endroit pour notre petit plaisir mutuel. Je regardais l'étagère qu'elle mentionnait mais non, finalement mon recoin était pas mal en fait. Et puis elle disait où je voulais alors je me détachais d'elle à contre coeur, surtout qu'elle avait la main bien placée quoi, mais c'était pas top pour se déplacer donc ouais, je m'étais décroché de son emprise, attrapant sa main pour l'attirer avec moi dans le couloir en question, tournant dans le recoin discret et caché de la vue de tous, et je la plaquais contre le mur, me collant de tout mon être à elle, avant de me remettre à l'embrasser sans la ménager.