it hurt. you hurt me, you broke my heart, i'm like a ghost (isarie)

Aujourd’hui, c’est une soirée où je n’avais pas envie d’être drogué. Je voulais rester sobre juste pour pouvoir profiter pleinement à toutes les merveilles qui avaient été prévues pour le bal. J’avais acheté cette robe courte et blanche, plissé à l’avant, alors que mes cheveux étaient redevenus blonds depuis le road trip avec les Mathers. La soirée avait commencé il y a peu, et portant je venais de laisser quelques secondes Trung, alors que je me dirigeais vers une terrasse, afin de prendre comme qui dirait l’air. Mes crises de panique c’était légèrement calmé ces derniers temps, même s’il m’arrivait d’en avoir au moment que je ne voulais pas. Une fois sur la terre, je m’avançais alors doucement, croisant mes bras alors que je sentais une légère brise de vent me refroidir. Je fermais les yeux, alors que j’inspirais profondément, le visage légèrement levé vers le ciel.

Bon. Il est temps d'aller prendre l'air. Parce que là, Isaac a bien trop chaud. Faut dire qu'avant de venir, il a fait un passage dans un bar. Et il est un peu trop joyeux. Donc, l'air ne peut que lui faire du bien. Et du calme aussi. La soirée est vraiment bien.. Mais c'est toujours mieux quand t'es amoureux. En couple, quoi. Heureux. Ce qui n'est pas son cas. Il a juste fait l'effort de venir. D'ailleurs, une silhouette se présente à lui et en arquant un sourcil, il lâche un : Carrie ? Devrait-il s'excuser de la dernière ? En a-t-il envie ?

Pour une fois que j’étais sobre, j’avais enfin l’impression de sentir réellement l’air s’engouffrer dans mes poumons. Je n’avais pas sentie cette sensation depuis des années, et il fallait avouer que je trouvais ça assez bizarre. Alors que je me retrouvais sur la Terrasse, j’inspirais profondément, fermant les yeux un instant, alors que j’entendis une voix qui me sortie de mes pensées. Une voix que je ne connaissais que trop bien, une voix qui aujourd’hui faisait d’avantage souffrir. Je mordais doucement ma lèvre inférieure, alors que je décidais finalement à me tourner face à Isaac, esquissant un léger sourire. « C’est moi. » Je l’observais, alors qu’il semblait avoir bu.

Allez, c'est comme s'il prenait son courage à deux mains, là. Un simple prénom et voilà qu'elle se retourne. En fait, il regrette car il n'a qu'une seule envie, c'est faire demi-tour. Mais, il ne fit rien, en fait, il reste non loin d'elle. Un verre à la main, parce que bordel, il a soif, ce soir. Un peu comme d'habitude en ce moment. Mon cher demi-frère n'est pas avec toi ? Oh mais il l'a tellement en travers de la gorge. Non mais sérieusement. D'accord, il n'est pas proche de Trung mais tu vas pas au bal avec l'ex de ton demi-frère. Pour lui, ça ne se fait pas et déjà qu'il a du mal avec lui, bah là... C'est pire. Tu devrais vraiment arrêter de tourner autour de ma famille. L'alcool + la fierté.

J’observais Isaac, j’aurais pu m’inquiéter pour lui un fragment de secondes, mais le ton qu’il employa bien rapidement me fit garder ma fierté. Je n’allais pas m’écraser, et tout ce que je me demandais, c’était pourquoi notre relation c’était elle autant dégradé. J’étais au plus bas ces derniers temps, notamment à cause du départ de Chrissy et cette mystérieuse lettre que j’avais reçu de la part de mon père. « C’est drôle comme ça sonne sarcastique. Non, je prends l’air. » J’arque un sourcil, me demandant pourquoi Isaac avait été réduit à être bourré le soir du bal. « Trung, n’est qu’un ami. Evite de te faire des idées. » J’inspirais profondément, alors que je détournais le regard.

Non, Isaac ne veut plus être faible face à elle, être vulnérable et avec l'alcool qu'il a... Bon, il se calmera mais là, il faut qu'il digère le cavalier de Carrie. Non, il n'a pas supporté de l'apprendre par le formspring. Et il ne va pas le cacher. Il hausse les épaules en guise de réponse avant de boire quelques gorgées de sa boisson. Je ne me fais aucune idée. J'ai juste envie de savoir pourquoi Trung t'a choisi ? C'est fou, non ? Mon demi-frère choisit mon ex au bal. Peu importe qu'ils sont amis ou même qu'en fait, ils se connaissent depuis longtemps. Il y a des choses, à ne pas faire. Point.

Je ne le lâchais pas du regard, mordant ma lèvre inférieure, alors que je l’observais me demander pourquoi j’avais décidé de venir au bal avec Trung. Il me demandait des comptes, et dans le fond, je détestais ça. Je secouais alors négativement la tête, en inspirant profondément. « On s’est juste croisés un jour dans un supermarché, on est allés boire un verre et on s’est dit que ça serait drôle d’aller au bal ensemble. On a pas fait ça pour t’embêter, et je te le répète, ce n’est qu’un ami. » Je détestais cette situation, les choses étaient si compliqués.

En fait, il n'arrive pas à la croire. Il n'y arrive plus. Ami ou pas, ça ne me plait pas. Et il ne va pas s'en cacher, encore une fois. Il termine alors son verre alors qu'il commence à marcher devant lui, ne jetant aucun regard vers Carrie. Il sait que cette situation ne peut plus durer.. Il se souvient de leur dernière conversation. Comment il avait été faible et surtout qu'il lui pardonnait... C'est juste que de la savoir avec Trung, bah cela la remuait, tout simplement.

Inspirant profondément, et fermant les yeux pendant ce temps là, je détournais de nouveau mon regard vers Isaac. « Et je suppose que tu as perdu le droit de faire le jaloux quand tu as été clair sur notre rupture. » Mon regard s’était assombri, alors que je secouais négativement la tête lorsqu’il passa à côté de moi sans même me lancer un seul regard. Je ne pouvais plus me battre avec lui, je n’en avais tout simplement plus envie. Alors pourquoi à chaque fois ça devait être comme ça ?

Tu baises qui tu veux, Carrie. dit-il simplement alors qu'il passe devant elle pour se perdre dans cette vue qui lui est offerte. Il lâche même un soupir. Jaloux ? Ouais, certainement et c'est normal, faut juste accepter certaines choses et après ça passe. Enfin, faut surtout s'y préparer et ce n'est pas son cas. Je ne veux plus me battre. Mais admet que t'aurais été pareil, si j'avais été au bal avec Chrissy ou Chrysta. Le regard vide, la parole vide, aucune émotion. Et c'est volontaire.