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(flashback) alexys + we're stuck, it sucks.

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Tu commençais légèrement à désespérer en comprenant que pour le moment tout vos efforts ne servaient à rien. À croire que le campus était désert, ou que la plus part des élèves étaient soudainement devenu aveugle. Le bon coté des choses c'est que vous pouviez toujours boire avec les robinets et si besoin des wcs à gogo. Niveau condition vous auriez pu tomber sur pire genre le placard à balais , un ascenseur ou comme dans les films en mode réfrigérateur. Tu jetais pour la énième fois un oeil à ton portable espérant voir une petite barre de réseau apparaître, franchement ce n'était pas trooop demander comme petit miracle. Heureusement, Alexys avait du chocolat et la demoiselle avait encore raison ça allait vous remonter le moral ou vous booster. "J'sais pas si on devrait tout manger d'un coup, genre si on se retrouve dans un remake de hunger games après niveau nourriture on va vite se retrouver à court." Tu souriais en espérant tout de même que quelqu'un allait ouvrir cette foutue porte dans les dix prochaines minutes. Nan parce que dormir, pour en suite mourir ici nooon meerci. "C'est pas faux. C'est vrai que certaines maisons manquent plus de membres que d'autres mais après j'ai plus l'impression que pour le moment c'est une mode tu vois? Peut-être que l'année prochaine ça reviendra un peu près normal. " Tu haussais les épaules, parce qu'au final il n'y avait pas non plus vraiment de solutions à ce problème. "Ouai c'est bien connu les mathers sont gentils." Tu rigolais avec légèreté, alors que tes dents commençaient peu à peu à ressembler à celles de jackouille ton dieu.
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cette situation commençait vraiment a me taper sur le système et le pire dans l'histoire c'est que Brynn ne me rassurait en rien en sortant qu'il valait mieux qu'on garde un peu de gâteaux au cas où on reste coincées ici plus longtemps. Tu penses qu'on va rester ici combien de temps ? demandais-je d'un air assez surpris. Non parce que moi je passe pas la nuit ici y a pas moyen. Je suis claustrophobe est ce que je devais lui dire ? Non parce que pour le moment ça va parce que ça fait pas longtemps qu'on est la et que l'endroit est plutôt spacieux or si on commence a traîner ici je tiendrais jamais et je vais finir par crier pleurer gueuler et compagnie. Je prenais sur moi et respirais calmement. Je compte pas rester ici jusqu'à demain matin moi... Quitte a sauter par la fenêtre j'en avais rien a faire. Cette idée me rassurait plus. Et nous voilà en train de tenir une conversation on ne peut plus normale. On échangeait sur les confréries et a vrai dire c'était la première fois que je réfléchissais autant sur le sujet. J'espère que t'as raison ! Parce que si les gens commençait a déserter les confréries évidemment qu'elles allaient fermer et on allait devenir quoi nous ? Et puis elle a fait une remarque qui m'a fait sourire et j'ai rigolé en voyant l'état de ses dents. Tu devrais te rendre en cours comme ça. Je suis sûre que toutes les cabots arriveraient pareilles le lendemain ! La pauvre devait se demander pourquoi je racontais cela mais si elle se voyait.
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Tu avais dit ça pour rigoler, n'ayant pas du tout capter le fait que ça pouvait faire peur à l'autre étudiante. Pour le reste tu ne savais pas trop, après tout n'importe quoi pouvait toujours arriver. Qui sait, peut-être que dans les deux prochaines minutes il y a allait avoir un tremblement de terre et que le bulding tomberait en ruine vous dedans. Alors là ouai vous auriez zéro chance, mais bon pour le moment tout allait presque parfait dans le meilleur des mondes tu préfèrais donc rester optimiste. "Je ne sais pas. Tout dépendra du temps qu'une fille va prendre pour se rentre compte qu'elle a besoin d'aller aux wcs...ou qu'on remarque notre absence...Je préfère me dire que ça sera dans genre dix minutes." Tu haussais des épaules, croyant dur comme fer à tes propos. Oui dix minutes c'était largement faisable. "Moi aussi, déjà parce que je ne supporterais pas de t'entendre ronfler puis dormir à coté des wcs non merci." Tu affichais une petite grimace de dégout, parce qu'en plus qui savait vraiment quand le sol avait été lavé pour la dernière fois, tu ne comptais pas t'allonger dessus. Puis pour sa dernière phrase tu ne comprenais pas grand chose alors tu te contentais de sourire en mode tu avais rien compris mais tu donnais l'air que oui.
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Je refusais de rester ici longtemps, je refusais de mourir dans les toilettes pour filles de l'université, je refusais tout simplement d'y croire parce que je suis une vraie trouillarde et que je suis claustrophobe. Il fallait peut-être que je lui dise que j'avais peur des espaces confinés, peur de me retrouver enfermée trop longtemps. Je fais ds crises de panique dans les ascenseurs alors merci mais non, je ne reste pas ici sans quoi, c'est l'angoisse qui va rapidement s'emparait de moi. Elle ne me rassurait en rien, essayant de se dire que ça serait peut-être dans dix minutes. Je l'espérais fortement pour nous deux. Et puis, elle m'a parlé de ronfler et évidemment, j'ai levé les yeux au ciel d'un air désespéré. Je ne ronfle pas par contre, je suis claustro ! Bah voilà comme ça c'est dit et si je fais une crise au moins, elle ne s'inquiétera pas quoique je ne suis pas certaine qu'elle le fasse de toute façon. Après tout, on est pas copines toutes les deux !
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Alors que tu tentais désespérèrent de trouver des points positifs à toute cette situation, voilà qu'Alexys t'annonçait qu'elle était claustrophobe. Le truc super rassurant à savoir dans ce genre de situation. Tu l'observais avec une certaine surprise te demandant à quel point elle l'était. Nan parce que tu étais à peu près certaine qu'on pouvait mourir d'une crise de panique, et que tu voulais éviter de te retrouver à coté d'un cadavre."Genre tu vas commencer à chialer comme un môme de deux ans un truc du genre?" demandas-tu en levant un sourcil. C'est que tu ne connaissais rien à ce sujet, et tu savais encore moins comment tu étais censé réagir devant cette révélation. Bien que c'était toujours important d'apprendre ce genre d'info concernant ses ennemis jurés de la vie. "Nan parce que si j'dois te faire un câlin ou j'sais pas quoi j'suis pas vraiment partante." rajoutas-tu avec une petite moue de dégoût. Vous vous entendiez bien depuis quoi cinq secondes? il ne fallait pas trop t'en demander.  Tu étais sympa mais pas soeur thérèse.
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Je grimaçais légèrement. A vrai dire, j'ai l'habitude de jamais fermer les portes, je fais toujours très attention, surtout quand y a pas d'autres moyens de sortie et puis, je prends jamais les ascenseurs, l'escalier et mon meilleur ami. Alors me retrouver enfermée dans les toilettes pour filles d'Harvard, c'est vraiment pas de chance. C'est un coup du karma ça, j'en suis certaine. Quelle poisse ! Genre je vais avoir du mal à respirer et je vais finir par péter les plombs, et je vais crever je pense ! J'ai haussé les épaules. Non mais ça serait vraiment con de mourir pour ça et surtout ici, en compagnie de Brynn alors qu'on s'apprécie pas vraiment. Je me suis toujours dit que je mourrai d'une overdose et puis, j'ai arrêté la drogue et je me suis jamais reposé la question. Je me suis mise à rire suite à sa remarque. T'inquiètes pas, je te demandais jamais ça et puis, je suis certaine que tu serais capable de m'étrangler ou m'étouffer tu sais ! J'ai souri consciente que c'était vraiment la réalité !
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C'est vrai que tu ne la connaissais pas suffisamment pour t'inquièter pour elle ou pour son éventuelle sort. Tu étais plutôt égocentrique comme fille, et ça n'allait pas vraiment changer aujourd'hui. Tu écoutais donc les explications de la vice présidente mather pas très rassuré. Encore tu pouvais gérer un pétage de plomb, dans la limite du possible, mais pour ce qui était qu'elle crève là tu n'étais pas prête mentalement. Quoi que bon ça ne te gênait pas plus que ça si comme ça tu ne la verrais plus jamais de ta vie. Nan c'était une pensée bien trop méchante même pour toi. "Moi je propose que tu me passes tout tes objets tranchants, parce que bon si tu pètes ton câble j'ai pas envie uno que tu es des envies meurtrières voire cannibales à mon égard, et puis même si je pouvais éviter de voir quelqu'un se suicider dans mes yeux ça m'irait bien." expliquais-tu avec un très grand sourire, mais vraiment sérieusement. Cette fille était déjà bien trop dangereuse sans arme dans la main, alors tu préfèrais mettre tes chances de survies de coté. "J'avoue, j'en serais capable. Je suis contente de voir que tu n'es pas naive au point de penser le contraire."
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Elle est cinglée cette fille et je lève les yeux au ciel pour bien lui faire comprendre. Même si je n'étais pas au mieux de ma forme, je n'avais aucune envie de me suicider et je ne pense pas qu'une crise de panique puisse m'en faire arrivée là du moins, je ne l'espère pas sinon, c'est vraiment grave. Je me suis mise à rire parce qu'elle avait l'air on ne peut plus sérieuse or, même si je ne la portais pas dans mon coeur, je ne voulais pas avoir un meurtre sur les bras, c'était la dernière chose dont j'avais besoin et puis, sachant que mon casier n'était pas vide, ajouté cela et j'étais bonne pour la peine de mort ça, c'est certain. Parfois, je pense à te tuer mais en y réfléchissant bien, je me ferais chier sans toi et puis, j'ai pas envie de passer le restant de mes jours en taule par ta faute ! Soyons sincères un instant merde ! J'ai l'air de quelqu'un de naïf ? Parce que je suis pas naïve, seulement en amour parfois mais, faut vraiment que je tienne à la personne pour ça !
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Voilà à force de rester trop longtemps enfermé l'une avec l'autre Alexys commençait à te faire une déclaration d'amour. Bon okay peut-être pas mais pour toi ça y ressemblait drôlement. C'était évident que sans toi sa vie serait bien fade, genre tu étais le soleil qui illuminait ses journées. Gênant. Un grand sourire ornait tes lèvres, rigolant quand elle expliqua qu'elle ne voulait pas se retrouver en taule par ta faute. C'était presque une belle mort, allant dans l'au delà sachant que même morte tu auras réussi à lui pourrir sa vie. "Ouai je vois ce que tu veux dire. En gros je te prends du temps donc tu penses tout le temps à moi quoi. (aa)" Où comment s'envoyer des fleurs à soi même incognito. Alors que tu allais à ton tour lui dédier un message plein de luuuuuuve et de licornes qui font des tulipes en caca, tu vis la poignée de la porte se baisser. Puis rien. Genre la fille limite avait décidé que c'était pas grave, qu'elle irait pas au wc et se fera dessus. Ni une ni de deux, tu te précipitas commençant à taper à la porte sans écouter ce que te disait la vice présidente mather. Si elle était près elle allait pouvoir vous entendre non? À moins que ça soit une sourde, gosh non.
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Euh non... j'irais pas jusque là ! Cette pensée me fit frissonner. On va pas amuser non plus hein disons que me prendre la tête avec elle, ça faisait passer le temps quand je m'ennuyais ou me permettait d'extérioriser lorsque j'en avais besoin or, en rien ma vie est meilleure grâce à elle et évidemment que je pourrais me passer d'elle si elle quittait Harvard. Mais non, je ne la tuerai pas pour me retrouver en prison jusqu'à la fin de mes jours, ça serait lui accorder trop d'importance. Finalement, je crois qu'elle a entendu la poignet de porte ou du moins qu'elle l'a vu bouger parce que sans plus attendre, elle s'est jetée sur celle-ci pour taper comme une cinglée de gueuler. Bon d'accord, il fallait vraiment que j'aille l'aider. Ni une ni deux, je me suis levée en levant les yeux au ciel et je l'ai aidé en tapant de toutes mes forces et en criant pour qu'on vienne nous sortir de là. En même temps, depuis quand tu t'apprêtes à entrer dans les toilettes... et puis non en fait, t'en as plus envie. C'est vraiment du grand n'importe quoi !
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