(flashback) Nancy & Gaël ✗ You're finally back !

Le bonheur de passer du temps avec quelqu'un qu'on aime comme j'aime Gaël est qu'on peut tout se permettre sans éprouver une once de gêne. Tout se passe parfaitement entre nous et rien ne pouvait gâcher ce moment que je passais avec lui. Jamais accordés sur les photos, cela ne nous empêche pas de rigoler à tout va. Même avec des têtes bizarres, on reste les plus beaux. Quand il me demande de lui faire un bisou pour la prochaine photo, je ne peux m'empêcher de lui sauter dessus et sa réaction me fait rire. C'est que tu ne me connais pas encore assez !, lui dis-je avec un clin d'oeil. Je sais que ce que je viens de dire est totalement faux mais il faut bien se taquiner entre nous. Je profite des quelques secondes dans ses bras avant de me lever pour l'emmener vers la grange. Je le sens se lever derrière moi et me courir après en rigolant, ce qui me donne aussi le sourire aux lèvres.
Une fois arrivés, je lui dis de faire doucement. Ce n'est pas l'envie qui me manque, je réponds en chuchotant à sa remarque. J'adore ce petit jeu entre nous.
La réaction de Gaël face à l'animal était à croquer. Qui ne réagirait pas comme ça devant une bestiole aussi belle ? Pendant qu'il prend des photos, il me demande le prénom de la jument et de son bébé. La jument s'appelle Saikura. Et le petit me faisait un peu penser à toi quand il est né avec sa crinière toute frisée. Je l'ai appelé Gentleman !, dis-je avec un grand sourire sur le visage. J'espèrais que cette attention lui ferait plaisir.

Dans les bras de Gaël, je le taquine en lui disant qu'il ne me connait pas assez. Ce à quoi il répond qu'il pourrait prévoir ce que j'allai faire s'il se concentrer. Je lui souris et reste un peu dans ses bras. Alors est-ce que tu peux prévoir ça ?, dis-je en me levant et me dirigeant vers la grange. Une fois devant l'enclos, il me dit qu'il veut se méfier de moi. T'inquiète pas je vais attendre qu'il n'y ai pas de témoin !, lui dis-je avec un clin d’œil en parlant des chevaux que je venais de lui montrer. Il m'envoie un bisou auquel je réponds par un sourire.
Je savais que la famille allait lui plaire. Il me demande alors les prénoms des deux. Le poulain me fait penser à lui. Je lui avais donc donné un prénom en rapport avec lui. Je savais que cette attention lui plairait et je ne me trompais pas. Il m'offre un tendre sourire qui me fait craquer. Il me dit également que le poulain serait le plus beau quand il sera grand. A n'en pas douter !, lui dis-je un sourire dessiné sur les lèvres. Il ne faut pas se voiler la face. Gaël est vraiment un beau garçon.
Il retourne ensuite à son appareil photo. J'aime bien le voir à l'oeuvre. Il est concentré dans ce qu'il fait et rien autour ne peut le déranger. Je l'observe alors prendre des photos jusqu'à ce qu'il m'adresse la parole. L'envie de te tuer n'est que très rare !, dis-je amusée. Nous savons parfaitement tous les deux l'ironie de mes propos. Il me dit alors qu'il pense seulement à des choses gentils en pensant à moi. Je décide alors de répondre sérieusement à sa question. A vrai dire je pense à toi tout le temps. A me demander quand sera la date de ta prochaine visite. Et quand tu es là, à espérer que tu vas rester le plus longtemps possible. Je suis tout à fait sérieuse et je pense sincèrement ce que je dis. Je vois Gaël comme un frère. Il m'est très précieux et c'est vrai qu'à certains moments de ma vie, c'est assez dur qu'il soit aussi loin. Je compte donc bien profiter de chaque instant que je passerai avec lui pendant ce séjour.

Une fois dans la grange, je lui dis que je veux pas le tuer tout de suite ce à quoi il me répond par une question. Et pourquoi pas les deux ?, je lui réponds avec un clin d’œil. 
Devant les chevaux, il a l'air attendri et je vois bien que le fait d'avoir nommé le poulain Gentleman le touche beaucoup. Il me sourit quand je lui dis qu'il n'y avait pas de doute : que le poulain serait très beau. Sourire auquel je répond de la même manière.
Toujours le nez collé à son appareil photo, il me parle de sa vie plus longue si l'envie de le tuer n'est que très rare. Je ne sais pas si c'est mieux !, lui dis-je alors en lui tirant la langue. Il sait que j'aime bien l'embêter et il me dit alors qu'il pense à des trucs gentils quand il pense à moi. Je ne sais pas ce qu'il a particulièrement en tête mais je lui dis ce que j'ai sur le cœur. A chaque fois qu'il n'est pas avec moi, j'ai envie qu'il le soit. Sa présence fait mon bonheur. Après mes paroles, il se détache de son appareil et se dirige vers moi. Je n'avais pas l'habitude de me confesser ainsi et il avait l'air ému. Il passe sa main derrière mon cou et m'approche de lui. Je me réfugie alors dans ses bras. Qu'est-ce que c'était bon d'être contre lui !  Il me dis à son tour que je lui manque quand il n'est pas ici et que nous devons profiter de ce séjour. Ce avec quoi je suis totalement d'accord. Je profite du baiser qu'il pose sur mon front et reste un peu au creux de ses bras. Je suis quelqu'un de très sensible et ses paroles m'ont beaucoup touchée bien que je le savais déjà. Sans qu'il ne s'en aperçoive, je serre fort les paupières pour que les quelques larmes d'émotions disparaissent. Et à regret je me détache de lui : Parfaitement ! Alors autant commencer tout de suite. Tu veux faire quoi ? Un tour dans le village ou bien faire quelque chose à la maison ? Ce ne sont pas les activités qui manquent ! Un sourire sur les lèvres, j'attends sa réponse avec impatiente.

Gaël lance un rire à me remarque. Qu'est-ce que j'aime quand il sourit. Et moi donc !, je réponds à sa provocation.
Devant les chevaux, je lui lance pour le taquiner que je ne savais pas c'était quoi le mieux entre vivre ou être torturer par mes soins. Il me dit alors qu'il devrait partir. Je fais la moue. De toute façon je sais que tu m'aimes pas ! Je lui tire aussi la langue en réponse. Je savais très bien que ce n'était pas vrai.
Suit ensuite un passage assez prenant. Après s'être mutuellement avouer qu'on se manquer quand il n'était pas en France, je me réfugie dans ses bras quelques minutes. Je sens son coeur battre un peu plus fort et le mien en fait de même. Pour rien au monde je voulais me trouver quelque part ailleurs qu'à cet endroit précis.
Je me sépare ensuite de lui et lui demande ce qu'il veut faire. Il préfère rester à la maison pour l'instant. Ce que je comprend tout à fait avec le voyage qu'il a fait. Il me demande à sont tour ce qu'on peut faire ici. Pour ça il faudra chercher ailleurs !, lui dis-je avec un clin d'oeil. Mais une simple piscine conviendrait-elle à Monsieur ? J'espère que tu as pris ton maillot ! La piscine avait eu le temps de chauffer toute la journée donc elle devait être bonne. J'espère que mon idée lui plairait. Sinon il allait devoir trouver lui même. Ca te tente ?, je demande les yeux pétillants.

Il répond toujours sur le même ton à ma remarque. C'est agréable de parler avec quelqu'un sur la même longueur d'onde que toi. C'est pas moi qui lai dit !, lui dis-je en lui tirant la langue.
Après le trop bref épisode de moi dans ses bras, je lui propose d'aller à la piscine, n'ayant pas de bain moussant à disposition. J'ai vraiment envie d'y aller donc j'espère que lui aussi. Et effectivement il me répond que la piscine lui va parfaitement. Le seul problème est qu'il n'a pas de maillot. Je n'ai rien à lui proposer mais il me dit qu'il peut mettre un boxer. Il ajoute qu'il peut mettre aussi un short de sport si 'je ne veux pas voir son corps'. Pour rien au monde je ne manquerais de voir ton corps d'athlète !, dis-je aussi un riant. Il est assez grand pour décider comment il veut aller dans l'eau. Pour ma part, cela m'est égal.
Il passe ensuite une main autour de mes épaules en me demandant si je ne vais pas en profiter pour le noyer. Décidément ... J'ai l'impression que tu veux vraiment que je te tue ! Déjà il m'avait fait la réflexion dans la grange. De toute façon même si je le voulais je ne pourrai pas !,dis-je avec un clin d’œil. Il n'a qu'à me tenir avec ses bras pour que je puisse plus rien faire.
Il me donne ensuite un bisou et on se dirige vers la maison pour pouvoir nous changer. Je l'abandonne en bas des escaliers. Bon tu sais où te changer. Je monte dans ma chambre, je suis là dans deux minutes ! Tu m'attends hein ? Je voulais bien m'assurer qu'il ne soit pas dans l'eau avant que je ne redescende les escaliers. Je dépose à mon tour un bisou sur sa joue avant de monter en courant vers ma chambre.