(flashback) alexys + we're stuck, it sucks.

Gosh c'était un peu comme l'île de la tentation ici, mais à la place de corps dénudés, tu te retiens de lui en foutre une. Et venant de toi il en faut beaucoup, de base tu n'étais pas vraiment d'une nature violente. Enfin si on oubliait le joli coup de boule que tu avais mis à Charlie, mais bon tu n'avais pas non plus trop eu le choix. C'est donc en appliquant la vieille méthode de femmes enceintes en mode inspirer, expirer que tu t'attelas à ta nouvelle tâche l'ignorer. Même si pour le moment tu te révèlais plutôt nulle dans le domaine. Il faut dire que sa voix criarde de goret ne t'aidait point. Puis tu ressentais le besoin de te défendre, de marquer ton territoire et de ne pas te faire marcher sur les pieds. C'était un peu débile mais c'était ce que tu ressentais. Tu ignoras son premier commentaire ne sachant pas quoi répondre, pour le coup elle avait un peu raison c'était toi qui avait commencé. "Je t'ai pas demandé de me porter t'sais, comme si je voulais que tu me touches. Wesh non merci je ne voudrais pas attraper la maladie de la mocheté pire de la débilité." Il fallait vraiment que tu apprennes à te contrôler. Pas si facile. Osef, tu entras dans les wcsn montant sur la cuvette pour voir si tu arrivais à atteindre la fenêtre. C'était un peu juste tout de même, alors que si tu n'avais pas cassé tes talons un peu plutôt dans la journée ça aurait fonctionné. Shit.

Pire qu'un bouledogue cette fille, elle est tellement conne. Je ne savais même plus quoi dire ou plutôt, je préférais ne rien dire parce que c'était tout simplement une catastrophe et qu'elle s'enfonçait de plus en plus. Je t'ai pas demandé de me porter t'sais, comme si je voulais que tu me touches. Wesh non merci je ne voudrais pas attraper la maladie de la mocheté pire de la débilité. J'ai froncé les sourcils parce que je n'avais jamais encore une débilité pareille. Même un gosse de trois ans ne réagirait pas de la sorte. Je suis restée dans mon coin, tranquillement et je l'ai laissé galérer parce que c'était marrant et qu'elle avait pas besoin de mon aide pour se ridiculiser. Dommage que je captais rien, je l'aurais pris sur snap et j'aurais fait tourner ça dans l'établissement. Mais non apparemment, c'était maudite jusqu'au bout et je devais faire avec, rester enfermée ici et la supporter jusqu'à ce qu'on arrive à sortir d'ici. La poisse !

C'était un cauchemar. Un véritable cauchemar. Tu avais presque envie de te pincer pour voir si tu ne rêvais pas. La situation ne pouvait pas être pire, vraiment. Toi princesse du Danemark était debout sur un chiotte, coincé dans les wcs des filles, à tenter de passer par la fenêtre, franchement on aura tout vu. Tu soupirais, t’apercevant que ton plan n'était pas au final si bien que ça. Surtout que bon vous étiez au troisième donc c'était bien joli de passer par là, mais vous risquiez carrément de vous casser la gueule voir mourir en redescendant par l'autre coté. Que dire tomber comme une merde de l'autre coté. Même si l'idée te rebutait au plus au point tu avais définitivement de son aide. Et à moins que l'autre génie est trouvée une super idée pour sortir, elle devait surement avoir besoin de la tienne. Mais bon parler avec cette fille c'était comme parler à un mur. Avec espoir tu dégainas ton portable, pensant que peut-être à cette hauteur il y aurait du réseau mais non. Plus les secondes passaient, plus ton regard perdait de sa lumière. Du coup tu ressortis du wc, t'asseyant comme une sdf sur le sol attendant. Il y allait bien avoir une fille qui allait avoir besoin de faire pipi, ne serait ce que se maquiller ou observer son reflet dans la glace non?

hj: rien à voir mais j'aime troooop ton avatar. bref voilà je repars. :sifle:

Je pétais les plombs. Je détestais cet endroit et je me demande bien pourquoi j'y avais été. Ah oui c'est vrai, pour décompresser parce qu'en ce moment, je détestais voir beaucoup de monde, plus j'étais seule et plus j'étais mieux. A croire que je déprimais au plus haut point. J'étais un peu le cas. Je sais que Jeno m'aurait demandé de remonter la pente mais, c'était plus fort que moi, j'en pouvais plus. Et évidemment, il fallait que je sois coincée avec cette garce de Cabot dont uniquement des mots simples, blessants et peu intelligents sortaient de ses lèvres. Alors qu'elle tentait de trouver une solution à notre problème, je décidais de m'asseoir. Portable à la main, je ne bougeais plus, je me contentais de réfléchir. J'en avais rien à faire de crever ici à vrai dire. Tout ce que je voulais, c'était ne plus entendre sa voix. Je jouais avec mon portable, remarquant que je n'avais toujours pas de réseau. N'importe quoi, c'était bien la première fois que ça m'arrivait !


hj : oh t'es top cute moi j'adore le tien

Tu fulminais aussi bien intérieurement qu'extérieurement. Tu observais la vice présidente mather affalée sur le sol en mode sdf, adoptant son éternel attitude nonchalante, en mode je m'en foutiste. À croire qu'elle se fichait pas mal de se retrouver coincé dans les chiottes, apparemment elle ne devait pas avoir grand chose de prévu pour la journée.  Tu soupirais incapable de te tenir en place. Tu venais de t'asseoir, trèèèès loin de l'autre moche, mais il t'avait à peine fallu cinq minutes pour te remettre debout et faire les cent pas. Il fallait que tu sortes d'ici, sinon tu allais devenir folle, plus folle que d'habitude quoi. Tu priais même le dieu du caca et pipi pour qu'une crise de chiasse touche le campus et que toutes les filles se ruent dans les wc. Mais apparemment dieu devait être à sa pause goûter, et ignorait tes prières. Peut-être que vous pouviez glisser un truc sous la porte en mode SOS? Tu attrapas ton sac commençant à fouiller à l'intérieur à la recherche de papier et de stylo. Dire que tu n'avais même pas pris ton ordi avec lequel d'habitude tu prenais les cours, tu aurais presque pu envoyer un mail à quelqu'un pour qu'on vienne vous aider. Mais non parce qu'aujourd'hui c'était un jour pouuuurrriiii.

hj: surtout que tu dois galérer à en trouver un pour le bal. merchi c'est candice qui me l'a fait.

J'avais pas envie de faire d'efforts pour elle, j'avais pas envie de lui parler ni même d'entendre sa voix. J'avais rien envie d'avoir à faire avec elle alors non, je ne voulais pas l'aider, je préférais la regarder galérer. J'étais morte de rire intérieurement or, je tentais de rester neutre physiquement. Je me suis assise par terre, j'ai attendu dans mon coin et fuck, quelqu'un finira bien par arriver. Sauf que moi, je suis claustrophobe et qu'au bout d'un moment, je vais finir par péter les plombs d'ailleurs, je me demande comment j'ai fait pour ne pas craquer avant. Faut qu'on trouve un truc. On peut pas sauter d'ici, les portables marchent pas... je crois qu'on va devoir travailler ensemble même si l'idée te déplait ! Ca me tue de dire ça mais c'est bel et bien le cas. Si on s'entraide pas, on va finir par crever ici et ce n'est pas forcément mon but. Je suis trop jeune pour mourir et puis, dans des toilettes quoi, vraiment pas cool !

hj : moi c'est laurie laisse tomber, y a rien pour le bal et j'ai tellement la flemme d'en faire

Tu regardais ton portable avec espoir encore et encore, voyant les secondes défilés. Vite trop vite. Tu n'avais même pas fait attention du temps qui c'était écroulé, au moins une bonne vingtaine de minute et pourtant toujours rien vous étiez toujours coincé là. Genre ça choquait vraiment personne de ne plus voir l'autre moche de vice présidente mather et toi? Sympa franchement. Tu avais beau réfléchir plus aucunes idées n'arrivaient à se frayer un chemin jusqu'à ton cerveau, et pour tout avouer tu commençais à en avoir marre. Il faut dire que l'autre n'aidait pas vraiment avec son attitude des plus pessimistes. Peut-être que vous pouviez crier par la fenêtre en mode on est coiiincés, et peut-être que quelqu'un vous entendrait et viendrait vous libérer de ce calvaire. C'était tout de même beaucoup de peut-être, de variables que vous ne pouviez malheureusement pas contrôler. C'est là qu'Alexys, à ta plus grande surprise, et franchement ça pouvait se lire sur ton visage, te proposa de travailler en équipe. Tu l'observais avec perplexité t'attendant à un mauvais coup de sa part, mais bon vous étiez toutes les deux dan le même bateau non? "Okay...si ça peut te rassurer elle me déplait aussi. Limite ça me donne envie de vomir mais j'vais faire avec. Bon tu as un plan? Parce qu'à part crier à l'aide par la fenêtre j'en ai pas d'autre, et encore."

hj: trop de talent cette fille. purée je compatis. pour une folle d'avatar comme moi qui change toutes les deux secondes j'sais pas comment tu fais.

Oui, j'avais envie de lui sauter dessus, de lui arracher les cheveux, de lui casser un ongle au passage bref, on s'aimait pas et ça, je crois que tout le monde l'avait compris sauf qu'il fallait réagir. Je n'avais pas envie de passer la nuit ici, les minutes défilaient et j'allais bientôt faire une crise de panique si on restait ici enfermées trop longtemps alors, je lui ai proposé de travailler avec moi parce que je suis certaine qu'on a plus de chance à deux que chacune de notre côté. "Okay...si ça peut te rassurer elle me déplait aussi. Limite ça me donne envie de vomir mais j'vais faire avec. Bon tu as un plan? Parce qu'à part crier à l'aide par la fenêtre j'en ai pas d'autre, et encore." Elle semblait d'accord et proposa même un plan à ma place grande surprise. J'ai haussé les épaules et je me suis levée en soupirant malgré moi. On peut essayer ça et puis, si ça marche pas, on criera derrière la porte et si c'est toujours pas ça bah, on trouvera bien quelque chose. En tout cas, c'est hors de questions qu'on passe la nuit ici ça, je peux te l'assurer ! Ouais, je crèverais avant de toute façon !

À la grande surprise générale vous alliez travailler ensemble. Enfin, travailler était un biien grand mot, disons plutôt que vous alliez vous supporter pour un petit lapse de temps dans le but d'atteindre un objectif commun. Même si l'idée même de dégoûtait te donnant la nausée, parfois dans la vie tu n'avais pas vraiment le choix et pour le coup tu allais devoir faire avec. Encore plus surprenant, la vice présidente mather acceptait de coopérer, pire approuvait ton idée. Ta bouche était tellement grande ouverte que limite elle touchait le sol. C'était genre la première fois que vous aviez une "conversation" civilisée, du moins un début. Opinant de la tête, tu ouvris à nouveau la fenêtre avant de commencer à crier. "À l'aaaaaiide." Pas trop fort non plus, préfèrant vérifier que la verte ne se foutait pas de ta figure et suivait le mouvement.

Il fallait bien qu'on apprenne à se supporter parce que si ça se trouve, on va rester coincées ici super longtemps. Je me demandais bien qui craquerait la première. En tout cas, je tentais de me montrer un peu plus intelligente qu'elle en lui proposant de travailler ensemble étant donné qu'on était toutes les deux dans la même merde. Si on se serrait les coudes, on avait plus de chance de sortir d'ici dans les minutes qui allaient suivre du moins, je l'espère. Je croisais fort les doigts pour ça. Bref, Brynn proposa de crier par la fenêtre et après avoir approuvé son idée, je la suivis jusqu'à là et me mettais à crier à mon tour. Aidez-nous on est coincées ! Finalement, j'ai pas pu m'empêcher de rire. J'ai tourné la tête vers la Cabot qui regardait si je la suivais bien. C'est vrai que j'aurais clairement pu me foutre de sa gueule et la laisser crier toute seule mais non, j'avais fait de même et maintenant, j'arrivais plus à m'arrêter de rire. Excuse-moi, je peux pas m'en empêcher, on a tellement l'air connes !