Appel de Leo à Caly

Leo ricana avant de se raviser. Il ne la croyait pas, il n'était pas complètement idiot contrairement à ce qu'elle pouvait bien penser. il savait pertinemment qu'elle n'avait pas cessé sous prétexte qu'il était là quelque part, tout comme il n'avait pas arrêté non plus. Mais c'était plus facile de lui reprocher à elle. « Je suis pas si volage que ça, ... Puis ça change rien, tu m'obliges à te partager. » Moins de concurrence il y avait, plus Leo se portait bien, ceci dit ce n'était pas ce qui l'empêcherait de voir la jeune femme s'il avait envie. « C'est moi le fan en chef, je serai juste obligé de me battre et je veux pas te faire ce plaisir, tu serai trop contente. »

Genre il n’était pas si volage que ça, il était le pire ! Vraiment dans mes connaissances, c’était difficile de faire pire. Mais il avait raison pour l’instant il n’avait pas le choix, il devait me partager, puisqu’il avait le droit de continuer à faire ce qu’il voulait, moi aussi, point. Bien évidemment, c’est moi qui couche à droite, à gauche… ah et c’est grâce à moi que tu as eu la syphilis hein ? Et… attends… c’est moi qui n’était pas sûre de par qui je l’avais attrapé ? Ah non, c’est pas moi, c’est toi, alors chut Halberstam et oui tu vas devoir me partager c’est la vie dis-je sur un ton espiègle histoire de remette les pendules à l’heure. Tu t’es déjà battu pour moi de toute manière dis-je en rigolant en repensant à Priape.

Toujours la même histoire, franchement, il ne voyait pas pourquoi en faire tout un fromage … Bon en fait, s'il n'aimait pas en parler c'est qu'elle avait raison – partiellement du moins. Leo resta silencieux un instant, le temps de trouver quelque chose à dire qui ne l'enfoncerait pas plus. « Ok Thomspers j'ai compris le message ! Mets-toi quand même bien dans le crâne que le soir du bal je partage pas. » Elle pouvait bien le prendre à la légère, lui était très sérieux. Enfin très … tout est relatif, sûrement plus que d'habitude, c'est pas difficile à faire. « Ça en valait le coup, tu crois pas ? » Ah comme elle devait être fière d'elle !

Il ne répondait pas pendant un moment, je m’en voulais presque, regrettant mes paroles, j’étais trop… franche, dure avec lui alors qu’au fond son côté volage je m’en fichais à présent. Enfin non, mais disons que ça ne m’empêchait pas de ressentir quelque chose pour lui. Très bien, mais je ne partagerai pas non plus le soir du bal, comme ça c’est parfait dis-je un sourire aux lèvres. J’avais bien l’intention de terminer la soirée avec lui de toute manière. Je sais pas trop, mais tu as raison ça te donnait un petit côté viril les bleus dis-je en pouffant de rire. Puis, ça prouvait à quel point tu es dingue de moi alors disons que oui… ça valait le coup.

Halberstam détestait les conversations sur ses petites habitudes. D'autant plus quand Caly était impliquée. Il n'est était pas fier, pas avec elle. Mais il voulait continuer à jouer surtout que pour une fois il l'aurait vrai ment que pour lui. « J'espère bien, j'ai acheté une nouvelle parure de lit il faut absolument que tu vois ça!. » Il fallait vraiment pas qu'elle doute comme ça oh! Il rit doucement, même aujourd'hui il se demandait pourquoi il avait eu une telle réaction. Leo tenait à Caly mais tout ça lui semblait si loin... Il l'appréciait depuis peut être plus longtemps qu'il voulait bien le dire. « Je suis toujours viril! Complètement dingue de toi c'est le bon mot, c'est parfaitement ça! »

Ah son lit, j’avais seulement eu l’occasion de lui rendre visite une seule fois et ça me semblait vraiment peu, j’avais bien l’intention de rectifier ça dans le futur. Je souriais donc avant de lui répondre. Avec grand plaisir mon cher ! Tu devrais passer aussi jeter un coup d’oeil à mon lit, ça vaut le détour. Bon certes, j’avais beaucoup de colocataires - dont un avec qui j’avais couché aux deux derniers spring break - MAIS je n’avais jamais ramené personne, ils n’avaient rien à dire. Il ricanait avant de se payer ma tête, incorrigible mais je le retrouvais bien dans cette réaction. Toi, toujours viril ? Mouais. Arrête de te foutre de moi Halberstam, c’est vilain de faire ça dis-je en faisant la moue.

Il aurait peut-être du faire sa demande de vive voix, c'était frustrant au fond, toujours moins que ça avait pu l'être quelques fois. D'une certaine manière, fréquenter Calypso de cette façon avait quelque chose de frustrant. « Je viendrais voir ça, très vite, bientôt, souvent. » Leo soupira, en même temps si elle ne le contredisait pas, il allait commencer à douter de sa santé mentale. « Je ne te donne pas l'autorisation d'en douter. » Puis il sourit avant de lui répondre sur un ton espiègle. « Pourquoi tout de suite tu penses que je me fous de toi ? Tu me fais passer pour le méchant gratuitement ! »

Je souriais à sa réponse, j’espérais bien qu’il allait venir, bientôt et souvent. Parfait dis-je simplement histoire de lui faire comprendre que l’idée de le voir souvent, ça me plaisait. Puis, je rigolais à sa remarque, genre, j’avais besoin de son autorisation, utopique le bonhomme ! Parce que tu crois que je vais tenir compte de tes autorisations ? T’es pas mon père, et heureusement j’ai envie de dire dis-je en rigolant. Mais tu es le méchant ! Moi, la gentille, c’est comme ça. Bon, peut-être pas, j’étais pas un ange non plus mais quand même, c’était lui le méchant, point.

Leo finit par s'asseoir, il allait vraiment au bal, avec quelqu'un et Calypso qui plus est. Il sourit, bien sur que non elle n'allait pas en tenir compte, c'est pas comme si de manière générale c'était son genre de tenir compte de ce qu'il disait. Elle n'en avait aucune raison certes. « Même pas un peu pour me faire plaisir ? » demanda-t-il tout gentil tout mignon. Puis il pouffa. « Tu te serai bien trop ennuyée sans moi. » Il soupira de nouveau, comment ça elle la gentille ? En quel honneur ? Elle saurait exactement comment devenir méchante si elle le voulait, maintenant elle avait pas mal de cartes en main. « Pourtant j'essaye vraiment d'être gentil et je te signale que t'es pas mal méchante quand tu t'y mets. »

Il faisait le gentil garçon et j’avais presque du mal à résister, chose qui ne me ressemblait pas. Je sais pas… faut que j’y réfléchisse, ça dépend des autorisations. Je n’allais quand même pas lui laisser la porte ouverte à tout, j’allais le perdre dans son égocentrisme sinon ! Sûrement, mais par chance tu viens avec moi. Je pourrais lui répondre que non, je pouvais me débrouiller comme une grande sans lui mais je n’avais pas envie de lui dire ça. Je vois pas de quoi tu parles Halberstam, je suis un vrai petit ange. Mais j’aime bien quand tu essayes d’être gentil, tu deviens presque agréable. Je me demandais quand même comment ça allait se passer ce bal… j’avais hâte et en même temps, j’avais la boule au ventre à présent.