MY SALVATION ≠ OLIVANDER

« C'est c'qu'on dit » Mais il était clair que si l'opportunité se présente, j'allais faire d'elle une soumise, encore une fois, parce que c'était juste tellement bon, tout simplement. Être le maître de toutes les sensations qu'elle pouvait ressentir, en gros, c'était mon kiff. Non, je n'étais pas un Christian Grey, je ne faisais pas que ça. Mais il avait pas tort sur un point, l'homme devait dominer, muahaha. Et forcément, elle me donnait les dernières gouttes et je ne me faisais pas prier, les laissant couler le long de ma langue avant que je ne les avale, le sourire sur les lèvres. « Merciiii bien ! » Bon, là elle s'était mise en tête de sauver mon visage donc m'attirait avec elle je ne sais où pour aller trouver de la glace, okay mais moi j'sais pas où c'est tout ça. Surtout que bon, j'commence à voir des papillons un peu partout, me faisant alors sourire comme un débile. « Les cuisines où on tue les escargots ? NON JE VEUX PAS ! » Mh, what ? « Enfin, okay mais tu fais mon infirmière ? J'veux pas un thon pour s'occuper de ma gueule, elle va m'enlaidir après »

Les cuisines où on tue les escargots ? NON JE VEUX PAS ! Les escargots ? Mais qu'est-ce qu'il te parle d'escargot le type ? Tu lui lances un regard genre "what the fuck" avant de reprendre le chemin sans rompre le contact avec le Mather. Manquerait plus que tu le perdes, qu'il tombe, qu'on le piétine.. s'en était fini pour lui de sa belle gueule. Et de nos jours, c'est pas le statut de président qui fait rêver les filles. Dommage. Quoi que, ça joue quand même un peu. Enfin, okay mais tu fais mon infirmière ? J'veux pas un thon pour s'occuper de ma gueule, elle va m'enlaidir après. Tu t'étais promis de t'occuper de son visage à la seconde où tes doigts l'avait effleuré. Alors ouais, t'endosserait le rôle de l'infirmière trop sexy dans sa robe de bal si ça lui plaisant tant. Et puis en attendant, tu voyais plus Warren se pavaner avec sa Cabot. T'inquiète paaaas, j'vais juste essayer d'faire dégonfler tout ça. dis-tu en pointant son visage de ta main libre avant de pousser une porte pour entrer dans les cuisines. Le personnel chargé du service, rangement, tout ça était tellement occupé qu'il ne vous prêtait même pas attention. Au top. Si j'étais un poisson mort, où-est-ce que je me cacherais ? réfléchis-tu à voix hautes en cherchant les frigos. Là ! Tu sautilles gaiement jusqu'à l'un des grands frigo, l'ouvre, et trouve ton bonheur. Un bac rempli de glace pillée avec des gros poissons à l'intérieur. Burk. Tu l'attrapes et le porte difficilement jusqu'au plan de travail. Putain d'bordel, c'est lourd ! T'attrapes un poisson et te met à rire en l'agitant sous ton nez mais il glisse de tes mains et s'écrase par terre. Oops ! dis-tu en riant de plus belle avant de t'arrêter nettement en posant tes yeux sur la joue du Mather. A la lumière, c'était encore pire. Maintenant que j'te vois mieux, j'te donne aucune chance d'emballer ce soir, Strudwick. dis-tu en te pinçant les lèvres, attrapant un torchon que tu poses soigneusement sur le plan de travail et que tu remplis de glace, doucement. Parce que c'est froid.

Peut-être que je disais des trucs bizarres, mais j'étais toujours moins bizarre qu'elle. Enfin, dans tous les cas je la suivais et je la suivais jusqu'à ce que finalement, elle découvre où se trouvent les cuisines et m'y emmène sans lâcher le contact entre nos mains. N'empêche, tout ce que je voulais, c'était de pas devenir moche, alors par la loi que je viens d'inventer, c'est forcément une belle fille qui doit s'occuper de moi. De toute façon, une fois qu'on était dans la cuisine, on se fondait plus ou moins dans la masse, sans faire chier notre monde, on allait jusqu'au frigo où elle trouvait visiblement ce qu'elle voulait. Moi, je me calais dans un coin en la voyant galérer avec les poissons, même qu'elle en faisait tomber un. Moi rigoler ? Ouais, totalement. « Genre aucune aucune ou toi peut-être ? Il parait que les filles aiment les mecs balafrés itou... Tu crois que j'ai une chance avec une Cabot ? Genre mec viril qui se laisse pas faire.. Ouais, non, tu mens. J'ai TOUTES mes chances d'emballer ce soir » Oh et puis après tout elle était célibataire maintenant, j'pouvais coucher avec elle où je veux, quand je veux, dans la limite où elle le veut quoi. J'suis pas un violeur.

Non, y’avait rien à faire avec la tête qu’il avait. Il faisait plus peur qu’autre chose quand même. Alexander était devenu en quelques minutes un Quadimodo d’la tête. Et franchement, j’me souviens pas que Quasimodo ai réussi à chopper Esmeralda. J’crois que si. Mais elle devait être bien bourrée la pauvre. Genre aucune aucune ou toi peut-être ? Il parait que les filles aiment les mecs balafrés itou... Tu crois que j'ai une chance avec une Cabot ? Genre mec viril qui se laisse pas faire.. Ouais, non, tu mens. J'ai TOUTES mes chances d'emballer ce soir. Pour en revenir à notre Esmeralda, elle avait plus peur de Quasimodo qu’elle en avait envie. Mais c’est pas la même chose en y repensant bien, parce que Quasimodo est moche de base quoi. Alex, c’est juste l’histoire de quelques jours. Ttt, ttt, ttt. Aucune chance j’te dit. Elles préféreront aller voir le mec qui t’as causé tout ça, c’est lui le plus viril à leurs yeux. Tu piges ? Mais t’aimais pas cette idée là, en fait. Parce que le mec en question, c’était Warren quoi. Quand tu trouves qu’il y a assez de glace dans le torchon, tu rassembles les coins pour en former une espèce de poche de glace. Attention, ça risque d’être froid. dis-tu en portant le pochon improvisé jusqu’à sa joue abimée avec une application que tu ne te connaissais pas. T’avais même le petit bout de langue pincé entre tes dents, signe de ton application.

J'étais quand même bien amoché et autant dire tout de suite que lui aussi l'était. Après tout, je suis pas du genre à me laisser faire donc un poing dans sa gueule et le problème est réglé. C'était pas comme si j'étais le responsable de la tromperie... Ouais bon si un peu quand même mais bon. J'y pouvais rien si elle était bandante allongée sur le sable ce soir là. Et j'y peux rien non plus si le fait qu'elle s'occupe de moi est tout aussi excitant. "Tellement pas. La preuve t'es là toi. Pas aux bras de l'autre mec." Son truc de glace venait toucher ma joue abîmée et j'ai forcément eu un mouvement de recul. Elle m'avait prévenu que c'était froid de toute façon. Mon regard se posait sur ses jambes et je remontais petit à petit jusqu'à sa poitrine puis son visage. "T'es canon ce soir.. Genre vraiment" Non pas que je voulais pécho... Mais si.

Tellement pas. La preuve t'es là toi. Pas aux bras de l'autre mec. Tu fronces un peu plus les sourcils. L’autre mec, c’était ton ex-mari quand même. Et même si c’est toi qui avait demandé le divorce et poussé les démarches pour que tout aille au plus vite, on peut pas dire qu’t’assumais tout ça. Tu l’aimais. Putain ouais, tu l’aimes. T’aurais donné ta vie pour ce type, t’aurais fait n’importe quoi pour lui. Mais la seule chose que t’as été capable de faire c’est d’le tromper. Deux fois. Et demi (c’est pour le round 2 ça). Ouaaais. Mais moi c’est différent. Cherche pas, j’ai raison. réponds-tu avec un ravissant sourire. Et puis, tu t’sentais un peu fautive quand même. Sans toi, Warren ne lui serait jamais tombée dessus. Oh, t’étais loin d’avoir pitié pour lui, tu te sentais juste responsable de ce qui lui arrivait. D’où ce besoin de le soigner, surement. Tu ne quittais pas des yeux sa joue endolorie mais tu sentais bien son regard noisette te parcourir. T'es canon ce soir.. Genre vraiment. Tu déplaces la poche de glace un peu plus vers sa mâchoire en secouant la tête. C’était la robe. Ce truc trop féminin que t’avais été obligé d’acheter en acceptant d’aller au bal. Skyler et Alaska s’étaient occupés de te coiffer et maquiller. Et tu avais été vachement surprise du résultat. Merci. Mais profite, parce que c’est pas de si tôt que j’remettrais un truc comme ça. C’était galère à enfiler une robe aussi moulante, sérieux ! Tu soulèves la poche de glace pour voir un peu si ça fait quelque chose. Ouais. Un peu. Juste un peu quoi. Pas grand-chose. Strudwick, tu vas pouvoir m’remercier. D’ici un bon quart d’heure tu pourras espérer chopper une moche. C’est toujours mieux que rien. dis-tu en haussant les épaules dans un éclat de rire.

Ouais bon, j'aurais clairement pu utiliser d'autres termes pour parler de son ex mari. Mais j'avais un peu bu, j'avais la fin de son verre dans mon organisme et ouais, c'était juste que j'avais pas forcément les bons mots pour communiquer en ce moment précis. « Non, J'AI raison » Le jeu du plus têtu, je le gagnais presque à tous les coups. Et je pouvais être chiant, très chiant, au point qu'elle en aurait marre de moi. De toute façon, maintenant je ne pouvais que la regarder, la mater même en somme, parce qu'elle était canon et qu'elle s'occupait de ma blessure. Alors je partageais le fond de ma pensée, histoire qu'elle soit au moins au courant de ça. « J'ai jamais été très attiré par les filles trop féminines. Enfin j'ai eu ma période mais maintenant, j'aime celles qui s'en battent les couilles » Suffisait de voir Billie. Certes elle prenait soin d'elle, mais elle était pas la plus féminine des filles que je connaissais. Des fois, elle prenait juste un vieux sweat, un pantalon et basta. « Une moche ? Tu te considères comme ça ? Mouais, j'aurais pas utilisé ce qualificatif te concernant » Moi vouloir la pécho ? Évidemment. Ça coulait de source.

Non, J'AI raison. Et vous pourriez jouer longtemps à ce jeu-là. Tu mettrais mêmes tes petites économies en jeu, mais tu ne roulais pas sur l’or alors autant pas risque d’les perdre quand même. C’est qu’Alexander ne semblait pas être un gars à en démordre facilement. Le molosse contre le requin. Quel duo d’enfer. J’ai raison… marmonnes-tu dans tes moustaches, juste pour avoir le dernier mot quoi. Têtue la Shark. J'ai jamais été très attiré par les filles trop féminines. Enfin j'ai eu ma période mais maintenant, j'aime celles qui s'en battent les couilles. Là, ça t’étonnais. Les mecs aimaient généralement les filles qui savaient se mettre en valeur, montrer leurs atouts. Genre les filles à jupe, robe, mini shorts, talons et maquillage. Toi t’étais plus du genre sarouelle, jean, jogging et basket. La base. Sérieux ? J’me suis bien trompée sur ton compte alors, Strudwick. N’empêche que tu te foutais toujours de sa gueule, annonçant qu’il pourrait pécho une moche tout au mieux. Une moche ? Tu te considères comme ça ? Mouais, j'aurais pas utilisé ce qualificatif te concernant Traduction : j’veux te pécho. Alexander tout craché. Tu secoues la tête en reposant la poche de glace sur sa joue, un chouilla plus fort pour lui faire oublier ses pensées salaces. J’parlais pas d’moi, gros bêta ! Dans ton état, tu ne mérites pas une fille qui ne porte pas de culotte sous sa robe. dis-tu en levant les yeux au ciel d’un air innocent. Bein quoi ? Ca fait des marques sous une robe aussi moulante que la tienne !

Une chose était certaine : j'avais raison. Et qu'importe ce qu'elle dirait, j'aurai le dernier mot. Parce que j'ai raison. C'est comme ça après tout, les gens naissent avec certaines facultés et moi, c'était celle d'avoir raison, tout simplement. Mais forcément, j'avais envie de grincer des dents quand je l'entendais marmonner dans sa barbe. Et puis de toute façon, je préférais ne pas m'attarder, lui indiquant alors quel était mon style de fille, ce qui avait le don de l'étonner. Comme quoi, j'peux être imprévisible dans mon genre. « Putain sérieux t'as rien là ? Tu fais chier sérieux, j'vais faire comment pour retirer cette image de toi maintenant ? » J'suis genre.. un excité de la vie et là, dire que si j'pouvais, j'avais juste à relever sa robe pour faire ce que je voulais, c'était.. woaw. Mais je tentais de contenir mes ardeurs, puisque visiblement, elle préfère faire l'infirmière plutôt que se sentir mieux. Eh, en fait c'est une quincy dans l'âme. Mon cul ouais, j'suis sûre elle attend que ça que je la prenne en vrai.

C'était vraiment important d'lui dire que tu portais pas de culotte sous ta robe ? Franchement, ouais. C'était tellement drôle de le voir presque baver. Il en devenait presque tout fou le gars quoi. Putain sérieux t'as rien là ? Tu fais chier sérieux, j'vais faire comment pour retirer cette image de toi maintenant ? Tu attrapes une de ses mains et la fait glisser sur ta hanche jusqu'à tes fesses, juste histoire qu'il sente qu'aucune couture de petite culotte ne se tenait là. Sérieux. réponds-tu en retirant sa main. Toi, entrain de le chauffer ? Peut-être. Garde là en tête. Comme ça tu penseras à moi quand tu t'chopperas ta moche. Enfin, si tu y arrive. glousses-tu en reposant le pochon de glace sur le plan de travail. J'crois que ça devrait suffir comme ça. C'est l'mieux que j'puisse faire.. Ca aurait été mieux s'il avait mis de la glace juste après le coup. Mais voyons le côte positif : ça t'avais permis d'le soigner. Tes doigts effleurent de nouveau sa joue endolorie, maintenant froide comme la glace, puis tu te hisses sur la pointe des pieds pour poser doucement tes lèvres sur sa mâchoire. Derien. dis-tu avec un joli sourire t'affairant déjà à vider la glace du pochon dans le grand bac à poissons.